Cette semaine, le défi consistait à faire un jeûne de médias et autres réseaux sociaux. Le but étant de se servir de ce temps dégager par la non-lecture, le non-visionnage des médias pour utiliser ses mains ou son corps pour créer ou bouger.
Autant le dire tout de suite, je n’ai pas relevé ce défi. J’utilise quotidiennement les réseaux sociaux pour rester en contact avec la famille au loin et garder un certain contact avec l’extérieur, je n’avais donc aucune envie de supprimer cette utilisation des réseaux sociaux.
Par contre, cela fait plusieurs années maintenant que nous ne regardons plus les informations, que nous n’écoutons plus la radio et que nous sommes ainsi protégés de tout ce tapage médiatique. Je suis abonnée à un journal sur mon Iphone et quand j’en ressens le besoin ou que je vois une alerte importante, je vais voir ce qu’il se passe. Mais c’est rare. Je ne dois pas consulter ce journal plus d’une fois par semaine et je peux souvent passer plusieurs semaines sans le consulter.
Sur les réseaux sociaux également je me protège des informations qui arrivent en masse. C’est pour cela que j’évite Facebook. Dans mes contacts, les gens partagent régulièrement des avis politiques ou des pseudo-analyse de comptoir et je dois bien dire que je me porte très bien sans connaître leur avis. J’ai beau avoir réduit drastiquement mes contacts, ceux qui me restent et que je ne peux que difficilement retirer de mon compte continuent leur partage. Sur Instagram, par contre, j’ai fait un grand tri. Je ne suis abonnée qu’à des comptes qui m’apportent un certain bonheur ou une certaine motivation. J’ai ainsi supprimé de nombreux comptes auxquels j’étais abonné. Et mon univers Instagram en est devenu très positif.
En parallèle, j’essaie de diminuer mon temps sur les réseaux sociaux. J’apprécie particulièrement Instagram que je consulte plusieurs fois par jour. J’y trouve des idées, des conseils, des pistes de réflexion et j’aime partager. Mais c’est également une énorme source de perte de temps et une source constante de distraction. Je me rends bien compte que je me laisse parfois prendre par le temps quand je consulte les réseaux sociaux. On perd la notion du temps.
Je me suis déjà fixée certaines règles: après 19h30 mon téléphone est branché pour la nuit et je ne le touche plus jusqu’au lendemain matin et je ne consulte pas les réseaux sociaux – ou le moins possible – lorsque les enfants sont avec moi. Je n’ai aucun mal avec la première règle, mais je me perds de temps à autre avec la seconde sous diverses excuses – notamment lorsque les enfants me laissent un peu de temps.
J’ai encore du travail sur ce défi, c’est sûr, mais je vois déja des améliorations depuis plusieurs mois. J’ai retrouvé le temps de lire et de créer de mes mains, le temps d’écrire et de regarder la pluie ou la neige tomber.
Et vous, où en êtes-vous dans la consommation de médias?
Ohlala! Le temps passé sur les réseaux, ce fléau! Moi aussi j’essaie de réduire mais m’en passer serait difficile. Car c’est une petite bulle d’oxygène qui m’aère l’esprit, et m’inspire tellement!
J’ai bien réduit mon utilisation de Facebook car j’y trouve de moins en moins de nouvelles de mes proches et de plus en plus d’informations qui ne m’intéressent pas.
Pour instagram c’est différent. Je cible les contenus. Et j’ai ajouté une alarme qui m’indique quand j’ai passé 2h dessus. parce que sinon ça peut être bien plus chronophage.
@steguirou: Pareil pour moi, Instagram et sa communauté bienveillante – ou relativement bienveillante – grâce à mon grand tri m’apporte une vraie bulle d’oxygène. Le tout est de ne pas se laisser dépasser par le temps qu’on y passe, et ce n’est pas toujours facile… Depuis notre expatriation, je fais également des albums des photos Instagram, ça me fait gagner du temps et ça reflète bien notre vie au jour le jour, du coup j’essaie de publier vraiment quelque chose qui reflète notre quotidien 😉
On a une utilisation semblable des réseaux sociaux à ce que je vois. En fait, depuis des années nous nous sommes coupés des informations. Pas de télé-journal, pas de journaux (sauf les sorties littéraires, musicales et cinématographiques). Je ne ressens pas le besoin d’être constamment submergée par des nouvelles terribles et défaitistes: ça ne m’apporte rien du tout, c’est plus angoissant qu’autre chose. Je n’ai pas besoin de ça.
Pour les réseaux sociaux, j’utilise peu Facebook (sauf la messagerie vu que je n’ai pas de smartphone et que c’est pratique. J’ai horreur du téléphone.) Mais je trouve que sur Facebook, les gens sont déprimants. Ils partagent continuellement des choses négatives que je n’ai pas envie de lire (voir des animaux estropiés ou des opinions virulentes n’améliore pas mon quotidien non plus). Du coup, je n’y vais plus beaucoup.
J’aime instagram et j’avoue que j’y passe plusieurs fois par jour. Je sélectionne avec soin les gens que je suis et je mise sur les images et le positif. J’aime les échanges qu’on y trouve et la communauté est bien plus positive. En tout cas dans ceux que je suis! J’aime bien Pinterest aussi que j’utilise comme un outil en fait plus qu’un réseau social. Ça a donc un côté plus pratique qu’autre chose.
Autrement, je n’ai pas de problèmes à laisser tout fermé pendant des jours si je suis en vacances ou alors à ne me connecter très peu. Le soir je ferme tout en général après le souper.
On a une utilisation proche des réseaux sociaux oui! J’aime Pinterest aussi. Mais j’y vais moins car j’y passe encore plus de temps 😉 Et puis à force, j’ai l’impression d’avoir moins d’imagination, car je fais des choses déja vu plutôt que des choses sorties de ma tête.