[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #2

Le défi de cette semaine consistait à choisir une pièce dans son logement et à faire en sorte de n’y laisser aucune trace. A chaque fois que l’on ressort de cette pièce, il s’agit de la laisser comme elle était en entrant.

Un défi de pleine conscience qui peut paraître simple au premier abord. Mais en y réfléchissant, je me suis vite dit que je ne devais pas toujours le faire – ne pas laisser de traces – et que ça allait donc me demander un effort. J’ai choisi la salle de bain, pour que ce soit plus simple à réaliser. J’avais décidé de mettre un petit pense-bête, sous la forme d’un dessin de tortue – qui balaie le sable avec sa queue après son passage… – mais je n’en ai finalement pas eu besoin.

Au bout de deux jours, j’ai noté que finalement, j’ai déja l’habitude de ne pas laisser de traces dans cette pièce. Je me suis donc dis que j’allais ajouter d’autres pièces de la maison. Et j’ai finalement choisi de le faire dans toutes les pièces de la maison. A l’exception près de la cuisine, ou plutôt de la vaisselle dans la cuisine – parce que je ne vais pas non plus faire le boulot pour lequel Ayi est payée! 😉

J’ai même pris l’habitude, en une semaine, de laisser la pièce que je quitte un peu plus rangée qu’elle ne l’était quand j’y suis entrée. Et c’est énorme pour moi qui me pensait longtemps bordélique, paresseuse (dans le sens descriptif et non pas critique du terme). Comme le dit si bien Jan Chozen Bays dans son livre: « Lorsque l’on fait appel à l’énergie nécessaire pour poser les premiers gestes, cette énergie semble susciter plus d’énergie pour en faire d’avantage ».

J’ai donc été ravie de constater que je ne laisse que très peu de traces derrière moi quand je quitte une pièce, par contre j’ai également constaté qu’il est beaucoup plus difficile pour moi de rester dans l’instant présent en étant en train de ranger qu’en utilisant ma main gauche.

Quand je range, mon mental est rapidement pris dans des listes de choses à faire, à trier, à organiser différemment. J’ai du mal à rester focalisé sur ce que je suis entrain de faire, à ne pas m’échapper vers le passé ou le futur. Dans ce sens ce défi est donc plus difficile pour moi. Et il ne me reste plus qu’à ramener doucement mon mental vers l’instant présent… 

J’ai encore de gros efforts à faire en ce sens. J’aimerai être capable de ressentir de la gratitude à chaque fois que je lave, sèche ou range les fourchettes que nous utilisons pour manger, à chaque fois que je mets dans la machine, plie ou range les vêtements que nous portons, à chaque fois que je sors les feuilles de thé de mes théières et que je les rince sous l’eau chaude pour la qualité du thé qu’elles nous permettent de déguster…

Je n’ai pas été la seule dans ce cas, puisque plusieurs personnes du groupe ont souligné cette difficulté à rester ancré dans le moment présent, alors que sur le premier défi – utiliser sa main non dominante -, la difficulté résidait plutôt dans le fait d’y penser.

L’apprentissage est long pour s’ancrer plus facilement dans le moment présent. Et je suis heureuse de faire ce défi. Je continue d’ailleurs d’utiliser de temps à autre ma main gauche pour poursuivre sur la voie de la pleine conscience…

Encore une fois, je pense poursuivre ce défi  la semaine prochaine, ainsi que celui de la main non dominante. Avec le temps, de bonnes habitudes se prennent et je trouve que ces deux défis correspondent exactement à ce dont j’ai besoin actuellement.

Encore une semaine riches en découvertes!  Demain matin, il sera temps de découvrir le nouveau défi de la semaine…

Et je vous retrouve donc à la fin de la semaine prochaine pour un bilan de mon troisième défi…

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