Ressources – Les tables de multiplication

Depuis le début du confinement que je partage avec vous sur Instagram les activités ludiques que je fais avec les enfants pour leur apprentissage, vous êtes nombreux à me demander les provenances des ressources que j’utilise.

Je vous avoue que je créé rarement les ressources moi-même, car cela prend un temps immense (en plus des recherches d’idées et de la fabrication du matériel) et qu’en outre on trouve énormément de ressources de qualité partagé par des enseignants ou des mamans qui font l’instruction en famille ou du co-schooling.

J’ai eu énormément de question sur mes ressources pour aider Little Miss Sunshine a apprendre, puis à réviser ses tables de multiplication. Je vous partage donc ici mes idées, ce que nous avons mis en place et ce qui a marché pour elle.

Avant même l’apprentissage des multiplications, au travers des activités de vie quotidienne, nous avions abordé la notion de multiplication. Nous avions donc mis une feuille sur le réfrigérateur avec les tables de multiplication vierge. Au fur et à mesure que Little Miss Sunshine pensait connaître la réponse à une multiplication, elle allait remplir la bonne case. La table de 2 notamment est très simple à remplir. C’est une activité que je n’ai jamais corrigé, car l’enfant se corrige tout seul avec le temps.

Au tout début de l’apprentissage de la notion de multiplication, nous avons utilisé les tables de multiplication en bois Montessori pour bien comprendre la notion de multiplication.

C’est très visuel et en plus, on manipule. C’est la combinaison parfaite à mon sens pour mieux apprendre. C’est ainsi qu’elle a appris les premières tables de multiplication. C’est aussi comme ça qu’elle a remplit les dernières cases de sa feuille des tables de multiplication et qu’elle s’est elle-même corrigée.

Nous sommes évidement passé par la récitation de la comptine des différentes tables de multiplication, mais ce n’est vraiment pas ce qui marche le mieux avec elle, même si elle a des facilités à apprendre une poésie.

D’autres alternatives par le jeu, pour apprendre/réviser en bougeant:

  • Le jeu du ballon: lancer un ballon à son enfant, en lui disant une multiplication « 2×3 », au moment où l’enfant attrape la balle, il doit répondre « 6 ». Puis c’est au tour de l’enfant d’essayer de piéger son parent « 8×7 » et au moment où le parent réceptionne la balle, il doit donner la réponse. Au début, on laisse un temps en le moment où l’on pose la question et le moment où l’on lance la balle pour que l’enfant ait le temps de réfléchir, et puis on va de plus en plus vite.
  • La course aux résultats: créer ou imprimer des étiquettes avec les tables de multiplications et les résultats. On place les résultats sur la table basse et on se met à l’autre bout de la pièce avec les tables de multiplication. On donne une carte table de multiplication à l’enfant qui doit courir chercher le bon résultat sur la table. Si on écrit la table de multiplication au dos du résultat, c’est encore mieux puisqu’on permet à l’enfant de s’auto-corriger si nécessaire.

Actuellement, nous utilisons deux autres ressources pour la révision des tables de multiplications qui nous plaisent beaucoup.

La première, ce sont les disques de multiplications, qui allient manipulation et révision. J’ai détaillé leur fabrication et leur utilisation dans cet article.

La seconde, c’est le jeu Multipl’hôtel créé et vendu sur le site Apprendre par le jeu. C’est un jeu avec un système d’auto-correction et en plus le gagnant n’est pas forcément celui qui connaît le mieux ses tables puisqu’il y a une jolie part de chance. De quoi motiver ceux qui apprécient les jeux de société, mais pas les tables de multiplications. J’avais, à l’époque, téléchargé ce jeu gratuitement, aujourd’hui il est disponible sur leur boutique, mais franchement l’investissement vaut le coup!

  

Quand elle apprendra à poser les multiplications, nous nous servirons des timbres Montessori pour l’aider dans un premier temps. Ils permettent d’avoir un calcul plus visuel avant de passer à l’abstraction du calcul posé. Je compléterai l’article à ce moment-là.

N’hésitez pas à partager vos propres astuces en commentaire! 

Activité – Les disques des multiplications

Voilà bien longtemps que j’avais repéré cette jolie manière de réviser ses tables de multiplications. Je l’avais découverte en vidéos sur YouTube il y a quelques années et je m’étais promis de la proposer à mes enfants quand le temps serait venu. Finalement, j’ai complètement oublié cette méthode au moment de l’apprentissage des tables de multiplication par Little Miss Sunshine, notamment parce que nous avions investi dans les tables de multiplication en bois et qu’elle avait beaucoup apprécié. Pour les premières révisions des tables, nous avons utilisé le jeu Multip’hôtel du site Apprendre par le jeu que je trouve vraiment très chouette, notamment parce que ce n’est pas celui qui connaît le mieux ses tables qui gagne et que c’est d’autant plus motivant pour ma Little Miss Sunshine.

Et puis, il y a quelques semaines, j’y ai repensé. Elle terminait justement l’apprentissage de la table de 9 et devait réviser toutes les tables. Je me suis dit que c’est le moment idéal pour tester.

J’ai donc rassemblé le matériel que j’avais sous la main pour réaliser les disques de multiplication:

  • un sous-plat en liège,  où j’ai enfoncé 10 épingles colorées et du fil. 

J’ai présenté l’activité à Little Miss Sunshine un mercredi matin. Et elle a tout de suite été emballé. Pour lui expliquer le principe de l’activité, j’ai réalisé la table de 2 – qu’elle connait par coeur – moi-même. 

J’ai commencé par écrire les résultats de la table de 2 sur une feuille à côté du cercle. J’ai dit à haute voix ce que je faisais: « 0x2=0, 1×2=2, 2×2=4… » Ensuite, j’ai pris un crayon de couleur et j’ai entouré les unités. Je lui ai expliqué que  c’est les unités que nous allions retenir pour placer le fil sur le disque. J’ai pris le fil en main et j’ai redis ma table de 2, en entourant à chaque fois l’épingle de l’unité correspondante avec le fil.

Voici donc le résultat avec la table de 2: un joli polygone.

Elle a poursuivit, comme je lui avais montré: en écrivant d’abord les résultats de la table de multiplication, puis en entourant les unités pour mieux se repérer et enfin en traçant la forme à l’aide du fil, en répétant une dernière fois la comptine de la multiplication. Elle a fait les tables les unes après les autres. Elle a donc continué avec la table de 3.

Cette fois-ci, c’est une jolie étoile qui est apparue sous ses yeux émerveillés…

Et puis, la table de 4

… qui a laissé apparaître une autre étoile.

Et la table de 5… 

qui l’a surpris avec son va-et-vient entre 0 et 5.

Et la table de 6…

dont nous avons noté la ressemblance avec l’étoile de la table de 4.

Et la table de 7

… dont nous avons trouvé l’étoile absolument superbe.

Et la table de 8

… a laissé apparaître un beau polygone, identique à celui de la table de 2.

Et la table de 9

… qui fait un cercle qui relie tous les points.

L’activité lui a beaucoup plu et l’a motivé jusqu’au bout. Elle a ainsi révisé efficacement ses tables en jouant et sans s’en rendre compte. Elle a d’ailleurs repris le « jeu » d’elle-même plusieurs fois dans les jours qui ont suivi.

Une belle idée pour apporter un aspect ludique aux tables de multiplication. J’aime particulièrement le fait qu’on allie l’utilisation de ses mains et de sa tête, une combinaison souvent gagnante.

Et vous, des astuces pour rendre l’apprentissage des tables de multiplication moins rébarbatif?  

Epiphanie – Galette et brioche des rois

Depuis que nous sommes partis vivre en Chine, nous avons appris à faire des galettes de rois nous-même. Déja, pas de galette dans la culture chinoise évidement, mais en plus, les endroits où acheter de la pâte feuilletée étaient régulièrement dévalisés par les expatriés dans les semaines avant l’épiphanie et c’était rare d’en trouver. On a donc également appris à préparer notre propre pâte feuilletée. Et j’avoue, c’est Papa Lou qui s’y collait. C’est la recette de Mercotte qu’il utilise habituellement.

Mais cette année, j’avoue que nous n’avons pas fait notre pâte feuilletée maison. Nous avons acheté deux rouleaux de pâte et c’est bien ainsi également. Il faut savoir se ménager de temps à autre et avec la fatigue de la grossesse, je ne pense pas que j’aurai fait cette galette avec autant de plaisir si j’avais dû préparer la pâte moi-même.

Dimanche après-midi, Papa Lou et Little Miss Sunshine sont partis cherché une lampe pour le salon que nous avons acheté la veille sur Le bon coin. Avec Little Smiling Buddha, nous nous sommes lancés dans la préparation de notre galette des rois renard. 

Nous avons commencé par préparer notre frangipane, selon notre recette habituelle. Little Smiling Buddha a aimé mixer et mélanger les amandes aux oeufs et au sucre. Il m’a ensuite regardé dessiner la forme de notre renard sur les deux ronds de pâte feuilletée. Je me suis largement inspiré de la galette des rois renard de Ciloubidouille que j’avais gardé dans un coin de ma tête depuis quelques années.

La forme est moins pratique, moins ronde que celle de la galette hibou que nous avons faite l’an dernier ou de la galette des rois Totoro de l’année précédente. Il faut faire un peu plus attention en étalant la frangipane, pour qu’elle ne sorte pas au niveau de la queue du renard. Ne pas oublier la fève: nous en mettons toujours deux et nous ne mangeons qu’une demi galette à la fois pour avoir deux rois/reines en deux jours dans la famille 😉

Le jaune d’oeuf suffit à colorer le renard dans un joli brun-roux à la sortie du four. Little Smiling Buddha a adoré réaliser cette galette avec moi et a été presque déçu quand nous l’avons enfourné en me demandant « Et maintenant, on fait quoi? ». 

Notre galette renard et la nouvelle lampe

Alors, je me suis dit que nous avions tout le temps de préparer une brioche des rois pour les petits-déjeuners de la semaine. Les enfants m’avaient justement demandé de préparer un petit-déjeuner qui leur permettrait de tartiner du miel ou de la confiture dessus.

Dans la famille Kangourou, on est des pro de la brioche depuis que j’en ai fait deux à trois fois par semaine pendant quatre ans. Alors je me suis lancée avec ma recette, après avoir regardé sur internet ce qu’il y avait en plus dans la brioche des rois, par rapport à une brioche classique.

J’ai utilisé pour une brioche des rois:

  • 400g de farine
  • 40g de sucre
  • 15g de levure boulangère 
  • 2 oeufs
  • 15cl d’eau 
  • un bouchon d’arôme fleur d’oranger 
  • le zeste d’une mandarine bio
  • quelques morceaux de citrons et d’oranges confites

Dans la cuve de mon KitchenAid, j’ai mis la farine, le sucre et la levure. J’ai commencé à faire tourner à la vitesse 1. J’ai ajouté le beurre mou et les oeufs. Puis la fleur d’oranger et le zeste de la mandarine. Et enfin, l’eau jusqu’à ce que ma pâte ait la bonne consistance et qu’elle forme une belle boule.

J’ai encore laissé mon KitchenAid pétrir 10 minutes supplémentaires. Avant de couvrir et de poser ma pâte devant la cheminée, bien au chaud. En deux heures, elle avait doublé de volume.

Nous avons alors dégazé la pâte et nous avons essayé de façonner une couronne. Les bords n’étaient pas assez fin et le centre n’était pas assez grand, ma couronne n’en était donc plus une en sortant du four, mais je retiens la leçon pour la prochaine.

Avant d’enfourner, j’ai mis une fève, puis j’ai étalé un peu de sucre sur ma brioche, ainsi que les morceaux d’oranges et de citrons confits et j’ai badigeonné de jaune d’oeuf. J’ai fait cuire 40mn à 180°C.

Nous avons pu la goûter le matin de la rentrée après les vacances de Noël.  Le timing était juste parfait… les enfants étaient ravis…

C’est la première fois que nous faisions une brioche des rois, ce n’est pas du tout dans nos traditions, mais peut être que nous allons finalement l’intégrer à nos traditions de l’épiphanie…

Et vous, plutôt galette ou brioche des rois?  

[DIY] Notre crèche de Noël et ses santons

L’an dernier, nous avons pris le temps de fabriquer le sapin de Noël que nous voulions depuis longtemps: un sapin tout en bois.

Cette année, nous avons décidé de concentrer notre calendrier de l’Avent sur la création à six mains d’une crèche de Noël et de ses santons que nous pourrons garder longtemps.

C’est Little Miss Sunshine, du haut de ses presque 7 ans, qui a le plus participé, mais Little Smiling Buddha, 3 ans et demi, a régulièrement mis la main à la pâte également. Cette crèche, je voulais vraiment qu’elle soit créé par les enfants, qu’ils en aient le souvenir et que nous passions de jolis moments de qualité ensemble. 

Pour la structure de la crèche, nous avons utilisé un carton de ramettes de papier A4. Je me suis inspirée de la vidéo de Praktis.com sur la création d’une crèche de Noël à partir d’une boite à chaussures.  

Structure de notre crèche à partir d’une boite en carton

La création de la structure de la crèche était l’activité du calendrier de l’Avent du 4 décembre. Avant que les enfants ne rentrent de l’école, j’ai donc pré-découpé le carton pour qu’il soit plus simple à assembler. J’ai montré l’assemblage à Little Miss Sunshine et elle n’a ensuite eu qu’à utiliser le pistolet à colle – pour plus de solidité – pour assembler les différentes parties. Little Smiling Buddha est resté dans l’observation sur cette partie, mais il n’en a pas perdu une goutte. Il a même fini par donné les différentes pièces à assembler à sa soeur. 

La structure de la crèche recouverte de feutrine

L’activité suivante, prévue par le calendrier de l’Avent le 6 décembre, était de recouvrir la crèche de feutrine. D’abord, nous avons commencé par choisir les couleurs tous ensemble. Ensuite, Little Miss Sunshine et moi avons découpé les morceaux de feutrine dont nous avions besoin. Enfin, Little Miss Sunshine et Little Smiling Buddha ont mis de la colle partout sur les parties à décorer de feutrine. Little Smiling Buddha est vite parti jouer avec les chutes de feutrine pour créer des cadeaux de Noël et des lettres A. 

Marie, Jésus et la mangeoire

Le 9 décembre, l’activité suivante consistait à créer deux personnages de la crèche en pâte à modeler auto-durcissante. J’ai choisi cette matière, plutôt que la pâte à sel – ma première idée – car mes deux enfants arrivent désormais à bien manipuler la première et qu’en plus elle ne nécessite aucune cuisson. De plus, nous avons re-testé la pâte à sel et elle ne sèche décidément que très mal dans l’humidité shanghaienne.

Les deux premiers personnages étaient évidemment Marie et Jésus. Little Miss Sunshine a voulu créer Jésus et je savais qu’elle se débrouillerait très bien. Nous nous sommes inspirés de ce site pour la confection de nos personnages. J’ai été épaté par nos réalisations! 

Le 10 décembre, l’activité du calendrier de l’Avent consistait à créer la mangeoire dans laquelle repose le petit Jésus. J’ai commencé par découper les pièces nécessaires à la création de notre mangeoire au cutter dans un morceau de carton. Au retour de l’école, Little Miss Sunshine a utilisé le pistolet à colle pour assembler les différentes pièces. Et puis elle y a déposé le petit Jésus qu’elle avait fabriqué quelques jours plus tôt. Quelle fierté dans son regard quand elle a vu le résultat!  

Joseph et le berger

Le 11 décembre, nous avons a nouveau créé deux nouveaux personnages: Joseph et le berger. Little Miss Sunshine a choisi de créer Joseph. Et je le trouve vraiment très réussi. J’ai réalisé le berger. Little Smiling Buddha m’a aidé à réaliser les boudins pour le pantalon, le pull, les bras et le bâton. Le temps de création des personnages n’étaient vraiment pas très long, une quinzaine de minutes maximum, mais c’était un réel temps qualité à discuter et créer à trois. Nous y prenions tous beaucoup de plaisir. 

La mangeoire au fond de la crèche, l’âne et le boeuf

Le 12 décembre, nous avons créé une mangeoire dans le fond de la crèche pour les animaux. Nous avons utilisé des morceaux de bâtons que nous avions récolté au cours d’une promenade. Nous les avons cassé en petits morceaux et nous les avons collé entre eux avec le pistolet à colle, avant de coller la mangeoire dans le fond de la crèche. J’avais envie d’y mettre du foin ou de la paille, mais nous n’avons même pas trouvé d’herbe à faire sécher! 

Le 16 décembre, nous avons créé deux nouveaux personnages. Cette fois-ci, nous nous sommes concentré sur les animaux et nous avons créé l’âne et le boeuf. Little Miss Sunshine a créé l’âne et moi, le boeuf. Little Smiling Buddha m’a encore une fois aidé en préparant les boudins pour les animaux. Nous avons choisi de les représenter couchés car avec la pâte à modeler auto-durcissante nous n’avions pas d’autres choix. Mais finalement nous les trouvons plutôt mignons! 

Les rois mages

Le 17 décembre, nous avons créé deux nouveaux personnages: un roi mage et le mouton. Little Miss Sunshine s’est concentré sur le mouton, qu’elle a créé sans modèle, à partir des gestes que nous avions déja réalisé pour créer l’âne et le boeuf, en les adaptant à ce nouvel animal. Et e résultat n’est pas mal du tout! J’ai réalisé le roi mage. 

Le 18 décembre, nous avons terminé par les deux rois mages restant. Chacune de nous en a réalisé un. 

Notre jolie crèche

Voilà donc notre jolie crèche créée à six mains à partir des activités du calendrier de l’Avent.

Nous sommes très fiers de cette création que nous allons pouvoir conserver plusieurs années… et nous remémorer les jolis moments que nous avons passé cette année, tout au long de l’Avent…

[Atelier] Halloween

Après le thème du corps humain, nous sommes donc passé à celui d’Halloween. La transition était toute trouvée grâce au squelette 😉

J’ai préparé les plateaux d’Halloween une semaine environ avant la date fatidique. Je vais donc encore les conserver quelques jours avant de passer à un thème plus automnal.

Laissez-moi pour commencer vous présenter les plateaux préparés pour Little Smiling Buddha, 3 ans 4 mois.

Le premier qui m’est venu à l’esprit, évidement, est un plateau pour découper. Je vous en parlais il y a quelques jours déja, c’est une véritable passion actuellement et c’est donc avec plaisir que j’ai préparé ce plateau dont je savais déja qu’il deviendrait son préféré. Il travaille ainsi sa motricité fine et l’usage du ciseau. Deux difficultés ont été ajouté dans ce plateau par rapport au précédent: le papier n’est pas rigide et il faut couper sur une ligne.

Le défi a été largement relevé par mon petit champion. Il a pris beaucoup de plaisir à revenir à de nombreuses reprises sur ce plateau et j’ai même dû lui réimprimer des bandes de papier. Ces jolies bandes, je les ai trouvé sur le site Fun with Mama qui propose de nombreux kit d’activités gratuits pour les enfants en maternelle.

Le deuxième plateau est un plateau mêlant motricité fine et apprentissage des chiffres. Depuis quelques semaines maintenant, Little Smiling Buddha identifie très bien les chiffres 1, 2, 3 et 4. L’idée était donc de continuer à travailler sur ce sujet. Je lui ai mis des perles dans un récipient. Il devait ensuite placer le nombre de perles équivalent au chiffre dans le tableau. C’est un plateau qu’il a apprécié réaliser. Dans sa première version, il n’y avait que les chiffres de 1 à 3, j’y ai rapidement ajouté les chiffres de 4 à 6. Grâce à l’affichage proposé dans sa chambre, il peut reconnaître les chiffres 5 et 6 seul, même s’il a encore du mal à les identifier pour le moment. Les fiches viennent également du site Fun with Mama.

Le troisième plateau est un nouvel essai de cartes à pince après un échec il y a environ six mois. Lors de ma première présentation de cartes à pinces, il s’énervait très rapidement à placer les pinces à linge et n’était donc plus disponible pour réaliser l’activité jusqu’au bout. Depuis, il a joué avec des pinces à linge, les a ouvertes et fermées. L’exercice a donc été plus simple, mais n’a pas été apprécié plus que cela… Les cartes à pinces viennent toujours du site Fun with Mama, certaines du pack d’Halloween, d’autres du pack sur le cycle des citrouilles.

Le quatrième plateau était un plateau de petits puzzles de trois pièces. Little Smiling Buddha adore les puzzles, qu’ils soient grand ou petit. Alors 3 pièces l’amusent autant que 24 pièces. Je pense que c’est le deuxième plateau qu’il a réalisé le plus grand nombre de fois. Les puzzles viennent également du site Fun with Mama, du pack sur le cycle de vie des citrouilles.

Le cinquième plateau est un plateau de tri par taille. Sur ce plateau, j’ai également introduit le signe comparateur du plus petit au plus grand. C’est le genre de détails que Little Smiling Buddha adore. Il aime repéré ce genre de signes et me le montre ensuite dès qu’il en voit un. Je savais également que ce plateau allait lui plaire. Et c’est également un plateau qu’il a réalisé un grand nombre de fois. Pour changer un peu, j’ai également utilisé des images de sorcière à trier et j’ai introduit le signe inverse du plus grand au plus petit.

Comme nous conservons encore ces plateaux quelques jours supplémentaires, je pense d’ailleurs mettre les deux signes comparateurs ainsi que les citrouilles et les sorcières sur le même plateau et de le laisser faire, pour voir si il a vraiment compris le principe 😉 Les images viennent toujours du site Fun with Mama, des deux packs déja cités plus haut.

Le sixième plateau permettait à nouveau de travailler les chiffres. Il avait adoré jouer avec le bac sensoriel des chiffres et de l’automne, je pensais donc que ce plateau serait un grand succès. Il l’a réalisé de nombreuses fois également et m’a rapidement demandé plus de plaquettes… Il s’agissait de placer le bon chiffre sous les images. Les plaquettes viennent du site de la classe de Laurène.

Le septième plateau était un jeu de reconnaissance visuelle. Il s’agissait d’associer les images identiques en les collant. Pour cela, j’avais laissé un tube de colle en libre service sur le plateau. Comme je le pensais, cet exercice était trop facile. Il l’a très rapidement réalisé.

Je lui ai donc proposé le deuxième tableau avec des ombres de sorcière qui était un peu plus complexe. Mais malgré le fait qu’il ait eu un tube de colle en libre service pour la première fois, il n’a pas été aussi enthousiaste que je le pensais. Les fiches viennent du site de la librairie interactive.

Le huitième et dernier plateau consistait à terminer une suite logique. Pour inciter Little Smiling Buddha à s’y intéresser, j’y ai ajouté le tube de colle pour le réaliser en autonomie.

Enfin, comme souvent, je lui ai proposé un cahier de fiche à réaliser au feutre pour tableau blanc effaçable. Je fais ça depuis longtemps et mes classeurs de pochettes plastifiées sont d’ailleurs plutôt sales. L’enfant écrit directement sur la pochette plastique et peut faire l’exercice autant de fois qu’il le  souhaite en effaçant et en refaisant. Ici, j’ai glissé quelques exercices mathématiques sur le thème d’Halloween dans les pochettes. Il s’agissait donc de rassembler les araignées par deux, ce qui a été encore un peu compliqué pour Little Smiling Buddha.

Ici, il fallait colorier le nombre de citrouilles demandé. Little Smiling Buddha a préféré les barrer.

Ici deux jeux différents. Le premier consistait à dessiner le nombre de bonbons demandé dans chaque sac. Le second d’identifier le groupe où il y a le plus de monstres.

Ici il s’agissait de trouver le monstre le plus grand et le plus petit. Un jeu dans lequel Little Smiling Buddha est très à l’aise.

Toutes les fiches de ce classeur viennent de l’énorme fichier des activités mathématiques d’Halloween de la librairie interactive.

Et enfin un jeu de différences issu du pack d’Halloween de Fun with Mama et un joli coloriage d’Halloween trouvé sur homemade preschool.

Pour Little Smiling Buddha et à sa demande, j’ai changé le bac sensoriel des chiffres et de l’automne en bac sensoriel des alphas et d’Halloween. Idée toute simple, j’ai photographié et imprimé le mot Halloween réalisé avec les alphas et j’ai caché les alphas dans le riz coloré. Little Smiling Buddha y est retourné plusieurs fois. Il n’a pas spontanément écrit le mot, mais il m’a demandé de lui dire les sons de chaque lettre. Puis nous avons replacé les lettres ensemble dans le bon ordre, un peu à la manière d’un puzzle en insistant sur chaque son. Il a beaucoup aimé ce bac.

Pour Little Miss Sunshine, 6 ans 10 mois, les plateaux sont moins nombreux. Elle est à l’école toute la journée, à régulièrement des devoirs et à aussi besoin de se reposer et de jouer. Mais quand elle voit son frère s’amuser avec les plateaux, elle a aussi envie d’en avoir. J’allie donc utile et agréable et je lui ai proposé trois plateaux sur le thème de la lecture, des mathématiques et d’Halloween.

Le premier plateau est un plateau à utiliser pour faire des sortes de dictées flash. Elle connait le principe, nous réalisons des dictées flash de quelques mots quasiment chaque soir depuis une quinzaine de jours et j’ai donc repris l’idée sur ce plateau. Elle va observer un mot quelques secondes puis retourner le papier et réécrire le mot juste au bon endroit. Un bon moyen de travailler l’écriture, l’orthographe et de l’inciter à ne pas déchiffrer, mais plutôt à photographier les mots dans sa tête.

Le deuxième plateau est un plateau de lecture et de compréhension. Il s’agit de petites devinettes et elle doit replacer le bon personnage au bon endroit. Elle a beaucoup aimé et à également réalisé le deuxième niveau que je lui avais téléchargé sur le site logiciel éducatif.

Enfin, un dernier plateau plus mathématiques avec de la reproduction sur un quadrillage. La fiche a encore été un peu difficile. Mais c’est avec plaisir qu’elle a réalisé les deux fiches que je lui avais préparé. Fiche trouvée sur le site logiciel éducatif également.

Mais ce qu’elle aime depuis toujours, ce sont les classeurs de fiches d’activités que je laisse à sa disposition avec un feutre pour tableau blanc effaçable. J’ai donc à nouveau préparé un fichier pour elle. J’y ai mis de la lecture, une fiche de présentation de la fête d’Halloween

Il y a également un jeu de lecture et de compréhension avec des personnages à identifier grâce à une courte description. Il y a aussi des mots croisés d’Halloween qui sont d’ailleurs encore un peu difficile pour elle. Toutes les fiches ont été trouvées sur le site logiciel éducatif.

J’y ai ajouté des mots cachés, exercice qu’elle adore actuellement, et que j’ai trouvé sur le site islcollective et un jeu de vocabulaire anglais du site Fun with Mama.

Le vendredi soir avant notre petite fête d’Halloween que nous avons fait samedi – d’ailleurs la journée complète du samedi a été consacré à Halloweenje leur ai préparé une invitation à créer des monstres. Ils ont adoré et on a beaucoup rit!

J’avais prévu quelques petits bricolages, mais les enfants n’ont pas eu envie d’en faire cette année. On a donc récupéré ceux des années passées et le joli épouvantail créé lors de notre journée spéciale Halloween par Little Miss Sunshine.

Et vous, faites-vous des activités sur le thème d’Halloween avec vos enfants? 


Et pour ceux qui en veulent encore plus, voici quelques activités réalisées les années précédentes:

[Activité] Apprendre à découper

Voici un plateau que je propose très régulièrement à Little Smiling Buddha depuis qu’il a deux ans environ.

Tout a commencé quand il a voulu découper comme sa grande sœur. Difficile de trouver une matière assez souple pour être découpé facilement, mais assez rigide pour ne pas se plier dans ses mains.

Et puis j’avais un jour des chutes de papier plastifié à côté de moi. Et depuis, c’est un plateau récurrent qu’il me réclame très souvent quand il ne l’a pas à disposition.

Voici donc la composition de ce plateau:

  • Un ciseau à bout rond qui coupe bien
  • Des bandes de papier plastifié
  • Un récipient

Il pioche donc une bande de papier de son choix. Leur largeur varie souvent en fonction des découpes et il aime alterner les bandes fines, qu’il coupe d’un seul coup de ciseaux, et les bandes plus larges, qui demande plus d’effort. Ensuite, il coupe avec son ciseaux et fait tomber le morceau découpé dans le récipient, ou le pose dedans s’il est tombé à côté. C’est une activité qui demande pas mal de patience.

Je viens de lui re-proposer – pour la énième fois – ce plateau très simple à mettre en place. Et encore une fois, c’est un succès. C’est d’ailleurs toujours le premier plateau vers lequel il s’oriente.

Et j’ai bien remarqué que son geste devient plus assuré. Il coupe de manière beaucoup plus régulière. Et je pense dessiner des traits sur les chutes de papier plastifié lors de la prochaine présentation pour complexifier l’activité et commencer à lui donner envie de suivre une ligne…

[Atelier] Grammaire ludique: La nature des mots # Le nom

Après avoir introduit le verbe et commencé l’introduction du nom, nous avons fait une pause le temps de notre voyage à Taïwan. Nous voici donc de retour et nous nous sommes doucement remis à l’apprentissage de la nature des mots. Cette semaine, nous avons donc revu le nom et le verbe.

Comme pour le verbe, je vais donc vous présenter en détail les activités que nous avons réalisé pour reconnaître les noms dans une phrase.

Activité 1: Première présentation du nom. 

Préparation en amont:

J’ai commencé par découper des rectangles dans du papier épais noir – noir comme le triangle noir représentant le nom dans le coffret – de 5cm x 6cm. Sur chaque rectangle, j’ai pris soin d’écrire proprement à la main des noms. J’ai choisi des noms d’animaux parmi les figurines qu’elle préfère ainsi que des noms de jouets de sa dinette. J’ai rassemblé les jouets et figurines sur un plateau. J’ai préparé 18 rectangles, donc 18 noms. Pensez à adapter le nombre de noms au niveau de lecture de votre enfant, éviter les sons qu’il ne connaît pas ou sur lesquels il bute, préférez des noms dont il comprend très bien la signification.

A titre d’exemple, mes noms étaient: fourchette, cigogne, passoire, loup, grenouille, hippocampe, agneau, ciseaux, couteau, cacatoès, assiette, cuillère, rhinocéros, tricycle, hérisson, rail, pieuvre et orque.

J’ai mélangé mes petits cartons, je les ai posé sur le petit plateau avec les figurines et j’ai posé à côté un des triangles noirs du coffret de la nature des mots.

Ensuite, j’ai préparé une liste de 10 noms et 10 verbes que j’ai imprimé et découpé. Je me répète, mais c’est vraiment très important, pensez à adapter le nombre de noms et de verbes au niveau de lecture de votre enfant, éviter les sons qu’il ne connaît pas ou sur lesquels il bute, préférez des noms et des verbes dont il comprend très bien la signification.

A titre d’exemple, mes noms étaient: citrouille, ordinateur, montagne, école, théière, téléphone, livre, chevalier, fantôme, chauve-souris. Les verbes étaient: rouler, attendre, briller, attraper, choisir, cuisiner, fabriquer, lire, apprendre, nager.

J’ai mis les petits bouts de papiers dans un autre plateau avec un triangle noir et un rond rouge.

L’activité:

Première partie:

Quand Little Miss Sunshine était prête à réaliser son activité, je lui ai proposé de venir à côté de moi. Je lui ai demandé « Est-ce que tu veux bien me chercher un crayon, s’il te plait? » Elle s’est empressée d’aller m’en trouver un. Puis je lui ai demandé: « Peux-tu m’apporter un livre, s’il te plait? ». Elle m’a demandé quel livre. Je lui ai répondu n’importe quel livre. Le jeu commençait à l’intriguer puisqu’elle venait de réaliser à ma réponse que nous étions déja dans le jeu. 

Puis je lui ai demandé de me chercher une fourchette, ce qui l’a beaucoup fait rire. « Bah oui, maman, pourquoi tu as besoin d’une fourchette sur le canapé pour faire une activité avec moi? « 

Enfin, je lui ai demandé: « Est-ce que tu peux me chercher… euh… un… une… » « Qu’est-ce que tu veux que je te cherche Maman? ». Et j’ai enchaîné sur ma présentation du nom. « Tu vois, quand tu veux que l’on t’apporte quelque chose, tu as besoin du nom de cet objet. Je t’ai demandé un crayon, tu m’as apporté un crayon, crayon est le nom de cet objet. Je t’ai demandé un livre, tu m’as apporté un livre, livre est le nom de cet objet. Pareil pour la fourchette, fourchette est le nom de cet objet. »

Et j’ai enchaîné sur les noms propres. « Je peux te demander également: va me chercher ton frère. Quel est le nom de l’objet que je t’ai demandé? » « Mais mon frère n’est pas un objet! C’est une personne! » Eh oui. Frère est un nom, mais les personnes portent également un prénom et un nom de famille qui sont également des noms. Noms auxquels on met une majuscule quand on les écrit. Et c’est pareil pour les noms des villes ou des pays ».

Et puis je l’ai laissé réfléchir. Pas besoin d’en dire plus. Elle avait bien compris. Je lui ai présenté le symbole que nous utiliserons dorénavant pour le mettre en valeur: le triangle noir. Quelques minutes sont passées. Et quelques questions. Puis nous nous sommes lancés dans la deuxième partie de l’activité. Cette première partie a duré cinq minutes.

Deuxième partie:

Je lui ai présenté le plateau que j’avais préparé. Je lui ai tout simplement demandé de piocher une carte noire, de la lire et d’y associer l’objet dont le nom figurait sur la carte. Elle aime beaucoup ce type d’exercice d’association, et j’étais ravie qu’elle prenne plaisir à lire les noms sur les cartes, que j’avais à dessein choisi avec des sons qu’elle ne maîtrise pas forcément encore très bien (« gne » « ouille » « ette » »ail »). Cette partie a duré cinq minutes.

Quand elle a eu terminé, je lui ai demandé de trouver d’autres noms dans l’environnement autour d’elle en me montrant l’objet. Nous avons donc fait une course aux noms dans l’appartement, ce qu’elle a beaucoup apprécié. La chasse aux noms a duré cinq minutes.

J’aurai également pu lui proposer d’écrire des noms sur son tableau noir ou sa table lumineuse pour que je puisse les relire et que je lui montre moi-même l’objet qu’elle avait noté. Mais comme elle était fatiguée par sa journée, je me suis concentrée sur le plus important pour moi qu’elle réfléchisse par elle-même – et non pas qu’elle écrive.

Troisième partie: mise en parallèle avec le verbe

Pour terminer cette première activité de présentation du nom, je lui ai présenté le second petit plateau avec les verbes et les noms. Elle a tout de suite compris qu’elle allait faire une activité de tri en voyant les deux symboles – rond rouge et triangle noir – sur le plateau. Je lui ai juste demandé si elle se souvenait du verbe. Elle m’a répondu que le verbe est celui qui fait bouger dans la phrase. Je n’ai rien ajouté, elle s’est mise à lire et à trier très spontanément.

Au retour de nos vacances, voici ce que j’ai proposé à Little Miss Sunshine:

Activité 2: Qu’a retenu l’enfant? Ancrage.

Préparation en amont:

J’ai écris six phrases contenant en tout dix noms et six verbes, que j’ai imprimé et découpé.

J’ai déposé les phrases, les feutres passé, présent et futur ainsi que dix triangles noirs et dix ronds rouges dans un plateau.

L’activité

Première partie: Révision par le jeu

Après une semaine sans avoir parlé ni de verbes, ni de noms, j’ai commencé par lui demander si elle se souvenait ce que c’est et comment on les reconnaît dans la phrase. Elle se souvenait très bien pour le verbe et m’a cité « manger » quand je lui ai demandé un exemple. Elle n’a pas pu m’expliquer comment on reconnaît un nom, mais à su me donner « montagne » en exemple.

Nous avons donc reparlé du nom des objets, des personnes, des villes et des pays, puis je lui ai dit quelque mots à haute voix et elle me disait s’il s’agissait d’un nom ou d’un verbe.

Puis je lui ai demandé de me trouver des noms dans la maison – nouvelle chasse au trésor – et enfin de me trouver des verbes que l’on peut associer à la cuisine, plus difficile! Mais elle s’est très bien débrouillé et m’a confirmé qu’elle avait donc bien assimilé les deux concepts. Ces deux petits jeux ont duré sept minutes environ.

Deuxième partie:

Je lui ai présenté le plateau avec les phrases. Elle a commencé par en choisir une, puis elle l’a lu et a identifié le verbe et le ou les noms présents dans la phrase à l’aide des symboles qu’elle a placé en dessous.

Avec un enfant en GS ou en CP, j’aurai arrêté là l’activité. Mais Little Miss Sunshine est en CE1 et a commencé la conjugaison et le temps des verbes, c’est pour ça que j’avais ajouté les feutres représentant les temps et elle a d’ailleurs spontanément souligné le verbe avec la bonne couleur (plus d’explications dans mon article sur le verbe). Cette partie a duré environ dix minutes.

Dans cet atelier, j’ai encore une fois privilégié le jeu: les chasses aux noms à travers la maison, les jeux d’association ou de tri. J’ai également essayé de faire en sorte que Little Miss Sunshine apprenne avec tout son corps. Au cours de la chasse au noms ou lorsqu’elle est allée chercher des objets, elle était en mouvement, elle a marché, sauté, couru et touché. La manipulation également est quelque chose qui marche bien avec elle, donc le fait de manipuler des jouets, les symboles l’aide à ancrer ce qu’elle apprend. Et enfin la réflexion, l’enfant doit réfléchir et faire par lui-même pour bien retenir. Les chasses aux trésors, les verbes reliés à un espace dans la maison sont autant de jeux qui demandent à l’enfant d’avoir bien intégré les concepts et de mettre en application ce qu’il a compris.

Je pense également qu’il est important de lié les apprentissages les uns aux autres, de les ancrer ensemble. C’est pour cela que dans cet atelier sur le nom et dans les ateliers à venir, passé la première présentation et une fois sûre que Little Miss Sunshine a compris le nouveau concept, je lui propose des jeux où la notion en cours d’apprentissage (le nom) et celle(s) déja acquise(nt) sont mêlées. 

Conseils:

  • L’enfant doit pouvoir apprécier l’activité et se sentir maître de ce qu’il fait. Si il a envie de refaire une activité ou si il veut en écourter une autre, il ne faut pas hésiter à le laisser décider. Il retiendra d’autant mieux ce sur quoi il est concentré.
  • Il est important également de ne jamais mettre l’enfant en difficulté, il perdrait alors tout intérêt pour l’activité. C’est pour cela que je prend régulièrement la relève sur la lecture si nécessaire ou que j’évite les jeux qui demande d’écrire quand elle est fatiguée.  C’est également pour cela qu’il faut faire bien attention aux phrases, aux mots qu’on utilise dans l’exercice.
  • Il faut vraiment garder en tête l’objectif de l’exercice: apprendre ce qu’est un nom. Donc si l’enfant ne veut pas lire, ce n’est pas l’important. Si l’enfant fait des fautes dans ce qu’il écrit, il n’est pas nécessaire des les relever.
  • Pensez toujours à utiliser du matériel original ou que l’enfant aime déja utiliser. Little Miss Sunshine aime beaucoup les animaux et faire la cuisine en ce moment, d’où le choix de mes exercices.
  • N’hésitez pas à intégrer ses jouets préférés, ses personnages préférés dans les phrases que vous allez lui créer.

Et vous, qu’en pensez-vous? Avez-vous eu d’autres manières ludiques de présenter le nom à vos enfants? 


Pour les curieux:

[Atelier] Grammaire ludique: La nature des mots # Le verbe

Dans la suite de mon article de présentation de la méthode ludique d’apprentissage de la nature des mots que j’ai mis en place avec Little Miss Sunshine, je vous présente aujourd’hui les activités que nous avons réalisé sur le thème du verbe, dans le détail.

Comme vous l’avez certainement compris, on partait de quasiment zéro pour l’identification du verbe dans la phrase. Je n’ai pas parlé de ce que nous allions faire à Little Miss Sunshine, je lui ai juste dit que j’avais préparé une activité pour elle et je lui ai demandé si elle avait envie de tester. Elle s’est empressée d’accepter. Une chance parce que ce n’est pas tous les jours le cas 😉 Mais dans ce cas, je lui aurai re-proposé le lendemain ou le sur-lendemain. Je pars du principe qu’il ne faut pas insister si un enfant refuse une activité. Ce n’est peut être pas le bon moment et peut être même qu’il reviendra de lui-même un peu plus tard pour demander à faire l’activité. Cela arrive souvent à mes enfants.

Activité 1:  Première présentation du verbe

Préparation en amont:

J’avais commencé par découper des rectangles dans du papier rouge – rouge comme le rond rouge représentant le verbe dans le coffret – de 5cm x 6cm. Sur chaque rectangle, j’ai pris soin d’écrire proprement à la main des verbes à l’impératif qu’elle peut lire et comprendre facilement. J’ai préparé 18 rectangles, donc 18 verbes. Pensez à adapter le nombre de verbes au niveau de lecture de votre enfant, éviter les sons qu’il ne connaît pas ou sur lesquels il bute, préférez des verbes dont il comprend très bien la signification.

A titre d’exemple, mes verbes étaient: miaule, chante, mords, nage, avance, lis, marche, lance, parle, cours, ouvre, danse, galope, saute, grimpe, ris, abois, ferme.

J’ai mélangé mes petits cartons, je les ai posé sur un petit plateau et j’ai posé à côté un des ronds rouge du coffret de la nature des mots.

L’activité:

Première partie:

Quand Little Miss Sunshine était prête à réaliser son activité, je l’ai donc invité à piocher une carte, à lire le mot dans sa tête, sans rien dire et à le mimer. Le but du jeu étant que Little Smiling Buddha et moi devinions ce qu’elle mimait.

A chaque fois que nous devinions le mot, je lui demandais ce qu’elle avait dû faire pour que nous devinions. Pour « lancer » par exemple, elle m’a dit qu’elle avait dû chercher un coussin et le lancer. J’ai cherché à ce qu’elle soit plus précise. Je voulais qu’elle fasse le lien dans sa tête que pour chacun des mots qu’elle mimait elle devait bouger, elle devait faire une action, un geste.

Quand elle a eu mimé les 18 verbes, nous avons fait le point sur le lien qu’il pouvait y avoir entre ces 18 mots. Comme elle avait déja dû le noter pour chaque mot, elle a tout de suite identifié ce que je cherchais à lui faire dire: elle était dans le mouvement.

J’ai alors pris le rond rouge dans les mains et lui ai dit que ces mots qui expriment le mouvement, l’action dans la phrase, se sont les verbes. Et que dorénavant nous allions utiliser le symbole du rond rouge pour le représenter, car le rond roule… Et nous nous sommes amusées à faire rouler le rond rouge.

Pour cette première partie de l’activité, elle a donc fait l’effort de lire chaque verbe, de le comprendre et de le mimer. Elle a travaillé avec tout son corps. Elle s’est couché par terre pour nager, elle a grimpé au montant de la porte, elle a claqué une porte, elle nous a chanté sa chanson chinoise préférée du moment… Elle s’est amusée et elle a identifié elle-même le rôle du verbe dans une phrase par l’expérimentation.

Deuxième partie:

Maintenant qu’elle a compris le rôle du verbe, je voulais qu’elle puisse réfléchir par elle-même. Nous sommes donc allés chercher son tableau noir – sur lequel elle adore écrire ces temps-ci car elle fait comme la maîtresse – et je lui ai demandé si elle pouvait me trouver des verbes et les écrire sur le tableau.

Elle en a trouvé cinq. Quatre qu’elle avait déja mimé et un nouveau. Lors de cette étape, il ne faut ni se focaliser sur l’orthographe, puisque ce n’est pas l’objectif de l’exercice, ni sur le choix des verbes. L’enfant ne trouve que des verbes déja mimés? Ce n’est pas bien grave, au moins il a compris le principe et a une bonne mémoire. De toute façon, on y reviendra à diverses occasions, il a bien le temps de s’approprier les verbes.

Troisième et dernière partie:

Little Miss Sunshine était tellement ravie de son nouvel apprentissage qu’elle m’en a réclamé plus. Je lui ai donc proposé, de manière totalement informel, puisqu’à ce moment-là de la soirée, nous étions déja entrain de préparer le dîner toutes les deux, de dire des mots et elle devait me dire si il s’agissait d’un verbe ou non. J’ai donc utilisé les mots de vocabulaire et les verbes liés à la recette que nous étions en train de préparer et ça a très bien fonctionné. Ancrer l’apprentissage dans le concret, dans le quotidien, aide également l’enfant à mieux retenir. 

Le deuxième soir, voici ce que j’ai proposé à Little Miss Sunshine:

Activité 2: Qu’a retenu l’enfant? Ancrage par le jeu.

Préparation en amont:

J’ai écris neufs phrases: trois au présent, trois au passé et trois au futur, que j’ai imprimé et découpé. En parallèle, j’ai choisi trois  feutres de couleurs pour définir une couleur pour chaque temps et créé ainsi un repère visuel: bleu pour le présent, vert pour le futur et rouge pour le passé.

J’ai posé les phrases, les feutres et les ronds rouge dans un plateau.

L’activité 

Première partie:

En rentrant de l’école, Little Miss Sunshine m’a réclamé de refaire l’exercice de mime. Nous avons donc commencé par piocher trois cartes rouges et refaire l’exercice avec trois cartes. Elle était fière de me répéter que le verbe apportait le mouvement dans une phrase.

Deuxième partie:

Puis je lui ai demandé d’aller chercher quelques jouets qu’elle aime bien et de les ramener sur la table basse pour que l’on joue ensemble. Elle a ramené quelques légos. Nous avons inventé une situation ensemble – on y parlait princes et princesses autour d’un dîner – et nous avons inventé des textes et des phrases à haute voix en nous interrogeant à chaque fois sur l’action dans la phrase. Nous en sommes ainsi venu à nommer les verbes que nous trouvions les uns après les autres. Le jeu a duré une dizaine de minutes.

Troisième et dernière partie:

Cette partie de l’activité tenait au fait que sa leçon du jour à l’école portait sur le temps des verbes. Je lui ai donc proposé les neufs phrases à lire. J’avais choisi un thème qui lui tient à coeur actuellement: les princesses. N’oubliez pas de coller aux thèmes que vos enfants apprécient le plus pour leur donner envie de lire quand vous préparer des phrases ou des mots à lire. Elle a lu les phrases et identifié le ou les verbe(s) à l’aide des ronds rouge sous chaque phrase.

Ensuite, nous avons reparlé de sa leçon du jour. Elle s’est souvenue que les verbes pouvaient être conjugué et qu’il existe différents temps: le passé, le présent et le futur. Je lui ai alors présenté les feutres et je lui ai demandé de lire les mots que j’y avais écris. Elle a ainsi compris par elle-même que chaque couleur représentait un temps.

Je lui ai relu les phrases – elle aurait tout aussi bien pu les relire seule, mais comme la lecture lui demande encore pas mal d’effort, j’ai préféré me concentrer sur les verbes – et elle a dû identifier le temps utilisé dans chaque phrase en soulignant le verbe de différentes couleurs: rouge pour le passé, bleu pour le présent et vert pour le futur. Il est important de laisser l’enfant aller jusqu’au bout de sa réflexion, de ne pas le stopper si il s’apprête à faire une erreur, mais plutôt de lui demander de manière ouverte « Qu’est-ce qui te fais penser ceci? » pour voir sa manière de réfléchir et l’aider ainsi a vraiment comprendre l’erreur.

Encore une fois, j’ai mis le jeu à l’honneur dans cette activité. Elle a pu choisir son jouet préféré – les légos -, planter le décor et c’est beaucoup plus motivant de travailler ainsi. Elle a demandé à refaire l’exercice de mime de la veille et même si je ne l’avais pas prévu, c’est avec plaisir que je l’ai laissé expérimenter encore une fois avec tout son corps. L’apprentissage se fait en répétant et en refaisant les mêmes gestes. Elle a également dû réfléchir par elle-même pour chercher des verbes lors de notre jeu avec les légos et quand elle a dû souligner les verbes de la bonne couleur.

Conseils:

  • L’enfant doit pouvoir apprécier l’activité et se sentir maître de ce qu’il fait. Si il a envie de refaire une activité ou si il veut en écourter une autre, il ne faut pas hésiter à le laisser décider. Il retiendra d’autant mieux ce sur quoi il est concentré.
  • Il est important également de ne jamais mettre l’enfant en difficulté, il perdrait alors tout intérêt pour l’activité. C’est pour cela que j’ai par exemple pris la relève pour relire les phrases. C’est également pour cela qu’il faut faire bien attention aux phrases, aux mots qu’on utilise dans l’exercice.
  • Il faut vraiment garder en tête l’objectif de l’exercice: apprendre ce qu’est un verbe. Donc si l’enfant ne veut pas lire, ce n’est pas l’important. Si l’enfant fait des fautes dans ce qu’il écrit, il n’est pas nécessaire des les relever.
  • Pensez à utiliser du matériel original ou que l’enfant aime déja utiliser. J’ai demandé à Little Miss Sunshine d’écrire sur son tableau noir, parce qu’elle l’adore actuellement, mais un autre support qu’elle aime beaucoup est notre boite lumineuse, elle y écrit régulièrement les mots pour ses dictées.
  • N’hésitez pas à intégrer ses jouets préférés, ses personnages préférés dans les phrases que vous allez lui créer.

Et vous, qu’en pensez-vous? Avez-vous eu d’autres manières ludiques de présenter le verbe à vos enfants? 

[Atelier] Grammaire ludique: La nature des mots

Depuis quelques temps, je me suis mise à réfléchir à la manière dont j’allais soutenir Little Miss Sunshine dans son apprentissage de la grammaire et de la congugaison. Elle est maintenant en CE1, a déja vu quelques notions au CP, mais n’a que peu retenu ce qui lui a été expliqué.

En ce début d’année, leur maîtresse a commencé par une leçon de conjugaison sur les différents temps: passé, présent et futur, et en la relisant le soir, je me suis rendue compte que Little Miss Sunshine ne savait absolument pas identifier un verbe dans une phrase. Je ne me suis pas alarmée, j’ai essayé de lui expliquer avec mes mots, puis avec un cahier très formel contenant leçon et exercices, mais tout ce que j’ai réussi à récolter a été de la bloquer et de la voir s’enfermer dans sa chambre en me criant qu’elle n’avait aucune envie de travailler, elle a déja assez travaillé à l’école. Et ça, je le conçoit très bien.

Je me suis donc mise au défi de trouver une manière ludique de l’aider dans ses apprentissages. Il y a quelques semaines, j’ai acheté un coffret Montessori de grammaire, celui sur la nature des mots et je me suis donc penchée sur la question plus sérieusement. J’ai cherché des idées dans le très bon livre Lire et écrire, Apprendre avec les pédagogies alternatives, mais aussi sur internet. 

J’en suis arrivée à deux constats:

  1. L’urgence de la situation: Little Miss Sunshine va avoir 7 ans, et dans la pédagogie Montessori, ces notions s’apprennent plus facilement tant que les enfants sont dans la période sensible du langage, et celle-ci se termine habituellement vers 7 ans. Conseil donc: commencez à introduire les notions de grammaire simple aussitôt que l’enfant déchiffre bien.
  2. Une méthode d’apprentissage ludique qui permette à Little Miss Sunshine d’adhérer à cet apprentissage. Pour ça, il me fallait trouver une méthode qui allie jeux – parce que le jeu est d’une très grande importance dans les apprentissages des enfants et que c’est par le jeu qu’ils vont retenir le plus facilement les choses -, manipulation –  l’enfant ressent les choses avec ses mains, voire son corps tout entier – et réflexion – l’enfant est amené à réfléchir et à faire par lui-même.

Pour créer cet atelier d’apprentissage ludique de la nature des mots, j’ai donc puisé dans différentes pédagogies alternatives, dont la pédagogie Montessori, mais aussi chez Steiner-Waldorf, Freinet et d’autres encore. Je précise que je ne suis absolument pas formée à ces pédagogies, mais que je lis beaucoup et que j’aime m’en inspirer.  J’ai créé un atelier ludique à ma sauce, mais surtout en fonction de ce qui marche avec Little Miss Sunshine.

Pour cela, j’ai décidé d’utiliser les formes du coffret pour le côté manipulation. Comme pour la pédagogie Montessori:

  •  le rond rouge symbolise le verbe,
  • le grand triangle noir symbolise le nom,
  • le petit triangle bleu représente le déterminant, 
  • le grand triangle bleu représente les adjectifs,
  • le petit rond orange symbolise l’adverbe,
  • le triangle violet symbolise le pronom, 
  • le rectangle rose représente la conjonction
  • la lune verte représente la préposition
  • et la serrure jaune représente les interjections

En ce qui concerne ce coffret, on peut le trouver sur Amazon ou sur des sites spécialisés. J’ai eu la chance de le trouver vraiment pas cher, ici en Chine. Mais j’avais à l’origine l’intention de le créer moi-même en utilisant du papier épais de couleur et en plastifiant les formes. On peut également trouver plein de tutoriels intéressants pour le créer soi-même sur Internet.

Dans un premier temps, nous allons nous concentrer sur le verbe, le nom, l’adjectif et le déterminant. Ce sera la première étape et elle durera au moins deux semaines. Pour rappel, Little Miss Sunshine passe sa journée à l’école et je ne veux pas surcharger ses journées, mais bien la soutenir dans ses apprentissages. Je lui proposerai donc une activité par soir, en fonction de sa fatigue, et je n’insisterai pas si elle a juste besoin de se reposer. Pour chaque nature de mot, je lui proposerai deux ou trois activités, réparties sur deux ou trois soirs de la semaine. Nous verrons les différentes natures des mots les unes après les autres. Et en guise de révision, nous ajouterons à chaque fois une nature supplémentaire à nos activités.

Parce que sa première leçon à l’école à porté sur le verbe, c’est par le verbe que j’ai commencé. Mais si j’avais débuté seule, j’aurai plus logiquement commencé par le nom, puis l’adjectif, puis le déterminant et enfin le verbe.

Voilà en gros ce qui m’a motivé à trouver une solution ludique et attirante pour les enfants d’apprendre la grammaire, et comment je vais m’organiser dans cet apprentissage. Pour les détails des activités, je rédigerai un article pour chaque nature de mots dès que j’aurai réalisé les activités avec Little Miss Sunshine.

Et vous, comment gérez-vous les difficultés d’apprentissage de vos enfants à l’école? Avez-vous trouvé des solutions qui conviennent à vos enfants? 

[DIY] Créer de la fausse neige

La fausse neige a eu beaucoup de succès par ici. C’est une activité simple à préparer et à mettre en place. Je l’ai réalisé avec Little Miss Sunshine et Little Smiling Buddha cette année, mais aussi l’année dernière, et avec ma classe de TPS cette année, ainsi qu’avec les classes de TPS et MS-GS de l’année dernière.

Pour réaliser de la fausse neige, vous aurez besoin de:

  • une bombe de mousse à raser (mentholé si vous voulez un effet froid)
  • de la fécule de maïs

Pour la réaliser, rien de plus simple. Verser un verre de fécule de maïs, et ajouter un peu de mousse à raser. Mélanger avec les deux mains. Ajouter de la fécule de maïs et/ou de la mousse à raser jusqu’à obtenir la texture de la neige et réussir à faire de belles boules de neige avec.

Ce sont les enfants qui ont fait le mélange ici. Ils ont patouillé jusqu’à avoir la bonne consistance. A l’école également, j’ai laissé mes TPS patouillé jusqu’à l’obtention de la bonne consistance. Mais l’année dernière, je leur avais directement proposé la neige artificielle.

J’avais dans l’idée de leur faire créer des bonhommes de neige, mais que ce soit à la maison ou à l’école, les enfants en ont décidé autrement. A la maison, les enfants sont vite allés chercher des animaux polaires pour les ajouter à leur création. Ils se sont inventé une banquise. Alors qu’à l’école, patouiller leur à suffit. Malaxer et écraser cette fausse neige a été leur petit bonheur de la journée.

La fausse neige se conserve dans un sac hermétique dans le frigo au moins une semaine. Il suffit de rectifier la consistance de la fausse neige à la sortie du frigo, ajouter un peu de mousse à raser si elle est trop sèche ou de fécule de maïs si elle est trop humide.

Encore une chouette activité hivernale! Et vous, réalisez-vous de la fausse neige avec vos enfants?