[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #6

Le défi de cette semaine a été particulièrement difficile pour moi à appliquer. Et pourtant, j’en comprends bien l’intérêt et le pouvoir bénéfique, mais j’ai eu beaucoup de mal à m’y résoudre. Il s’agissait de faire des compliments sincères à ceux qui nous entourent.

Je m’étais fixé comme objectif de faire un compliment sincère par jour à une personne et je suis à la fin de a semaine, bien loin des sept compliments sincères que j’avais prévu.

Lundi, j’ai remercié sincèrement mon mari d’avoir pris le temps au milieu de son travail pour venir déjeuner avec moi. C’est une décision que nous avons prise la semaine dernière de nous accorder un déjeuner en tête à tête par semaine. Il fait donc l’effort de sortir du travail pour nous et je lui en suis immensément reconnaissante. Ce temps en amoureux va nous faire un bien fou.

Mardi, j’avais rendez-vous à l’école de Little Miss Sunshine pour un bilan avec la maîtresse qui va la prendre en charge deux heures par semaine pour l’aider à fluidifier sa lecture et son écriture, qui sont encore un peu hésitantes. J’ai eu un échange très enrichissant avec cette personne, elle avait très bien cernée Little Miss Sunshine et j’ai été touché par la bienveillance qu’elle dégageait. Je l’ai remercié sincèrement de sa bienveillance et de la chance qu’elle offrait à Little Miss Sunshine. Elle m’a immédiatement rétorqué que c’est son travail, mais je suis persuadé qu’il y a manière et manière de faire. Et la sienne m’a vraiment touchée.

Mercredi, Little Miss Sunshine rentre tôt à la maison. C’est notre moment à toutes les deux et nous nous amusons toujours beaucoup ensemble. Nous faisons des jeux, nous travaillons un peu, nous bricolons, nous nous lançons dans de nouveaux grands projets et ce jour-là, j’ai eu envie de la remercier pour ces moments qu’elle m’offrait. Elle a en effet pris la décision de ne pas faire d’activités extra-scolaire le mercredi pour pouvoir profiter d’un temps entre filles. Alors je l’ai remercié sincèrement d’être là avec moi à partager de beaux moments… 

Et puis ensuite, je n’ai plus vraiment tenu mon défi. Je trouve cet exercice particulièrement difficile. J’ai toujours l’impression que mon compliment sera mal interprété, que je ne trouve pas les bons mots, que je vais gêner la personne en face de moi.  J’avais envie de remercier Ayi aussi pour son aide et sa présence quotidienne dans notre famille depuis trois ans et demi. Et puis, je n’ai pas trouvé l’occasion. Mais avais-je vraiment besoin d’une occasion pour lui dire? Pourquoi ne pas simplement lui dire ma reconnaissance? Faire des compliments, comme les recevoir, ce n’est pas une tâche facile pour moi. Je vais continuer à travailler là-dessus. C’est quelque chose de très enrichissant dans nos relations avec les autres, j’en suis sûre.

En parallèle, je me suis surprise, à plusieurs reprises, à conserver mes habitudes de la semaine dernière en terme de pleine conscience à table. J’ai encore repéré des mots inutiles dans mes propos, mais j’ai toujours autant de mal à m’en débarrasser. Mais j’ai bon espoir, puisque la première étape est déja de les identifier. Et j’ai vraiment pris l’habitude d’essayer quasi-systématiquement de ne pas laisser de traces de mon passage, ce qui allège un peu le rangement et libère une partie de mon esprit pour être plus dans l’instant présent.

Et vous, où en êtes-vous? 

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[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #5

Le défi de cette semaine consistait à manger en pleine conscience. Moi qui ai adoré le livre d’Isabelle Filliozat Un zeste de conscience dans la cuisine qui traite entre autre de cet aspect et que je viens de terminer, j’ai été ravie de me plonger dans ce défi.

Pour remettre les choses en place, je dois vous expliquer que j’ai découvert, sans le savoir, la pratique de la pleine conscience au travers de la dégustation du thé. Dans l’art du thé à la chinoise, mais encore plus à la japonaise, tout est fait pour fixer l’esprit sur le thé qui est en cours de dégustation: la jolie vaisselle, le décor autour, la concentration des feuilles de thé, la manière dont on prépare le thé, les gestes pour préparer son thé, la tasse utilisée (3 gorgées seulement), tout nous ramène au thé et à l’instant présent.

Quand je consomme du thé, je passe donc régulièrement de vrai moment de pleine conscience. J’ai pris l’habitude, notamment quand je consomme un verre de vin, de faire de même. Prendre le temps d’observer sa couleur, de sentir les arômes, et de le déguster ensuite doucement gorgées après gorgées en essayant d’en profiter au maximum. De même lorsque je consomme des produits que je déguste rarement – le foie gras à Noël, un saumon fumé par Papa Lou, un nouvel aliment proposé par Ayi, un aliment dont j’avais très envie et que je n’ai plus consommé depuis longtemps… Mais je n’avais pas ce réflexe au quotidien. Je ne dis pas non plus que j’avale mon repas pour me nourrir, mais je ne prends pas forcément le temps de savourer le plat et l’instant présent.

Cette semaine, j’ai donc essayé de le faire à chaque repas. Pas toujours évident avec deux enfants autour de la table. Je n’ai pas eu besoin de note sur le coin de la table pour me rappeler mon défi de la semaine et c’est déja une bonne chose, j’y note une nette évolution par rapport aux premières semaines. Le plus simple pour moi a été le petit déjeuner. Je ne prends habituellement qu’un thé ou deux tant que les enfants sont à la maison et je m’offre 30 minutes de vrai petit-déjeuner une fois que tout le monde a quitté la maison, donc j’ai juste essayé de poser mon téléphone et d’oublier mon ordinateur durant ce temps-là pour être en pleine conscience. Au déjeuner, je suis seule avec Ayi. C’est plus simple également. En plus, j’aime particulièrement découvrir les différentes saveurs des plats d’Ayi toujours si différents et exotiques pour mes papilles. De même, j’ai essayé de laisser de côté mon téléphone – et de publier les photos de mes repas plus tard sur Instagram 😉 Pour le repas du soir, je ne m’y suis que peu tenu. Plus difficile quand on est cinq à table. On papote, on profite aussi du moment présent, mais pas forcément à travers la dégustation des plats.

Ce défi m’a encore une fois rappelé qu’il est bon de ne faire qu’une seule chose à la fois. Et que la pleine conscience peut être partout, à chaque instant de notre journée. Il suffit de s’arrêter et d’observer, de ressentir.

Je n’ai pas vraiment continué les autres défis. Je les ai régulièrement dans un coin de ma tête et ils se rappellent parfois inconsciemment à moi quand j’effectue certains gestes, ce qui me surprend et me rempli de gratitude. Je suis vraiment ravie de m’être lancé ce défi de pleine conscience!

Et vous, où en êtes-vous? 

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[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #4

Voici le défi qui clôture notre premier mois pour amener plus de pleine conscience dans notre vie. Je suis fière d’être arrivée jusque là, de m’y être tenu. Le défi de cette semaine était vraiment très intéressant: observer ses mains, comme on observerait les mains d’un artisan ou d’un artiste.

Ce défi tombait en parallèle de nos vacances dans les montagnes taïwanaises et c’est malheureusement le premier défi que je n’ai que très peu suivi. Non pas par manque de motivation, de temps ou par complexité du défi, non, mais juste parce que j’étais déjà tout entière à la contemplation des magnifiques paysages des montagnes taïwanaises… En fait, j’ai quelque peu mis le défi de côté et je me suis juste concentrée sur l’instant présent, sur le bonheur de vivre de jolis moments en famille en pleine nature.

Je dois bien l’avouer, la nature au quotidien me manque cruellement. À Shanghai, c’est difficile de se retrouver en pleine nature, même s’il y a des parcs. Je trouve tellement simple de se reconnecter à soi et à l’instant présent quand on peut être en pleine nature... En ville, je trouve ça beaucoup plus compliqué. Bien sûr, je peux observer les papillons voler et m’émerveiller devant leur couleur (ils sont magnifiques ici à Shanghai), bien sûr, je peux m’assoir dans l’herbe et me recentrer sur moi-même ou suivre des yeux les oiseaux qui nichent sur les balcons à côté de chez nous. Mais les bruits de la ville sont toujours là. J’ai du mal à en faire abstraction.

En ce qui concerne plus précisément ce défi, j’ai tout de même noté que je regardais déjà assez spontanément mes mains, surtout durant le repas. Je me suis également attaché à observer mes mains pianoter sur mon téléphone portable avec une belle dextéritéC’est fascinant de les observer. On les sent extérieur à nous-même et pourtant elles font bien parti de nous.

Je vais continuer de les observer, parce que cela m’apporte beaucoup de calme et le bonheur de les voir coopérer l’une avec l’autre sans même que nous ne nous en rendions compte. C’est une belle leçon de vie. Elles ne rentrent jamais en opposition. Pourtant elles font du travail équivalent. Elles pourraient se sentir mis en danger l’une par l’autre. Mais non, elles sont juste dans la coopération…

Demain, une nouvelle semaine de défi commence, un défi qui sera assez simple pour moi, je m’y applique déjà depuis un moment…

Et n’oubliez pas que si vous avez envie de me rejoindre dans ce défi, il suffit de me contacter via Instagram.

[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #3

Le défi de cette semaine n’a pas eu beaucoup de succès auprès du groupe que j’ai créé sur Instagram. Il consistait à essayer d’identifier puis de diminuer le nombre de mots inutiles que nous utilisons.

Il y a quelques semaines, j’avais déja pris conscience de cela. En commençant à parler sur les stories d’Instagram et en faisant des vidéos sur IGTV, je me suis bien rendu compte en m’écoutant que je répétais souvent « donc », « alors », « en fait » et « euh… » sans aucune utilité.

Mes compagnons de pleine conscience n’ont pas tous bien interprété ce défi. Beaucoup m’ont fait la remarque qu’ils ne trouvaient pas que des mots tels que «  »en fait », « en quelque sorte », « genre », « d’une certaine manière » étaient inutiles et qu’ils permettaient d’adoucir leur phrase. Je n’en suis pas certaine. Tout dépend la manière dont ces mots sont utilisés, c’est sûr. « Donc », « en fait » ou « alors » ne sont pas en eux-même des mots inutiles, loin de là. Par contre, la manière dont je les utilise dans mes phrases les rend inutile. Ce sont donc ces mots-là que le défi ciblait.

Cette semaine, pour m’aider dans ce défi, j’ai mis ma grande Little Miss Sunshine et Papa Lou a contribution. Je leur ai demandé de cibler les mots inutiles qui reviennent de manière récurrente dans mon discours et de lever la main à chaque fois que je les prononçais. Ils ne l’ont pas fait de manière systématique, mais ça m’a tout de même aidé à voir quand je les utilisais et j’ai trouvé ça très enrichissant. J’ai d’ailleurs eu une discussion très intéressante à ce sujet avec Papa Lou. Mais ce qui m’a le plus aidé, c’est de m’entendre sur les vidéos.

Le défi n’était vraiment pas évident. J’ai bien identifié les mots, mais je n’arrive pas, même en étant bien concentré sur ce que je dis, à ne pas les utiliser. Il n’est vraiment pas facile de se défaire des mots inutiles.

Je pense que c’est un défi à poursuivre sur une plus grande période. Ce défi m’a largement aidé à être plus présente à ce que je dis. Je me laisse souvent porter par un flot de paroles, au point de ne pas réfléchir à ce que je dis, et c’est ainsi que je me retourve à dire aux enfants « Appelle le taxi! » alors que je voulais dire « Appelle l’ascenceur »… Me concentrer sur ce que je dis est vraiment un moment de pleine conscience.

J’ai vraiment trouvé ce défi très intéressant. Et je vais également le poursuivre, notamment au travers des vidéos que je fais.

En parallèle, je continue d’utiliser ma main gauche, de temps à autre, notamment dans la salle de bain, et j’aime de plus en plus cette manière de prendre mon temps, d’être dans le moment présent. Je continue également de ranger systématiquement derrière moi quand je quitte une pièce. Et même si la pleine conscience est toujours aussi difficile dans ces moments de rangement, je me sens beaucoup mieux et libérée quand tout est rangé.

Une nouvelle semaine de défi se clot et je suis fière d’être arrivée jusque là. Demain matin, il sera déja temps de débuter un nouveau défi!

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[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #2

Le défi de cette semaine consistait à choisir une pièce dans son logement et à faire en sorte de n’y laisser aucune trace. A chaque fois que l’on ressort de cette pièce, il s’agit de la laisser comme elle était en entrant.

Un défi de pleine conscience qui peut paraître simple au premier abord. Mais en y réfléchissant, je me suis vite dit que je ne devais pas toujours le faire – ne pas laisser de traces – et que ça allait donc me demander un effort. J’ai choisi la salle de bain, pour que ce soit plus simple à réaliser. J’avais décidé de mettre un petit pense-bête, sous la forme d’un dessin de tortue – qui balaie le sable avec sa queue après son passage… – mais je n’en ai finalement pas eu besoin.

Au bout de deux jours, j’ai noté que finalement, j’ai déja l’habitude de ne pas laisser de traces dans cette pièce. Je me suis donc dis que j’allais ajouter d’autres pièces de la maison. Et j’ai finalement choisi de le faire dans toutes les pièces de la maison. A l’exception près de la cuisine, ou plutôt de la vaisselle dans la cuisine – parce que je ne vais pas non plus faire le boulot pour lequel Ayi est payée! 😉

J’ai même pris l’habitude, en une semaine, de laisser la pièce que je quitte un peu plus rangée qu’elle ne l’était quand j’y suis entrée. Et c’est énorme pour moi qui me pensait longtemps bordélique, paresseuse (dans le sens descriptif et non pas critique du terme). Comme le dit si bien Jan Chozen Bays dans son livre: « Lorsque l’on fait appel à l’énergie nécessaire pour poser les premiers gestes, cette énergie semble susciter plus d’énergie pour en faire d’avantage ».

J’ai donc été ravie de constater que je ne laisse que très peu de traces derrière moi quand je quitte une pièce, par contre j’ai également constaté qu’il est beaucoup plus difficile pour moi de rester dans l’instant présent en étant en train de ranger qu’en utilisant ma main gauche.

Quand je range, mon mental est rapidement pris dans des listes de choses à faire, à trier, à organiser différemment. J’ai du mal à rester focalisé sur ce que je suis entrain de faire, à ne pas m’échapper vers le passé ou le futur. Dans ce sens ce défi est donc plus difficile pour moi. Et il ne me reste plus qu’à ramener doucement mon mental vers l’instant présent… 

J’ai encore de gros efforts à faire en ce sens. J’aimerai être capable de ressentir de la gratitude à chaque fois que je lave, sèche ou range les fourchettes que nous utilisons pour manger, à chaque fois que je mets dans la machine, plie ou range les vêtements que nous portons, à chaque fois que je sors les feuilles de thé de mes théières et que je les rince sous l’eau chaude pour la qualité du thé qu’elles nous permettent de déguster…

Je n’ai pas été la seule dans ce cas, puisque plusieurs personnes du groupe ont souligné cette difficulté à rester ancré dans le moment présent, alors que sur le premier défi – utiliser sa main non dominante -, la difficulté résidait plutôt dans le fait d’y penser.

L’apprentissage est long pour s’ancrer plus facilement dans le moment présent. Et je suis heureuse de faire ce défi. Je continue d’ailleurs d’utiliser de temps à autre ma main gauche pour poursuivre sur la voie de la pleine conscience…

Encore une fois, je pense poursuivre ce défi  la semaine prochaine, ainsi que celui de la main non dominante. Avec le temps, de bonnes habitudes se prennent et je trouve que ces deux défis correspondent exactement à ce dont j’ai besoin actuellement.

Encore une semaine riches en découvertes!  Demain matin, il sera temps de découvrir le nouveau défi de la semaine…

Et je vous retrouve donc à la fin de la semaine prochaine pour un bilan de mon troisième défi…

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[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #1

Comme je vous l’ai déja expliqué dans mon article sur ce magnifique livre qu’est Le pouvoir du moment présent, cette lecture m’a vraiment marquée.

Depuis, j’essaie, entre autre, de pratiquer le plus régulièrement possible la méditation de pleine conscience, mais ce n’est pas toujours évident de trouver un moment particulier pour se poser au calme et méditer. Je m’étais mise au défi de méditer 10 minutes par jour (sauf le week-end) grâce à une application de méditation guidée que j’aime énormément Petit Bambou, mais je ne m’y tiens pas toujours.

En parallèle, j’ai commencé à lire Un zeste de conscience dans la cuisine d’Isabelle Filliozat qui m’a conforté dans l’idée que la pleine conscience, c’est avant tout dans les gestes du quotidien qu’il faut la pratiquer.

J’arrive facilement à être totalement présente quand je suis avec un seul des deux enfants. C’est alors notre moment à nous et nous le vivons intensément tous les deux. Et malgré les horaires matinaux que nous impose le nouveau rythme de l’école de Little Miss Sunshine, le gros avantage est que naturellement, je me retrouve avec de jolies plages horaires en toute intimité avec l’un ou avec l’autre. Chaque matin entre 6h40 et 7h30 avec Little Smiling Buddha, nous avons ainsi créé notre petite rituel de jeux, activités, lectures sans aucune contrainte extérieure. Et chaque mercredi et vendredi entre 13h30 et 16h15 avec Little Miss Sunshine, temps qui va être réduit au mercredi à partir de la semaine prochaine, et que nous utilisons pour faire ce dont elle a envie.

Mais j’aimerai y arriver plus régulièrement. Combien de fois dans la journée, je me retrouve à faire quatre ou cinq choses en même temps, multipliant ainsi les oublis ou les aller-retour, et allongeant ainsi le temps pour réaliser chaque activité. J’ai envie de réussir à me concentrer sur une chose à la fois. De faire une chose à la fois. De le faire non pas dans l’attente d’un résultat, mais juste pour le plaisir de faire et d’être. Comme le dit si bien Isabelle Filliozat, on peut prend du plaisir à éplucher les patates pour le dîner…

C’est ainsi que je me suis mise au défi de réaliser les 52 exercices proposés par Jan Chozen Bays dans son ouvrage 52 façons de pratiquer la pleine conscience. Ce livre est exactement ce qu’il me fallait! Des exercices simples, ludiques, qui provoquent de grosses prises de conscience et donnent envie de revoir sa manière de faire pour mieux profiter de la vie…

Pour que ce soit plus motivant, j’ai demandé à ma communauté Instagram ceux qui aimerait me suivre sur cette voie. Quelques unes ont répondu présentes et j’ai donc créé un petit groupe Instagram pour faciliter nos échanges. Nous nous retrouvons ainsi chaque mercredi et chaque dimanche pour discuter de la manière dont se passe notre défi, pour nous encourager, nous échanger nos astuces qui fonctionnent, … 

Le premier exercice consiste à utiliser sa main non dominante dans des tâches ordinaires, quotidiennes. Exercice que l’on pratique durant une semaine sur des activités que l’on a préalablement définie. Nous avons eu grosso modo toutes les mêmes idées: se brosser les dents, se brosser les cheveux, se laver, parfois également envoyer des messages sur son téléphone ou manger.

Les difficultés n’ont pas été les mêmes pour toutes. La plus grosse difficulté pour moi étant d’y penser! Malgré les petits pense-bêtes que j’ai laissé traîner dans des endroits stratégiques, ça n’a pas été évident. Le rappel sur le miroir de la salle de bain aura été le plus efficace pour moi.

Autre difficulté, prendre le temps ou laisser le temps à la main non dominante de s’habituer à la tâche. Pas toujours facile de laisser ma main gauche essayer et ré-essayer. C’est là qu’on se rend compte à quel point nous devons parfois être source de frustration pour les enfants, à vouloir les aider alors qu’ils expérimentent…

Et puis j’ai eu une grosse prise de conscience sur le temps que je passe totalement coupé de ce que je fais, à me faire des listes dans ma tête, à penser au retour des enfant ou de Papa Lou, à déja penser à la suite… Alors que je peux simplement apprécier les gestes, le va-et-vient de ma main qui tient fermement la brosse, la douceur de mes cheveux, les noeuds qui  résistent puis craquent, et puis la main qui revient vers le haut du crâne – pas toujours de manière très assurée d’ailleurs avec la main gauche!

Ce défi m’aura également permis quelques fous rires! Et ça aussi c’est du temps de présence…  

Cette première semaine aura été très riche. Je ne doute pas que la suivante le soit également! Et je vais essayé de poursuivre ce défi tout le long de la deuxième semaine, parce que j’aime la concentration qu’il requiert et je suis sûre que je surprendrais encore ma main droite à vouloir arracher la brosse à dent de ma main gauche en la traitant d’empotée!

Je vous retrouve donc à la fin de la semaine prochaine pour un bilan de mon deuxième défi…

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[Un mois, un mot] Mon programme

Je ne suis vraiment pas une adepte des bonnes résolutions de début d’année. J’y pense quelques jours ou quelques semaines après les avoir prises, j’oublie, j’y reviens l’une ou l’autre fois au courant de l’année pour finalement remarquer à chaque nouvelle année qui débute que mes bonnes résolutions se renouvellent d’année en année…

Mais 2015 est une année un peu particulière pour moi, tout comme l’aura été 2014 d’ailleurs. Et une des résolutions importantes que j’aimerai prendre et à laquelle j’aimerais me tenir cette année est d’écrire. Ecrire pour le blog, écrire pour moi, écrire le roman que je rêve d’écrire depuis des années. Et ma nouvelle situation de femme d’expat me laisse enfin le temps dont j’ai toujours rêvé. Je ne veux donc pas passer à côté.

Je suis tombée il y a quelques semaines, un peu par hasard, sur un article de Marjoliemaman qui traitait d’un rituel qu’elle avait mis en place sur son blog au courant de l’année dernière. Elle avait intitulé cela: Un mois, un mot. Et je dois bien dire que son concept m’a tout de suite interpellé et parlé. J’ai donc décidé de me l’approprier, de le mettre à ma sauce, et d’en faire en quelque sorte un début de réflexion pour me pousser à écrire. En parallèle, chaque mois, la thématique, le mot correspondra à un défi que je veux relever avant la fin de l’année. Je publierai le billet correspondant à chaque fin du mois ou tout début du mois suivant pour vous raconter mes efforts en la matière durant le mois concerné.

  • Janvier: Plaisir 

Reprendre goût à tous les petits plaisirs que l’on peut s’offrir quotidiennement qui nous mettent du baume au coeur et qui nous aide à avancer…

  • Février: Sport

Reprendre goût à l’activité physique, notamment dans le cadre de ma grossesse, en faire une sorte de rituel, de saine habitude. J’ai très peur de reprendre autant de poids qu’à ma première grossesse – même si j’ai très facilement perdu plus que je n’avais pris.

  • Mars: Thé

Une autre passion que je ne pratique jamais autant que je le voudrais, même si c’est celle que je pratique certainement le plus!

  • Avril: Lecture

Reprendre un rythme de lecture plus soutenu car ça me manque terriblement. Après des années de lectures plus qu’intensives, je suis très en manque et en parallèle toujours en panne de lecture…

  • Mai: Découverte

Parce que c’est entre autre pour ça que nous avons décidé de partir vivre à l’autre bout du monde. Pour découvrir chaque jour de nouvelles choses, à chaque coin de rue et s’émerveiller, toujours de ce que nous offre le monde…

  • Juin: Naissance

Ce mois sera marqué par la naissance de notre deuxième enfant. J’espère pouvoir vous dire mes ressentis…

  • Juillet: Renaissance

La renaissance de notre famille, à quatre cette fois.

  • Août: Ecriture

Le défi principal de mon année. Je vous expliquerai ce que ça m’apporte, ce que ça représente pour moi. Ce sera une sorte de bilan à mi-parcours également.

  • Septembre: Organisation

La deuxième rentrée de Little Miss Sunshine. Le chamboulement des premiers mois de l’arrivée de notre deuxième enfant devrait en parallèle commencer à diminuer, on devrait petit à petit reprendre nos marques…

  • Octobre: Goût

L’arrivée de l’automne, ma saison préférée, est toujours un grand moment de bonheur culinaire pour moi. Sucré ou salé. Je vous en parlerai de manière plus détaillé.

  • Novembre: Bricolage

L’arrivée de la fin de l’année me donne toujours envie de bricoler encore plus avec Little Miss Sunshine. Que ce soit pour l’Avent, pour Noël ou pour l’Hiver, toutes les excuses sont bonnes!

  • Décembre: Cocooning

Un mois pour profiter de la douceur de son foyer, pour faire entrer la lumière et la chaleur pour affronter l’hiver.

Au tout début de l’année 2016, je ferai un bilan de cette année de Un mois, un mot. J’espère que ces défis me permettront de mettre en place des routines pour me faire conserver mes efforts sur le long terme…

Si certains d’entre vous veulent me rejoindre dans ce joli défi, qu’ils n’hésitent pas à m’en faire part. Je vous lirai avec grand intérêt!