[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #14

Cette semaine, le défi consistait à avoir un regard bienveillant envers les autres comme les choses

Je suis totalement convaincu qu’un regard bienveillant peu changer beaucoup de choses, mais ce que j’ai surtout remarqué c’est à quel point j’ai le regard « fermé », « dur ». Je pensais être quelqu’un de plutôt souriant, mais force est de constater qu’à chaque fois que j’adopte un regard bienveillant, je sens vraiment la différence. 

Je ne l’ai pas réellement expérimenté envers les choses, mais plutôt envers les autres, et j’ai même vu la différence sur Ayi et les enfants, qui me l’ont fait remarquer… Comme quoi! 

Avoir un regard doux et bienveillant change tout de suite ma manière de voir les choses, mon visage se détend et je sens un réel bien-être. Et c’est vrai que même le monde paraît plus doux. Alors pourquoi, est-ce si difficile de rester ainsi, pourquoi mon regard se « referme »-t-il dès que je me laisse aller? Bizarre… 

Mais surtout un nouveau travail sur moi à faire! 

Et vous, avez-vous testé le regard bienveillant? Qu’en pensez-vous? 

[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #13

Cette semaine, le défi consistait à faire un jeûne de médias et autres réseaux sociaux. Le but étant de se servir de ce temps dégager par la non-lecture, le non-visionnage des médias pour utiliser ses mains ou son corps pour créer ou bouger. 

Autant le dire tout de suite, je n’ai pas relevé ce défi. J’utilise quotidiennement les réseaux sociaux pour rester en contact avec la famille au loin et garder un certain contact avec l’extérieur, je n’avais donc aucune envie de supprimer cette utilisation des réseaux sociaux. 

Par contre, cela fait plusieurs années maintenant que nous ne regardons plus les informations, que nous n’écoutons plus la radio et que nous sommes ainsi protégés de tout ce tapage médiatique. Je suis abonnée à un journal sur mon Iphone et quand j’en ressens le besoin ou que je vois une alerte importante, je vais voir ce qu’il se passe. Mais c’est rare. Je ne dois pas consulter ce journal plus d’une fois par semaine et je peux souvent passer plusieurs semaines sans le consulter. 

Sur les réseaux sociaux également je me protège des informations qui arrivent en masse. C’est pour cela que j’évite Facebook. Dans mes contacts, les gens partagent régulièrement des avis politiques ou des pseudo-analyse de comptoir et  je dois bien dire que je me porte très bien sans connaître leur avis. J’ai beau avoir réduit drastiquement mes contacts, ceux qui me restent et que je ne peux que difficilement retirer de mon compte continuent leur partage. Sur Instagram, par contre, j’ai fait un grand tri. Je ne suis abonnée qu’à des comptes qui m’apportent un certain bonheur ou une certaine motivation. J’ai ainsi supprimé de nombreux comptes auxquels j’étais abonné. Et mon univers Instagram en est devenu très positif. 

En parallèle, j’essaie de diminuer mon temps sur les réseaux sociaux. J’apprécie particulièrement Instagram que je consulte plusieurs fois par jour. J’y trouve des idées, des conseils, des pistes de réflexion et j’aime partager. Mais c’est également une énorme source de perte de temps et une source constante de distraction. Je me rends bien compte que je me laisse parfois prendre par le temps quand je consulte les réseaux sociaux. On perd la notion du temps. 

Je me suis déjà fixée certaines règles: après 19h30 mon téléphone est branché pour la nuit et je ne le touche plus jusqu’au lendemain matin et je ne consulte pas les réseaux sociaux – ou le moins possible – lorsque les enfants sont avec moi. Je n’ai aucun mal avec la première règle, mais je me perds de temps à autre avec la seconde sous diverses excuses – notamment lorsque les enfants me laissent un peu de temps. 

J’ai encore du travail sur ce défi, c’est sûr, mais je vois déja des améliorations depuis plusieurs mois. J’ai retrouvé le temps de lire et de créer de mes mains,  le temps d’écrire et de regarder la pluie ou la neige tomber. 

Et vous, où en êtes-vous dans la consommation de médias? 

[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #12

Cette semaine, le défi consistait à profiter de l’attente, pour respirer et s’ancrer dans le moment présent.

Ce défi est quelque chose que j’essaie déja de pratiquer depuis un moment, mais je me rends compte que mon premier réflexe en cas d’attente est plutôt de prendre mon téléphone et d’aller voir les réseaux sociaux plutôt que de me mettre dans un état de pleine conscience.

J’arrive tout de même à le faire de temps à autre quand je laisse intentionnellement mon téléphone à la maison en allant chercher les enfants au bus par exempleJe le fais de temps à autre quand je suis dans une file d’attente au supermarché, mais j’avoue que j’ai du mal à y rester bien longtemps car le comportement des Chinois dans une file d’attente est juste insupportable. Personne ne sait attendre, tout le monde se dépasse, les gens se collent à vous alors qu’il y a beaucoup de place autour, mais là n’est pas la question. J’arrive à me mettre dans une posture de pleine conscience mais en règle générale, j’en ressors assez rapidement agacée par ce qui se passe autour de moi, malgré ma bonne volonté.

Ce que je pratique de plus en plus, ce sont des moments de pause au travers de la journée. Je m’arrête intentionnellement, je respire, je regarde autour de moi et je me mets en posture de pleine conscience. J’apprécie tout particulièrement de le faire avec les enfants. Je me mets à côté d’eux, sans intervenir, je les observe et je me mets en posture d’écoute consciente. Cette semaine, j’ai ainsi eu droit à quelques confidences de Little Miss Sunshine et je suis sûre que si je n’avais pas fait cet effort de pleine écoute, elle se serait vite refermée. Au lieu de quoi, nous avons eu une intéressante discussion.

Je tiens également à tous nous féliciter, puisque nous concluons avec cette semaine notre troisième mois de défi! Je suis fière de moi, d’avoir tenu jusqu’à maintenant et d’arriver à inclure de nouvelles pratiques à mon quotidien.

En route vers la suite de ce défi! 

Et vous, où en êtes-vous de votre défi de pleine conscience? 

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[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #11

Cette semaine, le défi consistait à avoir un toucher aimant, même envers de simples objets.

J’ai trouvé ce défi très intéressant. Mais j’ai eu beaucoup de mal à y penser. J’ai failli me mettre un pense-bête sur la main pour y penser plus régulièrement, mais je ne l’ai finalement pas fait.

Nous avons l’habitude d’utiliser nos mains comme des ustensiles. Il faut que ça aille vite, que ce soit efficace. Je l’avais déja noté avec le défi sur l’observation de nos mains il y a quelques semaines. Et c’est finalement un défi intéressant que de ralentir, et d’utiliser nos mains pour ce qu’elles sont vraiment faites: toucher. Mais pas n’importe comment, toucher délicatement, toucher avec amour, comme si chaque objet était aussi précieux qu’un bébé.

J’ai ainsi noté que j’aime particulièrement le toucher du bois, notre table du salon est une ancienne porte chinoise et on sent bien toutes les marques du temps et du bois. Le bois a une sorte de vie. J’aime également beaucoup toucher mes tasses à thé. Elles sont chacune différentes et je pourrai les reconnaître les yeux fermés, juste au toucher, j’en suis convaincu.

Il m’a été plus difficile d’adopter un toucher aimant avec mon ordinateur, mon linge ou ma vaisselle. Et pourtant, je suis sûre que j’en tirerai un grand bénéfice. Je me sais souvent brusque dans mes mouvements, et le toucher aimant pourrait m’aider à apaiser cela.

J’en suis venu à faire un parallèle avec les pieds à la fin de la semaine. Dans la famille Kangourou, nous passons la plupart de notre temps pieds nus. Au pire, nous portons des chaussettes à l’intérieur en plein hiver, mais nous passons au moins huit mois par an pieds nus. C’est un bonheur pour tous les quatre de nous promener pieds nus dans les jardins des grands-parents à l’été. Alors que tout le monde craint pour nous les piqûres d’insectes – oui, nous avons déja été piqué, notamment Little Miss Sunshine qui marche sur une guêpe ou une abeille une fois par an – mais ça ne nous empêche pas d’apprécier plus que tout le toucher de nos pieds sur les différentes matières – herbes, petits cailloux, goudron, … Ressentir toutes ses sensations, les vivre pleinement est vraiment une source de bonheur. Je suis donc totalement convaincu qu’il peut en être de même avec nos mains, si seulement nous arrivons à avoir un toucher aimant, même envers les objets les plus communs. Et je vais poursuivre mon chemin avec ce défi, même si la semaine est terminée…

Et vous, comment avez-vous vécu le défi de cette semaine? 

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[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #10

Le défi de cette semaine consistait à prendre trois grandes respirations à chaque fois que le téléphone sonne. Je n’ai participé à ce défi car il y a bien longtemps que le téléphone ne sonne plus chez nous…

Nous n’avons pas de téléphone fixe depuis que nous vivons en Chine, car nous en n’avons aucune utilité. Nos téléphones portables sont continuellement sur vibreur et à part quand Papa Lou m’appelle – ce qui est rare, moins d’une fois par semaine – ou quand le bus des enfants me contacte pour un retard éventuel – ce qui arrive également plus ou moins une fois par semaine – je ne reçois jamais d’appels. Je fonctionne essentiellement avec WeChat – dont je vois les notifications au fur et à mesure qu’elles arrivent et j’ai d’ailleurs bloqué toutes les notifications des groupes qui ne présentent aucune urgences. La sonnerie du téléphone n’est donc absolument pas une source de stress ou d’angoisse chez nous.

Je pensais à l’origine faire ce défi avec la sonnerie de la porte. Ce qui arrive plus souvent compte tenu du nombre de colis que nous nous faisons livrés. Mais finalement notre sonnerie est cassée depuis plusieurs semaines – et apparemment irréparable sans faire des trous dans le mur – donc la question ne s’est plus posée…

Il y a quelques années, alors que je travaillais encore dans une grande maison de thé parisienne et que le téléphone sonnait régulièrement, j’avais déja instauré un petit rituel positif autour de ce moment: je m’efforçais de sourire au moment où je répondais au téléphone. Je suis depuis longtemps convaincu que le positif attire le positif.

Cette semaine, j’ai donc continué les défis précédents que j’appréciais déja beaucoup. Mais je n’ai pas non plus été très assidu ayant les deux enfants à la maison en vacances. Dans ses moments-là, mes moments de pleine conscience j’essaie au maximum de leur offrir, d’être totalement à leur écoute, dans leurs jeux ou dans leurs apprentissages, juste là maintenant avec eux.

Et vous, où en êtes vous dans votre chemin vers la pleine conscience? 

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[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #9

J’ai trouvé le défi de cette semaine très intéressant. Il s’agissait de prendre le temps d’écouter les bruits de la vie. Et j’ai trouvé cet exercice très agréable!

On est souvent déranger par le bruit, on a donc la plupart du temps un apriori négatif sur le bruit. Du coup, d’accueillir le bruit sans jugement, d’écouter sans classifier, est vraiment une expérience que je n’avais jamais faite, ou pas en ville, dans la vie de tous les jours.

Je me suis surprise à régulièrement m’arrêter, et à écouter les bruits autour de moi. Que ce soit chez moi, dans mon appartement, dehors dans la rue, le matin au réveil quand les oiseaux chantent devant notre fenêtre ou le soir quand les enfants dorment chacun dans leur lit.

Je n’ai eu aucune difficulté à me tenir à ce défi. Je n’ai eu aucun besoin de me mettre un pense-bête. J’ai vraiment pris plaisir à m’arrêter de nombreuses fois dans la journée, juste pour écouter

J’ai remarqué deux choses:

  • les bruits sont vraiment nombreux et divers tout autour de nous. Et finalement même le silence fait du bruit 😉
  • écouter les bruits qui nous entourent est vraiment apaisant…

C’est évidement une habitude que je vais tenter de conserver car ces moments d’écoute m’ont vraiment fait du bien cette semaine. Ce défi m’a vraiment permis d’entrer en pleine conscience à nouveau – contrairement aux deux précédents.

Et vous, où en êtes-vous de votre cheminement vers la pleine conscience? 

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[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #8

Cette semaine, notre défi consistait à être reconnaissant. Le but étant de faire une liste de cinq petites choses survenues dans la journée pour lesquelles on est reconnaissant.

C’est un exercice que je pratique déja régulièrement avec plus ou moins d’assiduité. Parfois je les note, parfois je n’en fais que mentalement la liste, parfois je fais ma liste avec les enfants et nous échangeons sur nos petits bonheurs respectifs.

Habituellement, quand je pratique cet exercice, je note trois petits bonheurs. Du coup, cette semaine, j’ai parfois dû réfléchir un peu plus pour en trouver cinq. Mais ce qui est agréable, c’est que progressivement, dans la journée, on se dit « tiens, il faut que je me souvienne de cet instant ce soir! ». Et comme le positif amène le positif, progressivement nos journées entières semblent plus positives 🙂 

J’aime cet exercice. Refaire la liste de nos petites réussites, nos petits bonheurs de la journée, permet vraiment de terminer la journée sur une note très positive. Nos dernières pensées avant de s’endormir sont douces et positives.

Cet exercice est vraiment miraculeux pour augmenter le bonheur dans sa vie! Et moi, je suis reconnaissante d’être arrivée à deux mois de pratique de ce beau défi!

Et vous, pratiquez-vous ce genre d’exercice? 

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[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #7

Voilà deux semaines que les défis sont particulièrement difficile pour moi. Cette semaine, il s’agissait de se concentrer sur notre posture.

Il s’agissait de noter à quel point une bonne posture, ouvre notre cage thoracique, permet à l’air de mieux circuler dans notre corps, et permet de nous calmer presque instantanément quand quelque chose ne va pas. Il fallait donc régulièrement penser à notre posture et l’ajuster.

C’est malheureusement quelque chose dont j’ai déja l’habitude, non pas par souci de pleine conscience, mais par souci de dos. Je me tiens généralement très mal, à cause d’une cyphose et d’une scoliose et j’ai rapidement mal au dos. Je suis donc amenée à modifier ma position très souvent dans la journée pour soulager mon dos.

Cette semaine focalisée sur ma posture ne m’a finalement pas vraiment fait de bien. Au contraire, j’ai été focalisé sur ma mauvaise posture et du coup dans un état d’esprit pas très positif. Ajouter à cela le mal de dos qui en a découlé – de l’état d’esprit pas de la mauvaise posture. Bref, ce n’est pas un défi que je vais retenir, même si j’en comprends évidemment toute l’importance.

J’ai tout de même aimé remarqué ce que l’auteur nous dit « Le corps et l’esprit ne sont pas séparés, ils sont étroitement liés et interdépendants. Lorsque votre esprit ou votre humeur s’affaisse, ajustez votre posture« . Je l’ai noté à plusieurs reprises, c’est une technique vraiment très efficace!

Je pense que c’est un défi sur lequel il faudra que je revienne dans quelques temps, quand j’aurai sorti cette expérience de mon esprit.

En attendant, le nouveau défi de cette semaine, me semble beaucoup plus abordable! Ouf!

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[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #6

Le défi de cette semaine a été particulièrement difficile pour moi à appliquer. Et pourtant, j’en comprends bien l’intérêt et le pouvoir bénéfique, mais j’ai eu beaucoup de mal à m’y résoudre. Il s’agissait de faire des compliments sincères à ceux qui nous entourent.

Je m’étais fixé comme objectif de faire un compliment sincère par jour à une personne et je suis à la fin de a semaine, bien loin des sept compliments sincères que j’avais prévu.

Lundi, j’ai remercié sincèrement mon mari d’avoir pris le temps au milieu de son travail pour venir déjeuner avec moi. C’est une décision que nous avons prise la semaine dernière de nous accorder un déjeuner en tête à tête par semaine. Il fait donc l’effort de sortir du travail pour nous et je lui en suis immensément reconnaissante. Ce temps en amoureux va nous faire un bien fou.

Mardi, j’avais rendez-vous à l’école de Little Miss Sunshine pour un bilan avec la maîtresse qui va la prendre en charge deux heures par semaine pour l’aider à fluidifier sa lecture et son écriture, qui sont encore un peu hésitantes. J’ai eu un échange très enrichissant avec cette personne, elle avait très bien cernée Little Miss Sunshine et j’ai été touché par la bienveillance qu’elle dégageait. Je l’ai remercié sincèrement de sa bienveillance et de la chance qu’elle offrait à Little Miss Sunshine. Elle m’a immédiatement rétorqué que c’est son travail, mais je suis persuadé qu’il y a manière et manière de faire. Et la sienne m’a vraiment touchée.

Mercredi, Little Miss Sunshine rentre tôt à la maison. C’est notre moment à toutes les deux et nous nous amusons toujours beaucoup ensemble. Nous faisons des jeux, nous travaillons un peu, nous bricolons, nous nous lançons dans de nouveaux grands projets et ce jour-là, j’ai eu envie de la remercier pour ces moments qu’elle m’offrait. Elle a en effet pris la décision de ne pas faire d’activités extra-scolaire le mercredi pour pouvoir profiter d’un temps entre filles. Alors je l’ai remercié sincèrement d’être là avec moi à partager de beaux moments… 

Et puis ensuite, je n’ai plus vraiment tenu mon défi. Je trouve cet exercice particulièrement difficile. J’ai toujours l’impression que mon compliment sera mal interprété, que je ne trouve pas les bons mots, que je vais gêner la personne en face de moi.  J’avais envie de remercier Ayi aussi pour son aide et sa présence quotidienne dans notre famille depuis trois ans et demi. Et puis, je n’ai pas trouvé l’occasion. Mais avais-je vraiment besoin d’une occasion pour lui dire? Pourquoi ne pas simplement lui dire ma reconnaissance? Faire des compliments, comme les recevoir, ce n’est pas une tâche facile pour moi. Je vais continuer à travailler là-dessus. C’est quelque chose de très enrichissant dans nos relations avec les autres, j’en suis sûre.

En parallèle, je me suis surprise, à plusieurs reprises, à conserver mes habitudes de la semaine dernière en terme de pleine conscience à table. J’ai encore repéré des mots inutiles dans mes propos, mais j’ai toujours autant de mal à m’en débarrasser. Mais j’ai bon espoir, puisque la première étape est déja de les identifier. Et j’ai vraiment pris l’habitude d’essayer quasi-systématiquement de ne pas laisser de traces de mon passage, ce qui allège un peu le rangement et libère une partie de mon esprit pour être plus dans l’instant présent.

Et vous, où en êtes-vous? 

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[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #5

Le défi de cette semaine consistait à manger en pleine conscience. Moi qui ai adoré le livre d’Isabelle Filliozat Un zeste de conscience dans la cuisine qui traite entre autre de cet aspect et que je viens de terminer, j’ai été ravie de me plonger dans ce défi.

Pour remettre les choses en place, je dois vous expliquer que j’ai découvert, sans le savoir, la pratique de la pleine conscience au travers de la dégustation du thé. Dans l’art du thé à la chinoise, mais encore plus à la japonaise, tout est fait pour fixer l’esprit sur le thé qui est en cours de dégustation: la jolie vaisselle, le décor autour, la concentration des feuilles de thé, la manière dont on prépare le thé, les gestes pour préparer son thé, la tasse utilisée (3 gorgées seulement), tout nous ramène au thé et à l’instant présent.

Quand je consomme du thé, je passe donc régulièrement de vrai moment de pleine conscience. J’ai pris l’habitude, notamment quand je consomme un verre de vin, de faire de même. Prendre le temps d’observer sa couleur, de sentir les arômes, et de le déguster ensuite doucement gorgées après gorgées en essayant d’en profiter au maximum. De même lorsque je consomme des produits que je déguste rarement – le foie gras à Noël, un saumon fumé par Papa Lou, un nouvel aliment proposé par Ayi, un aliment dont j’avais très envie et que je n’ai plus consommé depuis longtemps… Mais je n’avais pas ce réflexe au quotidien. Je ne dis pas non plus que j’avale mon repas pour me nourrir, mais je ne prends pas forcément le temps de savourer le plat et l’instant présent.

Cette semaine, j’ai donc essayé de le faire à chaque repas. Pas toujours évident avec deux enfants autour de la table. Je n’ai pas eu besoin de note sur le coin de la table pour me rappeler mon défi de la semaine et c’est déja une bonne chose, j’y note une nette évolution par rapport aux premières semaines. Le plus simple pour moi a été le petit déjeuner. Je ne prends habituellement qu’un thé ou deux tant que les enfants sont à la maison et je m’offre 30 minutes de vrai petit-déjeuner une fois que tout le monde a quitté la maison, donc j’ai juste essayé de poser mon téléphone et d’oublier mon ordinateur durant ce temps-là pour être en pleine conscience. Au déjeuner, je suis seule avec Ayi. C’est plus simple également. En plus, j’aime particulièrement découvrir les différentes saveurs des plats d’Ayi toujours si différents et exotiques pour mes papilles. De même, j’ai essayé de laisser de côté mon téléphone – et de publier les photos de mes repas plus tard sur Instagram 😉 Pour le repas du soir, je ne m’y suis que peu tenu. Plus difficile quand on est cinq à table. On papote, on profite aussi du moment présent, mais pas forcément à travers la dégustation des plats.

Ce défi m’a encore une fois rappelé qu’il est bon de ne faire qu’une seule chose à la fois. Et que la pleine conscience peut être partout, à chaque instant de notre journée. Il suffit de s’arrêter et d’observer, de ressentir.

Je n’ai pas vraiment continué les autres défis. Je les ai régulièrement dans un coin de ma tête et ils se rappellent parfois inconsciemment à moi quand j’effectue certains gestes, ce qui me surprend et me rempli de gratitude. Je suis vraiment ravie de m’être lancé ce défi de pleine conscience!

Et vous, où en êtes-vous? 

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