Les 6 ans de Little Miss Sunshine: les Alphas

Cette année, Little Miss Susnhine a choisi le thème de son anniversaire dès fin septembre. Alors qu’à l’école, ils ont commencé a utilisé la méthode de lecture des Alphas, il était absolument clair pour elle que c’est le thème qu’elle voulait pour sa fête d’anniversaire. Gros défi pour nous les parents, puisque ce n’est pas sur Taobao que nous allions trouver de la décoration toute faite! Bon, en même temps, comme vous le savez, ce n’est pas notre genre!

Ma première idée a donc été de fabriquer une guirlande, avec tous les alphas, que nous pourrions accrocher dans le salon le jour J. Heureusement, j’ai commencé dès les vacances de début novembre car finalement la réalisation de la guirlande m’aura pris pas mal de temps.

J’avais aussi en tête de fabriquer certains des alphas, notamment ceux de son prénom en pâte auto-durcissante, mais finalement, le temps nous aura manqué.

Le gâteau a été vite trouvé. Little Miss Sunshine m’a réclamé un napolitain. J’allais réalisé Monsieur A des alphas, qui est aussi bien la première lettre de l’alphabet, que la première lettre de son prénom et de celle du mot anniversaire. J’ai commencé par faire un gâteau rond, que j’ai évidé en son centre à l’aide d’un emporte-pièce. Ensuite, j’ai fait un cake que j’ai coupé en forme de canne.

Enfin, Papa Lou nous a préparé de la pâte d’amande maison pour recouvrir le gâteau. J’ai écris avec un stylo au chocolat. Et nous avons eu assez de pâte d’amande pour écrire son prénom sous le gâteau.

J’y ai ajouté des sablés à la cannelle de la forme de toutes les lettres de l’alphabet.

Mais aussi des fruits (mandarines et fraises, car c’est ici la saison des fraises en hiver et que c’est le fruit préféré de Little Miss Sunshine) et des bonbons, ainsi que des popcorn.

Le jour J nous avons donc accueillit quelques 14 enfants et 11 parents. Nous avons passé un bel après-midi tous ensemble. Les enfants ont pu jouer tous ensemble et les parents papoter autour d’un café ou d’un verre de champagne. Un des points forts des anniversaires de Little Miss Sunshine est toujours la forêt de ballons gonflés à l’hélium que nous préparons et avec lesquels les enfants adorent vraiment tous jouer.

Et puis est venu le temps du gâteau et de l’ouverture des cadeaux. Et l’après midi est presque trop vite passé…

[Voyage] En famille dans le Kansai – Jour 5: Himeji

Après notre nuit, dans un ryokan pas très cher de Kyoto, mais pas particulièrement intéressant (ni dîner, ni petit-déjeuner, ni bain extérieur, et puis nous avons dû installer nos futons nous-même, même pour une découverte, je ne recommande pas vraiment), nous avons déja refermé nos valises pour reprendre le chemin de la gare.

A la gare, nous avons acheté de quoi petit-déjeuner dans le train et pris le shinkansen en direction de Himeji.

Arrivés à Himeji, nous avons mis nos bagages en consigne, avant de prendre le bus pour nous rendre au château. J’en avais déja parlé ici, mais les consignes au Japon sont vraiment quelque chose de très utiles. Lorsque l’on traverse le Japon avec nos bagages, nous n’hésitons jamais à les utiliser pour être libre de nos déplacements.

Nous avions déja visiter Himeji et son chateau au cours de notre voyage de noces en 2010. Malheureusement, le château était alors en réfection et il était emballé dans une sorte de boîte avec un magnifique dessin du château dessus. Nous n’avions d’ailleurs pas pu visiter tout le château à l’époque, mais nous avions déja eu un très joli coup de coeur pour cet endroit.

Le château était exactement comme dans mes souvenirs… en plus beau encore. Et je suis ravie d’y avoir emmené les enfants car ils ont adoré aussi. Little Miss Sunshine le dessine d’ailleurs régulièrement depuis notre retour…

Je vous laisse apprécier…

A chaque étage, les enfants cherchaient ce panneau pour se situer dans le château.

Noter que, comme de nombreux lieux touristiques au Japon, comme le château est en bois, il se visite sans chaussures. On porte ses chaussures dans un sachet plastique prêté le temps de la visite et des chaussons en cuir nous sont prêté pour le temps de la visite.

Et quand on aime les château japonais, il faut grimper… grimper haut!

Et puis peu après midi, nous sommes ressorti du château pour aller déjeuner.

Après le déjeuner, nous avons fait un peu de shopping dans la galerie marchande d’Himeji.

Avant de prendre le taxi pour nous rendre dans le ryokan que nous avions réservé pour la nuit. Nous sommes arrivés vers 16h, ce qui nous a largement laissé le temps de profiter de la très jolie chambre et des bains chauds…

Vers 18h30, notre repas a été servi. Un délicieux repas traditionnel japonais: le kaiseki.

Et puis nous avons pris un dernier bain chaud, et nous sommes allés nous coucher dans nos futons, à même les tatamis…

Le lendemain, nous avons dû nous réveiller tôt. Nous avons pris notre dernier petit-déjeuner japonais.

Puis nous avons repris le taxi jusqu’à la gare de Himeji. Puis le train jusqu’à l’aéroport d’Osaka.

Et enfin, l’avion jusqu’à Shanghai.

Nous avons passé de très belles vacances avec Nonna et GrandPapa. Et ils ont eu l’air d’apprécier leur découverte du Japon. Les enfants ont encore un peu développé leur amour pour ce pays que nous aimons tant. Et a peine rentrés, les questions fusaient déja « Quand est-ce qu’on retourne au Japon? » de la part de Little Miss Sunshine et « Moi, je veux des bains chauds! » de la part de Little Smiling Buddha… Quelque chose me dit que nous ne mettrons pas longtemps à y retourner…  😉

[Itineraire] Roadtrip dans le Nord de Kyushu

Pour le Nouvel An Chinois, nous avions en tête de partir visiter une partie de la Chine que nous ne connaissons pas encore, le XinJiang. Et puis nous avons eu pas mal de soucis qui nous ont retenu sur le sol chinois à la fin de l’année 2017, annulant de fait les voyages que nous avions prévu à cette période.

Et puis Papapa et Mamama avaient prévu de venir nous rejoindre, nous attendions donc leur confirmation pour prendre les billets d’avion. Finalement, Papapa n’a pas eu les vacances qu’il a demandé. Et quand nous avons enfin voulu prendre nos billets d’avion, les prix des billets à l’intérieur de la Chine étaient exorbitant.

Nous avons donc fait le tour des destinations qui nous faisait envie, pour vérifier les prix des billets, et ceux qui étaient le moins cher demeuraient les billets pour le Japon. Nous avions déja dû annuler un séjour au Japon en novembre 2017, nous avions donc déja une idée de ce que nous pouvions faire au Japon, même si nous y avions été un mois auparavant.

Voici donc notre itinéraire, réalisé à cinq cette fois-ci, avec Mamama:

  • Jour 1: Départ de l’aéroport de Shanghai Pudong à 9h. Arrivée à Saga vers 11h30. Bus pour la gare de Saga. Déjeuner à la gare. Train pour Kumamoto. Arrivée à Kumamoto vers 14h. Visite du château de Kumamoto, dont seul un tour extérieur est possible suite au tremblement de terre d’avril 2016 qui a largement endommagé le château. Dîner dans une isakaya du centre-ville. Nuit à l’hôtel.
  • Jour 2: Petit-déjeuner à l’hôtel. Puis nous sommes allés récupérer notre voiture de location. Nous avons pris la route pour Aso San. Nous avons roulé environ 2h. Et puis nous sommes montés sur le volcan, sur les routes enneigés. Malheureusement, impossible de monter jusqu’au cratère, l’accès était fermé à cause des gaz toxiques. Après une pause pour déjeuner à la gare d’Aso, nous avons repris la route pour Kurokawa à travers les montagnes. Les paysages étaient magnifiques. Nous sommes arrivés à Kurokawa, sous la neige, vers 15h30. Nous avons donc largement profité du magnifique ryokan où nous avions réservé deux nuits. Nous avons profité des bains chauds et de leur délicieux kaiseki.
  • Jour 3: nous avons pris la route pour Takachiho, afin de visiter le temple, la grotte et les gorges. Nous avons mis environ 2h à nous y rendre. Nous avons déjeuner dans un petit restaurant en arrivant en ville, avant d’aller visiter un temple, puis les gorges et enfin le sanctuaire d’Amanoiwato et sa grotte. Puis nous avons repris la route en sens inverse pour rentrer à Kurokawa, pour une deuxième nuit dans le même ryokan. Encore une fois, de retour vers 17h, nous avons largement pu profiter des bains chauds et du dîner japonais.
  • Jour 4: Nous avons quitté Kurokawa pour nous rendre à Beppu. Nous avons roulé environ 2h. A notre arrivée, nous sommes allés déjeuner rapidement près des enfers  de Shibaseki. Puis nous avons visité les deux enfers de cette première zone. Ensuite, nous avons repris la voiture vers la zone des enfers de Kannawa, où se situait aussi notre ryokan pour la nuit. Nous avons visité les six enfers de cette seconde zone, avant de rentrer au ryokan. Nous avons pu profiter des bains chauds et du dîner japonais.
  • Jour 5: Nous avions plusieurs plans en fonction du temps pour ce dernier jour. Comme il a plu, nous avons choisi de retourner à Kurokawa, de visiter la ville et de faire un peu de shopping, d’y déjeuner et enfin de prendre un dernier bain chaud dans les onsen d’un ryokan de l’entrée de la ville. Enfin, nous avons repris la route vers Kumamoto pour rendre la voiture de location. Nous avons dîner près de la gare là où se situait également notre hôtel pour la dernière nuit.
  • Jour 6: Nous avons repris le train vers Saga. Puis nous avons pris le taxi jusqu’à l’aéroport de Saga. Nous avons pris un bol de nouilles japonaises à l’aéroport. Départ de Saga vers 12h30. Arrivée à Shanghai Pudong vers 14h30.

Ce voyage, nous l’avions en partie déja expérimenté lors de notre voyage de noces à l’automne 2010, en transport en commun. Nous avions pris le train jusqu’à la gare d’Aso, puis nous étions montée en haut du volcan en bus. Nous avions eu la chance d’aller voir le cratère grâce au typhon qui passait au même moment et dont les vents à 120km/h évacuaient les gaz toxiques. Nous avions ensuite pris un bus jusqu’à Kurokawa où nous avions expérimenté une nuit dans un autre ryokan. Nous n’avions eu que très peu de temps pour nous promener en ville et nous avions dû reprendre le bus très rapidement le lendemain pour Beppu. En arrivant à Beppu, nous n’avions eu l’occasion de visiter que trois des enfers de la zone nord, avant de nous rendre dans notre ryokan pour une nuit. C’est donc pour avoir le temps de visiter à notre rythme avec les enfznts que nous avons choisi de louer une voiture cette fois-ci pour revoir ces deux villes d’eau.

Et nous avons grandement apprécié cette manière de visiter que nous avions déja expérimenter sur l’île de Sado en septembre 2016. Louer une voiture laisse plus de liberté quant aux visites alentours, surtout en montagne. Bien que nous apprécions également énormément de voyager en train, comme lors de notre précédent séjour au Japon.

Et vous, comment aimez-vous voyager? 

[DIY] Les voeux chinois

Lors du Nouvel An Chinois, les portes de toutes les maisons chinoises se parent de belles phrases de caractères chinois, annonçant la venue du printemps, sur de belles bandes de papier rouge. On y trouve parfois également des illustrations représentant notamment l’animal de l’année ou un des quatre dieux protecteurs, que l’on retrouve aussi à l’entrée des temples.

L’année où nous sommes arrivés en Chine, c’est à l’école, lors de la fête du Nouvel An Chinois, qu’avec Little Miss Sunshine nous avions dû nous amuser à recopier une phrase toute faite au pinceau et à l’encre de Chine. Nous avons gardé ces bandes de papier depuis, que nous remettions chaque année sur notre porte.

Mais cette année, Little Miss Sunshine a vraiment appris à écrire Chinois. Papa Lou également se débrouille de mieux en mieux. Nous avons donc décidé de racheté des bandes de papier rouge vierge et d’y rédiger notre propre poème. C’est ensemble, sur la suggestion de Papa Lou que nous avons choisi un des jolis couplets de  Wang Xizhi.

Depuis quelques temps, Little Miss Sunshine prend vraiment beaucoup de plaisir à faire ses devoirs de Chinois, et est très fière de nous montrer chaque week-end les nouveaux caractères qu’elle sait lire et écrire.

Et je dois bien dire que Papa Lou et Little Miss Susnhine ont pris beaucoup de plaisir à écrire ensemble le couplet que nous avions choisit. Ils ont utilisé un pinceau chinois et une pierre à encrer.

Et quel fierté de l’avoir maintenant accroché à notre porte d’entrée pour souhaiter la bienvenue à tous! 

[DIY] Mangeoire facile pour les oiseaux

Voilà une activité que j’ai réalisé à la fois à l’école, avec ma classe de TPS, et à la maison, avec Little Miss Sunshine et Little Smiling Buddha. C’est une activité très simple à mettre en place et à réaliser. Les enfants à partir de 2 ans peuvent la réaliser en quasi-autonomie.

Pour fabriquer une mangeoire à oiseau, vous aurez besoin de:

  • un rouleau de papier toilette
  • un couteau en plastique/ à bout rond
  • un peu de beurre de cacahuète
  • des graines pour les oiseaux
  • un ciseau
  • un peu de fil

La première étape est, sans aucun doute, la préférée des enfants: tartiner du beurre de cacahuète sur le rouleau de papier toilette à l’aide d’un couteau et se régaler au passage 😉

Ensuite, il suffit de rouler le rouleau dans les graines pour les oiseaux et d’y accrocher un morceau de fil pour le mettre dans un arbre.

A 2 ans, mes TPS ont passé un long moment à tartiner – pas de manière très homogène c’est sûr, mais j’ai enlevé le gros du surplus juste avant de leur montrer comment on roule le rouleau dans les graines. Ensuite, ils ont aimé mettre le rouleau dans les graines. Il a alors fallu bien leur expliquer qu’on ne pouvait plus manger le beurre de cacahuète, que celui-ci était pour les oiseaux et que les graines n’étaient que pour les oiseaux. Ils ont relativement bien intégré le message. Enfin, je les ai aidé à enfiler le fil et à le fermer et les enfants sont allés eux-même accrocher leur mangeoire dans les arbres de la cour de récréation.

Little Miss Sunshine, 6 ans, a évidement été beaucoup plus autonome. Elle a vraiment apprécié de pouvoir tout faire par elle-même sans avoir à demander d’aide.

A l’école, nous avons réalisé cette activité un jour de neige, après voir jouer dans la neige. J’ai donc introduit l’activité en leur expliquant que la neige allait, en grande partie, cacher la nourriture des petits oiseaux et que nous allions leur fabriquer de quoi se nourrir durant ces jours exceptionnels à Shanghai. Que se soit à l’école ou à la maison, la fabrication de ses mangeoires a été l’occasion de parler des oiseaux, de leur alimentation, de leur cycle de vie. Little Miss Sunshine se souvenait très bien de sa construction d’une mangeoire pour les oiseaux en bois en France avec GrandPapa il y a deux ans.

Le but à la maison est de pouvoir observer des oiseaux de près. Ainsi en découlerait de nouvelles activités: dessin d’observation, recherche du nom de l’oiseau,… Mais pour l’instant, les oiseaux n’ont pas encore remarqué nos mangeoires…

Et vous, avez-vous déja construit une mangeoire pour observer les oiseaux? 

[Expatriation] Vivre dans une grande ville polluée

La pollution était une de mes principales craintes quand nous avons emménagé à Shanghai. Je vous en avais parlé dès le mois de mars avant notre départ, mais aussi peu de temps après notre arrivée alors que nous n’avions pas encore vécu de réels pics de pollution.

Alors il faut tout de même le dire, mais depuis que nous sommes arrivés à Shanghai, la situation ne fait que s’améliorer. Nous avons eu le dernier grand pic de pollution l’hiver où nous sommes arrivés: trois semaines à près de 500. Heureusement, c’était les vacances de Noël, nous les avons passé en France et nous n’avons eu à vivre que les quelques derniers jours de ce pic. Depuis, nous avons eu un pic à 500 durant deux jours en janvier dernier et sinon des pics à 250 maximum mais juste sur une journée de temps à autre.

Cet hiver, avec le froid, la pollution stagne au-dessus de Shanghai. Depuis début janvier les taux étaient assez élevés (régulièrement 180), mais depuis près d’une semaine la pollution est vraiment élevée, les taux sont montés à 280 et même la nuit rien n’a changé. Après trois jours au-delà de 250, je commence vraiment à en sentir les effets. 

Les effets de la pollution ne sont pas très agréable: je me sens fatiguée, las, je n’ai envie de rien, j’ai les membres lourds, j’ai mal à la tête, j’ai la tête qui tourne quand les taux sont vraiment élevés et que je dois faire un effort (escaliers, ménage, vélo) même avec un masque, je me sens nauséeuse. Dès que le taux baisse en-dessous de 100, je me sens tout de suite mieux. Le souci est vraiment qu’on ne connaît pas les effets de cette pollution à long terme, ou plutôt qu’on s’en doute compte tenu du taux de cancer respiratoire dans des pays comme la Chine…

Protéger les enfants est une de mes priorités. Quand j’étais encore maman au foyer, j’ai toujours gardé Little Miss Sunshine à la maison les jours de forte pollution. Chez nous, nous avons un purificateur dans chaque pièce qui tourne 24h/24 365 jours par an. Les jours de forte pollution, je les pousse au maximum pour abaisser les taux le plus rapidement possible en-dessous de 100 à l’intérieur de la maison. Le problème est que l’isolation en Chine est vraiment extrêmement mauvaise. On sent l’air qui passe partout au niveau des portes et des fenêtres et c’est partout pareil. Donc dès qu’une porte ou une fenêtre est mal fermée, les taux montent extrêmement rapidement et tardent à redescendre. Je me bats quotidiennement avec Ayi dans ces cas-là pour qu’elle n’ouvre pas les fenêtres, n’accroche pas mon linge à l’extérieur, ferme les portes le plus rapidement possible. Mais malheureusement les Chinois ne se soucient que peu de la pollution. Ils sont relativement défaitistes et pensent que c’est ainsi et qu’ils doivent vivre avec…

Chez nous, la routine est relativement bien réglée en cas de pollution. Nous avons un moniteur qui calcule en temps réel le taux de particules dans la pièce principale. Nous savons donc toujours exactement quel niveau de pollution nous atteignons à l’intérieur de la maison.

Nous allumons les purificateurs à fond, nous évitons au maximum les sorties et nous croisons les doigts pour que les taux baissent rapidement. Le souci étant que depuis septembre je travaille. Je ne peux donc plus simplement garder les enfants à la maison à surveiller les taux de pollution.

Personnellement, je suis obligée d’aller à l’école en vélo pour arriver à l’heure. Je suis donc contrainte de mettre un masque qui filtre les particules fines (ce qui n’est pas le cas de tous les masques) et de rouler dans la pollution et la circulation shanghaienne. J’ai choisi un masque de la marque vogmask, mais nous utilisons également régulièrement les masques avec filtres à particules jetables de 3M. Ces masques sont pour la plupart équipé d’un filtre à charbon et doivent être changé plus ou moins régulièrement en fonction des marques et des modèles. Je dois bien avouer que je n’aime pas porter ce type de masque. Je trouve qu’il est difficile de respirer à l’intérieur, puisque le masque va venir se plaquer contre le visage au moment de l’inspiration ce qui rend plus difficile le remplissage des poumons et se décoller légèrement au moment de l’expiration. Je suis très facilement en hyper-ventilation avec ce type de chose sur le nez…

J’ai les même types de masque pour les enfants. Et ils n’aiment pas les porter. Tout comme moi, je ne vais donc pas leur en vouloir. Et les enfants passent chaque matin et chaque soir 1h10 dans le bus scolaire au milieu de la circulation et donc de la pollution. Et rien n’est fait de la part de l’école dans le bus. Ils ont donc régulièrement un masque (qu’ils perdent ou ne portent pas ou abîment…) ce qui me semble totalement inefficace. Tant que la pollution n’atteint pas des sommets, j’essaie de ne pas trop y penser. Mais depuis quelques jours, ce n’est juste pas possible. J’ai donc apporté mes enfants en taxi (quinze minutes) pour leur éviter ce temps dans le bus. Et nous leur avons acheté un modèle de purificateur d’air portatif qui se porte autour du cou. Il s’agit d’un filtre à charbon et/ou un ionisateur suivant les marques qui va éliminer les particules fines aux alentours des voies respiratoires. J’imagine bien que ce n’est pas magique, mais j’espère que les effets sont assez importants pour au moins abaisser légèrement le taux de pollution. Nous avons acheté une marque chinoise, air angel. Nous attendons de voir si les enfants les portent vraiment et s’ils ne les abîment pas trop rapidement avant d’investir dans quelque chose de plus cher.

A l’école, les normes sont claires, mais parfois difficilement applicables avec le personnel chinois. Ils ne comprennent pas toujours l’intérêt de fermer une porte ou alors sont persuadés que quoi qu’il arrive l’air extérieur est toujours meilleur que l’air intérieur… Nous avons des purificateurs dans tous les salles qui sont allumés dès que la pollution est supérieure à 150. Quand la pollution est supérieure à 180, nous ne sortons plus à l’extérieur, nous avons un espace de jeu souterrain avec de nombreux purificateurs. Mais il n’empêche, les taux de pollution dû au va-et-vient du personnel entre l’intérieur et l’extérieur, à la mauvaise isolation voire à l’absence de portes ou de fenêtres dans certains espaces, demeurent trop élevés à mon sens. Et c’est quelque chose qui m’inquiète parce que j’ai réussi à protéger Little Miss Sunshine jusqu’à présent en la gardant systématiquement à la maison, mais que je ne pourrai pas faire pareil avec Little Smiling Buddha. Et c’est donc un réel combat que je vais essayer de mener de l’intérieur avec les parents d’élèves.

Si vous avez les mêmes problématiques, n’hésitez pas à me donner votre avis, vos idées! 

[Voyage] En famille dans le Kansai – Jour 3: Ise

Le réveil dans les ryokan est toujours matinal. Le petit déjeuner est servi directement dans la chambre. On choisi son horaire et le personnel vient nous réveiller et ranger les futons avant de servir le petit-déjeuner. On peut partir prendre un dernier bain chaud durant ce temps… Ce jour-là, nous avons préféré profiter encore un peu de la magnifique vue sur la mer…

Le petit-déjeuner consiste la plupart du temps en du poisson grillé, un peu de poisson cru, des pickles, de la soupe et du riz. Les premières fois au Japon, ça a été un peu difficile pour moi qui n’avait vraiment pas l’habitude de manger autre chose que du sucré le matin. Mais depuis, je mange beaucoup plus facilement du salé. Et j’apprécie même le petit-déjeuner à la japonaise.

Après un dernier tour dans le ryokan pour prendre quelques photos, il a déjà été temps de reprendre la route.

Le service de transport de l’hôtel nous a ramené à la gare de Toba. Et nous avons pris le train pour Ise.

A Ise, il y a deux principaux sanctuaires. Nous avons commencé par visiter le plus petit, celui qui est le plus proche de la gare. J’aime particulièrement ce sanctuaire, que nous avions déja visité sept ans auparavant durant notre voyage de noces. Ces deux sites sont les sites les plus connus des japonais en ce qui concerne la religion shinto.

J’apprécie vraiment la simplicité de l’architecture des temples shinto. Ils sont totalement intégré au paysage, dans la nature, au coeur de la forêt, il n’y a que du bois, juste quelques touches d’or vraiment discrètes. J’aime l’aspect un peu mystérieux des pierres arrangées en attendant la reconstruction du temple suivant juste à côté. En effet, ces temples sont totalement reconstruit tous les 20 ans et il y a donc deux espaces qui sont dédiés à chaque temple: l’un ou trône le temple actuel, l’autre juste marqué au sol par des pierres et le l’autel sacré, comme on le voit sur la photo ci-dessous.

En ce promenant dans ces sanctuaires, c’est également une sortie au coeur de la forêt que l’on fait. Les Japonais n’hésitent pas à embrasser les arbres sur le chemin. Et nous avons apprécié de noter la présence de petits animaux, d’insectes et de champignons de toute sorte.

Nous avons passé une bonne heure dans le Geku, le sanctuaire le plus proche de la gare. Ensuite, nous avons pris un bus qui nous a emmené jusqu’au second sanctuaire: le Naiku. Mais avant de partir e visite, nous sommes allés nous promener dans la jolie rue commerçante qui borde le Naiku pour trouver à déjeuner.

Nous avons dégusté un délicieux chirashi de saumon.

Les sanctuaires sont très prisés des Japonais au moment du Nouvel An. Il y avait beaucoup de monde.

Mais comme les sanctuaires sont au milieu de la forêt, on n’est finalement pas si dérangé par le monde. Et on se sent presque seul à certains endroits…

Nous avons passé deux bonnes heures dans le grand sanctuaire. Et puis nous avons repris le bus jusqu’à la gare d’Ise pour prendre le train direction Nagoya.

Little Miss Sunshine était ravie de partager du temps avec ses grands-parents dans le train. GrandPapa a dû raconter des dizaines d’histoire qu’il inventait au fur et à mesure. Little Smiling Buddha lui, était tantôt avec ses grands-parents, tantôt avec moi à dessiner ou regarder le paysage. Contrairement à ce que l’on peut craindre, les enfants sont toujours très coopératifs dans le train. Ce n’est pas forcément le moment pour les parents de se reposer, mais les enfants aiment observer les paysages qui défilent et les commenter ou les dessiner.

Nagoya n’est pas une ville particulière. C’est une ville plus ouvrière et même relativement « sale » comparé au reste du Japon. Mais c’est une ville qui est vraiment pratique quand il s’agit de voyager à travers le Kansai et nous y dormons régulièrement durant nos voyages.

Arrivés à Nagoya, nous avons pris le métro pour nous rendre à notre hôtel. Les hôtels APA sont une chaîne d’hôtel que nous utilisons souvent au Japon. Les prix sont raisonnables, les chambres toujours propres et tout à fait correcte et il y a des bains chauds dans la plupart des hôtel de la chaîne. Le seul bémol, les lits sont un peu petit quand il s’agit de dormir avec un enfant.

Nous y avons déposé nos bagages avant d’aller dans le centre-ville pour dîner.

Après une petite promenade dans le coeur de la ville, nous sommes allés dîner d’un barbecue japonais dans une isakaya. 

Ce soir-là, j’étais exténuée. Je me suis endormie très rapidement avec Little Smiling Buddha en rentrant de l’hôtel, alors que Papa Lou, Little Miss Sunshine et les grands-parents sont encore allés faire un tour dans les bains chauds…


Et pour découvrir le reste de notre voyage en famille dans le Kansai:

[Expatriation] Il a neigé à Shanghai

Ayant passé toute mon enfance en Alsace, le souvenir de la neige est omniprésent. De la neige, nous en avions tous les ans. En quantité plus ou moins grande. Je me rappelle d’une année où ma Maman m’avait traîné en luge chez mes grands-parents avant de partir travailler, tellement il y avait de neige. Depuis mon adolescence, il faut bien le dire, il n’y a plus autant de neige, mais il n’empêche qu’il neige tous les ans.

Depuis que nous avons déménagé à Shanghai, la neige fait partie de ces choses qui me manque. J’aime quand les saisons sont marquées. Quand il fait froid, sec et qu’il neige en hiver. Quand le printemps est doux et ensoleillé. Quand l’été est chaud mais pas trop et sec. Quand l’automne à cette luminosité si singulière. Et ici à Shanghai, on est loin de cet idéal…

À Shanghai, on dit qu’on voit quelques flocons (qui tombent du ciel, mais qui ne tiennent pas au sol!) tous les deux ans, et que la neige tient un peu au sol tous les dix ans. Alors imaginez notre surprise, alors que nous avions vu quelques flocons qui ont tenu sur notre balcon l’an dernier, de voir que la neige tenait vraiment cette année.

Il a beaucoup neigé cette année. Mais comme il fait trop chaud en ville, la neige n’a que peu tenu. Mais dans les endroits plus frais et que personne n’a touché, il y avait quand même une dizaine de centimètres de neige. Pas sur la route ou les trottoirs évidement. Même pas dans les parcs – qui ont d’ailleurs été fermé pour la plupart durant ces deux jours.

Mais la neige a suffit à réjouir les plus courageux des Chinois (beaucoup ne sont pas sortis de chez eux durant deux-trois jours, les écoles étaient fermées – mais pas la nôtre!) qui sont sortis faire de drôle de bonhomme de neige.

À l’école aussi, les enfants ont eu la chance de pouvoir jouer un peu dans la neige de la cour de récréation. Avec les P’tits Loups, nous avons expérimenté le froid de la neige avec nos petites mains, nous avons remarqué que la neige se transformait en eau et nous avons lancé des boules de neige sur un mur.

Et puis nous avons aussi fabrique des mangeoires pour les oiseaux.

Heureusement pour moi, les routes étaient dégagées. La neige n’a pas tenu et ils avaient salés les principaux axes de circulation. Mais ça a tout de même été une sacrée expérience de partir au travail en vélo sous la neige. Et surtout de rentrer chez moi sous une véritable tempête de neige vendredi après-midi.

Ca a été un véritable bonheur de voir de la neige à Shanghai. Ayi m’a assuré que c’est la première fois en vingt ans qu’elle voit autant de neige qui tient à Shanghai. Nous avons été chanceux!

Notre premier Noël à Shanghai

Après notre premier réveillon de Noël à Shanghai est venu le premier jour de Noël à Shanghai. Pour l’occasion, nous avions invité Ayi à partager le repas de Noël avec nous. Et c’est avec beaucoup de joie qu’elle a accepté.

C’est donc en famille, avec Nonna et GrandPapa, mais aussi Ayi – qui soit dit en passant fait aussi partie de la famille depuis près de trois ans qu’elle partage notre vie – que nous avons vécue cette première fois.

Papa Lou et moi avons passé la matinée à cuisiner, pendant que les grands-parents sont sortis jouer avec les enfants.

Pour l’apéro, nous avons préparé un soleil en pâte feuilletée maison à la tomate et aux herbes et quelques toasts avec de la brioche et du foie gras.

Quel joli moment de partage nous avons passé tous ensemble! Ayi à pu découvrir notre manière de manger à la française, les différents plats qui défilent, à mille lieux de ce qu’ils peuvent faire en Chine…

Les enfants ont ouverts de nouveaux paquets qui s’étaient glissés sous le sapin, essentiellement les livres et les jolis gilets tricotés par BisNonna.

Et ils ont pu profiter de feuilleter leurs livres et de poursuivre la découverte des jeux reçus la veille.

En entrée, Papa Lou avait préparé lui-même du gravlax qu’il a ensuite fumé au romarin. Avec quelques tranches de pain de campagne, c’était un pur délice! 

Entre chaque plat, les enfants continuaient de s’amuser et de découvrir leurs cadeaux reçus la veille. Little Miss Sunshine a beaucoup aimé les craies à la cire d’abeille Stockmar que nous avons offert aux enfants pour leurs futures créations artistiques!

Pour le plat principal, Papa Lou avait préparé un agneau de sept heures et des pommes paillassons maison.

Et puis j’ai terminé de dresser ma bûche, réalisée à la demande de Little Miss Sunshine, je ne pensais pas en être capable… et puis, elle n’était de loin pas parfaite, mais elle était délicieuse pour une première!

Au dessert, nous avons donc dégusté ma bûche citron vert, coco, chocolat et framboises ainsi que quelques schwowabredla que j’avais préparé la veille, avec un thé.

Nous avons passé une douce journée en famille. Et remplit nos têtes de doux souvenirs de ce premier Noël à Shanghai! 

[Voyage] En famille dans le Kansai – Jour 2: Horyu-ji et Toba

Le lendemain, nous nous sommes réveillés de bonne heure pour prendre le petit-déjeuner de l’hôtel. Nous avons laissé nos bagages à l’hôtel et nous avons pris le train pour les sites de l’Est de Nara. Nous avions envie de revoir le magnifique de temple de Horyu-ji, que nous avions beaucoup aimé lors de notre voyage de noces à l’automne.

Arrivés à la gare, c’est à pied que nous avons décidé de faire le chemin qui nous séparait du temple, afin de profiter de la ville et de ses jolies maisons traditionnelles…

…et les jolies plaques d’égouts que l’on retrouve dans tout le Japon, avec pour chaque ville un dessin différent.

Et puis nous sommes arrivés dans l’allée qui mène au temple…

La belle porte du temple de Horyu-ji était en travaux, nous ne l’avons donc malheureusement pas vu cette fois-ci. Par contre, la magnifique pagode en bois était bien visible.

La pagode, datant du VIème siècle, est considéré comme le plus vieux bâtiment en bois au monde.

Le temple est grand et possède de nombreux bâtiments, dont un musée des trésors du temple. Pour tout visiter on peut compter facilement deux ou trois heures.

Little Smiling Buddha a encore repéré un dragon.

Nous avons aussi revu nos premiers jardins zens.

Et ce jour-là, nous avons même eu de la neige en visitant le temple…

Vers 11h30, nous avons repris le train pour Nara. Nous sommes allés récupérer nos bagages à l’hôtel, nous avons acheté un délicieux bento et nous avons pris le chemin de l’autre gare de Nara, la gare Kintetsu.

Nous avons tous mangé notre bento dans le train

Papa Lou avait même acheté quelques sushis par gourmandise…

J’adore voyager en train au Japon, on voyage doucement, en observant les magnifiques paysages. C’est vraiment des moments d’intenses rêveries, de réelle pleine conscience pour moi…

Et quel bonheur de découvrir la mer quand nous sommes arrivés à la gare. Le service de bus de l’hôtel nous attendait pour quelques quarante minutes de bus supplémentaire le long de la mer…

Et nous sommes finalement arrivés tôt dans l’après-midi au ryokan que nous avions réservé pour passer la soirée à profiter au maximum des bains chauds et de la magnifique chambre avec vue sur l’océan…

Little Smiling Buddha n’a pas loupé une miette de cette magnifique vue.

Et comme toujours, nous avons pu déguster un thé vert japonais et un wagashi – pâtisserie traditionnelle japonaise – à notre arrivée.

Et puis nous sommes allés profiter des bains chauds. Je vous invite à aller voir les photos des différents bains sur le site de l’hôtel. Les bains étant des bains communs qui se prennent nus vous vous imaginez bien que malgré la beauté des lieux les appareils photos et autres téléphones y sont interdits.

Et puis est venu l’heure du dîner sur les tatamis dans la chambre. C’est toujours un moment que nous apprécions beaucoup parce que les enfants même s’ils ont terminé de manger peuvent jouer tout autour de nous au sol… Voici un kaiseki – dîner traditionnel gastronomique japonais – composé de nombreux petits plats.

Pour les enfants, il existe plusieurs options: soit un kaiseki simplifié, soit un plateau spécial pour les enfants (ce que nous avons choisi pour Little Miss Sunshine) ou rien (dans les faits du riz et de la soupe (ce que nous avons choisi pour Little Smiling Buddha). Le prix dépendra également de l’âge de l’enfant, Little Miss Sunshine avait un futon pour elle, mais pas Little Smiling Buddha.

Après le repas, le but est d’aller prendre un bain pendant que le personnel s’occupe de transformer la chambre et d’y installer les futons à même les tatamis.

Dans les ryokans, on peut habituellement se baigner au moins jusqu’à 23h, parfois les bains sont ouverts 24h/24. Dans les faits, après deux bains et une journée à marcher avec deux jeunes enfants, on s’endort habituellement très tôt! Pour mieux profiter d’un réveil matinal le lendemain…

Ce genre d’hébergement traditionnel vous tente-t-il? 


Et pour découvrir le reste de notre voyage en famille dans le Kansai: