[Parentalité] Les évaluations en Petite Section

Je n’ai jamais eu de problèmes avec les évaluations durant toute ma scolarité. J’étais cette élève qui adore apprendre par coeur, qui adore avoir des devoirs et qui rentrait le soir en demandant à sa mère de l’interroger sur les leçons du lendemain. J’ai toujours aimé l’émulation que provoquait en moi le fait de savoir que j’étais première, deuxième ou troisième de la classe. Je n’ai jamais eu de réels soucis scolaires.

Le système français, mais ce n’est pas le seul, créé une réelle concurrence entre élève. Il faut être bon. Mais ça ne suffit pas. On peut mieux faire. Il faut être le meilleur. Je n’ai jamais eu de problème avec cette logique, j’ai été bien formaté par le système apparemment. Au point d’être passée par les classes préparatoires littéraires, d’avoir passé plusieurs concours. Et je n’en garde pas de mauvais souvenirs!

Mais je suis tout à fait consciente que tout le monde n’a pas mon état d’esprit, que je suis un peu un être à part de ce côté-là. Et je conçois tout à fait que cette course à l’excellence, que cet atmosphère de compétition, peut plonger certains élèves dans un réel mal-être. Pour un bon ou un très bon élève, la notation peut effectivement être un moyen d’émulation, pour un élève moyen ou qui a peu confiance en lui, cela peut vite devenir problématique.

Je savais qu’en France, l’Education Nationale préconise d’évaluer les enfants dès la première année de maternelle. Et j’avoue que ça me dérange énormément. L’école maternelle, en tout cas pour moi est un moment pour l’enfant pour découvrir le monde, la vie en collectivité, jouer en groupe, commencer à manipuler du matériel (crayon, ciseau, pinceau, …). Mais le plus important, c’est que c’est le moment de donner à l’enfant cette curiosité, cette envie d’apprendre qui lui facilitera toute sa scolarité par la suite. Alors de là à l’évaluer…

Le premier semestre de Little Miss Sunshine vient de se terminer. Le temps pour moi de découvrir les fameuses évaluations. Little Miss Sunshine est dans une école internationale, elle est donc doublement évaluée: en français, selon les préceptes de l’Education Nationale et en Chinois, selon les préceptes chinois.

J’avais rendez-vous avec la maîtresse française de Little Miss Sunshine à la fin du mois de janvier. Et j’appréhendais. Je ne voulais pas me retrouver face à quelqu’un qui allait me dire que Little Miss Sunshine avait tel ou tel problème, qu’elle ne faisait pas ceci ou celà comme il lui était demandé,… A la maison, Little Miss Sunshine a toujours eu beaucoup de liberté. A l’école, ce n’est clairement pas le cas. Mais c’est aussi le moment pour elle d’apprendre la vie en communauté car malheureusement personne n’y échappe au cours de sa vie.

Finalement, j’ai été agréablement surprise par notre entretien. Il s’agit bien sûr d’une maîtresse de l’Education Nationale, mais elle est tout à fait consciente que le plus important du premier semestre de l’école maternelle, c’est l’intégration de l’enfant dans sa classe et dans son établissement. Et pour ça, Little Miss Sunshine s’est très bien débrouillée. En fait, on ne m’a fait presque que des compliments sur ma petite fille. Un seul souci, elle n’est vraiment pas à l’aise dans la tenue d’un crayon ou d’un ciseau. Nous avons parlé de plusieurs pistes:

  • Little Miss Sunshine est droitière, mais encore un peu jeune pour avoir eu déja le déclic pour la tenue de ce matériel, malgré la répétition des manipulations.
  • Little Miss Sunshine est gauchère, mais par imitation de son entourage, elle utilise majoritairement la main droite.
  • Little Miss Sunshine est ambidextre et elle n’est pas encore prête a déterminer sa main dominante.

Je penche dans tous les cas pour le fait que Little Miss Sunshine est encore un peu jeune. Elle a un an de moins que les plus âgés de sa classe. Aucune comparaison n’est possible. Alors je vais continuer à l’observer discrètement et à lui proposer des activités de motricité fine. La maîtresse me propose de l’observer pendant un mois ou deux et de refaire un point à ce moment-là. Elle me préconise tout de même de voir un psycho-motricien si rien ne se débloque d’ici la fin de l’année. J’ai envie de dire qu’on verra…

Je verrai la maîtresse chinoise, avec une interprète anglaise, la semaine prochaine. Mais j’ai déja pu voir les observations faites. Et c’est très intéressant. En Chine, on n’attend pas du tout la même chose d’un enfant de première année de maternelle. C’est beaucoup orienté sur l’expression corporelle (savoir marcher sur une ligne, lancer un ballon, monter et descendre un escalier, courir au moins 15m, manger avec une cuillère, s’habiller, se déshabiller seule ou avec l’aide d’un adulte, …), le language, mais pas pour les mêmes raisons que nous ( par exemple savoir donner son nom, le nom de ses parents et son adresse à un policier) En fait, à bien y regarder, les acquisitions sont très ciblées, très détaillées. On demande à l’enfant de savoir s’apaiser en cas de pleurs avec l’aide d’un adulte, de prendre soin des jouets et des affaires de la classe, d’aimer être responsabilisé sur de petites tâches,… Bien évidement, Little Miss Sunshine commence tout juste à dire quelques mots en Chinois et ne comprend que peu de choses pour l’instant, si ce n’est les consignes qui reviennent quotidiennement à l’école, alors pour la partie chinoise, son évaluation sera bien mois avantageuse.

L’enfant n’étant pas présent lors de ses rencontres, j’ai décidé de ne pas trop en parler à Little Miss Sunshine. Je lui ai juste dis que je rencontrai sa maîtresse pour parler de ce qu’ils font à l’école, mais je ne lui ai pas parlé du retour que j’ai eu. Je pense qu’on lui met déja bien assez la pression à l’école pour que je ne lui mette pas la pression à la maison! En fait, je trouve ce système d’évaluation, bien qu’il soit un moyen de communication entre les parents et la maîtresse – mais cela pourrait se passer dans un cadre différent! -, très difficilement adaptable à une éducation bienveillante. On a pas grand chose à dire des choses positives, on passe beaucoup de temps sur le négatif et une fois de retour à la maison on a essentiellement retenu les points négatifs. C’est pour ça que je trouve important de ne pas en parler à l’enfant…

Et vous, comment vivez-vous les différentes évaluations à l’école maternelle? Et en parlez-vous avec eux? 

[Parentalité] Y’a-t-il un écart d’âge idéal entre deux enfants?

Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu avoir une grande famille. Pas énorme, mais grande quand même. J’ai toujours rêvé d’avoir trois ou quatre enfants autour de moi. Dans ma famille, nous sommes deux enfants. Moi et mon frère de quatre ans plus jeune. Papa Lou quant à lui est enfant unique. Et il était hors de question pour lui de reproduire ce schéma. Nous en avions déja parlé avant d’avoir des enfants, pour nous il était important qu’ils aient des âges proches – c’est-à-dire 1 à 2 ans d’écart maximum – pour une question de complicité essentiellement.

Lorsque Little Miss Sunshine est née, elle n’avait pas trois mois, j’étais à peine remise psychologiquement de mon accouchement que nous parlions déja du deuxième. Et pourtant, elle n’a pas fait une seule nuit complète avant ses 1 an. La fatigue, les questionnement multiples face à ce premier enfant ne nous ont pas découragés. Et pourtant, nous attendions notre prochain départ en expatriation et nous savions que raisonnablement il fallait attendre ce départ pour prévoir vraiment ce deuxième bébé.

Et puis le temps a passé. Little Miss Sunshine a eu un an. Puis deux. Nos plans étaient bousculés. J’ai eu une période où je me suis sentie vraiment mal en comprenant que nos enfants auraient plus d’écart que ce que nous avions pensé. Je voyais nos rêves s’envoler. J’ai mis du temps à m’y faire. Mais en parallèle, je profitais de nouveau à fond de Little Miss Sunshine, puisque j’étais enfin Maman au Foyer.

Aujourd’hui, avec le recul, je pense que Little Miss Sunshine à l’âge idéal pour avoir un petit frère. Elle a l’âge de comprendre ce qui se passe, de profiter de ma grossesse avec moi, de parler de notre future vie à quatre avec Papa Lou et moi, de poser des questions. Je commence à avoir beaucoup de mal à la porter – 15kg et un joli ventre rond n’aident pas. Je me dis que je l’ai porté autant que j’ai pu. Il y a trois mois encore, je la portais des heures si nécessaire dans son Boba. Et je suis tellement heureuse d’avoir pu la porter autant qu’elle le souhaitait, autant qu’elle en a eu besoin, jusqu’à ce qu’elle soit en âge de marcher totalement seule. Et depuis ma grossesse, nous avons un nouveau rituel quand nous nous promenons. Elle sait que si elle est fatiguée, si elle a besoin d’un câlin, on cherche un banc, ou une pierre, ou un tronc d’arbre, ou tout se qui nous permet de nous assoir toutes les deux et de faire un câlin. Elle n’a plus jamais demandé à être porté. Sauf par Papa Lou. Je suis heureuse de n’avoir eu qu’elle pour lui offrir tout ce dont elle avait besoin: portage, câlin, nuits sans sommeil, écoute, jeux, … et de ne pas avoir eu d’autre bébé à m’occuper.

Maintenant qu’elle est plus autonome, qu’elle part tous les matins à l’école avec son sac en bandoulière, je pourrais donner, sans me poser de questions, tout ce dont notre futur petit garçon aura besoin pour grandir sereinement

Finalement, l’écart d’âge idéal entre deux enfants, c’est un peu celui qui nous convient, celui qui fait que nous sommes en accord et en paix avec nous même.

Et pour vous, quel est l’écart d’âge idéal entre deux enfants?  

[Activité] Peinture pour la baignoire ou la douche

Grâce à une super idée trouvé chez Le pays des merveilles, en rentrant de l’école vendredi soir, Little Miss Sunshine et moi nous sommes attelées à la création d’une peinture naturelle pour peindre dans la baignoire.

J’ai utilisé la recette du Pays des Merveilles, à savoir:

  • 1 tasse de gel douche – savon d’Alep liquide dans notre cas.
  • 1 tasse de farine de maïs
  • un peu d’eau
  • des colorants alimentaires

Nous avons commencé par mélanger les deux premiers ingrédients jusqu’à obtenir la consistance lisse et souple dont nous avions besoin pour peindre, puis nous avons réparti notre mélange dans des moules à popcake – je n’avais pas de moule à glaçons sous la main. Enfin, nous avons versé quelques gouttes de colorants alimentaires dans chaque petit compartiment pour créer nos couleurs…

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J’ai demandé à Little Miss Sunshine si elle préférait peindre avec les mains ou avec des pinceaux. Elle a choisit les pinceaux.

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Enfin, je lui ai fait passer mes consignes. A savoir: Le pinceau reste dans la baignoire, il peint la paroi de la baignoire. Les carreaux autour de la baignoire doivent rester blanc. On surveille bien sa main! Et c’était parti pour une belle partie de rigolade…

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Elle a eu un peu de mal à démarrer. Je crois qu’elle a été surprise par cette proposition de peindre sur la baignoire et sur son corps. Elle est spontanément allé chercher son tablier de peinture dans sa chambre! Mais au bout de quelques minutes et après lui avoir montrer comment dessiner sur les parois de la baignoire, elle s’est prise au jeu.

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Je n’ai pas osé tester sur les carreaux de la salle de bain. D’autant que les joints en Chine sont quasi-inexistant. Mais j’ai juste eu à rincer Little Miss Sunshine et la baignoire pour que plus rien n’y paraissent! On a passé de beaux moments de complicité toutes les deux… Little Miss Sunshine a peint deux soirs d’affilé avec sa peinture. Une trentaine de minutes le premier soir et jusqu’à utilisation totale de sa peinture le lendemain – une vingtaine de minutes. Pour conserver notre peinture, nous avons juste mis un peu de film alimentaire dessus et nous y avons ajouté quelques gouttes d’eau le lendemain.

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Est-ce que ça vous tente d’essayer?  

[Education bienveillante] Accueillir les émotions et gérer les pleurs

Très récemment, j’ai à nouveau pu mettre en oeuvre quelque chose que j’arrive plutôt bien à gérer depuis quelques temps, l’accueil des émotions et la gestion des pleurs de Little Miss Sunshine. Voir un enfant pleurer à chaudes larmes, surtout son enfant, c’est quelque chose qui m’était encore très difficile il n’y a pas si longtemps. Je n’avais qu’une hâte, que les pleurs cessent, que la joie de vivre apparaisse à nouveau sur son visage. A force de travail sur moi, depuis quelques mois, j’arrive à ne pas me sentir remise en question et trop directement touchée par ses pleurs. Je n’ai jamais nié ou amoindrit ses émotions, et je me suis toujours battu contre mon irrépressible envie de dire « Chut, mon ange! » ou « Ne pleure pas/Ne pleure plus, Maman est là!! », mais je lui ai certainement fait ressentir, malgré mes tentatives d’accueil de ses émotions que j’étais trop touchée par ses pleurs.

Un vendredi soir du mois de janvier, à l’heure de récupérer Little Miss Sunshine au bus, l’Ayi me tend un sac d’école qui n’est pas le sien. Je le remarque tout de suite – tous les enfants de l’école ont le même sac, mais j’ai mis le nom de Little Miss Sunshine à un endroit que je repère facilement – et là, ma petite fille souriante s’écroule en pleurant et en hurlant en comprenant qu’elle n’aura pas son sac ce soir, ni ce week-end d’ailleurs. Rien de catastrophique dans l’absolu puisqu’elle n’a pas un doudou qui lui est indispensable et inter-change ses tétines très facilement, mais c’est la première fois qu’on ne récupère pas son sac. Je crois que sous le coup de l’émotion, Little Miss Sunshine n’a pas compris ce qui se passait avec son sac. Elle avait perdu un de ses repères et en parallèle avait dû avoir une journée peut-être un peu plus difficile ou plus fatigante, et puis on était fin de semaine aussi.

J’ai juste pris Little Miss Sunshine dans mes bras, je l’ai embrassé et serré contre moi. Puis j’ai essayé de baragouiner quelques mots de Chinois qui devait signifier que je récupérerais lundi soir et dit « Au revoir! ». J’ai  tenu Little Miss Sunshine contre moi, toujours en pleurs, en lui disant de temps à autre « Pleure mon Coeur, ça fait du bien. » et nous sommes rentrées chez nous. Nous nous sommes installées l’une contre l’autre sur le canapé et j’ai attendu que ses pleurs passent. Ca a duré un bon moment. Un quart d’heure, peut être même vingt minutes. A intervalles réguliers, Little Miss Sunshine se levait du canapé et partait ouvrir la porte d’entrée et crier dans le couloir qu’elle voulait son sac. Je lui disais juste « Je comprends que tu sois triste. Ayi est désolée mais elle a oublié ton sac. Tu le retrouveras lundi matin à l’école. » J’avais droit à une crise de larmes à chaque fois lus intense. Puis nous nous blottissions à nouveau sur le canapé. Jusqu’à la prochaine escapade vers la porte…

Et d’un moment à l’autre, elle s’est calmée. Elle m’a demandé sa tétine. Je lui ai dit que nous allions en choisir une nouvelle pour ce week-end. Je pensais qu’elle allait se remettre à pleurer, mais non, elle m’a suivi. Elle a encore reniflé quelques fois et c’était fini. Cinq minutes plus tard, nous étions en pleine partie de domino, comme si rien ne s’était passé.

Little Miss Sunshine avait réussi à décharger son stress, son angoisse, ses frustrations de la journée, peut être même d’une partie de la semaine. J’ai accueilli ses émotions, et nous avons pu repartir sur de bonnes bases. Ce soir-là, elle m’a même consciencieusement aidé à préparer le repas du soir, ce qui n’était pas arrivée depuis près d’une semaine…

Ces « crises de larmes » me semblaient difficile à gérer il n’y a pas si longtemps. Aujourd’hui, je les vois vraiment comme un acte d’amour. Little Miss Sunshine a besoin de décharger son trop-plein d’émotions et c’est moi qu’elle choisit parce qu’elle se sent en totale sécurité et qu’elle sait que je l’aime de manière inconditionnelle. Une fois la « crise » passée, et elle ne dure jamais très longtemps – de 10 à 20 minutes environ – nous pouvons toutes les deux reprendre le cours de nos activités beaucoup plus sereinement… Et je dois bien avouer, que certains jours, quand je la sens tendue, nerveuse, j’attend impatiemment le moment de la crise pour qu’elle puisse se décharger et que tout aille de nouveau mieux…

Et vous, comment gérez-vous les décharges d’émotions de vos enfants? Arrivez-vous à ne pas vous sentir anéanti par leurs pleurs? 

[Éducation bienveillante] Le temps des monstres et l’angoisse de séparation #2

Voilà un peu plus d’une semaine que nous avons mis en place une première alternative, qui nous a semblé la plus bienveillante et la plus gagnant-gagnant pour tous les trois qui nous soit venu à l’esprit, en place. Elle n’est pas idéale, car basée sur un gros compromis, mais elle a déja eu le mérite d’apaiser nos soirées à tous les trois.

Comme je vous l’expliquais dans mon dernier billet à ce sujet, Little Miss Sunshine a intégré notre chambre avec un petit lit d’appoint et dort depuis dans notre chambre. Cela a permis d’apaiser les cris, les pleurs et les angoisses de Little Miss Sunshine. Le rituel du coucher est à nouveau en place et l’endormissement n’est plus trop long – 5 à 30 minutes après le dernier « Bonne nuit ». Little Miss Sunshine ne nous quitte pas et peu se remplir son réservoir affectif de notre présence à toute heure du jour ou de la nuit. Elle ne s’endort plus dans le noir. Nous retrouvons un semblant d’intimité dans notre lit. Et nous passons à nouveau des soirées plus agréables et moins stressantes pour tous. C’est déja un début…

Mais le fond du problème demeure. Little Miss Sunshine a toujours peur du noir ou plus exactement de la solitude – angoisse de séparation quand tu nous tiens!  La lumière principale de notre chambre doit rester allumer jusqu’à ce qu’elle s’endorme et la porte de la chambre ouverte. Cela ne lui permet clairement pas d’être dans de bonnes dispositions pour l’endormissement. En parallèle, elle n’a pas encore réussi à combattre sa peur par ses propres moyens – même si elle est active dans cette étape et propose elle-même des solutions.

Nous n’avons pas baissé les bras pour autant. Je continue de mon côté à chercher mille solutions sur Internet – au passage merci à toutes les mamans qui parlent de ce passage compliqué dans la vie des petits et de leurs solutions, bienveillantes ou pas, mais ça donne des idées et surtout on se sent moins seul! Mais aussi dans ma bibliothèque…

Little Miss Sunshine a elle-même trouvé une solution que nous avons rapidement mis en place. Elle a reçu deux jolies poupées « monstres » à colorier avec des feutres lavables à Noël de la part de Mamama et Papapa. Elle m’a un soir demandé de les colorier. Elle a choisi une couleur pour chacun et une seule. C’était important pour elle, bien que je n’ai pas compris pourquoi. Puis elle a voulu les poser sur le rebord de la fenêtre. Un dans sa chambre, l’autre dans la nôtre. Et elle m’a dit que ces deux poupées la protègeront des monstres et les empêcheront de rentrer. Un grand pas en avant! Si ce n’est qu’au moment du coucher, ça n’a malheureusement rien changé.

Bien évidement, nous continuons à essayer de rassurer Little Miss Sunshine sur la normalité de la peur du noir et des monstres. Nous continuons à lui expliquer que les monstres n’existent que dans les livres et les films. Nous continuons à chercher des solutions ensemble pour lui faire accepter une petite lumière ou une veilleuse seulement, pour la faire réintégrer sa chambre et son lit. Mais nous sommes déja plus serein. Nous avons déjà réglé certaines questions, c’est rassurant et nous prouve que ce n’est qu’une question de temps pour la suite…

J’ai encore quelques idées glanées ça et là lors de mes recherches sur Internet à mettre en place. Inspiré par la lecture ce billet sur ce blog que je ne connaissais pas et que je m’empresse d’ajouter à ma blog-roll (à droite), je pense introduire l’idée de la faire rassurer un de ses doudous pour la rendre active à ce moment-là et donc moins désemparée face à sa peur.

Je suis également tombée sur cette vidéo qui propose une méthode qui me convient tout à fait, puisque totalement dans le respect des émotions de l’enfant et dans l’aide à surmonter sa peur seul. Je ne sais pas encore exactement si je dois l’introduire avant ou après une tentative de réintégration de sa chambre, il faut que j’y réfléchisse plus sérieusement, mais ça me parait vraiment intéressant et efficace comme méthode.

En attendant, je suis toujours preneuse de vos idées et conseils, de vos trucs et astuces si vous en avez! Et je vous en reparle dès qu’il y a du neuf…

Le réveillon du 24 décembre

Depuis toujours, dans ma famille, Noël commence le 24 décembre au soir avec le Réveillon. Petits, nous profitions de cette soirée juste entre nous, avec mes parents. Nous recevions nos cadeaux dès le début de la soirée et nous passions la soirée à monter nos nouveaux jouets et à les essayer. C’était une manière pour mes parents de canaliser notre énergie vers quelque chose de positif avant les longues fêtes de famille et les repas interminables des jours suivants.

Alors dans la famille Kangourou, la tradition est restée. Les festivités s’ouvrent dès le soir du Réveillon et Little Miss Sunshine ouvre ses premiers cadeaux dès la nuit tombée.

Comme toutes les années, nous avons commencé par aller à la messe des enfants vers 16h. Cela nous permet de commencer la soirée tout doucement, de préparer Little Miss Sunshine à la suite des événements. Elle le sait, Noël c’est la fête de la naissance du Petit Jésus. Le Père Noël n’apparait donc pas vraiment dans les traditions familiales que nous avons mis en place. Il est traité comme un personnage de fiction, une belle histoire.

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En rentrant chez mes parents, nous avons eu la joie de voir arriver Parrain et Tata F. Little Miss Sunshine était absolument ravie. Nous ne les avions pas revu depuis juillet dernier… Mamama nous a donc proposé un goûter avant de commencer la soirée.

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Nous avons eu droit à ses délicieux petits gâteaux de Noël et à un bon verre de vin chaud. Comme il avait été cuit longtemps et que l’alcool était très certainement totalement évaporé, je me suis également laissé tenter par une coupe… Pour moi, c’est exactement ça, le goût de l’hiver!

Malheureusement, Parrain et Tata F. avait d’autres obligations pour la soirée. Nous sommes donc restés seuls avec Papapa et Mamama pour le Réveillon, mais nous les avons retrouvé dès le lendemain.

Devant le sapin, après avoir chanter une belle chanson de Noël, Little Miss Sunshine a fait la distribution des cadeaux de Noël. Avant d’ouvrir ses propres cadeaux… Nous avons tous été très gâtés!

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La soirée s’est poursuivi tout en douceur avec un délicieux repas. Du foie gras de canard fraîchement poêlé avec de la confiture de figue et des pommes caramélisées. Même Little Miss Sunshine a adoré!

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Puis un tournedos sur une tranche de pain grillé surmonté d’une délicieuse sauce aux champignons et accompagné d’une délicieuse purée de carottes maison.

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 Enfin pour le dessert, une tranche d’ananas poêlé au beurre et des petits gâteaux de Noël.

Nous avons passé une douce soirée en famille, même si Little Miss Sunshine et moi avons fini par nous endormir l’une dans les bras de l’autre sur le canapé. Le décalage horaire nous aura fatigué une bonne partie de nos vacances.

Et vous, comment s’est passé votre Réveillon?  

[Education bienveillante] Le temps des monstres et l’angoisse de séparation

Depuis une dizaine de jours, alors que nous étions encore en Alsace, Little Miss Sunshine s’est mise à refuser de dormir dans son lit. Impossible de la coucher vers 21h comme nous en avions l’habitude. Soit elle finissait par s’endormir sur le canapé et nous la couchions dans son lit ainsi endormie, soit elle finissait par dormir dans notre lit après une « bataille » aussi fatigante qu’inefficace à 23h.

Je n’ai pas eu les ressources nécessaires pour trouver une solution bienveillante entre la fatigue et la famille où chacun y va de son commentaire et de son conseil, impossible de réfléchir clairement et de prendre du recul sur la situation. J’avais le faible espoir que la situation s’arrangerait d’elle-même avec notre retour à Shanghai, ce qui a par le passé déja été le cas. Mais au fond de moi, je savais qu’on était passé dans une autre phase, que Little Miss Sunshine grandit et que de nouveaux défis se présentent à nous.

De retour à Shanghai, le problème ne s’est pas arrangé tout seul. Il a bien fallu que je me penche sérieusement sur la question. En prenant un minimum de recul sur la situation, j’ai bien compris que Little Miss Sunshine a vécu beaucoup de fortes émotions ces derniers temps. Sa première rentrée scolaire mi-octobre, prendre le bus seule depuis début décembre, le stress de voir régulièrement partir Papa Lou en déplacement, l’annonce de l’arrivée d’un petit frère, le retour en Alsace pour les fêtes de fin d’année, le changement de chambre et de lit réguliers en Alsace. Sans compter la difficulté de récupérer suite au décalage horaire…

Premièrement, j’ai essayé et réussi à nouer le dialogue avec Little Miss Sunshine. Elle m’a parlé d’un monstre qu’elle a vu dans sa chambre chez Papapa et Mamama – et dont elle m’avait parlé au moment même de l’événement. Un événement qui l’a plus marqué que ce que j’avais pensé au départ, même si j’avais tout de suite pris le problème au sérieux. Je n’ai malheureusement pas réussi à savoir s’il s’agissait d’un cauchemar ou de la peur d’une ombre dans la chambre. De manière plus générale, j’ai également essayé de la faire parler des moments importants qu’elle a passé ces derniers temps. Elle m’a parlé de ses grands-parents qui sont loin, de son futur petit frère, de Paris qui lui manque, …

Ensuite, nous avons choisi de lui proposer une petite lumière dans sa chambre, une veilleuse. Nous sommes allés ensemble acheter une petite veilleuse que Little Miss Sunshine a choisi elle-même. En parallèle, nous avons choisi une nouvelle tétine lumineuse pour la nuit et nous avons ressorti un petit éléphant lumineux que j’avais déja quand j’étais petite. Comme elle m’a parlé de la peur du noir, je pensais pouvoir la soulager un peu de cette manière.

Puis, nous avons décidé de dédramatiser la situation en créant une « chasse aux monstres ». Nous avons commencé par lui ré-expliqué que les monstres n’existent que dans les dessins animés et les histoires, que le monstre qu’elle avait cru voir n’était que le fruit de son imagination. Nous avons donc organisé une chasse aux monstres qui devait à l’origine se limiter à la chambre de Little Miss Sunshine, mais qui c’est finalement étendu à tout l’appartement à la demande de cette dernière. Je lui demandais simplement « Où te cacherais-tu si tu étais un monstre? » Et elle me nommait un endroit avant de courir vérifier qu’aucun monstre ne s’y trouvait. De temps à autre, j’ajoutais « Alors moi, si j’étais un monstre, je me cacherai ici ou là » et nous partions vérifier toutes les deux. Ce jeu a duré une bonne vingtaine de minutes, dans la joie et la bonne humeur. A la fin, nous avons conclu qu’il n’y avait effectivement pas de monstres dans la maison.

J’ai également ressorti les deux livres qui m’inspirent et m’aident le plus Au coeur des émotions de l’enfant et J’ai tout essayé d’Isabelle Filliozat. J’ai relu les parties traitant des peurs en général et de la peur des monstres en particulier. Ca m’a permis de relativiser, de me rappeler que tous les parents ou presque sont confrontés à cette peur des monstres.

Enfin, nous avons essayé de remettre en place un rituel du coucher qui avait été mis à mal depuis le début de ma grossesse et la fatigue intense que j’éprouvais tous les soirs. Notre rituel commence avec le repas du soir. Suit un premier moment calme durant lequel nous regardons un dessin animé court ou nous faisons un jeu. Puis nous mettons une couche, un pyjama et Little Miss Sunshine prend son lait sur le canapé. Enfin, nous prenons le chemin de sa chambre pour un second moment calme, elle choisit une ou deux histoires à lire, nous nous installons tous dans son lit et nous lisons les histoires. Après un dernier câlin et un dernier bisou, nous quittons la chambre et éteignons la lumière. Ce rituel a vraiment bien fonctionné jusqu’au mois d’octobre. Depuis, c’est Papa Lou qui a pris le relais seul – m’ôtant de fait du rituel parce que je dormais déja la plupart du temps – ou alors elle allait carrément se coucher seule parce que je dormais déja…Une petite fille très raisonnable en somme. Nous tentons donc de remettre ce rituel en place en y ajoutant l’allumage de la veilleuse et un dernier moment calme ou je me couche avec elle quelques minutes, le temps pour elle de se rassurer et de commencer à s’endormir, avant de quitter la pièce sur la pointe des pieds.

Little Miss Sunshine connait très bien nos limites en ce qui concerne le co-dodo. Chacun son lit, mais si elle a besoin de nous, si elle a un souci, elle sait qu’elle peut venir nous rejoindre à n’importe quel moment la nuit. Le souci est juste qu’elle est en pleine phase d’angoisse de séparation. Le bébé à venir, l’absence régulière de Papa Lou, le fait que nous nous soyons un peu effacé au profit des grands-parents durant ses quinze jours, on fait naître cette angoisse. En parallèle, Little Miss Sunshine est également en pleine recherche de nos limites.

Le premier soir a été difficile. Le début du rituel s’est très bien passé. Nous avons expliqué et ré-expliqué plusieurs fois au courant de la journée le déroulement de notre soirée et le rituel du coucher. Elle a approuvé à plusieurs reprises de dormir dans son lit suite à la chasse aux monstres et à l’allumage d’une veilleuse ce qui était déja une grande avancée en soi. Là où ça s’est compliqué, c’est au moment de mettre le pyjama et de prendre le lait. Refus catégorique. Elle nous a clairement dit que c’est parce qu’elle ne voulait pas se coucher seule dans son lit. Nous avons longuement négocié, nous l’avons laissé choisir le moment, elle a même fini par accepter de mettre son pyjama, prendre son lait et a choisi deux histoires. Mais il a été impossible de la faire entrer dans sa chambre. Les négociations, l’attente, rien n’y a fait. Finalement, Papa Lou l’a porté jusque dans son lit et c’est là que le bras de fer a commencé. Pleurs, cris, coups, hurlement, colère, elle nous a tout fait. Je n’ai pas réussi à gérer ses émotions. J’ai dû sortir de la pièce. Papa Lou a très bien réagi. Il s’est assis devant la porte fermée, dans la chambre avec elle et l’a laissé crier, hurler et tenter de le déloger en lui répétant qu’il l’aimait jusqu’à ce qu’elle finisse par se calmer. Ca a pris une bonne quinzaine de minutes. Elle a fini par se calmer. Elle m’a alors réclamé. Je lui ai demandé de se mettre au lit et lui ai promis de lui lire ses deux histoires dès qu’elle y serait. Et ça a marché! Nous avons lu les deux histoires, fait beaucoup de câlins, elle a accepté que l’on éteigne la lumière et que je reste quelques minutes à côté d’elle. Elle s’est endormie en un temps record. J’ai quitté la chambre sur la pointe des pieds… Rien n’était gagné, mais c’est un début. Elle est finalement venu nous rejoindre en pleurs dans notre lit 2h plus tard.

Le jour suivant, nous n’avons jamais réussi à la mettre dans son lit. Encore une fois, au moment de lire l’histoire tout s’est compliqué. Cris, hurlements, coups… Impossible de la faire entrer dans sa chambre. Je me suis finalement enfermée dans sa chambre avec elle, assise devant la porte pour la bloquer et j’ai essayé de lui parler. Elle semblait terrorisée. Elle a réellement peur du noir et des monstres. Elle a fini par s’apaiser dans mes bras, mais j’ai réussi à lui faire dire pas mal de choses. La veilleuse ne lui suffit pas. Elle m’a réclamé une lampe de poche – découverte chez GrandPapa – en me promettant de dormir dans son lit le jour où elle en aurait une. Je ne pense pas que ce sera une solution miracle, mais comme c’est elle qui l’apporte, je l’ai acheté dès le lendemain. Malheureusement, elle a encore passé la nuit dans notre lit…

Le troisième jour, elle a repris l’école. Elle est donc rentrée bien fatigué de sa journée. Je lui a tout de suite montré sa nouvelle lampe de poche qu’elle s’est empressée d’essayer. Nous avons joué toutes les deux. J’ai essayé de mettre en scène une situation équivalente à la nôtre chaque soir alors qu’elle jouait à Papa et Maman avec ses peluches. Je lui ai demandé où dort son bébé, si il reste tout le temps avec elle et le Papa dans le lit, comment ils font quand ils ont envie d’être juste tous les deux, si son bébé accepte de dormir dans son lit… Elle a très bien répondu à chacune des questions. Pour la dernière, elle m’a dit que le bébé avait un peu peur du noir, qu’il venait souvent les rejoindre et que c’est le Papa qui lui explique qu’il faut dormir dans son lit car elle est trop fatiguée… Mais encore une fois, après son lait, il a été impossible de la mettre dans son lit. En désespoir de cause, j’ai tenté une nouvelle alternative. Une alternative qui nous permet d’être seul Papa Lou et moi dans notre lit, mais pas dans notre chambre. Nous avons installé un lit de fortune avec des matelas à même le sol à Little Miss Sunshine. Elle a été ravie. Mais au moment d’éteindre la lumière vers 21h30, elle ne voulait toujours pas rester seule dans la chambre. Même avec la lampe de chevet allumée, la porte ouverte et sa lampe de poche. Elle a veillé jusqu’à 23h. Mais a fini par rester dans la chambre après une dizaine d’aller-retour vers le salon. Inutile de vous dire la difficulté du réveil le lendemain à 7h…

Je dois bien avouer que je suis un peu désemparée face à cette situation. Je crois que j’ai essayé tout ce que je pouvais et que rien n’y fait. J’ai fini par croire qu’il faut que nous lâchions prise et que nous la laissions dormir avec nous quelques temps. Le temps qu’elle se rassure, qu’elle se sente à nouveau en sécurité. Mais j’ai peur que ça n’empire que les choses, qu’elle ne veuille plus du tout aller dans son lit et que le bébé arrive. J’ai peur aussi de ne pas lui rendre service en ne l’aidant pas à vaincre sa peur, en la surprotégeant. Et puis c’est clairement un besoin pour Papa Lou et moi de nous retrouver à deux dans notre lit, pour avoir un minimum d’intimité avant l’arrivée du nouveau bébé.

Si vous êtes passé par là, si vous avez des conseils, des idées, je suis preneuse…

[Expatriation] La difficulté du décalage horaire en famille

C’est la première fois que nous venons d’effectuer un voyage aller-retour entre la France et la Chine. Et il va sans dire que ces voyages étaient particulièrement éprouvant, notamment au niveau du décalage horaire. Nous avons actuellement 7h de décalage avec la France. Nous sommes 7h en avance sur la France. En été, il s’agit de 6 heures de décalage.

Le décalage horaire n’est jamais une chose facile à gérer. Tout dépend de son état de fatigue au moment du voyage, de l’heure de départ et d’arrivée, de la manière dont on arrive à dormir dans l’avion,… Bref de nombreux facteurs entrent en jeu. Mais cette fois-ci, j’ai trouvé ce décalage particulièrement violent. Enceinte et malade moins d’une semaine avant notre départ, j’étais exténuée au départ, il faut bien l’avouer. Et ça a été pareil pour Little Miss Sunshine et Papa Lou. Nous avons mis plus d’une semaine à nous en remettre à l’aller. Et il va sans dire que les horaires de coucher décalés dus aux fêtes n’ont rien arrangé.

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Survol des Vosges enneigées le 2 janvier 2015.

Mais j’ai l’impression que ça a été pire au retour. Les horaires de vol n’étaient de loin pas idéaux, mais nous n’avons pas vraiment eu le choix. Nous avons quitté l’Alsace en avion en fin de matinée. Nous avons dû courir à Paris pour rattraper notre avion en partance pour Shanghai qui a été obligé de nous attendre… Merci Air France! Ne nous restait plus qu’à passer une bonne nuit de sommeil dans l’avion avant d’arriver à 8h du matin à Shanghai. Mais ni Papa Lou, ni moi n’avons réussi à fermer l’oeil de la nuit et Little Miss Sunshine a très mal dormi également. Elle était d’ailleurs tellement déphasée à notre arrivée qu’elle a vomit deux fois. Nous avons donc passé notre journée à comater sur le canapé sans pouvoir nous réveiller vraiment. Nos bagages avaient été « oublié » à Bâle-Mulhouse par Air France et l’aéroport de Shanghai a choisi de nous les livrer ce jour-là, ou plutôt cette nuit-là à 2h du matin. On était content de les retrouver, mais impossible de nous rendormir ensuite…

Dimanche, il nous a été impossible de nous lever avant 11h du matin. Nous nous sommes ensuite forcés à sortir manger et aller faire quelques courses pour la semaine. Mais j’ai eu de grosses chutes de tension régulièrement. Papa Lou a repris le travail lundi matin. Il n’a pas encore réussi à dormir plus de quelques heures d’affilés la nuit. Heureusement, j’avais prévenu l’école de Little Miss Sunshine qu’elle ne reviendrait que le mardi. Ca nous laisse une journée de répit.

Nous sommes lundi matin, et nous sommes encore loin d’avoir rattrapé la moindre heure de sommeil. Les prochains jours risquent d’être encore bien difficile, notamment le réveil à 7h demain matin pour aller à l’école…

Notre prochain voyage en France aura lieu cet automne. Nous aurons alors un bébé de quelques mois seulement en plus. Je ne m’imagine même pas la fatigue que je vais ressentir suite au décalage horaire. A ce stade, j’en suis quasiment paniquée!

Si certains d’entre vous ont des trucs ou des astuces à partager, ou même juste leur expérience, je suis preneuse!