[Formation] Réflexologie plantaire

Je vous en parlais à la fin de mon article sur ma formation au Tuina massage pédiatrique, j’espérais beaucoup pouvoir participer à une autre formation de Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC) cette année.

Par le plus grand des hasards, durant les vacances de Noël, un groupe s’est spontanément formé dans l’attente de faire une formation en réflexologie plantaire, auquel je me suis joint, et nous avons eu la surprise de voir la formation débuter dès le 10 janvier.

Durant la formation sur le Tuina pédiatrique, nous avions déja pas mal étudié la réflexologie palmaire pour les bébés et c’est donc avec plaisir que j’ai repris mes notes et que j’en ai découvert un peu plus sur la réflexologie.

Il faut tout de même savoir que la réflexologie n’est pas issue de la MTC. Ce n’est que dans les années 1980 que la réflexologie est arrivée en Chine par le biais de Taïwan et de HongKong. Elle a ensuite été intégré à la MTC et adaptée. Mais c’est un américain qui, le premier, a fait la synthèse des découvertes établies jusque là, en 1917.

La branche chinoise de la réflexologie plantaire repose sur le fait que six méridiens passent par les pieds: le méridien de l’Estomac, le méridien de la Rate, le méridien du Foie, le méridien de la Vésicule biliaire, le méridien de la Vessie et le méridien du Rein. Pour la MTC, la réflexologie plantaire favorise la circulation du sang et le métabolisme, elle régularise la fonction des organes et ralentit le vieillissement, elle régularise le système endocrinien, elle aide à faire remonter l’immunité et elle soulage la fatigue.

On trouve des salons de massage et de réflexologie plantaire partout en Chine. C’est un des aspects de la MTC qui est totalement intégré à la vie quotidienne. C’est avant tout une médecine de prévention. 

Au cours d’un massage de réflexologie plantaire, tout commence par un bain de pied. Un bain de pied que l’on commence aux alentours de 40°C et que l’on va progressivement monté à 45 voire 50°C. Ce bain de pied dure 15 à 20 minutes. Pendant ce temps, le thérapeute effectue un massage relaxant aux épaules et aux cervicales.

Le massage se poursuit par un massage relaxant des deux pieds en même temps en neuf étapes et qui dure moins de cinq minutes. Ensuite, on va envelopper le pied droit dans une serviette pour le garder au chaud et on va commencer le massage du pied gauche.

On commence ensuite par un massage relaxant du pied gauche en six étapes. Cela dure encore une fois moins de cinq minutes. Ensuite, vient le massage de réflexologie plantaire à proprement parlé. Si c’est pour un simple besoin de soulager la fatigue ou pour l’entretien de la santé comme aime à le dire les Chinois, on masse simplement les 30 points de réflexologie plantaire. Si au contraire, on veut apporter un effet thérapeutique à son massage en fonction des demandes, des symptômes du patient, il faut alors établir un protocole. On effectuera le massage des 30 point de réflexologie, mais en insistant sur les points définis durant le protocole.

On commence par masser le point du coeur avec trois forces différentes (de la plus forte à la plus légère) pour voir la tolérance du patient. Le massage se poursuit ensuite suivant la tolérance du patient à la pression.

On poursuit le massage du pied gauche par les neuf zones réflexes situées sur la face interne du pied, puis par les neuf zones situées sur la face externe du pied et on termine par les douze zones réflexes situées sur le dessus du pied. Le massage du pied se clôt par un massage relaxant en dix étapes. 

On enveloppe ensuite le pied gauche, et on commence le massage du pied droit. Les étapes sont exactement les mêmes que pour le pied droit. Mais les zones a masser, notamment sous la plante des pieds diffèrent légèrement dans la mesure où on traite d’autres organes.

La totalité du massage dure entre 40 et 45 minutes. Les mêmes zones peuvent être massés chez les enfants, sans tout de même masser la zone du foie. Les enfants étant réputé dans la MTC pour avoir naturellement un excès de Yang, il faut éviter de stimuler cette zone. Pour les bébés jusqu’à un an, on peut simplement caresser la plante des pieds sans insister sur aucune zone. Leur pied étant encore très sensible, ce type de massage très doux est aussi efficace qu’un massage pour un adulte.

J’aime ce type de massage car il est également facile à faire en auto-massage. Je me suis récemment coincé le dos durant la nuit. J’ai été ravie de réussir à monter mes pieds sur le canapé de m’auto-masser. Je me suis établie un protocole et je me suis fait mon massage en insistant sur les zones qui me semblaient importantes. Je n’ai évidement pas réussi à me décoincé le dos. Par contre, je me suis sentie beaucoup moins tendue après le massage. Et le lendemain, après un second massage suivant mon protocole, j’étais totalement remise.

C’est également un massage agréable quand il s’agit de renforcer l’immunité de toute la famille. Dorénavant, quand je sais que des microbes traînent à l’école, je masse les pieds des enfants. Et pour l’instant, nous sommes passés au travers les microbes de l’hiver, malgré les nez qui commençaient à couler et les gorges à piquer. Le médecin nous a d’ailleurs fourni un protocole spécifique à suivre dans ce cas précis.

Je suis ravie de ses deux formations, qui nous aident à combattre les petits maux de tous les jours sans passer par la case médicament ou médecin.

Et vous, avez-vous déja testé la réflexologie plantaire? 

[Promenade] Caoyang quartier modèle de Shanghai

A la mi-novembre, une des sorties proposées par Shanghai Accueil était de visiter le premier quartier modèle de Shanghai : CaoYang. Curieuse, notamment parce que c’est un quartier que je ne connais pas du tout, je me suis donc inscrite.

Shanghai Accueil est une association de francophones qui essaie de faciliter l’intégration des Français et francophones qui arrivent à Shanghai en leur proposant toutes sortes d’activités entre Français pour découvrir Shanghai et la vie en Chine.

Le jour de la sortie, la pluie était malheureusement au rendez-vous. Heureusement, il ne faisait pas encore trop froid. Et c’est donc avec ma veste de pluie et mon parapluie que je me suis rendue en métro au lieu de rencontre.

Nous étions une douzaine de Français à nous rejoindre autour de notre guide chinoise qui parlait Français. Je fais régulièrement ce type de visite, mais c’est la première fois que j’étais avec une guide chinoise et j’ai trouvé ça très intéressant. Les Chinois, curieux  de voir un rassemblement d’étrangers, s’adressent beaucoup plus facilement à une Chinoise, et il est donc possible de poser beaucoup plus de questions aux gens autour de nous.

Nous avons commencé par visiter le parc du quartier de CaoYang. Malheureusement, avec la pluie, il y avait très peu de monde dans le parc ce jour-là. Une habitante du quartier s’est joint à nous pour nous faire partager sa vie dans le quartier, la guide traduisait. Nous avons été invité à danser avec un groupe de personnes âgées. Nous avons notamment eu l’occasion de parler de retraites avec ces personnes.

En Chine, les femmes prennent leur retraite vers 50 ans. Si elles sont fonctionnaires, elles peuvent la prendre vers 55 ans. Les hommes prennent leur retraite vers 60 ans. Mais lorsqu’ils font un travail de force, qu’ils soient homme ou femme, ils pourront prendre leur retraite dès 45 ans. C’est quelque chose qui m’a beaucoup étonné au début car je m’imaginais les Chinois travailler très tard…

Les Chinois, notamment les femmes sont donc très nombreuses dans les parcs. Les femmes après 50 ans s’occupent en règle générale de leurs petits-enfants. Elles sortent donc très tôt avec les bébés et les enfants en bas-âges dans les parcs. Quand elles ne s’occupent pas de leurs petits-enfants, elles dansent ou font du sport en groupe. Pareil pour les hommes, qui jouent plutôt au cartes ou au mahjong, dansent, ou boivent du thé.

Ce jour-là, il y avait peu de monde, mais habituellement les parcs sont plein de monde à cette heure-ci. Les parcs sont vraiment un lieu de vie essentiel en Chine.

En Chine, dans tous les parcs ou presque, il y a des lieux pour danser, des lieux pour s’abriter du soleil, des lieux pour s’abriter de la pluie, des lieux pour faire du sport, des tables et des bancs pour s’assoir et jouer ou boire du thé.

Il y a également toujours des lieux d’eau avec des poissons et des tortues…

Juste en face du parc se trouve le quartier originel, créé en 1951. Ce n’est pas ce quartier, trop délabré au goût des Chinois, que nous avons pu visiter. Par contre, on nous a emmené visiter le musée du quartier.

Là, nous avons appris que le quartier a été créé en 1951 par le premier maire de Shanghai et que le but du quartier était de loger convenablement les ouvriers des usines textiles alentours. Le but était d’avoir tout le nécessaire dans le quartier: les écoles, les logements, les bibliothèques, l’hôpital, … Tout à porter de main.

Les mille premiers logements ainsi créés ont été offert aux familles des meilleurs ouvriers. Aujourd’hui, le quartier comprend neufs quartiers, sur 2km2 et compte 40 000 familles.

C’est là que des journalistes d’une chaîne télé de Shanghai se sont mis à nous suivre pour nous filmer dans le musée. On nous a demandé si on était d’accord, on n’a pas vraiment osé dire « non » et finalement ils nous ont suivi toute la matinée…

Là où c’est devenu vraiment très drôle, c’est quand on nous a invité à visionner une petite vidéo créé pour le musée sur la vie du quartier. On y voyait un père, habitant du quartier, et dont le travail était guide touristique pour les étrangers – dans le genre, il y a tellement d’étrangers qui viennent voir le quartier que tout le monde est guide touristique dorénavant. Son fils, créateur informatique, qui vient d’être licencié rentre chez ses parents et se rend dans sa chambre. Mais ses parents louent sa chambre à une Française – vous savez une blonde plantureuse à l’accent russe – et alors qu’il est nu sous la douche, elle entre en hurlant dans la chambre. Finalement, les parents s’excusent et demandent aux deux jeunes de cohabiter, l’un sur le canapé et l’autre sur le lit. C’est tellement loin de ce qui se passe en réalité en Chine, que ça en était comique. J’ai trouvé ce téléfilm clairement créé pour les étrangers, tellement improbable pour des Chinois! Bref, finalement, les deux jeunes gens finissent par partir main dans la main à la visite du quartier, et finissent également par se marier. Le petit mot de la fin du film étant que ce n’est qu’une histoire d’amour entre un Chinois et une étrangère et qu’il y en a eu des centaines dans le quartier et que la Chine aime les étrangers… Franchement, je m’attendais à ce qu’on nous présente de jeunes chinois à épouser à la sortie de la séance 😉 Et c’est pour ça aussi que j’aime la Chine pour ses situations absolument improbable qu’on y vit! Jamais à court de choc culturel 😉

En sortant du musée, la pluie avait cessé, nous nous sommes donc un peu promené dans le quartier.

Les rues bordés de platanes sont vraiment très agréables.

Il y a même des pistes matérialisée pour marcher et faire le tour du quartier en sachant combien on marche – et non pas combien on court comme ça serait le cas chez nous 😉

On nous a également parlé du système d’évacuation des déchets. Les Chinois ne mettent leur poubelle dans un sac que depuis les années 2000. C’est fou! Avant tout était dans la rue à même le sol la plupart du temps.

Voici un exemple de panneau que l’on trouve un peu partout en Chine, mais encore plus ici à Shanghai. Il s’agit en fait « d’éduquer » les masses et de leur expliquer quel est le bon comportement à adopter: comme faire la queue l’un derrière l’autre, traverser sur les passages piétons, jeter ses déchets dans la poubelles ou ne pas gaspiller la nourriture.  

Ensuite, nous sommes allés dans le centre communautaire. Là bas, il y a une salle de spectacle, des salles pour apprendre le piano, des salles pour danser, des salles de ping-pong, des salles d’informatique, une bibliothèque…

Ca m’a d’ailleurs fait sourire de voir une petite dame d’au moins 70 ans sur son ordinateur à consulter les cours de la bourse… Comme quoi la Chine, ce n’est pas toujours comme on le pense! 

Les petits notes sur l’escalier m’ont beaucoup fait sourire également…

Et puis nous avons vu la belle bibliothèque… A partir du moment où on vit dans le quartier et qu’on a demandé la carte, les emprunts sont gratuits. 

Nous avons également eu la chance de voir un spectacle de danse d’un groupe de personnes âgées. En fait, les groupes de danse s’entrainent ainsi pour avoir une chance de passer à la télé. Il y a chaque année une sélection dans tous les groupes de danse qui s’inscrivent et une sorte de concours où les groupes gagnants font un spectacle à la télé.

 

Et puis ensuite est venu la partie que j’ai le plus apprécié: aller déjeuner chez l’habitant. Nous avons été invité à déjeuner dans deux familles du quartier. Ils avaient préparé des spécialités shanghaiennes juste pour nous. C’était vraiment un grand honneur!

Ils avaient également préparé de quoi faire nos propres wonton – raviolis chinois que l’on déguste dans une soupe. J’en avais déja fait durant les cours de cuisine chinoise que j’ai pris en arrivant à Shanghai, mais j’ai pris beaucoup de plaisir à en refaire… 

Nous avons eu droit à un véritable festin: beignet de poulet, boeuf en gelée, rouleau de printemps, nouilles de riz sautées, riz sauté, boulettes de porc au gingembre, viande froide de canard, salade de concombre, bambou d’hiver en pickles, crevettes sautées au céleri branche, émincé de poulet à la cacahuète,… C’était délicieux! 

Et puis pour terminer notre promenade, nous sommes passé au travers du très beau marché couvert du quartier. Il s’agit en fait d’une ancienne gare qui a été rénové et qui abrite aujourd’hui le marché. Certainement un des plus grands et plus beaux marchés que j’ai pu visiter à Shanghai…

Je vous laisse juger avec les photos…

J’ai vraiment adoré cette sortie, qui au premier abord ne me semblait pas plus intéressante que ça. Je vais d’ailleurs garder cette promenade en tête pour faire voir un autre aspect de Shanghai à ceux qui viendront nous visiter 😉

[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #14

Cette semaine, le défi consistait à avoir un regard bienveillant envers les autres comme les choses

Je suis totalement convaincu qu’un regard bienveillant peu changer beaucoup de choses, mais ce que j’ai surtout remarqué c’est à quel point j’ai le regard « fermé », « dur ». Je pensais être quelqu’un de plutôt souriant, mais force est de constater qu’à chaque fois que j’adopte un regard bienveillant, je sens vraiment la différence. 

Je ne l’ai pas réellement expérimenté envers les choses, mais plutôt envers les autres, et j’ai même vu la différence sur Ayi et les enfants, qui me l’ont fait remarquer… Comme quoi! 

Avoir un regard doux et bienveillant change tout de suite ma manière de voir les choses, mon visage se détend et je sens un réel bien-être. Et c’est vrai que même le monde paraît plus doux. Alors pourquoi, est-ce si difficile de rester ainsi, pourquoi mon regard se « referme »-t-il dès que je me laisse aller? Bizarre… 

Mais surtout un nouveau travail sur moi à faire! 

Et vous, avez-vous testé le regard bienveillant? Qu’en pensez-vous? 

[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #13

Cette semaine, le défi consistait à faire un jeûne de médias et autres réseaux sociaux. Le but étant de se servir de ce temps dégager par la non-lecture, le non-visionnage des médias pour utiliser ses mains ou son corps pour créer ou bouger. 

Autant le dire tout de suite, je n’ai pas relevé ce défi. J’utilise quotidiennement les réseaux sociaux pour rester en contact avec la famille au loin et garder un certain contact avec l’extérieur, je n’avais donc aucune envie de supprimer cette utilisation des réseaux sociaux. 

Par contre, cela fait plusieurs années maintenant que nous ne regardons plus les informations, que nous n’écoutons plus la radio et que nous sommes ainsi protégés de tout ce tapage médiatique. Je suis abonnée à un journal sur mon Iphone et quand j’en ressens le besoin ou que je vois une alerte importante, je vais voir ce qu’il se passe. Mais c’est rare. Je ne dois pas consulter ce journal plus d’une fois par semaine et je peux souvent passer plusieurs semaines sans le consulter. 

Sur les réseaux sociaux également je me protège des informations qui arrivent en masse. C’est pour cela que j’évite Facebook. Dans mes contacts, les gens partagent régulièrement des avis politiques ou des pseudo-analyse de comptoir et  je dois bien dire que je me porte très bien sans connaître leur avis. J’ai beau avoir réduit drastiquement mes contacts, ceux qui me restent et que je ne peux que difficilement retirer de mon compte continuent leur partage. Sur Instagram, par contre, j’ai fait un grand tri. Je ne suis abonnée qu’à des comptes qui m’apportent un certain bonheur ou une certaine motivation. J’ai ainsi supprimé de nombreux comptes auxquels j’étais abonné. Et mon univers Instagram en est devenu très positif. 

En parallèle, j’essaie de diminuer mon temps sur les réseaux sociaux. J’apprécie particulièrement Instagram que je consulte plusieurs fois par jour. J’y trouve des idées, des conseils, des pistes de réflexion et j’aime partager. Mais c’est également une énorme source de perte de temps et une source constante de distraction. Je me rends bien compte que je me laisse parfois prendre par le temps quand je consulte les réseaux sociaux. On perd la notion du temps. 

Je me suis déjà fixée certaines règles: après 19h30 mon téléphone est branché pour la nuit et je ne le touche plus jusqu’au lendemain matin et je ne consulte pas les réseaux sociaux – ou le moins possible – lorsque les enfants sont avec moi. Je n’ai aucun mal avec la première règle, mais je me perds de temps à autre avec la seconde sous diverses excuses – notamment lorsque les enfants me laissent un peu de temps. 

J’ai encore du travail sur ce défi, c’est sûr, mais je vois déja des améliorations depuis plusieurs mois. J’ai retrouvé le temps de lire et de créer de mes mains,  le temps d’écrire et de regarder la pluie ou la neige tomber. 

Et vous, où en êtes-vous dans la consommation de médias? 

[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #12

Cette semaine, le défi consistait à profiter de l’attente, pour respirer et s’ancrer dans le moment présent.

Ce défi est quelque chose que j’essaie déja de pratiquer depuis un moment, mais je me rends compte que mon premier réflexe en cas d’attente est plutôt de prendre mon téléphone et d’aller voir les réseaux sociaux plutôt que de me mettre dans un état de pleine conscience.

J’arrive tout de même à le faire de temps à autre quand je laisse intentionnellement mon téléphone à la maison en allant chercher les enfants au bus par exempleJe le fais de temps à autre quand je suis dans une file d’attente au supermarché, mais j’avoue que j’ai du mal à y rester bien longtemps car le comportement des Chinois dans une file d’attente est juste insupportable. Personne ne sait attendre, tout le monde se dépasse, les gens se collent à vous alors qu’il y a beaucoup de place autour, mais là n’est pas la question. J’arrive à me mettre dans une posture de pleine conscience mais en règle générale, j’en ressors assez rapidement agacée par ce qui se passe autour de moi, malgré ma bonne volonté.

Ce que je pratique de plus en plus, ce sont des moments de pause au travers de la journée. Je m’arrête intentionnellement, je respire, je regarde autour de moi et je me mets en posture de pleine conscience. J’apprécie tout particulièrement de le faire avec les enfants. Je me mets à côté d’eux, sans intervenir, je les observe et je me mets en posture d’écoute consciente. Cette semaine, j’ai ainsi eu droit à quelques confidences de Little Miss Sunshine et je suis sûre que si je n’avais pas fait cet effort de pleine écoute, elle se serait vite refermée. Au lieu de quoi, nous avons eu une intéressante discussion.

Je tiens également à tous nous féliciter, puisque nous concluons avec cette semaine notre troisième mois de défi! Je suis fière de moi, d’avoir tenu jusqu’à maintenant et d’arriver à inclure de nouvelles pratiques à mon quotidien.

En route vers la suite de ce défi! 

Et vous, où en êtes-vous de votre défi de pleine conscience? 

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[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #11

Cette semaine, le défi consistait à avoir un toucher aimant, même envers de simples objets.

J’ai trouvé ce défi très intéressant. Mais j’ai eu beaucoup de mal à y penser. J’ai failli me mettre un pense-bête sur la main pour y penser plus régulièrement, mais je ne l’ai finalement pas fait.

Nous avons l’habitude d’utiliser nos mains comme des ustensiles. Il faut que ça aille vite, que ce soit efficace. Je l’avais déja noté avec le défi sur l’observation de nos mains il y a quelques semaines. Et c’est finalement un défi intéressant que de ralentir, et d’utiliser nos mains pour ce qu’elles sont vraiment faites: toucher. Mais pas n’importe comment, toucher délicatement, toucher avec amour, comme si chaque objet était aussi précieux qu’un bébé.

J’ai ainsi noté que j’aime particulièrement le toucher du bois, notre table du salon est une ancienne porte chinoise et on sent bien toutes les marques du temps et du bois. Le bois a une sorte de vie. J’aime également beaucoup toucher mes tasses à thé. Elles sont chacune différentes et je pourrai les reconnaître les yeux fermés, juste au toucher, j’en suis convaincu.

Il m’a été plus difficile d’adopter un toucher aimant avec mon ordinateur, mon linge ou ma vaisselle. Et pourtant, je suis sûre que j’en tirerai un grand bénéfice. Je me sais souvent brusque dans mes mouvements, et le toucher aimant pourrait m’aider à apaiser cela.

J’en suis venu à faire un parallèle avec les pieds à la fin de la semaine. Dans la famille Kangourou, nous passons la plupart de notre temps pieds nus. Au pire, nous portons des chaussettes à l’intérieur en plein hiver, mais nous passons au moins huit mois par an pieds nus. C’est un bonheur pour tous les quatre de nous promener pieds nus dans les jardins des grands-parents à l’été. Alors que tout le monde craint pour nous les piqûres d’insectes – oui, nous avons déja été piqué, notamment Little Miss Sunshine qui marche sur une guêpe ou une abeille une fois par an – mais ça ne nous empêche pas d’apprécier plus que tout le toucher de nos pieds sur les différentes matières – herbes, petits cailloux, goudron, … Ressentir toutes ses sensations, les vivre pleinement est vraiment une source de bonheur. Je suis donc totalement convaincu qu’il peut en être de même avec nos mains, si seulement nous arrivons à avoir un toucher aimant, même envers les objets les plus communs. Et je vais poursuivre mon chemin avec ce défi, même si la semaine est terminée…

Et vous, comment avez-vous vécu le défi de cette semaine? 

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[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #10

Le défi de cette semaine consistait à prendre trois grandes respirations à chaque fois que le téléphone sonne. Je n’ai participé à ce défi car il y a bien longtemps que le téléphone ne sonne plus chez nous…

Nous n’avons pas de téléphone fixe depuis que nous vivons en Chine, car nous en n’avons aucune utilité. Nos téléphones portables sont continuellement sur vibreur et à part quand Papa Lou m’appelle – ce qui est rare, moins d’une fois par semaine – ou quand le bus des enfants me contacte pour un retard éventuel – ce qui arrive également plus ou moins une fois par semaine – je ne reçois jamais d’appels. Je fonctionne essentiellement avec WeChat – dont je vois les notifications au fur et à mesure qu’elles arrivent et j’ai d’ailleurs bloqué toutes les notifications des groupes qui ne présentent aucune urgences. La sonnerie du téléphone n’est donc absolument pas une source de stress ou d’angoisse chez nous.

Je pensais à l’origine faire ce défi avec la sonnerie de la porte. Ce qui arrive plus souvent compte tenu du nombre de colis que nous nous faisons livrés. Mais finalement notre sonnerie est cassée depuis plusieurs semaines – et apparemment irréparable sans faire des trous dans le mur – donc la question ne s’est plus posée…

Il y a quelques années, alors que je travaillais encore dans une grande maison de thé parisienne et que le téléphone sonnait régulièrement, j’avais déja instauré un petit rituel positif autour de ce moment: je m’efforçais de sourire au moment où je répondais au téléphone. Je suis depuis longtemps convaincu que le positif attire le positif.

Cette semaine, j’ai donc continué les défis précédents que j’appréciais déja beaucoup. Mais je n’ai pas non plus été très assidu ayant les deux enfants à la maison en vacances. Dans ses moments-là, mes moments de pleine conscience j’essaie au maximum de leur offrir, d’être totalement à leur écoute, dans leurs jeux ou dans leurs apprentissages, juste là maintenant avec eux.

Et vous, où en êtes vous dans votre chemin vers la pleine conscience? 

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[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #9

J’ai trouvé le défi de cette semaine très intéressant. Il s’agissait de prendre le temps d’écouter les bruits de la vie. Et j’ai trouvé cet exercice très agréable!

On est souvent déranger par le bruit, on a donc la plupart du temps un apriori négatif sur le bruit. Du coup, d’accueillir le bruit sans jugement, d’écouter sans classifier, est vraiment une expérience que je n’avais jamais faite, ou pas en ville, dans la vie de tous les jours.

Je me suis surprise à régulièrement m’arrêter, et à écouter les bruits autour de moi. Que ce soit chez moi, dans mon appartement, dehors dans la rue, le matin au réveil quand les oiseaux chantent devant notre fenêtre ou le soir quand les enfants dorment chacun dans leur lit.

Je n’ai eu aucune difficulté à me tenir à ce défi. Je n’ai eu aucun besoin de me mettre un pense-bête. J’ai vraiment pris plaisir à m’arrêter de nombreuses fois dans la journée, juste pour écouter

J’ai remarqué deux choses:

  • les bruits sont vraiment nombreux et divers tout autour de nous. Et finalement même le silence fait du bruit 😉
  • écouter les bruits qui nous entourent est vraiment apaisant…

C’est évidement une habitude que je vais tenter de conserver car ces moments d’écoute m’ont vraiment fait du bien cette semaine. Ce défi m’a vraiment permis d’entrer en pleine conscience à nouveau – contrairement aux deux précédents.

Et vous, où en êtes-vous de votre cheminement vers la pleine conscience? 

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[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #8

Cette semaine, notre défi consistait à être reconnaissant. Le but étant de faire une liste de cinq petites choses survenues dans la journée pour lesquelles on est reconnaissant.

C’est un exercice que je pratique déja régulièrement avec plus ou moins d’assiduité. Parfois je les note, parfois je n’en fais que mentalement la liste, parfois je fais ma liste avec les enfants et nous échangeons sur nos petits bonheurs respectifs.

Habituellement, quand je pratique cet exercice, je note trois petits bonheurs. Du coup, cette semaine, j’ai parfois dû réfléchir un peu plus pour en trouver cinq. Mais ce qui est agréable, c’est que progressivement, dans la journée, on se dit « tiens, il faut que je me souvienne de cet instant ce soir! ». Et comme le positif amène le positif, progressivement nos journées entières semblent plus positives 🙂 

J’aime cet exercice. Refaire la liste de nos petites réussites, nos petits bonheurs de la journée, permet vraiment de terminer la journée sur une note très positive. Nos dernières pensées avant de s’endormir sont douces et positives.

Cet exercice est vraiment miraculeux pour augmenter le bonheur dans sa vie! Et moi, je suis reconnaissante d’être arrivée à deux mois de pratique de ce beau défi!

Et vous, pratiquez-vous ce genre d’exercice? 

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[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #7

Voilà deux semaines que les défis sont particulièrement difficile pour moi. Cette semaine, il s’agissait de se concentrer sur notre posture.

Il s’agissait de noter à quel point une bonne posture, ouvre notre cage thoracique, permet à l’air de mieux circuler dans notre corps, et permet de nous calmer presque instantanément quand quelque chose ne va pas. Il fallait donc régulièrement penser à notre posture et l’ajuster.

C’est malheureusement quelque chose dont j’ai déja l’habitude, non pas par souci de pleine conscience, mais par souci de dos. Je me tiens généralement très mal, à cause d’une cyphose et d’une scoliose et j’ai rapidement mal au dos. Je suis donc amenée à modifier ma position très souvent dans la journée pour soulager mon dos.

Cette semaine focalisée sur ma posture ne m’a finalement pas vraiment fait de bien. Au contraire, j’ai été focalisé sur ma mauvaise posture et du coup dans un état d’esprit pas très positif. Ajouter à cela le mal de dos qui en a découlé – de l’état d’esprit pas de la mauvaise posture. Bref, ce n’est pas un défi que je vais retenir, même si j’en comprends évidemment toute l’importance.

J’ai tout de même aimé remarqué ce que l’auteur nous dit « Le corps et l’esprit ne sont pas séparés, ils sont étroitement liés et interdépendants. Lorsque votre esprit ou votre humeur s’affaisse, ajustez votre posture« . Je l’ai noté à plusieurs reprises, c’est une technique vraiment très efficace!

Je pense que c’est un défi sur lequel il faudra que je revienne dans quelques temps, quand j’aurai sorti cette expérience de mon esprit.

En attendant, le nouveau défi de cette semaine, me semble beaucoup plus abordable! Ouf!

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