[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #14

Cette semaine, le défi consistait à avoir un regard bienveillant envers les autres comme les choses

Je suis totalement convaincu qu’un regard bienveillant peu changer beaucoup de choses, mais ce que j’ai surtout remarqué c’est à quel point j’ai le regard « fermé », « dur ». Je pensais être quelqu’un de plutôt souriant, mais force est de constater qu’à chaque fois que j’adopte un regard bienveillant, je sens vraiment la différence. 

Je ne l’ai pas réellement expérimenté envers les choses, mais plutôt envers les autres, et j’ai même vu la différence sur Ayi et les enfants, qui me l’ont fait remarquer… Comme quoi! 

Avoir un regard doux et bienveillant change tout de suite ma manière de voir les choses, mon visage se détend et je sens un réel bien-être. Et c’est vrai que même le monde paraît plus doux. Alors pourquoi, est-ce si difficile de rester ainsi, pourquoi mon regard se « referme »-t-il dès que je me laisse aller? Bizarre… 

Mais surtout un nouveau travail sur moi à faire! 

Et vous, avez-vous testé le regard bienveillant? Qu’en pensez-vous? 

[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #13

Cette semaine, le défi consistait à faire un jeûne de médias et autres réseaux sociaux. Le but étant de se servir de ce temps dégager par la non-lecture, le non-visionnage des médias pour utiliser ses mains ou son corps pour créer ou bouger. 

Autant le dire tout de suite, je n’ai pas relevé ce défi. J’utilise quotidiennement les réseaux sociaux pour rester en contact avec la famille au loin et garder un certain contact avec l’extérieur, je n’avais donc aucune envie de supprimer cette utilisation des réseaux sociaux. 

Par contre, cela fait plusieurs années maintenant que nous ne regardons plus les informations, que nous n’écoutons plus la radio et que nous sommes ainsi protégés de tout ce tapage médiatique. Je suis abonnée à un journal sur mon Iphone et quand j’en ressens le besoin ou que je vois une alerte importante, je vais voir ce qu’il se passe. Mais c’est rare. Je ne dois pas consulter ce journal plus d’une fois par semaine et je peux souvent passer plusieurs semaines sans le consulter. 

Sur les réseaux sociaux également je me protège des informations qui arrivent en masse. C’est pour cela que j’évite Facebook. Dans mes contacts, les gens partagent régulièrement des avis politiques ou des pseudo-analyse de comptoir et  je dois bien dire que je me porte très bien sans connaître leur avis. J’ai beau avoir réduit drastiquement mes contacts, ceux qui me restent et que je ne peux que difficilement retirer de mon compte continuent leur partage. Sur Instagram, par contre, j’ai fait un grand tri. Je ne suis abonnée qu’à des comptes qui m’apportent un certain bonheur ou une certaine motivation. J’ai ainsi supprimé de nombreux comptes auxquels j’étais abonné. Et mon univers Instagram en est devenu très positif. 

En parallèle, j’essaie de diminuer mon temps sur les réseaux sociaux. J’apprécie particulièrement Instagram que je consulte plusieurs fois par jour. J’y trouve des idées, des conseils, des pistes de réflexion et j’aime partager. Mais c’est également une énorme source de perte de temps et une source constante de distraction. Je me rends bien compte que je me laisse parfois prendre par le temps quand je consulte les réseaux sociaux. On perd la notion du temps. 

Je me suis déjà fixée certaines règles: après 19h30 mon téléphone est branché pour la nuit et je ne le touche plus jusqu’au lendemain matin et je ne consulte pas les réseaux sociaux – ou le moins possible – lorsque les enfants sont avec moi. Je n’ai aucun mal avec la première règle, mais je me perds de temps à autre avec la seconde sous diverses excuses – notamment lorsque les enfants me laissent un peu de temps. 

J’ai encore du travail sur ce défi, c’est sûr, mais je vois déja des améliorations depuis plusieurs mois. J’ai retrouvé le temps de lire et de créer de mes mains,  le temps d’écrire et de regarder la pluie ou la neige tomber. 

Et vous, où en êtes-vous dans la consommation de médias? 

[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #12

Cette semaine, le défi consistait à profiter de l’attente, pour respirer et s’ancrer dans le moment présent.

Ce défi est quelque chose que j’essaie déja de pratiquer depuis un moment, mais je me rends compte que mon premier réflexe en cas d’attente est plutôt de prendre mon téléphone et d’aller voir les réseaux sociaux plutôt que de me mettre dans un état de pleine conscience.

J’arrive tout de même à le faire de temps à autre quand je laisse intentionnellement mon téléphone à la maison en allant chercher les enfants au bus par exempleJe le fais de temps à autre quand je suis dans une file d’attente au supermarché, mais j’avoue que j’ai du mal à y rester bien longtemps car le comportement des Chinois dans une file d’attente est juste insupportable. Personne ne sait attendre, tout le monde se dépasse, les gens se collent à vous alors qu’il y a beaucoup de place autour, mais là n’est pas la question. J’arrive à me mettre dans une posture de pleine conscience mais en règle générale, j’en ressors assez rapidement agacée par ce qui se passe autour de moi, malgré ma bonne volonté.

Ce que je pratique de plus en plus, ce sont des moments de pause au travers de la journée. Je m’arrête intentionnellement, je respire, je regarde autour de moi et je me mets en posture de pleine conscience. J’apprécie tout particulièrement de le faire avec les enfants. Je me mets à côté d’eux, sans intervenir, je les observe et je me mets en posture d’écoute consciente. Cette semaine, j’ai ainsi eu droit à quelques confidences de Little Miss Sunshine et je suis sûre que si je n’avais pas fait cet effort de pleine écoute, elle se serait vite refermée. Au lieu de quoi, nous avons eu une intéressante discussion.

Je tiens également à tous nous féliciter, puisque nous concluons avec cette semaine notre troisième mois de défi! Je suis fière de moi, d’avoir tenu jusqu’à maintenant et d’arriver à inclure de nouvelles pratiques à mon quotidien.

En route vers la suite de ce défi! 

Et vous, où en êtes-vous de votre défi de pleine conscience? 

Si vous voulez nous rejoindre, c’est sur Instagram que ça se passe…

[Défi] Réduire notre impact sur le climat #2

Je continue donc le défi On est prêt avec beaucoup de plaisir et en espérant trouver de nouvelles idées à mettre en place pour réduire notre impact sur l’environnement. Les cinq premiers défi à remplir sont là-bas. C’est parti pour les sept défis de cette semaine!

Défi 5: J’éteins la veille de mes appareils

Je dois bien avouer que je suis mauvaise à ce défi. Nous coupons l’électricité de tous les appareils lorsque nous partons en vacances, mais c’est assez rare en dehors de ça. La télévision, les ordinateurs et les chargeurs de téléphones portables en particulier sont branchés en continu. Les chargeurs des téléphones étant sur une rallonge, j’ai pris l’habitude de l’éteindre depuis quelques soirs. Je vais changer la prise de la télévision également pour que je puisse facilement éteindre la multi-prise le soir. C’est un réflexe à prendre, mais ça vaut le coup!

Défi 6: Je colle un stop pub sur ma boite aux lettres

Nous vivons dans un immeuble en Chine, et je dois bien dire que c’est extrêmement rare de trouver de la publicité dans notre boîte aux lettres. Evidement, le lendemain de ce défi, il y avait pour la première fois depuis des mois, un magazine et un papier de pub dans ma boite aux lettres! Ca fait bien longtemps que je refuse systématiquement les publicités que l’on distribue dans la rue.

Défi 7: Je fais du tri sélectif et du lombricompost

Vivant en Chine, c’est déja difficile de faire du tri. En effet, ce n’est pas à notre niveau que ça se passe, mais une fois que les poubelles sont sorties en vrac que des gens se pressent pour les trier, notamment le carton, le polystyrène et le matériel informatique. J’ai d’ailleurs fait une vidéo à ce sujet sur IGTV. J’essaie déja de faire comprendre à Ayi de ne pas tout mettre systématiquement dans le même sac poubelle, de descendre le carton à part… Bref, ça ne date que de 2010 que les poubelles soient mises dans des sacs en plastiques et non pas simplement jetés dans la rue en Chine, donc on est encore loin du compte. Mais Shanghai est entrain d’entrer dans une phase plus importante de tri et car elle se veut la première ville de Chine a pratiquer vraiment le tri sélectif!

Je sais que le lombricompost existe à Shanghai, grâce à un groupe d’expats qui l’a mis en place. Mais je ne vois pas ce qu’on fait du compost ainsi obtenu dans une ville où l’on vit dans des appartements et qu’on a aucun moyen de l’utiliser.  Qu’en fait-on par la suite? Je suis par contre convaincu que si nous habitions en France et avions notre jardin, nous aurions déja sauté le pas!

Défi 8: Je cuisine un bon plat avec mes restes

C’est quelque chose que nous faisons systématiquement. C’est assez rare que l’on jette de la nourriture. Toute la cuisine chinoise que nous ne terminons pas est mangée les soirs par Ayi, qui mange chez nous tous les soirs, mais seulement deux fois par semaine avec nous – elle part avant le dîner. Les restes des plats que je prépare sont congelés et réutilisés. Vous pouvez d’ailleurs souvent voir passer nos recettes de restes dans nos menus de la semaine.

Défi 9: Aujourd’hui, je n’achète rien de neuf

Ceci n’était pas un défi difficile. Nous achetons rarement des biens matériels. Nos achats se cantonnent essentiellement à l’alimentaire. C’est rare que nous nous offrons autre chose.

Ce que nous achetons le plus en dehors de l’alimentation, c’est le thé et les ustensiles pour boire le thé. Mais ce sont principalement des achats en direct du producteur ou du potier, pour valoriser au maximum le savoir-faire de ces personnes, ou l’achat d’antiquité et donc de seconde main.

Depuis que nous vivons en Chine, l’autre poste d’achat régulier, c’est le matériel pédagogique ou le matériel pour fabriquer du matériel pédagogique. Je ne me limite que peu pour cela. Mais j’utilise tout mon matériel au moins deux fois, pour Little Miss Sunshine puis Little Smiling Buddha et je garde le tout pour notre futur troisième bébé.

Enfin, nous ne nous limitons que peu dans l’achat de livres. C’est quelque chose qui nous procure à tous un grand plaisir… Mais nous n’en achetons qu’à l’été et à Noël pour nos retours en France, le plus souvent c’est un mélange de livres d’occasion et de livres neufs.

Défi 10: Je consomme des légumes bio, locaux et de saison.

Encore un défi pas évident en Chine. Le bio n’existe quasiment pas et le peu qui existe est souvent à un prix exorbitant. Nous avons certains produits de base que nous trouvons et que nous nous efforçons d’acheter systématiquement bio: la farine, le riz, le lait. Pour le reste, c’est plus compliqué. J’achète de temps à autre des légumes bio quand l’occasion se présente.

Par contre, nous nous efforçons de manger de saison, même ici. Les saisons ici sont différentes et plus étendues de celles que nous connaissons en Europe, et ce n’est pas toujours facile de s’y retrouver, mais Ayi ne cuisine que de saison. Pour le local, si on achète sur les marchés chinois, c’est le cas la majeure partie du temps. Si on achète en grande surface, c’est plus difficile à savoir et moins souvent le cas… On fait un mélange des deux: marché chinois et donc local, et grande surface pour des produits plus « contrôlé » ou « bio ».

Défi 11: Je prévois un cadeau maison ou d’occasion pour Noël.

Depuis, plusieurs années, nous glissons un cadeau fait-main dans nos cadeaux de Noël et nous limitons au maximum les achats à cette période – surtout pour nous et nos enfants. Ce n’est pas forcément évident, mais nous faisons chaque année des petits pas supplémentaires. L’an dernier nous avons ainsi construit notre sapin de Noël en bois; dont nous sommes très très fiers! Par contre, je n’ai pas le réflexe d’acheter en seconde main pour les jouets ou les cadeaux en tout cas, je n’arrive pas à sauter le pas, mais je le fais très régulièrement pour les livres.

Nous avons encore de grands efforts à fournir, mais petits à petits, on avance…

C’est parti pour une nouvelle semaine de défi. Alors, vous êtes prêts? 

[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #11

Cette semaine, le défi consistait à avoir un toucher aimant, même envers de simples objets.

J’ai trouvé ce défi très intéressant. Mais j’ai eu beaucoup de mal à y penser. J’ai failli me mettre un pense-bête sur la main pour y penser plus régulièrement, mais je ne l’ai finalement pas fait.

Nous avons l’habitude d’utiliser nos mains comme des ustensiles. Il faut que ça aille vite, que ce soit efficace. Je l’avais déja noté avec le défi sur l’observation de nos mains il y a quelques semaines. Et c’est finalement un défi intéressant que de ralentir, et d’utiliser nos mains pour ce qu’elles sont vraiment faites: toucher. Mais pas n’importe comment, toucher délicatement, toucher avec amour, comme si chaque objet était aussi précieux qu’un bébé.

J’ai ainsi noté que j’aime particulièrement le toucher du bois, notre table du salon est une ancienne porte chinoise et on sent bien toutes les marques du temps et du bois. Le bois a une sorte de vie. J’aime également beaucoup toucher mes tasses à thé. Elles sont chacune différentes et je pourrai les reconnaître les yeux fermés, juste au toucher, j’en suis convaincu.

Il m’a été plus difficile d’adopter un toucher aimant avec mon ordinateur, mon linge ou ma vaisselle. Et pourtant, je suis sûre que j’en tirerai un grand bénéfice. Je me sais souvent brusque dans mes mouvements, et le toucher aimant pourrait m’aider à apaiser cela.

J’en suis venu à faire un parallèle avec les pieds à la fin de la semaine. Dans la famille Kangourou, nous passons la plupart de notre temps pieds nus. Au pire, nous portons des chaussettes à l’intérieur en plein hiver, mais nous passons au moins huit mois par an pieds nus. C’est un bonheur pour tous les quatre de nous promener pieds nus dans les jardins des grands-parents à l’été. Alors que tout le monde craint pour nous les piqûres d’insectes – oui, nous avons déja été piqué, notamment Little Miss Sunshine qui marche sur une guêpe ou une abeille une fois par an – mais ça ne nous empêche pas d’apprécier plus que tout le toucher de nos pieds sur les différentes matières – herbes, petits cailloux, goudron, … Ressentir toutes ses sensations, les vivre pleinement est vraiment une source de bonheur. Je suis donc totalement convaincu qu’il peut en être de même avec nos mains, si seulement nous arrivons à avoir un toucher aimant, même envers les objets les plus communs. Et je vais poursuivre mon chemin avec ce défi, même si la semaine est terminée…

Et vous, comment avez-vous vécu le défi de cette semaine? 

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[Défi] Réduire notre impact sur le climat

Depuis le 15 novembre, je participe au défi de On est prêt. Ce défi nous permet chaque jour durant un mois – jusqu’au 15 décembre – de mener des actions simples et de prendre des décisions et des bonnes habitudes à plus long terme pour réduire notre impact sur l’environnement.

Dans la famille Kangourou, on n’en parle pas beaucoup, mais à notre échelle, depuis la naissance de Little Miss Sunshine – il y a 7 ans – nous faisons notre part de colibri. D’année en année un peu plus.

Nous avons commencé par prendre conscience de l’impact des produits chimiques sur notre corps, durant ma grossesse et ensuite avec l’eczéma de Little Miss Sunshine que nous n’avons réussi à soigner qu’en utilisant uniquement des produits naturels et plus aucun produit chimique dans notre vie de tous les jours – savon, shampoing, lessive, couches,… J’avais écrit un article à ce sujet juste avant de quitter la France.

Ensuite, à travers notre alimentation à partir de la diversification de notre grande. Quand nous vivions à Paris, nous nous efforcions de consommer local le plus souvent, d’acheter chez des commerçants de proximité autant que possible et de consommer bio quand c’était possible. Nous avons fini par n’utiliser les grandes surfaces que pour acheter des produits tels que le papier toilette. 

Depuis que nous sommes en Chine, notre consommation de produits bio à largement chuté. Difficile de manger bio ici. Ce sont des produits qui n’existent quasiment pas. Mais quand nous en trouvons, c’est ce que nous privilégions, notamment pour les produits les plus consommer lait – mais le lait venant d’Europe l’impact écologique pose également question -, farine, riz, … Dans un même temps, nous préparons tout nos plats maison et nous n’achetons plus aucun « produit fini » ou alors à de très rares occasions.

Nous avons réussi à maintenir notre non-consommation de produits chimiques en continuant d’acheter nos produits naturels essentiels – savon, shampoing et dentifrice – en France et en faisant des stocks que nous emmenons dans les valises. Sauf pour la lessive. J’avais dans l’idée de faire des produits moi-même, mais même si on a accès à une partie du catalogue d’aroma-zone par exemple en Chine, je n’ai pas encore trouvé tout le nécessaire.

Par contre, nous avons pris conscience de l’importance des déchets que nous générons. Dans un pays qui ne se met que tout doucement au tri, l’impact est énorme et la difficulté de réduire nos déchets énorme. Nous essayons de réutiliser un maximum de choses – carton, papier,… -, de privilégier les produits en bocaux de verre si nous devons faire un choix, d’acheter des recharges quand elles existent – ce qui est vraiment exceptionnellement rare ici -, et puis nous avons pris quelques habitudes: les sacs réutilisables – pas automatiques ici – les gourdes en inox et en verre, nous avons une consommation raisonnée – pas d’achats impulsifs, on réfléchi toujours à son utilisation effective. Bref, on essaie de faire des petits pas, progressivement… 

Alors je me suis dit que ce défi pouvait nous aider encore un peu dans notre démarche. Et jusqu’à présent je suis plutôt contente de constater que les premiers défis sont des choses que nous faisons depuis longtemps… sauf le premier!

Défi 1: Je supprime mes vieux mails

Je suis vraiment très mauvaise à ce jeu. Il faut savoir que ma boite mail est une boite gmail que je n’ai jamais changé car je la trouve extrèmement pratique mais qu’en Chine, gmail est inaccessible. Donc je dois utiliser un VPN pour accéder à mes mails. Ce que je fais tous les jours, mais autant j’arrive à consulter et répondre à mes mails, autant je n’ai ni la patience – de recharger dix fois le VPN – ni le réflexe d’effacer mes anciens mails. Je le fais tout de même une fois par an à l’été quand je suis en France habituellement. J’ai réussi en quelques jours à passer de plus de 1500 mails à moins de 500. C’est déja une bonne chose et je vais continuer sur cette voie.

J’en ai profité pour effacer tous mes anciens messages sur mon téléphone et faire le tri dans mes contacts également. Je vais faire la même chose dans les jours à venir sur les réseaux sociaux 😉

Défi 2: Je m’équipe d’une gourde en inox

Depuis que nous vivons en Chine les enfants ont leur gourde en inox et nous notre gourde en verre. Nous ne consommons jamais de café à emporter et exceptionnellement un thé à emporter – peut être deux fois par an. Mais nous avons pris l’habitude de le faire pour l’eau des enfants et pour notre thé que nous préparons à la maison avant de partir.

Défi 3: Je me déplace sans mon véhicule et je favorise la marche à pied, le vélo ou les transports en commun.

Nous n’avons pas de voiture en Chine. Nous utilisons le taxi une fois par semaine pour nous rendre dans un quartier plus éloigner du nôtre dans la petite maison de thé de nos amis et pour faire nos courses – le quartier est le même. Je me déplace à quasi 100% en vélo si je suis seule ou avec un seul enfant. Je me déplace le plus souvent en bus ou en métro si j’ai les deux enfants avec moi. Papa Lou se déplace à vélo ou en transport au commun pour se rendre quotidiennement au travail.

Défi 4: Je tri mes habits et je fais que ceux qui sont inutilisés soient ré-utilisés ou recyclés. 

Je trie les habits à chaque changement de saison. Nous en achetons très peu. Ceux des enfants sont offert par les grands-parents à quasiment 100%, je complète quand quelque chose nous manque avec le strict nécessaire. Pour moi, j’achète quelques vêtements lors de mes retours en France – souvent un ou deux pantalons et quelques hauts ainsi que des t-shirt originaux sur Redbubble – rien d’écologique mais le fait d’avoir de jolis décors d’artistes divers et variés me plait énormément – et puis sinon je complète avec le strict nécessaire en Chine. Papa Lou fait faire ses costumes et chemises pour le travail sur mesure ici en Chine au compte goutte quand c’est nécessaire et achète quelques T-shirt comme moi sur Redbubble chaque année et quelques jean’s ou short en France.

Lorsque le tri est fait, je donne à Ayi qui envoie la plupart de nos vêtements dans le Sichuan pour les offrir à sa famille ou à des amis. Si il me reste des vêtements, je les donne à des associations de temps à autre quand il y a des collectes. Quand les vêtements sont abîmés nous les utilisons pour bricoler. C’est vraiment rare que nous jetions des habits.

Je vais continuer ce défi avec grand intérêt. J’espère en tirer de nouvelles habitudes plus responsble…

Et vous, êtes-vous prêt à rejoindre ce défi? 

[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #10

Le défi de cette semaine consistait à prendre trois grandes respirations à chaque fois que le téléphone sonne. Je n’ai participé à ce défi car il y a bien longtemps que le téléphone ne sonne plus chez nous…

Nous n’avons pas de téléphone fixe depuis que nous vivons en Chine, car nous en n’avons aucune utilité. Nos téléphones portables sont continuellement sur vibreur et à part quand Papa Lou m’appelle – ce qui est rare, moins d’une fois par semaine – ou quand le bus des enfants me contacte pour un retard éventuel – ce qui arrive également plus ou moins une fois par semaine – je ne reçois jamais d’appels. Je fonctionne essentiellement avec WeChat – dont je vois les notifications au fur et à mesure qu’elles arrivent et j’ai d’ailleurs bloqué toutes les notifications des groupes qui ne présentent aucune urgences. La sonnerie du téléphone n’est donc absolument pas une source de stress ou d’angoisse chez nous.

Je pensais à l’origine faire ce défi avec la sonnerie de la porte. Ce qui arrive plus souvent compte tenu du nombre de colis que nous nous faisons livrés. Mais finalement notre sonnerie est cassée depuis plusieurs semaines – et apparemment irréparable sans faire des trous dans le mur – donc la question ne s’est plus posée…

Il y a quelques années, alors que je travaillais encore dans une grande maison de thé parisienne et que le téléphone sonnait régulièrement, j’avais déja instauré un petit rituel positif autour de ce moment: je m’efforçais de sourire au moment où je répondais au téléphone. Je suis depuis longtemps convaincu que le positif attire le positif.

Cette semaine, j’ai donc continué les défis précédents que j’appréciais déja beaucoup. Mais je n’ai pas non plus été très assidu ayant les deux enfants à la maison en vacances. Dans ses moments-là, mes moments de pleine conscience j’essaie au maximum de leur offrir, d’être totalement à leur écoute, dans leurs jeux ou dans leurs apprentissages, juste là maintenant avec eux.

Et vous, où en êtes vous dans votre chemin vers la pleine conscience? 

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[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #9

J’ai trouvé le défi de cette semaine très intéressant. Il s’agissait de prendre le temps d’écouter les bruits de la vie. Et j’ai trouvé cet exercice très agréable!

On est souvent déranger par le bruit, on a donc la plupart du temps un apriori négatif sur le bruit. Du coup, d’accueillir le bruit sans jugement, d’écouter sans classifier, est vraiment une expérience que je n’avais jamais faite, ou pas en ville, dans la vie de tous les jours.

Je me suis surprise à régulièrement m’arrêter, et à écouter les bruits autour de moi. Que ce soit chez moi, dans mon appartement, dehors dans la rue, le matin au réveil quand les oiseaux chantent devant notre fenêtre ou le soir quand les enfants dorment chacun dans leur lit.

Je n’ai eu aucune difficulté à me tenir à ce défi. Je n’ai eu aucun besoin de me mettre un pense-bête. J’ai vraiment pris plaisir à m’arrêter de nombreuses fois dans la journée, juste pour écouter

J’ai remarqué deux choses:

  • les bruits sont vraiment nombreux et divers tout autour de nous. Et finalement même le silence fait du bruit 😉
  • écouter les bruits qui nous entourent est vraiment apaisant…

C’est évidement une habitude que je vais tenter de conserver car ces moments d’écoute m’ont vraiment fait du bien cette semaine. Ce défi m’a vraiment permis d’entrer en pleine conscience à nouveau – contrairement aux deux précédents.

Et vous, où en êtes-vous de votre cheminement vers la pleine conscience? 

Et pour ceux qui veulent nous accompagner dans ce défi, il est toujours temps, ça se passe sur Instagram

[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #8

Cette semaine, notre défi consistait à être reconnaissant. Le but étant de faire une liste de cinq petites choses survenues dans la journée pour lesquelles on est reconnaissant.

C’est un exercice que je pratique déja régulièrement avec plus ou moins d’assiduité. Parfois je les note, parfois je n’en fais que mentalement la liste, parfois je fais ma liste avec les enfants et nous échangeons sur nos petits bonheurs respectifs.

Habituellement, quand je pratique cet exercice, je note trois petits bonheurs. Du coup, cette semaine, j’ai parfois dû réfléchir un peu plus pour en trouver cinq. Mais ce qui est agréable, c’est que progressivement, dans la journée, on se dit « tiens, il faut que je me souvienne de cet instant ce soir! ». Et comme le positif amène le positif, progressivement nos journées entières semblent plus positives 🙂 

J’aime cet exercice. Refaire la liste de nos petites réussites, nos petits bonheurs de la journée, permet vraiment de terminer la journée sur une note très positive. Nos dernières pensées avant de s’endormir sont douces et positives.

Cet exercice est vraiment miraculeux pour augmenter le bonheur dans sa vie! Et moi, je suis reconnaissante d’être arrivée à deux mois de pratique de ce beau défi!

Et vous, pratiquez-vous ce genre d’exercice? 

Pour nous rejoindre dans ce défi, c’est sur Instagram que ça se passe! 

[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #7

Voilà deux semaines que les défis sont particulièrement difficile pour moi. Cette semaine, il s’agissait de se concentrer sur notre posture.

Il s’agissait de noter à quel point une bonne posture, ouvre notre cage thoracique, permet à l’air de mieux circuler dans notre corps, et permet de nous calmer presque instantanément quand quelque chose ne va pas. Il fallait donc régulièrement penser à notre posture et l’ajuster.

C’est malheureusement quelque chose dont j’ai déja l’habitude, non pas par souci de pleine conscience, mais par souci de dos. Je me tiens généralement très mal, à cause d’une cyphose et d’une scoliose et j’ai rapidement mal au dos. Je suis donc amenée à modifier ma position très souvent dans la journée pour soulager mon dos.

Cette semaine focalisée sur ma posture ne m’a finalement pas vraiment fait de bien. Au contraire, j’ai été focalisé sur ma mauvaise posture et du coup dans un état d’esprit pas très positif. Ajouter à cela le mal de dos qui en a découlé – de l’état d’esprit pas de la mauvaise posture. Bref, ce n’est pas un défi que je vais retenir, même si j’en comprends évidemment toute l’importance.

J’ai tout de même aimé remarqué ce que l’auteur nous dit « Le corps et l’esprit ne sont pas séparés, ils sont étroitement liés et interdépendants. Lorsque votre esprit ou votre humeur s’affaisse, ajustez votre posture« . Je l’ai noté à plusieurs reprises, c’est une technique vraiment très efficace!

Je pense que c’est un défi sur lequel il faudra que je revienne dans quelques temps, quand j’aurai sorti cette expérience de mon esprit.

En attendant, le nouveau défi de cette semaine, me semble beaucoup plus abordable! Ouf!

Et si vous voulez nous rejoindre dans ce défi, c’est toujours possible, contactez-moi sur Instagram!