[Expatriation] Vers une nouvelle aventure?

En quittant la France pour la Chine, en 2014, nous partions  pour cinq ans.

En 2019, nous voilà au bout de ce contrat. Ceux qui nous suivent régulièrement le savent, mais nous avions très envie de prolonger cette aventure chinoise quelques années encore. L’idée était vraiment de permettre à Little Smiling Buddha de finir sa maternelle bilingue en Chine ou de clore l’aventure de l’école élémentaire et de la section internationale chinois pour Little Miss Sunshine.

Nous avions eu une première alerte l’été dernier, durant notre séjour en amoureux en Ecosse. De mauvaises nouvelles étaient tombés et en quelques heures, c’est toute notre vie en Chine qui a été remise en question. On avait même craint de devoir quitter la Chine quasiment sur le champ. Et puis finalement, on a eu de la chance, l’année est passée. Et on nous a même donné à espérer que les problèmes avaient été résolus et que nous pourrions rester.

Mais dans les premiers jours du mois de mars, Papa Lou est rentré du travail en nous annonçant qu’il y avait très peu de chance que nous puissions rester en Chine. Grosse déception! On a mis quelques jours à réaliser que l’aventure s’arrêtait là. Et puis Papa Lou est tombé très malade, il a été une semaine à la maison et nous avons dû attendre pour voir comment les choses allaient évoluer.

Une fois le choc passé, nous avons réussi à en discuter objectivement. Il était temps pour nous deux de remettre nos priorités et nos plans pour l’avenir à jour:

      • Nous ne sommes pas prêts pour rentrer en France. Pour tout un tas de raison, mais surtout parce que rentrer en France signifierait un retour à Paris et qu’il n’est actuellement pas envisageable pour nous retourner vivre dans cette ville stressante et stressée. Les mouvements pendulaires entre la grande banlieue et Paris ne nous font pas rêver non plus et nous y perdrions de notre idéal de vie de famille. Notre priorité absolue est et restera notre vie de famille.

C’est difficile de parler de ce genre de choses dans un tel contexte. On a un peu l’impression de chipoter, de se compliquer la vie. Mais c’est primordial et ça fait énormément de bien. Quel bonheur de se sentir à nouveau plus proche, plus en phase, plus sûr de soi, de son couple et de notre famille après une telle remise en question. A mon sens, fixer ses priorités et ses objectifs de vie est vraiment une étape importante de l’expatriation.

Une semaine après l’annonce et après en avoir clairement discuté ensemble, voilà dans l’ordre de nos préférences les options qu’il nous restait:

  1. Un dernier espoir de rester en Chine. Nous avons d’ailleurs confirmé l’inscription des enfants dans leurs écoles respectives à Shanghai 
  2. Une nouvelle expatriation dans le réseau de l’entreprise de Papa Lou. Mais nous avions peu d’espoir compte tenu des délais très courts.
  3. Un retour à Paris temporaire, le temps de trouver une nouvelle expatriation vers un autre pays.

En parallèle, Papa Lou a contacté les différentes personnes qui pouvaient l’aider dans le réseau de son entreprise pour lui trouver un nouveau poste. Une quinzaine de jours après, et suite à ses discussions, deux nouvelles portes se sont ouvertes. Nous étions vraiment heureux de ces nouvelles.

Mais depuis début avril, les choses avancent vraiment tout doucement. Une destination ressort. Mais l’attente est longue. Nous espérons une confirmation rapide. Nous craignons toujours la même nouvelle que nous avions déja eu aux portes de l’expatriation il y a 5 ans et demi maintenant… 

Tout ce que nous savons donc deux mois après l’annonce de la fin de notre expatriation en Chine est que nous quitterons effectivement la Chine dans 8 semaines environ. Nous n’avons toujours pas de confirmation qui nous dirait que nous quitterons la France pour une nouvelle expatriation dans un autre pays à la fin de l’été. Nous ne savons toujours pas comment va se passer l’été, ni où. Nous ne savons pas où envoyer notre conteneur.  Nous ne savons pas où nous devons inscrire les enfants pour la rentrée de septembre.

Vous pouvez l’imaginer, mais la situation n’est pas simple. Nous espérons fort que nos nouveaux projets d’expatriation se concrétisent. En attendant, nous vivons au jour le jour. Nous profitons de ce que la Chine a encore à nous offrir, sans penser au lendemain. Mais parfois, au détour d’une conversation anodine, le stress revient à la charge.

L’expatriation est loin d’être une situation facile, calme et reposante. Nous sommes constamment mis hors de notre zone de confort. Et c’est très enrichissant, même si c’est également fatiguant. Je me découvre plus calme et patiente que je ne l’aurai pensé. Moins stressé. Plus dans l’instant présent. Moi qui ai toujours eu besoin de tout prévoir, savoir, organiser…

Quant aux enfants, ils sont au courant de la situation depuis le début. Ils font partis de nos projets et ils ont le droit de savoir – même si nous n’entrons pas dans les détails. Ils savaient que nous avions de grands risques de quitter la Chine. Ils savent où nous avons des chances d’aller après la Chine. Ils savent que rien n’est joué et que les plans peuvent encore être modifié. Mais au quotidien, sauf si ils ont des questions, nous n’en parlons pas. Nous en parlons très peu devant eu. Nous essayons plutôt de nous contacter par téléphone en journée quand ils sont à l’école pour en parler quand quelque chose de nouveau survient. Et nous leur faisons part, à froid, des dernières avancées quand elles sont susceptible de leurs parler. Ces nouveaux projets à venir doivent rester une joie pour toute la famille, quel qu’ils soient finalement, et nous ne voulons pas qu’ils voient de trop près la partie stressante, même si c’est, en partie, inévitable.

Alors nous croisons très fort les doigts et nous espérons très rapidement avoir d’autres nouvelles à vous annoncer! 

Et vous, comment se sont passés les entre-deux expatriations? Des conseils? 

[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #14

Cette semaine, le défi consistait à avoir un regard bienveillant envers les autres comme les choses

Je suis totalement convaincu qu’un regard bienveillant peu changer beaucoup de choses, mais ce que j’ai surtout remarqué c’est à quel point j’ai le regard « fermé », « dur ». Je pensais être quelqu’un de plutôt souriant, mais force est de constater qu’à chaque fois que j’adopte un regard bienveillant, je sens vraiment la différence. 

Je ne l’ai pas réellement expérimenté envers les choses, mais plutôt envers les autres, et j’ai même vu la différence sur Ayi et les enfants, qui me l’ont fait remarquer… Comme quoi! 

Avoir un regard doux et bienveillant change tout de suite ma manière de voir les choses, mon visage se détend et je sens un réel bien-être. Et c’est vrai que même le monde paraît plus doux. Alors pourquoi, est-ce si difficile de rester ainsi, pourquoi mon regard se « referme »-t-il dès que je me laisse aller? Bizarre… 

Mais surtout un nouveau travail sur moi à faire! 

Et vous, avez-vous testé le regard bienveillant? Qu’en pensez-vous? 

[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #13

Cette semaine, le défi consistait à faire un jeûne de médias et autres réseaux sociaux. Le but étant de se servir de ce temps dégager par la non-lecture, le non-visionnage des médias pour utiliser ses mains ou son corps pour créer ou bouger. 

Autant le dire tout de suite, je n’ai pas relevé ce défi. J’utilise quotidiennement les réseaux sociaux pour rester en contact avec la famille au loin et garder un certain contact avec l’extérieur, je n’avais donc aucune envie de supprimer cette utilisation des réseaux sociaux. 

Par contre, cela fait plusieurs années maintenant que nous ne regardons plus les informations, que nous n’écoutons plus la radio et que nous sommes ainsi protégés de tout ce tapage médiatique. Je suis abonnée à un journal sur mon Iphone et quand j’en ressens le besoin ou que je vois une alerte importante, je vais voir ce qu’il se passe. Mais c’est rare. Je ne dois pas consulter ce journal plus d’une fois par semaine et je peux souvent passer plusieurs semaines sans le consulter. 

Sur les réseaux sociaux également je me protège des informations qui arrivent en masse. C’est pour cela que j’évite Facebook. Dans mes contacts, les gens partagent régulièrement des avis politiques ou des pseudo-analyse de comptoir et  je dois bien dire que je me porte très bien sans connaître leur avis. J’ai beau avoir réduit drastiquement mes contacts, ceux qui me restent et que je ne peux que difficilement retirer de mon compte continuent leur partage. Sur Instagram, par contre, j’ai fait un grand tri. Je ne suis abonnée qu’à des comptes qui m’apportent un certain bonheur ou une certaine motivation. J’ai ainsi supprimé de nombreux comptes auxquels j’étais abonné. Et mon univers Instagram en est devenu très positif. 

En parallèle, j’essaie de diminuer mon temps sur les réseaux sociaux. J’apprécie particulièrement Instagram que je consulte plusieurs fois par jour. J’y trouve des idées, des conseils, des pistes de réflexion et j’aime partager. Mais c’est également une énorme source de perte de temps et une source constante de distraction. Je me rends bien compte que je me laisse parfois prendre par le temps quand je consulte les réseaux sociaux. On perd la notion du temps. 

Je me suis déjà fixée certaines règles: après 19h30 mon téléphone est branché pour la nuit et je ne le touche plus jusqu’au lendemain matin et je ne consulte pas les réseaux sociaux – ou le moins possible – lorsque les enfants sont avec moi. Je n’ai aucun mal avec la première règle, mais je me perds de temps à autre avec la seconde sous diverses excuses – notamment lorsque les enfants me laissent un peu de temps. 

J’ai encore du travail sur ce défi, c’est sûr, mais je vois déja des améliorations depuis plusieurs mois. J’ai retrouvé le temps de lire et de créer de mes mains,  le temps d’écrire et de regarder la pluie ou la neige tomber. 

Et vous, où en êtes-vous dans la consommation de médias? 

[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #12

Cette semaine, le défi consistait à profiter de l’attente, pour respirer et s’ancrer dans le moment présent.

Ce défi est quelque chose que j’essaie déja de pratiquer depuis un moment, mais je me rends compte que mon premier réflexe en cas d’attente est plutôt de prendre mon téléphone et d’aller voir les réseaux sociaux plutôt que de me mettre dans un état de pleine conscience.

J’arrive tout de même à le faire de temps à autre quand je laisse intentionnellement mon téléphone à la maison en allant chercher les enfants au bus par exempleJe le fais de temps à autre quand je suis dans une file d’attente au supermarché, mais j’avoue que j’ai du mal à y rester bien longtemps car le comportement des Chinois dans une file d’attente est juste insupportable. Personne ne sait attendre, tout le monde se dépasse, les gens se collent à vous alors qu’il y a beaucoup de place autour, mais là n’est pas la question. J’arrive à me mettre dans une posture de pleine conscience mais en règle générale, j’en ressors assez rapidement agacée par ce qui se passe autour de moi, malgré ma bonne volonté.

Ce que je pratique de plus en plus, ce sont des moments de pause au travers de la journée. Je m’arrête intentionnellement, je respire, je regarde autour de moi et je me mets en posture de pleine conscience. J’apprécie tout particulièrement de le faire avec les enfants. Je me mets à côté d’eux, sans intervenir, je les observe et je me mets en posture d’écoute consciente. Cette semaine, j’ai ainsi eu droit à quelques confidences de Little Miss Sunshine et je suis sûre que si je n’avais pas fait cet effort de pleine écoute, elle se serait vite refermée. Au lieu de quoi, nous avons eu une intéressante discussion.

Je tiens également à tous nous féliciter, puisque nous concluons avec cette semaine notre troisième mois de défi! Je suis fière de moi, d’avoir tenu jusqu’à maintenant et d’arriver à inclure de nouvelles pratiques à mon quotidien.

En route vers la suite de ce défi! 

Et vous, où en êtes-vous de votre défi de pleine conscience? 

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[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #11

Cette semaine, le défi consistait à avoir un toucher aimant, même envers de simples objets.

J’ai trouvé ce défi très intéressant. Mais j’ai eu beaucoup de mal à y penser. J’ai failli me mettre un pense-bête sur la main pour y penser plus régulièrement, mais je ne l’ai finalement pas fait.

Nous avons l’habitude d’utiliser nos mains comme des ustensiles. Il faut que ça aille vite, que ce soit efficace. Je l’avais déja noté avec le défi sur l’observation de nos mains il y a quelques semaines. Et c’est finalement un défi intéressant que de ralentir, et d’utiliser nos mains pour ce qu’elles sont vraiment faites: toucher. Mais pas n’importe comment, toucher délicatement, toucher avec amour, comme si chaque objet était aussi précieux qu’un bébé.

J’ai ainsi noté que j’aime particulièrement le toucher du bois, notre table du salon est une ancienne porte chinoise et on sent bien toutes les marques du temps et du bois. Le bois a une sorte de vie. J’aime également beaucoup toucher mes tasses à thé. Elles sont chacune différentes et je pourrai les reconnaître les yeux fermés, juste au toucher, j’en suis convaincu.

Il m’a été plus difficile d’adopter un toucher aimant avec mon ordinateur, mon linge ou ma vaisselle. Et pourtant, je suis sûre que j’en tirerai un grand bénéfice. Je me sais souvent brusque dans mes mouvements, et le toucher aimant pourrait m’aider à apaiser cela.

J’en suis venu à faire un parallèle avec les pieds à la fin de la semaine. Dans la famille Kangourou, nous passons la plupart de notre temps pieds nus. Au pire, nous portons des chaussettes à l’intérieur en plein hiver, mais nous passons au moins huit mois par an pieds nus. C’est un bonheur pour tous les quatre de nous promener pieds nus dans les jardins des grands-parents à l’été. Alors que tout le monde craint pour nous les piqûres d’insectes – oui, nous avons déja été piqué, notamment Little Miss Sunshine qui marche sur une guêpe ou une abeille une fois par an – mais ça ne nous empêche pas d’apprécier plus que tout le toucher de nos pieds sur les différentes matières – herbes, petits cailloux, goudron, … Ressentir toutes ses sensations, les vivre pleinement est vraiment une source de bonheur. Je suis donc totalement convaincu qu’il peut en être de même avec nos mains, si seulement nous arrivons à avoir un toucher aimant, même envers les objets les plus communs. Et je vais poursuivre mon chemin avec ce défi, même si la semaine est terminée…

Et vous, comment avez-vous vécu le défi de cette semaine? 

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[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #10

Le défi de cette semaine consistait à prendre trois grandes respirations à chaque fois que le téléphone sonne. Je n’ai participé à ce défi car il y a bien longtemps que le téléphone ne sonne plus chez nous…

Nous n’avons pas de téléphone fixe depuis que nous vivons en Chine, car nous en n’avons aucune utilité. Nos téléphones portables sont continuellement sur vibreur et à part quand Papa Lou m’appelle – ce qui est rare, moins d’une fois par semaine – ou quand le bus des enfants me contacte pour un retard éventuel – ce qui arrive également plus ou moins une fois par semaine – je ne reçois jamais d’appels. Je fonctionne essentiellement avec WeChat – dont je vois les notifications au fur et à mesure qu’elles arrivent et j’ai d’ailleurs bloqué toutes les notifications des groupes qui ne présentent aucune urgences. La sonnerie du téléphone n’est donc absolument pas une source de stress ou d’angoisse chez nous.

Je pensais à l’origine faire ce défi avec la sonnerie de la porte. Ce qui arrive plus souvent compte tenu du nombre de colis que nous nous faisons livrés. Mais finalement notre sonnerie est cassée depuis plusieurs semaines – et apparemment irréparable sans faire des trous dans le mur – donc la question ne s’est plus posée…

Il y a quelques années, alors que je travaillais encore dans une grande maison de thé parisienne et que le téléphone sonnait régulièrement, j’avais déja instauré un petit rituel positif autour de ce moment: je m’efforçais de sourire au moment où je répondais au téléphone. Je suis depuis longtemps convaincu que le positif attire le positif.

Cette semaine, j’ai donc continué les défis précédents que j’appréciais déja beaucoup. Mais je n’ai pas non plus été très assidu ayant les deux enfants à la maison en vacances. Dans ses moments-là, mes moments de pleine conscience j’essaie au maximum de leur offrir, d’être totalement à leur écoute, dans leurs jeux ou dans leurs apprentissages, juste là maintenant avec eux.

Et vous, où en êtes vous dans votre chemin vers la pleine conscience? 

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[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #9

J’ai trouvé le défi de cette semaine très intéressant. Il s’agissait de prendre le temps d’écouter les bruits de la vie. Et j’ai trouvé cet exercice très agréable!

On est souvent déranger par le bruit, on a donc la plupart du temps un apriori négatif sur le bruit. Du coup, d’accueillir le bruit sans jugement, d’écouter sans classifier, est vraiment une expérience que je n’avais jamais faite, ou pas en ville, dans la vie de tous les jours.

Je me suis surprise à régulièrement m’arrêter, et à écouter les bruits autour de moi. Que ce soit chez moi, dans mon appartement, dehors dans la rue, le matin au réveil quand les oiseaux chantent devant notre fenêtre ou le soir quand les enfants dorment chacun dans leur lit.

Je n’ai eu aucune difficulté à me tenir à ce défi. Je n’ai eu aucun besoin de me mettre un pense-bête. J’ai vraiment pris plaisir à m’arrêter de nombreuses fois dans la journée, juste pour écouter

J’ai remarqué deux choses:

  • les bruits sont vraiment nombreux et divers tout autour de nous. Et finalement même le silence fait du bruit 😉
  • écouter les bruits qui nous entourent est vraiment apaisant…

C’est évidement une habitude que je vais tenter de conserver car ces moments d’écoute m’ont vraiment fait du bien cette semaine. Ce défi m’a vraiment permis d’entrer en pleine conscience à nouveau – contrairement aux deux précédents.

Et vous, où en êtes-vous de votre cheminement vers la pleine conscience? 

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[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #8

Cette semaine, notre défi consistait à être reconnaissant. Le but étant de faire une liste de cinq petites choses survenues dans la journée pour lesquelles on est reconnaissant.

C’est un exercice que je pratique déja régulièrement avec plus ou moins d’assiduité. Parfois je les note, parfois je n’en fais que mentalement la liste, parfois je fais ma liste avec les enfants et nous échangeons sur nos petits bonheurs respectifs.

Habituellement, quand je pratique cet exercice, je note trois petits bonheurs. Du coup, cette semaine, j’ai parfois dû réfléchir un peu plus pour en trouver cinq. Mais ce qui est agréable, c’est que progressivement, dans la journée, on se dit « tiens, il faut que je me souvienne de cet instant ce soir! ». Et comme le positif amène le positif, progressivement nos journées entières semblent plus positives 🙂 

J’aime cet exercice. Refaire la liste de nos petites réussites, nos petits bonheurs de la journée, permet vraiment de terminer la journée sur une note très positive. Nos dernières pensées avant de s’endormir sont douces et positives.

Cet exercice est vraiment miraculeux pour augmenter le bonheur dans sa vie! Et moi, je suis reconnaissante d’être arrivée à deux mois de pratique de ce beau défi!

Et vous, pratiquez-vous ce genre d’exercice? 

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[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #7

Voilà deux semaines que les défis sont particulièrement difficile pour moi. Cette semaine, il s’agissait de se concentrer sur notre posture.

Il s’agissait de noter à quel point une bonne posture, ouvre notre cage thoracique, permet à l’air de mieux circuler dans notre corps, et permet de nous calmer presque instantanément quand quelque chose ne va pas. Il fallait donc régulièrement penser à notre posture et l’ajuster.

C’est malheureusement quelque chose dont j’ai déja l’habitude, non pas par souci de pleine conscience, mais par souci de dos. Je me tiens généralement très mal, à cause d’une cyphose et d’une scoliose et j’ai rapidement mal au dos. Je suis donc amenée à modifier ma position très souvent dans la journée pour soulager mon dos.

Cette semaine focalisée sur ma posture ne m’a finalement pas vraiment fait de bien. Au contraire, j’ai été focalisé sur ma mauvaise posture et du coup dans un état d’esprit pas très positif. Ajouter à cela le mal de dos qui en a découlé – de l’état d’esprit pas de la mauvaise posture. Bref, ce n’est pas un défi que je vais retenir, même si j’en comprends évidemment toute l’importance.

J’ai tout de même aimé remarqué ce que l’auteur nous dit « Le corps et l’esprit ne sont pas séparés, ils sont étroitement liés et interdépendants. Lorsque votre esprit ou votre humeur s’affaisse, ajustez votre posture« . Je l’ai noté à plusieurs reprises, c’est une technique vraiment très efficace!

Je pense que c’est un défi sur lequel il faudra que je revienne dans quelques temps, quand j’aurai sorti cette expérience de mon esprit.

En attendant, le nouveau défi de cette semaine, me semble beaucoup plus abordable! Ouf!

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[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #6

Le défi de cette semaine a été particulièrement difficile pour moi à appliquer. Et pourtant, j’en comprends bien l’intérêt et le pouvoir bénéfique, mais j’ai eu beaucoup de mal à m’y résoudre. Il s’agissait de faire des compliments sincères à ceux qui nous entourent.

Je m’étais fixé comme objectif de faire un compliment sincère par jour à une personne et je suis à la fin de a semaine, bien loin des sept compliments sincères que j’avais prévu.

Lundi, j’ai remercié sincèrement mon mari d’avoir pris le temps au milieu de son travail pour venir déjeuner avec moi. C’est une décision que nous avons prise la semaine dernière de nous accorder un déjeuner en tête à tête par semaine. Il fait donc l’effort de sortir du travail pour nous et je lui en suis immensément reconnaissante. Ce temps en amoureux va nous faire un bien fou.

Mardi, j’avais rendez-vous à l’école de Little Miss Sunshine pour un bilan avec la maîtresse qui va la prendre en charge deux heures par semaine pour l’aider à fluidifier sa lecture et son écriture, qui sont encore un peu hésitantes. J’ai eu un échange très enrichissant avec cette personne, elle avait très bien cernée Little Miss Sunshine et j’ai été touché par la bienveillance qu’elle dégageait. Je l’ai remercié sincèrement de sa bienveillance et de la chance qu’elle offrait à Little Miss Sunshine. Elle m’a immédiatement rétorqué que c’est son travail, mais je suis persuadé qu’il y a manière et manière de faire. Et la sienne m’a vraiment touchée.

Mercredi, Little Miss Sunshine rentre tôt à la maison. C’est notre moment à toutes les deux et nous nous amusons toujours beaucoup ensemble. Nous faisons des jeux, nous travaillons un peu, nous bricolons, nous nous lançons dans de nouveaux grands projets et ce jour-là, j’ai eu envie de la remercier pour ces moments qu’elle m’offrait. Elle a en effet pris la décision de ne pas faire d’activités extra-scolaire le mercredi pour pouvoir profiter d’un temps entre filles. Alors je l’ai remercié sincèrement d’être là avec moi à partager de beaux moments… 

Et puis ensuite, je n’ai plus vraiment tenu mon défi. Je trouve cet exercice particulièrement difficile. J’ai toujours l’impression que mon compliment sera mal interprété, que je ne trouve pas les bons mots, que je vais gêner la personne en face de moi.  J’avais envie de remercier Ayi aussi pour son aide et sa présence quotidienne dans notre famille depuis trois ans et demi. Et puis, je n’ai pas trouvé l’occasion. Mais avais-je vraiment besoin d’une occasion pour lui dire? Pourquoi ne pas simplement lui dire ma reconnaissance? Faire des compliments, comme les recevoir, ce n’est pas une tâche facile pour moi. Je vais continuer à travailler là-dessus. C’est quelque chose de très enrichissant dans nos relations avec les autres, j’en suis sûre.

En parallèle, je me suis surprise, à plusieurs reprises, à conserver mes habitudes de la semaine dernière en terme de pleine conscience à table. J’ai encore repéré des mots inutiles dans mes propos, mais j’ai toujours autant de mal à m’en débarrasser. Mais j’ai bon espoir, puisque la première étape est déja de les identifier. Et j’ai vraiment pris l’habitude d’essayer quasi-systématiquement de ne pas laisser de traces de mon passage, ce qui allège un peu le rangement et libère une partie de mon esprit pour être plus dans l’instant présent.

Et vous, où en êtes-vous? 

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