Il y a quelques jours, j’ai eu envie de faire un gâteau au chocolat et puis en voyant les noix, j’ai eu un flash: un brownie.
Voilà des années que je n’ai plus fait de recette de brownie. Je ne suis même pas sûre qu’il y ait une recette de brownie sur ce blog d’ailleurs. Alors j’ai cherché et j’ai adapté à ma sauce, comme souvent. Et le résultat a été plus que convaincant, tout le monde m’en a redemandé et pour ne rien gâcher la recette est très rapide à préparer et nécessite un minimum de vaisselle, ce qui n’est pas rien dans ma vie de maman entrepreneur!
Je vous livre donc sans attendre ma recette:
150g de beurre
80g de sucre
10g de sucre vanillé
4 oeufs
200g de chocolat noir
70g de farine
une poignée de pépite de chocolat
une poignée de noix décortiquées
Préchauffer le four à 180°C et beurrer un moule carré
Faire fondre délicatement au bain marie le chocolat noir, le beurre et les sucres
Quand le chocolat est bien fondu, ajouter les œufs et mélanger délicatement
Ajouter la farine tamisée. Tout cela peut être fait directement dans le bol que l’on a utilisé pour le bain marie.
Ajouter enfin quelques pépites de chocolat et quelques morceaux de noix dans la pâte.
Verser la pâte dans le moule et parsemez du reste de pépites de chocolat et de noix.
Enfourner 15mn à 180°C.
Quand le brownie sort du four, il continue de « cuire » un moment. Attention donc à ne pas le surcuire. Pour un brownie vraiment moelleux, il suffit que lorsque l’on pose le doigt sur la « croûte », elle reste intacte à la sortie du four. Mais on peut aussi le laisser cuire 5mn de plus pour obtenir un brownie moins fondant.
Enfin, couper le brownie en carré et déguster tiède ou froid!
Nous avons découvert la recette des sirop cru en Chine. C’est une tradition dans toute l’Asie où on ne fait pas cuire les sirops contrairement à notre habitude occidentale. On connait souvent la version japonaise, le fameux Koso, ou la version coréenne, mais l’équivalent existe en Chine.
L’avantage de ne pas cuire le sirop est de conserver toutes les propriétés et les nutriments des plantes et des fruits que l’on met dans le sirop et également les levures qui y sont naturellement présentes. De plus, le goût est absolument divin et colle exactement au goût du fruit ou de la fleur cru, rien à voir avec le goût modifié d’un sirop cuit.
Après des années de pratique, je vous livre ma recette du sirop cru :
Pour les ingrédients, on aura besoin:
d’un fruit juteux: citron, orange, fraise, prune, pêche… ET
d’une fleur comestible: violettes, lilas, sureau, rose, lavande,…
OU d’une herbe aromatique: menthe, mélisse, thym, origan…
ET du sucre
On peut ainsi varier les plaisirs à l’infini ou presque!
Alterner les couches de fruit, de fleurs ou d’herbes et de sucre. Terminer par une couche de sucre pour recouvrir l’ensemble.
Laisser à température ambiante une journée, jusqu’à ce que les sucs des fruits aient fait fondre le sucre et que les premières bulles de fermentation apparaissent.
Mélanger avec une cuillère propre si nécessaire en veillant toujours à ce que les fruits et fleurs restent sous le sucre.
Quand les premières bulles sont apparues, mettre au frigo pour une meilleure conservation.
On peut filtrer pour une meilleure conservation, mais chez nous on le consomme si vite que la plupart du temps je retire le sirop à la cuillère dès qu’il apparaît. Mais il se conserve de longues semaines voire plusieurs mois au frigo.
Délicieux dans les cocktails, en sirop à l’eau ou avec de la limonade, on peut même l’utiliser en coulis sur une glace ou une crêpe par exemple.
Mes favoris du printemps: violettes et citron ET fleurs de sureau et fraises
Mon favori de l’hiver: orange amère et cannelle
Avez-vous déjà testé? Quelle est votre recette favorite?
Chaque printemps à partir de la fin février, notre jardin se couvre de milliers de violettes odorantes pour quelques semaines.
Voici quelques indications sur la violette sauvage pour commencer. Les violettes odorantes commencent à tapisser les sous-bois ou les coins frais des jardins dès la fin février. On connaît souvent l’utilisation de ses fleurs, mais c’est une plante dont même les feuilles se mangent.
C’est une fleur commune sous nos latitudes, une petite plante vivace d’une dizaine de centimètres qui n’a pas de tige. Comme le fraisier, elles se multiplient grâce à ses stolons, des rejets rampants qui s’enracinent et forment de nouvelles plantes. C’est ainsi qu’elles se retrouvent souvent à tapisser tout un espace.
Quelques indices pour reconnaître la violette odorante, Viola odorata L. Malvaceae de son nom scientifique: – C’est une plante vivace dont les fleurs apparaissent tôt dans la saison, dès la fin du mois de février. Elles peuvent être violette ou blanche. – Elle est facilement reconnaissable à son odeur typique. – Ses feuilles évoluent au fil des saisons, de recourbées sur elles et glabre au début du printemps, elles prennent une forme de cœur velu à l’été.
Attention tout de même la règle numéro 1 du cueilleur est d’être absolument sûr de ce qu’il cueille!
Les fleurs de violettes font d’excellents sirop, mais on peut aussi faire des fleurs au sucre ou des glaces.
La violette odorante est également une plante médicinale réputée pour être un antitussif et un expectorant efficace. On peut préparer un macérât huileux à appliquer en massage. En application locale de ses feuilles, notamment grâce au mucilage, elle peut également soulager les démangeaisons, les gerçures et autres irritations de la peau.
On peut utiliser les feuilles fraîches pour les intégrer à une salade. On peut également les faire cuire, elles donnent une consistance onctueuses aux sauces et aux soupes.
Pour profiter au maximum de ce délicat parfum, je prépare chaque année plusieurs bouteilles de sirop de violettes.
Voici la recette que j’utilise après en avoir testé des dizaines:
– 250 fleurs de violettes odorantes – 1/2 citron – 50 cl d’eau – du sucre blanc (important pour conserver et le goût et la couleur) en fonction du poids final
Ramasser les fleurs, séparer les fleurs des brindilles et assurez vous d’avoir le moins de tige possible – elles développent de l’amertume.
Mettez les à infuser pendant 24h dans une eau filtrée à température ambiante.
Le lendemain, filtrez l’eau à travers une étamine ou un torchon propre, assurez vous de bien presser les fleurs, c’est à ce moment là que la couleur ressort.
Ajouter le jus d’un demi citron ou un peu moins (plus il y aura de citron, plus le sirop sera rose et moins on sentira la violette, c’est un juste équilibre à trouver, mais il en faut au moins quelques gouttes pour stabiliser le sirop)
Peser le poids du liquide ainsi obtenu, et y mettre l’équivalent en sucre. (Exemple: 480 grammes de liquide, je mets 480 grammes de sucre)
Faire chauffer dans une casserole à feu doux, quand de petits bouillons apparaissent surveiller la texture du sirop, dès que le liquide devient légèrement sirupeux, c’est prêt! Il faut compter environ une dizaine de minutes.
En parallèle, stérilisez une bouteille à l’eau bouillante ou au four et verser le sirop bouillant dans la bouteille que vous refermez tout de suite.
Dès que le sirop a refroidit, il est prêt à être consommé!
En fonction de la quantité de violettes, du pressage des fleurs, de la quantité de “parties vertes”, de la quantité de citron votre sirop ira du rose pâle au violet clair en passant par du verdâtre. Il est bon dans tous les cas, mais vous saurez quels ajustements faire pour les prochains sirops!
Lorsque j’ai partagé nos randonnées avec les enfants durant nos vacances dans les Alpes suisses avec les enfants sur Instagram, vous avez été nombreux à réagir, à me dire que vos enfants râlaient, ne voulaient pas marcher, que c’était chouette d’avoir des enfants qui marchent…
En parallèle, nous avons reçu le même type de messages dans les montagnes pendant nos randonnées quand nous croisions du monde: les enfants, surtout la plus jeune, étaient très souvent félicités et les locaux nous ont beaucoup répété à quel point ils étaient heureux de voir des enfants marcher ainsi dans leurs montagnes.
A vrai dire, je ne pense pas que nous ayons fait beaucoup pour que nos enfants marchent. Par contre, depuis toujours, nous n’avons jamais eu de poussette, les enfants ont toujours été porté ou ont marché, et pour la plus jeune, nous faisons très régulièrement le trajet vers l’école à pied ce qui représentent tout de même 1,5km à pied par trajet, sachant que nous faisons l’aller-retour deux fois par jour. Mais nous ne faisons que rarement de vraies randonnées, même si nous nous promenons beaucoup.
Je vais donc tenter de partager quelques unes de nos astuces pour randonner facilement en montagne avec les enfants:
descendre plutôt que monter: ça peut paraître bête, mais il est plus facile d’avoir un dénivelé en descente pour les enfants. Avoir des télécabines à proximité de son lieu de vacances est un vrai plus pour randonner avec les enfants. Soit on commence par monter en télécabine pour redescendre doucement au rythme de toute la famille, soit on commence par descendre doucement au rythme de la famille avant de remonter en téléphérique.
Notre plus grosse randonnée cette année avec des enfants de 3 ans, 8 ans et 11 ans a été de 18,5km, avec 600m de dénivelé en montée et 1300m de dénivelé en descente. Nous avons commencé par la montée, qui a été plutôt douce dans un premier temps. Le plus dur aura été les 200 derniers mètres de montée, dans un pierrier sur 500m, après le pique-nique. Là, clairement nous avions mal géré. C’était difficile pour nous les parents, d’autant qu’avec la digestion et la fatigue de la matinée notre 3 ans n’a plus voulu marché, nous avons donc dû la porter dans cette fameuse montée. Les deux grands ont un peu râlé, mais le paysage était tellement à couper le souffle qu’on ne les a pas beaucoup entendu finalement. Nous avons terminé la journée par 1300m de descente… C’était long, mais moins difficile que je le pensais. Notre 3 ans avait repris de l’énergie en étant porté un temps…
s’octroyer des pauses régulières: à certains moments plus difficile de nos randonnées, nous nous sommes arrêtés très régulièrement, tous les 15/20mn. S’arrêter permet d’observer le paysage, de s’hydrater, de parler de la biodiversité environnantes, de chercher les marmottes et les oiseaux, de repérer les fleurs et les herbes sauvages… avant de repartir de plus belle!
avoir un moyen de portage adéquat jusqu’à 4 ans: chacun trouvera son moyen de portage favori. Pour nous, il s’agit clairement d’un porte bébé physiologique préformé. Notre chouchou: le becco toddler. L’avantage, il se range dans une petite place dans le sac à dos et donc ne nous encombre pas durant le reste de la randonnée…
avoir à boire et à manger à partager lors de chaque pause: à chaque arrêt, on s’hydrate, on mange quelques fruits secs ou une barre de céréales et ça repart! L’inconvénient, il faut prévoir une bonne quantité d’eau et de fruits secs qu’il faut porter… L’avantage, un coup de sucre redonne un nouvel élan.
alterner les jours de randonnée et les jours de promenade ou de découvertes diverses: à mon sens, une des choses les plus importantes et de bien doser les randonnées. Quand on a bien marché, on peut être un peu plus faible des jambes le lendemain, il est alors important de ne pas forcer, ni nous, ni les enfants et de faire une journée plus cool…
Le jour avant notre plus grosse randonnée, nous sommes montés au Mont Fort en télécabine. Nous en avons pris 6 différentes pour monter au sommet. Nous avons peu marché, moins de 8km. Et le lendemain, nous avions prévu une randonnée de moins de 10km, avec moins de dénivelé.
prévoir un pique-nique: c’est une autre chose qui marche très bien chez nous. Nous faisons rarement des pique-niques donc les enfants sont d’autant plus motivé! L’inconvénient: il faut porter. L’avantage: on n’a pas besoin de calculer l’arrivée dans une ferme pour déjeuner.
La montagne possède aussi un gros avantage pour la randonnée avec des enfants: la diversité de ses paysages, de ses terrains de jeux et d’escalade, la diversité de la faune rencontrée… c’est motivant en soi!
A contrario, voici les choses qui incitent le plus les enfants à râler ou à être démotivé par la randonnée chez nous:
des chemins trop plats, des routes goudronnées, un paysage trop monotone, peu de chose à observer ou à identifier…
les porter à la première difficulté ou à la première râlerie: la plupart du temps, quand les enfants commencent à se plaindre, détourner l’attention sur la beauté du paysage, un oiseau qui passe ou la forme d’un nuage suffit. Il faut aussi apprendre à leur faire confiance quant aux difficultés qu’ils peuvent surmonter, une main en soutien peu suffire pour une descente un peu rude, ou une main sous les fesses pour grimper un rocher un peu trop haut.
Et vous, quels sont les astuces qui fonctionnent pour randonner avec vos enfants? Ou quels sont les difficultés que vous rencontrez?
Cette année, nous avons eu envie de renouveler l’expérience de l’année dernière et de partir randonner à la montagne avec les enfants durant nos vacances d’été.
Nous avions passé une magnifique semaine dans les montagnes bavaroises l’an dernier, entre visite de châteaux et randonnées dans les montagnes. Ca a été une révélation pour nous et pour les enfants. La montagne et les randonnées, c’est vraiment une passion commune.
Alors pour profiter encore un peu plus de la montagne, nous avons cette année choisi de partir dans les Alpes suisse.
Nous avons cherché une location dans une station de ski, avec quelques critères précis pour coller aux besoins et envies de notre famille: un chalet/une maison avec un petit extérieur, au moins pour petit-déjeuner, dîner dehors, un téléphérique à proximité pour randonner facilement sans avoir à reprendre la voiture, une station pas trop populeuse à l’été pour profiter du calme de la vie à la montagne. Et nous avons trouvé notre bonheur dans la petite station de La Tzoumaz, sur le domaine des 4 vallées.
Le chalet que nous avons loué était vraiment très chouette, nous pouvions manger dehors et les enfants ont largement pu profiter de l’extérieur, la vue sur les montagnes étaient absolument imprenable et les télécabines à 10mn à pied (par contre ça montait bien!)
Le premier jour, nous nous sommes rendu à l’officie du tourisme. Là nous avons été très bien conseillé sur les randonnées possibles au départ de la station, mais aussi sur l’utilisation des télécabines. Durant l’été, si on va payer la taxe de séjour directement à l’office du tourisme, l’accès à de nombreux téléphériques du domaine est totalement gratuit et illimité.
Beaucoup de petits chemins de randonnées partaient de La Tzoumaz et nous avons notamment largement profité du sentier des sens et des défis de la rivière. Nous n’avons pas eu le temps de tester le sentier des fables qui semblait très chouette également.
En prenant le téléphérique à La Tzoumaz, nous montions à Savoleyres et nous avons profité de nombreux départs de chemin de randonnées à cet endroit. On pouvait également redescendre à Verbier et même remonter aux Ruinettes, départ de nombreux autres chemins de randonnées gratuitement en télécabine.
Un jour, nous en avons profité pour aller découvrir le Mont Fort et son glacier. Nous avons payé un complément pour prendre trois télécabines supplémentaires.
L’avantage des télécabines avec les enfants, c’est qu’on n’est pas obligé de commencer par monter pour redescendre et que ça facilite grandement les randonnées. Mais j’essaierai de faire un article particulier avec les astuces qui fonctionnent chez nous pour randonner facilement avec les enfants.
Les journées à randonner, les soirées à faire des jeux de société, la vue si relaxante sur les montagnes, nous avons passé de très belles vacances dans les Alpes suisses.
Voici une recette que nous préparons au moins une fois par semaine, le plus souvent le midi, quand nous avons des restes de légumes, ou plein de légumes au jardin et que ça doit aller vite. C’est un plat délicieux et qui peut-être décliné à l’infini.
Je vais vous donner la recette de base et quelques astuces pour la décliner à l’infini.
Cette recette, c’est avant tout celle d’Ayi, c’est elle qui me la transmise à Shanghai. Je l’ai adapté à nos habitudes de consommation.
C’est une recette qui permet en Chine de récupérer le riz que l’on n’a pas mangé la veille. En effet, c’est meilleur avec un riz déja cuit et recuit voire même légèrement sec.
Ingrédients:
Du poivre du Sichuan
2/3 cm de gingembre
3 gousses d’ail (ou plus)
3 càs d’huile d’olive
un bol de riz déja cuit par personne
1 oeuf par personne
1 càs de sauce soja
1 càc de sucre
1 càc de pâte de haricots noirs fermentés (doubanjiang) par assiette
1 càc de pâte de piment (facultatif) par assiette
1 càc de vinaigre de riz par assiette
Voilà les ingrédients plus ou moins indispensables.
Ensuite, vous pouvez y mettre tout ce que vous voulez: de la viande déja cuite, de la viande crue, du jambon, du saucisson, du lard, des légumes de toutes sortes coupé en petits morceaux, des légumes feuilles entiers ou légèrement coupés, du tofu, … En version végétarien ou carnivore, c’est toujours excellent!
La préparation est simple et va seulement changer un peu si vous voulez y mettre de la viande crue.
Dans ce cas, il faudra dans un premier temps, couper la viande en fines lamelles. La mettre à mariner quelques minutes dans une cuillère à soupe de sauce soja, une càc de fécule de maïs et un peu de poivre. Ensuite, on fait revenir la viande à feu très vif, dans une càs d’huile d’olive jusqu’à ce qu’elle soit cuite. Puis on réserve.
Dans le wok, mettre l’huile d’olive, et faire chauffer à feu très vif. Dès que l’huile est chaude, mettre le poivre du Sichuan, le gingembre émincé en fines lamelles, les gousses d’ail juste coupées en deux et faire sauter. Quand on commence à sentir le poivre du Sichuan, ajouter la viande, la charcuterie ou le tofu (si c’est votre choix) et faire sauter quelques fois. Puis mettre les légumes coupés en petits morceaux. Ajouter une cuillère à soupe de sauce soja, une càc de sucre et continuer à faire sauter. Quand tout commence à colorer, réserver dans une assiette.
C’est un plat qui se cuisine à l’assiette. A ce stade, vous allez donc séparer votre préparation en fonction du nombre de personne que vous voulez servir. Vous remettez une càs d’huile d’olive dans votre wok, vous remettez la dose de votre préparation pour une personne et vous ajoutez un bol de riz. Vous faites sauter, toujours à feu très vif. Vous ajoutez une càc de pâte de haricots noirs fermentés et une càc de pâte de piment si vous le désirez et vous continuer à faire sauter votre plat.
Ensuite vous faites un creux au milieu de votre riz et vous y casser un œuf. Il va falloir faire sauter plusieurs fois rapidement le wok pour bien mélanger l’œuf. On peut aussi mélanger avec une cuillère en bois si c’est trop difficile. Si vous choisissez de mettre des légumes feuilles, c’est le moment de les ajouter. Et on va laisser bien griller le riz au fond de la casserole. C’est l’étape la plus longue.
Pour terminer, on sert et on met un peu de ciboulette ou de vert d’oignon et un peu de poivre du Sichuan en poudre sur le dessus de l’assiette.
Vous pouvez y mettre tous les légumes que vous souhaitez: poivrons, aubergine, oignon, carotte, fenouil, céleri branche, courgette, champignons, blette, navet, potiron, poireau, …
C’est le plat idéal pour ajouter des légumes feuilles en fin de cuisson: épinards, feuilles d’amarante, arroche, feuilles de moutarde, endive, feuilles tendres de noisetier, salade verte, feuilles tendres de petits pois,…
C’est aussi le plat idéal pour manger des feuilles de chou que vous ne mangeriez pas dans un autre plat (on mange souvent des grandes feuilles de choux de Bruxelles comme ça ou les feuilles des choux qui ont oublié de faire une boule…). Il suffit de les couper en fines lamelles et de les ajouter aux autres légumes, car elles nécessitent un peu plus de cuisson.
On peut également y mettre des légumes lacto-fermentés: c’est le moment d’utiliser le reste de choucroute ou les navets lacto-fermentés préparés quelques semaines plus tôt. On peut y mettre du kimchi. On peut remplacer le gingembre frais par du gingembre lacto-fermenté. Et on peut mélanger les légumes frais et les légumes lacto-fermenté, c’est excellent!
On peut ajouter des graines germées avec les légumes feuilles en fin de cuisson, ça donne un petit goût original: alfalfa, radis, fenouil…
Ce plat est vraiment un super moyen de manger une très grosse quantité de légumes très facilement. Et toute la famille en rafole!
Ces dernières semaines, suite à mes stories Instagram vous avez été plusieurs à me demander la recette du Tepache. Il s’agit d’une sorte de « bière » d’ananas. Il suffit de laisser fermenter la peau du fruit dans de l’eau et du sucre pour obtenir une boisson proche d’un soda, très forte en goût du fruit, et très légèrement alcoolisée.
C’est une superrecette anti gaspillage puisqu’on utilise la peau de l’ananasaprès avoir consommé le fruit. Il ne reste plus qu’à récupérer la tête de l’ananas pour en faire une jolie plante d’intérieur et tout aura été utilisé. J’ achète rarement un ananas, mais les dernières semaines de vacances, j’ai fait les courses avec ma grande qui adore ça et qui m’en a redemandé. L’occasion donc de refaire du Tepache!
Avec la peau d’un ananas vous pourrez faire 2 litres de boisson. Personnellement, j’utilise deux bocaux Le Parfait d’1,5L mais on peut tout aussi bien le préparer dans une bouteille de jus de fruit en verre.
Ingrédients:
la peau d’un ananas
deux litres d’eau
un bâton de cannelle
une badiane
200 grammes de sucre brun
J’ai choisi de faire ma recette en deux bocaux, mais vous pouvez utiliser une grande cruche ou trois bouteilles en verre d’un litre. Il suffit demettre la peau coupé grossièrement dans le bocal, d’yajouter le sucre, les épices et enfin l’eau. Veillez toujours à laisser de l’espace dans votre bocal ou votre bouteille. Ensuite, on referme le bocal (sans mettre de joint!) ou la bouteille avec un morceau de tissu et un élastique.C’est une boisson qui va fermenter, ne fermez surtout pas hermétiquement votre bouteille/bocal, il risque d’exploser!
Laissez reposer tranquillement sur le plan de travail de votre cuisine là où vous pourrez facilement l’observer. Au bout de quelques heures, un jour maximum, des petites bulles vont commencer à se former. La fermentation débute.
Quelques jours plus tard, quand la fermentation battra son plein et que de belles bulles apparaîtront, voire une légère mousse sur le dessus, il seratemps de filtrer et de mettre en bouteille avant de le mettre au frigo. Pensez à ne pas fermer hermétiquement votre bouteille, le Tepache continue de fermenter, même au frigo, et le risque d’explosion existe encore.
Astuce pour éviter que le mélange ne tourne (surtout en été quand il fait très chaud), pensez à bien recouvrir les fruits qui doivent être sous l’eau, quitte à les couper plus fin. Si jamais votre mélange tourne, vous le remarquerez tout de suite à l’odeur (vraiment nauséabonde) et/ou à la moisissure qui apparaîtra.
Au bout de 3/4 jours et après un passage au frigo pour le rafraîchir, vous pourrez déguster un délicieux Tepache!
Variante: préparer exactement la même recette avec la peau d’un melon. C’est également délicieux et rafraichissant!
Et vous, avez-vous déja testé les sodas/boissons fermentées maison?
Aujourd’hui j’ai envie de vous parler de pourquoi j’en suis venue à une routine matinale et comment je l’ai mis en place depuis presque un an maintenant.
Vous vous en souvenez peut-être, j’en parlais justement au mois de janvier dernier, j’avais envie de me remettre un peu au sport, notamment faire une séance de yoga régulièrement et je m’étais mis au défi de relever le challenge de 30 jours de yoga de Yoga with Adriene.
Malgré toute ma bonne volonté, le seul moment où j’arrivais à faire cette séance de yoga, c’était au moment où Petite Panda (9 mois) s’endormait pour sa sieste, soit juste après le repas de midi, en pleine digestion pour moi. Très vite, je me suis rendue compte que c’était impossible à cet horaire et dans ces conditions : j’ai eu des maux de ventre, des nausée, … ce moment n’était absolument pas adapté. Et je n’arrivais à me dégager aucun autre moment pour moi dans la journée…
J’ai failli abandonné. Amélie de Famille épanouie parlait depuis quelques mois de ses miracle morning, j’étais admirative, mais dans ma tête, c’était juste impossible de faire pareil: je ne suis pas du matin et les nombreux réveils nocturnes de Petite Panda me faisait apprécier chaque minute gagnées avant le lever…
En parallèle, Charlotte du compte Instagram Organizen_green_mama faisait des live chaque jour de ce mois de janvier sur ce thème, pour mettre au défi d’autres personnes de tenter le miracle morning, car selon elle, cette routine avait révolutionnée sa vie et j’en ai regardé quelques uns par curiosité.
J’étais déjà convaincu du bien qu’un tel temps pour moi me ferait, mais il était impossible pour moi de m’imaginer me lever à 5h45 ou 6h pour avoir ce temps. Ce réveil me semblait une montagne infranchissable!
Un peu déconfite de ne pas pouvoir m’offrir de temps rien qu’à moi, j’ai mis l’idée de côté en me disant que j’avais encore un tout jeune bébé et qu’il serait toujours temps de tenter de mettre ça en place quand elle dormira mieux. Mais dans ma tête, j’avais les problèmes de sommeil de Little Smiling Buddha en tête – qui n’a pas fait de nuits complètes avant 4 ans et demi et qui dort vraiment bien seulement depuis ses 6 ans – et intérieurement, je sentais que je ne pouvais plus attendre…
Et puis vers la mi-janvier, Petite Panda dormait relativement bien depuis quelques nuits, je me suis réveillée un matin à 5h45. Naturellement. C’était un lundi. Quand j’ai vu l’heure, je me suis dit que c’était un signe de mon corps. Ce temps pour moi, j’en avais besoin. Vraiment.
Je me suis levée, j’ai sauté dans un legging, un t-shirt et un pull, j’ai attrapé mon tapis de yoga, je suis descendu dans la salle à manger, entre la table et la cheminée, devant la porte-fenêtre qui donnait sur le jardin, le seul endroit où j’avais la place de déplier mon tapis, j’ai attrapé mon ordinateur et je me suis mis la vidéo du challenge du jour. 40 minutes de yoga. Que j’ai savouré. Qui m’ont fait un bien fou. Qui m’ont donné une énergie folle…
Quand j’ai eu fini ma séance, tout le monde dormait encore et il n’était toujours pas l’heure de les réveiller. Je me suis assise à la table, j’ai pris mon agenda et j’ai tranquillement programmé ce que j’avais à faire dans la journée. J’ai pu réfléchir, structurer, programmer, sans être interrompue. J’ai trouvé ce moment à la lumière de la bougie juste magique… J’en garde encore un souvenir émotionnellement très fort.
Finalement, je suis montée prendre ma douche. Et j’ai réveillé les enfants à l’heure habituelle.
Cette première fois, a été vraiment révélatrice pour moi. Le bien que m’avait procuré cette routine matinale était largement plus grand que le réveil à affronter.
Et pendant deux mois, tous les matins, je me réveillais à 5h45 pour faire ma routine. Je n’ai jamais eu de difficulté à me lever. Je savais le bien que me faisait ce moment.
Mais Petite Panda s’est à nouveau réveillée plus régulièrement et il m’est devenu difficile de me lever a 5h45. J’ai décidé d’écouter mon corps de me reposer tant que j’en avais besoin. Mais de me lever 20mn avant les enfants pour savourer au moins une douche et un petit temps au calme (juste une méditation ou même seulement quelques minutes à regarder le jour se lever)
Finalement les semaines ont passé et je n’ai pas réussi à me remettre au yoga. J’ai pris l’habitude de faire une méditation de 5 ou 10mn chaque matin après ma douche, avant de lever les enfants. Ce temps était mieux que rien, mais le yoga me manquait vraiment.
J’ai réussi à reprendre en m’autorisant des séances de yoga plus courtes, 10 à 20 minutes. J’ai découvert le compte de Yoga with Kassandra qui est une vraie mine pour ces séances courtes.
Je fais ce qui me semble bon pour moi au moment où je me lève. J’ai aussi au fil de l’année et de mes besoins, mis en place d’autres temps pour moi au courant de la journée. Si cela vous intéresse, je vous donnerai plus de détails sur ma routine matinale et les autres temps que j’ai mis en place depuis lors dans un prochain article.
Et vous les mamans, arrivez-vous à trouver de vrais temps pour vous?
Depuis le mois de mai, nous sommes installés dans celle qui est désormais notre maison: notre jolie grange du bonheur.
Visitée au mois de janvier, nous avions eu un immense coup de cœur pour cette magnifique grange rénovée, avec une superbe vue sur les champs et notre jardin.
De nombreux projets ont fusé depuis: l’installation d’une cheminée dans le salon, la création d’un atelier (pour y faire de la poterie, du kintsugi, travailler le bois, faire nos conserves, le tofu, la bière, les légumes lacto-fermenté… dans une cuisine annexe), la création d’une chambre sous les combles pour Little Miss Sunshine (qui est de plus en plus en demande de sa propre chambre), la création d’une salle de douche et la rénovation complète de la salle de bain existante (et la pose d’une baignoire), la création d’un jardin potager et l’installation d’arbres fruitiers, la création d’un bain japonais à l’extérieur. Sans compter la rénovation de différentes pièces dans la maison. Nous avons d’ailleurs commencé par notre chambre à coucher et les toilettes du haut, ainsi que le bureau, il y aura aussi à terme la rénovation du salon du haut, du salon et de la salle à manger, des deux chambres des enfants,…
Mais pour commencer et pour garder le souvenir de cette jolie grange telle que nous l’avons acheté, je vous propose quelques photos…