[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #5

Le défi de cette semaine consistait à manger en pleine conscience. Moi qui ai adoré le livre d’Isabelle Filliozat Un zeste de conscience dans la cuisine qui traite entre autre de cet aspect et que je viens de terminer, j’ai été ravie de me plonger dans ce défi.

Pour remettre les choses en place, je dois vous expliquer que j’ai découvert, sans le savoir, la pratique de la pleine conscience au travers de la dégustation du thé. Dans l’art du thé à la chinoise, mais encore plus à la japonaise, tout est fait pour fixer l’esprit sur le thé qui est en cours de dégustation: la jolie vaisselle, le décor autour, la concentration des feuilles de thé, la manière dont on prépare le thé, les gestes pour préparer son thé, la tasse utilisée (3 gorgées seulement), tout nous ramène au thé et à l’instant présent.

Quand je consomme du thé, je passe donc régulièrement de vrai moment de pleine conscience. J’ai pris l’habitude, notamment quand je consomme un verre de vin, de faire de même. Prendre le temps d’observer sa couleur, de sentir les arômes, et de le déguster ensuite doucement gorgées après gorgées en essayant d’en profiter au maximum. De même lorsque je consomme des produits que je déguste rarement – le foie gras à Noël, un saumon fumé par Papa Lou, un nouvel aliment proposé par Ayi, un aliment dont j’avais très envie et que je n’ai plus consommé depuis longtemps… Mais je n’avais pas ce réflexe au quotidien. Je ne dis pas non plus que j’avale mon repas pour me nourrir, mais je ne prends pas forcément le temps de savourer le plat et l’instant présent.

Cette semaine, j’ai donc essayé de le faire à chaque repas. Pas toujours évident avec deux enfants autour de la table. Je n’ai pas eu besoin de note sur le coin de la table pour me rappeler mon défi de la semaine et c’est déja une bonne chose, j’y note une nette évolution par rapport aux premières semaines. Le plus simple pour moi a été le petit déjeuner. Je ne prends habituellement qu’un thé ou deux tant que les enfants sont à la maison et je m’offre 30 minutes de vrai petit-déjeuner une fois que tout le monde a quitté la maison, donc j’ai juste essayé de poser mon téléphone et d’oublier mon ordinateur durant ce temps-là pour être en pleine conscience. Au déjeuner, je suis seule avec Ayi. C’est plus simple également. En plus, j’aime particulièrement découvrir les différentes saveurs des plats d’Ayi toujours si différents et exotiques pour mes papilles. De même, j’ai essayé de laisser de côté mon téléphone – et de publier les photos de mes repas plus tard sur Instagram 😉 Pour le repas du soir, je ne m’y suis que peu tenu. Plus difficile quand on est cinq à table. On papote, on profite aussi du moment présent, mais pas forcément à travers la dégustation des plats.

Ce défi m’a encore une fois rappelé qu’il est bon de ne faire qu’une seule chose à la fois. Et que la pleine conscience peut être partout, à chaque instant de notre journée. Il suffit de s’arrêter et d’observer, de ressentir.

Je n’ai pas vraiment continué les autres défis. Je les ai régulièrement dans un coin de ma tête et ils se rappellent parfois inconsciemment à moi quand j’effectue certains gestes, ce qui me surprend et me rempli de gratitude. Je suis vraiment ravie de m’être lancé ce défi de pleine conscience!

Et vous, où en êtes-vous? 

Si vous voulez nous rejoindre, c’est sur Instagram que ça se passe! 

[Menu] Repas de la semaine #23 et #24

Comme nous étions en vacances à Taïwan toute la semaine dernière et que nous avons principalement mangé au restaurant, je n’ai pas publié notre semaine de menu. Mais je le fais cette semaine

Rien de bien particulier à noter ici. La nourriture taïwanaise est essentiellement chinoise avec l’avantage qu’il y a beaucoup de très bons restaurants japonais « comme au Japon ». Nous nous sommes donc régalé! Pendant les vacances, les enfants consomment également beaucoup de goûters industriels, et c’est ce qui fait le charme des vacances aussi pour eux 😉 Nous avons également consommé pas mal de fruits de saison: goyave, pomme, pastèque et prunes séchées.

Cette semaine, nous avons fait un pique nique au zoo samedi dernier. Nous avons également re-testé notre recette de spanakopita, mais cette fois-ci avec des blettes. Il faut vraiment que je vous partage la recette, c’est un énorme succès auprès de toute la famille.

Pour utiliser nos restes que nous avions congelé, nous avons préparé des boulettes de poulet à la cacahuète pour l’apéro – poulet que nous avions préparé pour nos burger de poulet à la sauce cacahuète et dont il faut aussi que je vous partage la recette! – et des boulettes de risotto frit que nous avons dégusté avec de la salade verte.

Mardi soir, des amis chinois sont venus dîner, j’ai donc préparé un houmous pour l’apéro et des pizzas pour le dîner. Rapide, efficace et totalement fait maison.

Nous avons également refait les tortillas aux poivrons, mais en modifiant un peu la recette. Nous n’y avons pas mis de haricots noirs, ni de riz, mais nous y avons ajouté un peu de sauce tomate.

J’ai fait un brownie aux noix, ce que je n’avais plus fait depuis des années!  Et nous nous sommes régalés. Enfin, les enfants ont demandé des crêpes et en on mangé à plusieurs reprises cette semaine, que ce soit au petit-déjeuner, au goûter et même au dîner puisqu’ils ont demandé à Ayi de leur faire des crêpes vendredi soir, alors que nous sommes sortis dîner en amoureux à l’occasion de notre anniversaire de mariage.

Et vous, qu’avez-vous mangé de bon cette semaine? 

9 octobre 1999 – 9 octobre 2018

Aujourd’hui, il y a 19 ans, dans un bus qui nous ramenait d’une sortie scolaire, tu m’as pris la main pour la première fois. Nous nous étions rencontré un mois auparavant à la rentrée des classes. Nous étions alors en 2nde. Et nous ne nous sommes plus jamais quitté…

Cinq ans plus tard, en septembre 2004, nous nous installions ensemble à l’autre bout de la France, à Nantes.

Dix ans plus tard, le 14 juillet 2009, tu me demandais en mariage à Florence sur le pont de l’Arno… et ta demande a réussi à me surprendre et à me faire pleurer de joie la moitié de la journée.

Le 9 octobre 2010, nous nous sommes dit « oui » devant toute notre famille et nos amis et nous avons vécu une journée absolument merveilleuse et inoubliable…

19 ans / 8 ans, ce ne sont pas des chiffres ronds. Mais cette année, j’ai eu envie d’en parler. En effet, j’ai trouvé cette année particulièrement difficile. La vie en expatriation n’est pas tous les jours faciles et les raisons de mise à l’épreuve du couple sont nombreuses… Ajoutons à cela, le fait d’être parents de deux jeunes et merveilleux enfants…

Nous ne sommes plus aussi fusionnels que nous l’étions adolescent. L’expatriation nous a appris à vivre l’éloignement, ce qui m’aurait semblé inconcevable il y a encore quelques années. Notre amour pour les enfants nous fait souvent oublier notre couple. Le quotidien prend souvent le pas sur le reste.

Mais il n’empêche. Tu es toujours là quand j’en ai besoin, tu es mon roc. Tu es toujours à l’écoute quand j’ai besoin de parler, tu es mon confident. Tu sais toujours me surprendre et me mettre des étoiles dans les yeux, tu es mon âme soeur. Tu sais me redonner le sourire comme personne, tu es mon meilleur ami. Nous avons toujours su nous soutenir et nous entraider face aux difficultés que nous avons pu vivre…

Alors j’avais envie de le dire et de l’écrire: ce n’est pas forcément facile tous les jours, mais on est là, ensemble, main dans la main, toujours amoureux et meilleurs amis, nous avons passé plus de la moitié de nos vies ensemble et nous grandissons encore ensemble… Nous regardons toujours dans la même direction. Nous sommes forts. Et nous pouvons être fiers de tout ce chemin parcouru, main dans la main…

Et je nous souhaite de pouvoir le faire très longtemps encore…

Je t’aime 💕

[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #4

Voici le défi qui clôture notre premier mois pour amener plus de pleine conscience dans notre vie. Je suis fière d’être arrivée jusque là, de m’y être tenu. Le défi de cette semaine était vraiment très intéressant: observer ses mains, comme on observerait les mains d’un artisan ou d’un artiste.

Ce défi tombait en parallèle de nos vacances dans les montagnes taïwanaises et c’est malheureusement le premier défi que je n’ai que très peu suivi. Non pas par manque de motivation, de temps ou par complexité du défi, non, mais juste parce que j’étais déjà tout entière à la contemplation des magnifiques paysages des montagnes taïwanaises… En fait, j’ai quelque peu mis le défi de côté et je me suis juste concentrée sur l’instant présent, sur le bonheur de vivre de jolis moments en famille en pleine nature.

Je dois bien l’avouer, la nature au quotidien me manque cruellement. À Shanghai, c’est difficile de se retrouver en pleine nature, même s’il y a des parcs. Je trouve tellement simple de se reconnecter à soi et à l’instant présent quand on peut être en pleine nature... En ville, je trouve ça beaucoup plus compliqué. Bien sûr, je peux observer les papillons voler et m’émerveiller devant leur couleur (ils sont magnifiques ici à Shanghai), bien sûr, je peux m’assoir dans l’herbe et me recentrer sur moi-même ou suivre des yeux les oiseaux qui nichent sur les balcons à côté de chez nous. Mais les bruits de la ville sont toujours là. J’ai du mal à en faire abstraction.

En ce qui concerne plus précisément ce défi, j’ai tout de même noté que je regardais déjà assez spontanément mes mains, surtout durant le repas. Je me suis également attaché à observer mes mains pianoter sur mon téléphone portable avec une belle dextéritéC’est fascinant de les observer. On les sent extérieur à nous-même et pourtant elles font bien parti de nous.

Je vais continuer de les observer, parce que cela m’apporte beaucoup de calme et le bonheur de les voir coopérer l’une avec l’autre sans même que nous ne nous en rendions compte. C’est une belle leçon de vie. Elles ne rentrent jamais en opposition. Pourtant elles font du travail équivalent. Elles pourraient se sentir mis en danger l’une par l’autre. Mais non, elles sont juste dans la coopération…

Demain, une nouvelle semaine de défi commence, un défi qui sera assez simple pour moi, je m’y applique déjà depuis un moment…

Et n’oubliez pas que si vous avez envie de me rejoindre dans ce défi, il suffit de me contacter via Instagram.

[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #3

Le défi de cette semaine n’a pas eu beaucoup de succès auprès du groupe que j’ai créé sur Instagram. Il consistait à essayer d’identifier puis de diminuer le nombre de mots inutiles que nous utilisons.

Il y a quelques semaines, j’avais déja pris conscience de cela. En commençant à parler sur les stories d’Instagram et en faisant des vidéos sur IGTV, je me suis bien rendu compte en m’écoutant que je répétais souvent « donc », « alors », « en fait » et « euh… » sans aucune utilité.

Mes compagnons de pleine conscience n’ont pas tous bien interprété ce défi. Beaucoup m’ont fait la remarque qu’ils ne trouvaient pas que des mots tels que «  »en fait », « en quelque sorte », « genre », « d’une certaine manière » étaient inutiles et qu’ils permettaient d’adoucir leur phrase. Je n’en suis pas certaine. Tout dépend la manière dont ces mots sont utilisés, c’est sûr. « Donc », « en fait » ou « alors » ne sont pas en eux-même des mots inutiles, loin de là. Par contre, la manière dont je les utilise dans mes phrases les rend inutile. Ce sont donc ces mots-là que le défi ciblait.

Cette semaine, pour m’aider dans ce défi, j’ai mis ma grande Little Miss Sunshine et Papa Lou a contribution. Je leur ai demandé de cibler les mots inutiles qui reviennent de manière récurrente dans mon discours et de lever la main à chaque fois que je les prononçais. Ils ne l’ont pas fait de manière systématique, mais ça m’a tout de même aidé à voir quand je les utilisais et j’ai trouvé ça très enrichissant. J’ai d’ailleurs eu une discussion très intéressante à ce sujet avec Papa Lou. Mais ce qui m’a le plus aidé, c’est de m’entendre sur les vidéos.

Le défi n’était vraiment pas évident. J’ai bien identifié les mots, mais je n’arrive pas, même en étant bien concentré sur ce que je dis, à ne pas les utiliser. Il n’est vraiment pas facile de se défaire des mots inutiles.

Je pense que c’est un défi à poursuivre sur une plus grande période. Ce défi m’a largement aidé à être plus présente à ce que je dis. Je me laisse souvent porter par un flot de paroles, au point de ne pas réfléchir à ce que je dis, et c’est ainsi que je me retourve à dire aux enfants « Appelle le taxi! » alors que je voulais dire « Appelle l’ascenceur »… Me concentrer sur ce que je dis est vraiment un moment de pleine conscience.

J’ai vraiment trouvé ce défi très intéressant. Et je vais également le poursuivre, notamment au travers des vidéos que je fais.

En parallèle, je continue d’utiliser ma main gauche, de temps à autre, notamment dans la salle de bain, et j’aime de plus en plus cette manière de prendre mon temps, d’être dans le moment présent. Je continue également de ranger systématiquement derrière moi quand je quitte une pièce. Et même si la pleine conscience est toujours aussi difficile dans ces moments de rangement, je me sens beaucoup mieux et libérée quand tout est rangé.

Une nouvelle semaine de défi se clot et je suis fière d’être arrivée jusque là. Demain matin, il sera déja temps de débuter un nouveau défi!

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[Menu] Repas de la semaine #22

Et voilà déja venu le temps de partager nos repas de la semaine. N’hésitez pas à me laisser un commentaire si une recette en particulier vous intéresse!

Cette semaine, nous avons testé une nouvelle recette : des burgers de poulet à la sauce cacahuète et guacamole. Nous avons beaucoup aimé, mais la prochaine fois nous ajouterons un oeuf au poulet effiloché afin d’en faire une sorte de galette qui rendra le burger beaucoup plus facile à déguster pour les enfants. J’essaierai de publier cette recette au cours des prochaines semaines.

Nous ne mangeons que très rarement de la mayonnaise. Ou plutôt nous n’en mangeons que lorsque nous préparons une fondue au boeuf ou au veau, un repas familial que les enfants adorent. Nous préparons toujours la mayonnaise nous-même. Et comme il nous reste toujours au moins deux blancs d’oeuf,  Papa Lou a pris l’habitude de préparer des rochers le dimanche. Et c’est ainsi que nous avons pu nous régaler de rochers à la noisette et au chocolat cette semaine…

Cette semaine, c’est Little Miss Sunshine qui a commandé le repas de lundi soir: un gaspacho. Vous trouverez la recette du gaspacho sur le blog et en vidéo sur IGTV.  J’ai complété ce plat avec un peu de feta émiettée et une fougasse aux olives, préparée avec un morceaux de pâte à pain au thym que j’avais encore au congélateur.

J’ai également préparé des blinis, – chose que je n’avais plus faite depuis longtemps! – avec des rillettes de haddock à la ciboulette. Vous trouverez là-bas une délicieuse recette de rillettes de thon au citron vert, si ça vous intéresse. Ici, c’était plus simple, j’ai fait cuire le haddock au four pendant 30 minutes avec quelques épices et un verre de vin blanc. Ensuite j’ai mixé le poisson avec une plaquette de cream cheese. J’ai ciselé la ciboulette et ajusté mon assaisonnement. Un plateau télé que les enfants ont beaucoup apprécié!

Ayi a été plus inventive cette semaine, elle nous a préparé des châtaignes d’eau aux épices que nous avons mangé au petit déjeuner, samedi dernier. J’ai également eu droit à un plat à base de lapin lundi midi, à un curry de porc aux châtaignes mercredi midi et Papa Lou lui a demandé un bouillon de poulet mercredi soir, ce que nous n’avions plus mangé depuis bien longtemps. J’apprécie toujours autant son aide en cuisine et l’excellence de ses plats!

Les deux prochaines semaines, il y aura plus de sorties au restaurant, puisque nous sommes ce week-end dans les montagnes Wu Yi et le week-end prochain à Taïwan pour six jours. Mais je m’efforcerai de noter les plats dégustés pour en garder la trace.

Et vous, notez-vous quelque part les plats que vous dégustez? Pour en garder un souvenir ou vous donner des idées pour plus tard?

[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #1

Comme je vous l’ai déja expliqué dans mon article sur ce magnifique livre qu’est Le pouvoir du moment présent, cette lecture m’a vraiment marquée.

Depuis, j’essaie, entre autre, de pratiquer le plus régulièrement possible la méditation de pleine conscience, mais ce n’est pas toujours évident de trouver un moment particulier pour se poser au calme et méditer. Je m’étais mise au défi de méditer 10 minutes par jour (sauf le week-end) grâce à une application de méditation guidée que j’aime énormément Petit Bambou, mais je ne m’y tiens pas toujours.

En parallèle, j’ai commencé à lire Un zeste de conscience dans la cuisine d’Isabelle Filliozat qui m’a conforté dans l’idée que la pleine conscience, c’est avant tout dans les gestes du quotidien qu’il faut la pratiquer.

J’arrive facilement à être totalement présente quand je suis avec un seul des deux enfants. C’est alors notre moment à nous et nous le vivons intensément tous les deux. Et malgré les horaires matinaux que nous impose le nouveau rythme de l’école de Little Miss Sunshine, le gros avantage est que naturellement, je me retrouve avec de jolies plages horaires en toute intimité avec l’un ou avec l’autre. Chaque matin entre 6h40 et 7h30 avec Little Smiling Buddha, nous avons ainsi créé notre petite rituel de jeux, activités, lectures sans aucune contrainte extérieure. Et chaque mercredi et vendredi entre 13h30 et 16h15 avec Little Miss Sunshine, temps qui va être réduit au mercredi à partir de la semaine prochaine, et que nous utilisons pour faire ce dont elle a envie.

Mais j’aimerai y arriver plus régulièrement. Combien de fois dans la journée, je me retrouve à faire quatre ou cinq choses en même temps, multipliant ainsi les oublis ou les aller-retour, et allongeant ainsi le temps pour réaliser chaque activité. J’ai envie de réussir à me concentrer sur une chose à la fois. De faire une chose à la fois. De le faire non pas dans l’attente d’un résultat, mais juste pour le plaisir de faire et d’être. Comme le dit si bien Isabelle Filliozat, on peut prend du plaisir à éplucher les patates pour le dîner…

C’est ainsi que je me suis mise au défi de réaliser les 52 exercices proposés par Jan Chozen Bays dans son ouvrage 52 façons de pratiquer la pleine conscience. Ce livre est exactement ce qu’il me fallait! Des exercices simples, ludiques, qui provoquent de grosses prises de conscience et donnent envie de revoir sa manière de faire pour mieux profiter de la vie…

Pour que ce soit plus motivant, j’ai demandé à ma communauté Instagram ceux qui aimerait me suivre sur cette voie. Quelques unes ont répondu présentes et j’ai donc créé un petit groupe Instagram pour faciliter nos échanges. Nous nous retrouvons ainsi chaque mercredi et chaque dimanche pour discuter de la manière dont se passe notre défi, pour nous encourager, nous échanger nos astuces qui fonctionnent, … 

Le premier exercice consiste à utiliser sa main non dominante dans des tâches ordinaires, quotidiennes. Exercice que l’on pratique durant une semaine sur des activités que l’on a préalablement définie. Nous avons eu grosso modo toutes les mêmes idées: se brosser les dents, se brosser les cheveux, se laver, parfois également envoyer des messages sur son téléphone ou manger.

Les difficultés n’ont pas été les mêmes pour toutes. La plus grosse difficulté pour moi étant d’y penser! Malgré les petits pense-bêtes que j’ai laissé traîner dans des endroits stratégiques, ça n’a pas été évident. Le rappel sur le miroir de la salle de bain aura été le plus efficace pour moi.

Autre difficulté, prendre le temps ou laisser le temps à la main non dominante de s’habituer à la tâche. Pas toujours facile de laisser ma main gauche essayer et ré-essayer. C’est là qu’on se rend compte à quel point nous devons parfois être source de frustration pour les enfants, à vouloir les aider alors qu’ils expérimentent…

Et puis j’ai eu une grosse prise de conscience sur le temps que je passe totalement coupé de ce que je fais, à me faire des listes dans ma tête, à penser au retour des enfant ou de Papa Lou, à déja penser à la suite… Alors que je peux simplement apprécier les gestes, le va-et-vient de ma main qui tient fermement la brosse, la douceur de mes cheveux, les noeuds qui  résistent puis craquent, et puis la main qui revient vers le haut du crâne – pas toujours de manière très assurée d’ailleurs avec la main gauche!

Ce défi m’aura également permis quelques fous rires! Et ça aussi c’est du temps de présence…  

Cette première semaine aura été très riche. Je ne doute pas que la suivante le soit également! Et je vais essayé de poursuivre ce défi tout le long de la deuxième semaine, parce que j’aime la concentration qu’il requiert et je suis sûre que je surprendrais encore ma main droite à vouloir arracher la brosse à dent de ma main gauche en la traitant d’empotée!

Je vous retrouve donc à la fin de la semaine prochaine pour un bilan de mon deuxième défi…

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[Expatriation] Quatre ans à Shanghai

Cette année aura été bien particulière. Je l’avais prédit. Mais je la voyais comme une année pleine de nouvelles découvertes et en même temps moins zen que les précédentes grâce à / à cause de  mon nouvel emploi…

Finalement, cette année aura été l’année de nos premiers déboires en Chine. C’est l’année qui aura mis fin à la jolie lune de miel que nous vivions jusque là avec Shanghai. Et les mauvaises nouvelles ont continué à se cumuler depuis lors… 

En parallèle, la Chine est se referme sur elle-même. Elle cherche à se prémunir de l’arrivée de nouveaux expatriés en complexifiant drastiquement les conditions d’obtention d’un visa de travail, tout en essayant de surveiller plus et mieux ceux déjà sur place ou en les incitant à repartir… Ma dernière amie qui restait encore à Shanghai a quitté la ville en janvier dernier. Evidement, grâce à l’école de nouvelles amitiés se sont créés, mais un cycle s’est bel et bien refermé.

Rien de ce qui s’est passé au cours de cette année ne nous a fait remettre en cause notre vie ici dans ce pays, et pourtant, j’ai tendance à croire que les choses n’arrivent pas par hasard… Peut être serait-il temps de réfléchir à autre chose? Qui sait? Seul l’avenir nous le dira!

Mais cette année aura aussi été celle de:

Avec le recul, nous avons fait de belles choses durant cette année. Malheureusement, le choc émotionnel de la fin de l’année 2017 aura été un peu difficile à absorber.

Je nous souhaite beaucoup de douceur pour cette cinquième année d’expatriation à Shanghai. J’espère que nous arriverons à nouveau à prendre plus de vrais temps de qualité tous les quatre ensemble, maintenant que nous sommes moins absorbés par nos soucis.

Je le sais dores et déja, l’année scolaire va débuter de manière assez rude, entre le changement d’école de Little Miss Sunshine et le départ à l’école seul, sans sa maman ni sa soeur pour l’accompagner de Little Smiling Buddha. Mais comme je ne sais toujours pas si et comment je vais travailler, j’aurai tout le temps pour m’occuper d’eux et remplir autant que faire ce peut leur réservoir émotionnel le matin et le soir. J’ai envie également de reprendre du temps pour moi, de continuer sur notre lancée en nous octroyant régulièrement des moments de couple avec Papa Lou et de réorganiser notre appartement après notre déménagement avorté pour la ou les dernières années qu’ils nous restent à profiter de Shanghai. J’ai des projets plein la tête et j’espère bien trouver enfin la force de les concrétiser…

Une cinquième année qui débute pleine de doutes… mais qui nous offrira très certainement de très beaux moments!

6 ans

Chaque année qui passe, j’ai l’impression qu’elle passe un peu plus vite. Depuis que tes anniversaires rythment nos vies, tu nous à apporter tellement d’amour, d’émerveillement, de bienveillance, de folie, de rires…

Je te souhaite de continuer à t’épanouir comme tu le fais depuis toujours ma jolie graine…

Merci d’avoir fait de moi, ta Maman 💕

[Expatriation] Trois ans à Shanghai

Trois ans. Je me revois encore trépigner d’impatience de partir enfin rejoindre Papa Lou à Shanghai. Le temps passe finalement bien vite. Le premier contrat, de trois ans, de Papa Lou est déja terminé. Dorénavant c’est annuellement que son contrat sera renouvelé, ou non. Nous étions théoriquement parti pour 5 ans. Il devrait donc nous rester encore deux ans à Shanghai. Mais rien n’est moins sûr… Rentrerons-nous en France plus tôt que prévu? Resterons-nous finalement en Chine plus longtemps que ce que nous pensions au départ? Poursuivrons-nous cette expatriation en Chine par une autre dans un autre pays? Il n’y a pour l’instant que des questions qui se profilent devant nous. Et nous avons bien l’intention de profiter du moment présent et de nous laisser guider par les mois à venir…

Pour nous, rien à changer quant à notre plaisir de vivre à Shanghai en Chine. Nous sommes toujours dans cette phase de lune de miel, avec le plaisir en plus de comprendre la langue et parfois l’agacement face à certains comportements des Chinois qui nous dérangeaient déja il y a trois ans et qui n’on pas vraiment évolué! Si nous pouvions y rester encore plusieurs années, nous le ferions volontiers…

Cette troisième année aura été un peu particulière, j’ai presque envie de dire que je la vois comme une année de transition. Notamment en ce qui me concerne. Après trois ans à la maison, j’ai ressenti un vif besoin de reprendre une activité à l’extérieur qui me permette de continuer à m’épanouir auprès de mes enfants tout en nous laissant à tous un peu plus de « liberté ». Cette transition, c’est donc Ma transition entre la vie de maman au foyer que j’ai si fortement désirée et une vie un peu plus active. Ma reconversion professionnelle m’aura occupé une belle partie de l’année et m’aura largement convaincu que je prends la bonne voie…

Cette troisième année à Shanghai aura été marqué par:

Cette quatrième année s’annonce bien différente des précédentes. Je vais retravailler. Et les enfants iront tous les deux à l’école. Little Miss Sunshine rentre au CP. Avec toutes les contraintes que cela nous posent, notamment au niveau des vacances. Nous y avons déja bien réfléchi. Nous ne rentrerons pas en France à Noël, pour la première fois. Mais Nonna et GrandPapa viendront nous rejoindre et ensemble nous feront un voyage. Pour le Nouvel An Chinois, c’est Papapa et Mamama qui vont venir nous rendre visite et nous voyagerons alors avec eux. Au mois d’avril, nous rentrerons deux semaines en France, à l’occasion du mariage de Parrain et Tata. Nous allons donc passer quelque huit mois sans rentrer en France. Et nous avons dores et deja programmé toutes nos vacances et les différentes destinations pour cette année à venir.

Cette année s’annonce donc très riche et pleine de nouveautés. Et j’ai déja hâte de rentrer à Shanghai et de m’y lancer!