[Sortie] Anniversaire de mariage

Comme je vous le disais il y a quelques jours, la semaine dernière, nous avons fêté nos huit ans de mariage. Nous avions donc décidé de nous faire plaisir et de sortir dîner en amoureux à l’occasion.

Des amis, qui sont les parents d’un camarade de maternelle de Little Miss Sunshine, tiennent un très bon restaurant français à Shanghai et nous avions depuis très longtemps envie d’aller goûter leurs plats. Nous avons enfin pris le temps de nous offrir ce petit plaisir à deux.

J’avais réservé une table pour deux pour 19h. Ayi nous avait promis de s’occuper des enfants et de les coucher avant notre retour. Tout était organisé.

Vendredi soir, nous avons quitté la maison vers 18h30 alors que les enfants commençait leur dîner de crêpes avec Ayi. Nous avons pris le taxi et nous sommes rendus au restaurant Epices & Foie gras.

Le cadre du restaurant est très joli et agréable. Le service est excellent. Nous y avons passé une très belle soirée en amoureux.

La carte est appétissante et très française. J’ai choisi une trilogie de foie gras en entrée: il y avait une royale de foie gras, un foie gras poêlé aux cinq épices et à la mangue et une terrine de foie gras au Calvados.

Papa Lou, quant à lui, a choisi la terrine de foie gras marbrée aux suprêmes de pigeon et à la truffe.

Puis j’ai opté pour une cuisse de canard confite et des pommes sarladaises.

Papa Lou a choisi un tartare de boeuf et des frites, petit plaisir que nous ne nous permettons habituellement pas ici en Chine.

Pour clore ce délicieux dîner, nos amis nous ont offert le dessert: un fondant au chocolat, avec un joli clin d’oeil à notre anniversaire de mariage…

Le dîner était vraiment excellent, digne des plus grands restaurants en France et pour un prix relativement raisonnable.

Pour terminer cette belle soirée en amoureux, nous sommes allés nous promener sur le Bund et observer les lumières de la nuit à Shanghai…

Nous avons passé une excellente soirée…

Nous avons d’ailleurs décidé que nous devions nous accorder un peu plus de temps à deux maintenant que les enfants ont grandit. Nous aimerions nous accorder une soirée par mois pour nous organiser une sortie en amoureux, un spectacle ou un dîner.

Nous avons également décidé de nous accorder un déjeuner en tête à tête par semaine. Comme je ne travaille pas et que les enfants ne sont pas là pour le déjeuner, c’est l’occasion où jamais d’aller rejoindre Papa Lou pour un petit moment privilégié à deux.

Bref, nous avons pris de douces résolutions… et j’espère que nous nous y tiendrons! 

[Bien être de Maman] Je ne suis pas une fée du logis

Tout est dit dans le titre. Mais dans quelques semaines, je vais avoir à gérer le ménage et le rangement d’un appartement de près de 145m2, soit près de quatre fois la surface que nous avions à Paris. J’ai un peu peur de me laisser déborder, de ne plus savoir par quel bout commencer assez rapidement, sans compter que Papa Lou aura déja vécu deux mois dans cet appartement sans femme de ménage…

J’espère que nous pourrons rapidement avoir recours à une femme de ménage, mais de toute façon, elles ne font pas tout. Le rangement, le désencombrement, ça reste avant tout à la charge des personnes qui vivent dans l’appartement et mieux c’est fait et plus la femme de ménage est efficace…

Je suis tombée un peu par hasard sur la méthode Flylady. C’est une méthode pas à pas qui m’a pas mal inspiré. Je ne connais pas le détail de la méthode, si ça me convient vraiment je m’inscrirais sur leur forum, mais pour le début j’ai surtout envie de retenir certaines de leurs idées.

A savoir:

  • Chaque soir, son évier doit être propre et brillant 
  • Chaque matin, se réserver un temps pour s’habiller, se maquiller, être jolie pour affronter sa journée
  • Ne jamais sortir d’une pièce sans ranger une chose
  • Instaurer 15 minutes de désencombrement par jour sur un seul endroit
  • Définir les points chauds de son logement et y passer régulièrement deux minutes mais pas plus pour ranger et nettoyer
  • Définir 5 zones de ménage dans son logement. Chaque zone correspond à une semaine du mois. Se concentrer chaque semaine sur le ménage de la zone prédéfinie
  • Mettre en place des routines
  • Ne pas oublier de s’accorder du temps pour soi 

Je déteste faire la vaisselle, mais la motivation de voir mon évier briller le soir sera peut être assez forte pour en faire une routine? Je me laisse vite déborder par des zones où s’accumulent tout un tas de bordel (papiers, jouets, …), la technique des points chauds me permettra peut être d’y remédier car deux minutes, c’est rien ou presque! La technique des 15 minutes de désencombrement par jour m’évitera d’avoir un désencombrement de malade à faire tous les trois-quatre ans, et surtout m’évitera de me casser la tête autant que cette fois-ci lors de notre prochain déménagement! Les 5 zones de ménage, une fois qu’elles s’alterneront de manière fluide, me permettront de passer moins de temps sur le ménage et de ne pas culpabiliser d’avoir une zone nickel et celle à côté qui laisse à désirer…

Je mettrais ces techniques en place dès mon arrivée à Shanghai. Comme l’appartement est encore relativement vide, je devrais avoir plus de facilités à gérer et en appliquant ces techniques dès le début éviter de me laisser déborder. En parallèle, je me suis offert un super organiseur familial qui devrait me permettre de ne jamais rien oublier!

J’ai presque envie de dire que je suis confiante!

Et vous, des techniques pour ne pas vous laisser déborder par les tâches ménagères? 

[Bien-être de Maman] Bilan des huit mois

Avant de partir pour Shanghai, et de changer radicalement de vie, j’avais envie de faire un dernier bilan de ce qu’aura été ma vie de « mère au foyer » en France. Rappelez-vous, il y a huit mois de celà, j’ai arrêté de travailler. A ce moment-là, pour ne pas oublier les raisons qui m’ont poussé à rester à la maison, j’ai les ai noté ici. Ce que j’ai surtout envie de retenir de ce billet, c’est que j’avais envie de remettre ma vie de couple et ma vie de maman au coeur de mes réflexions.

Pour commencer, j’ai envie de dire que je n’ai pas vu passer le temps. Huit mois! Regarder en arrière me donne presque le vertige tant nos vies ont été chamboulé en l’espace de ce temps. Je me rend compte que j’ai offert énormément de mon temps à Little Miss Sunshine, que j’ai réussi a créer avec elle une relation absolument magique dans le respect et la bienveillance. Nous avons donné la possibilité aux grands-parents de profiter au maximum de leur petite-fille. Nous avons d’ailleurs passé presque trois de ces huit mois en leur compagnie. Ils ont ainsi pu se construire une vraie relation et créer de vrais beaux souvenirs en commun. J’ai réussi à me reposer, à prendre un peu de temps pour moi, régulièrement. Que ce soit en allant chez l’esthéticienne ou chez le coiffeur ou en m’occupant à nouveau plus régulièrement de mon blog.

Le seul qui ai été lésé dans cette histoire, c’est Papa Lou. Entre notre absence, – puisque nous avons passé beaucoup de temps en Alsace -, son travail, – qui l’a tenu loin de nous un bon moment le temps de clôturer ses dossiers à Paris -, et son départ anticipé à Shanghai, nous n’avons pas vraiment eu le temps de nous retrouver.  C’est donc mon objectif principal pour les prochains mois: remettre ma vie de couple au coeur de mes réflexions. E j’ai hâte de le rejoindre enfin à Shanghai!

Avec notre départ en expatriation, j’ai vécu beaucoup de choses auxquelles je ne m’attendais pas forcément il y a quelques mois encore, la gestion de notre déménagement international et les soucis qui en ont découlé – il faut d’ailleurs que je vous raconte! -, les montagnes de papiers administratifs qui s’accumulent et que je déteste régler – mais je n’ai pas le choix – , l’absence forcé de l’autre, l’adaptation constante à la perte de repères de Little Miss Sunshine,…

Je porte sur ces mois un regard bienveillant. J’ai fait tout ce que je pouvais. Je me suis donnée à fond pour le bien-être de Little Miss Sunshine. J’ai commencé à reprendre du temps pour moi. Ne reste plus qu’à retrouver Papa Lou dans quelques semaines. Mais je suis sûre que nous nous retrouverons avec autant de fougue si ce n’est plus qu’il y a quinze ans…

[Education non violente] Ma non-violence éducative

Aujourd’hui, c’est la journée de la Non-violence éducative en France. A cette occasion, j’avais envie de vous expliquer comment j’en suis arrivée à bannir la violence éducative.

Contrairement à Papa Lou, qui est vraiment profondément non-violent, rien ne laissait présager que je me pose un jour ces questions. Si on m’avait posé la question alors que j’étais déjà enceinte de Little Miss Sunshine, j’aurai répondu la banale affirmation de la majorité des français: « Des fessés, j’en ai eu aussi. Ça n’a jamais tué personne! ».

Et puis, j’ai eu ce tout petit bébé contre moi. Et c’est là que j’ai vraiment commencé à me poser des questions. Je me suis naturellement orienté vers le maternage proximal, sans connaître ni le mot, ni sa définition à l’époque.  Il y a notamment eu une affaire qui m’a marqué, un bébé de six mois mort sous les coups de sa mère alors que Little Miss Sunshine avait le même âge. Il me semblait de plus en plus inconcevable de lever la main sur un tout-petit.

Quand Little Miss Sunshine a grandit, qu’elle a commencé à expérimenter le monde autour d’elle – faire des bêtises diraient certains – je me suis vraiment remise en question. Pas question pour moi de lever la main sur ma fille! Mais comment faire pour conserver une autorité, sans cette technique éprouvée depuis des générations? C’est là que j’ai découvert à travers quelques recherches sur internet des blogs d’autres mamans qui avaient pris la même direction que nous, des auteurs comme Isabelle Filliozat, Jesper Jull ou Catherine Dumonteil-Kremer.

C’est aussi à cette occasion que j’ai découvert qu’il existait des études sur l’impact de la fessée sur les enfants. Je me suis souvenue de quelques fessées que j’avais moi-même reçue enfant, de ce sentiment d’injustice, de l’humiliation que j’avais ressentie. Mais aussi de cette envie de ne plus me faire avoir la prochaine fois. La fessée semble efficace, puisqu’elle stoppe le geste de l’enfant du fait de la peur, mais il s’agit de la peur du parent… Voulons-nous vraiment que nos enfants aient peur de nous? Et puis au bout de quelques fois, l’enfant se dit qu’il ne faut pas se faire reprendre dans cette situation.

Je peux tout à fait comprendre que l’on craque. La fatigue, le stress, l’exaspération face à un comportement récurrent, et j’en passe. Personnellement, le travail sur moi a été long et difficile. C’est un travail de tous les jours. Il n’y a aucun répit. Je n’ai jusqu’à aujourd’hui jamais eu envie de taper ma fille. Quand je sens l’exaspération monter, j’ai besoin de m’isoler – aux toilettes, dans ma chambre – pour souffler, respirer.

Nous n’avons jamais levé la main sur Little Miss Sunshine. Ni pour une fessée, ni pour une simple tape sur la main. Mais je sais que rien n’est gagné. Je me connais. Je ne suis pas viscéralement non-violente, comme peu l’être mon mari. Je reste vigilante. C’est un combat de tous les jours.

Ce qui m’a confronté dans notre choix, c’est la lecture d’études mettant en lien les fessées et l’humiliation que l’enfant ressent et le manque d’estime de soi, de confiance en soi, une fois adulte. J’en ai longtemps souffert du manque d’estime de moi, du manque de confiance en moi. Je ne veux pas que ça arrive à ma fille. J’ai aussi été marqué par le lien qui est fait dans certaines études entre fessée et comportements addictifs – alcool, drogue,… – ou accès de violence et dépression,… C’est ce qui me pousse à persévérer sur ce chemin chaque jour.

C’est pour toutes ses raisons, que je suis pour la promulgation d’une loi interdisant la fessée en France. Pour que tous les parents sachent que la fessée est néfaste pour leurs enfants, pour qu’on arrête de banaliser cet acte de violence. Cette loi devrait permettre d’accompagner les parents, de les informer sur les conséquences de la fessée et de les guider vers d’autres alternatives, comme cela a déja été le cas en Suède depuis la fin des années 70. Pour qu’il n’y ait plus en France, pays des droits de l’Homme, deux enfants par jour qui meurent sous les coups de ses parents…

Je veux y croire! 

[Environnement] Une heure pour la planète

Samedi soir, à l’occasion de l’édition 2014 d’Earth Hour, la famille Kangourou a éteint toutes les lumières et débranché tous les ordinateurs. Nous l’appliquons tous les ans quand c’est possible pour nous. Et cette année, maintenant que Little Miss Sunshine est capable de comprendre beaucoup de choses, il n’était pas question de passer à côté.

Nous avons mis cette heure à profit pour nous retrouver après une semaine d’absence de Papa Lou. A la lueur de quelques bougies et en dégustant un délicieux Pu Erh cuit de 2002 avec de l’eau chauffée avec notre bouilloire traditionnelle, chauffée à l’aide d’une lampe à alcool, nous avons passé un réel moment de bonheur en famille.

  • Nous avons expliqué à Little Miss Sunshine ce que nous allions faire et pourquoi. Dans la douceur du soir, la porte-fenêtre était resté ouverte, elle s’est empressée de vérifier que nos voisins en faisait de même (ce qui malheureusement n’a pas été le cas).
  • Nous avons, chacun notre tour, pris le temps de nous raconter nos « petits bonheurs » de la semaine. Même Little Miss Sunshine s’est prêtée au jeu.
  • Nous avons écouté l’eau frémir tout doucement dans la bouilloire.
  • Nous avons regardé les ombres danser sur les murs et le plafond à la lueur de la bougie.
  • Nous avons observé les volutes de vapeur qui s’échappait de la petite théière en terre de Yixing, à chaque fois que Papa Lou préparait un thé.

Earth Hour

Nous avons décidé de réitérer ces moments sans électricité, mais surtout sans télévision, sans smartphone, sans ordinateur, sans musique, à la lueurs de bougies, de temps à autre. Nous avons décidé de prendre le temps de nous raconter nos « petits bonheurs » de la semaine plus régulièrement.

Et vous, prenez-vous le temps de débrancher en famille?

[Bien-être de Maman] Trois mois

Voilà prêt de trois mois déja que je suis mère au foyer. Et j’ai envie de faire un bilan à ce moment de cette expérience. Le jour où j’ai arrêté de travailler, j’ai eu à coeur d’écrire ce que j’attendais de cette parenthèse.

Notre aventure a débuté au début du mois de décembre. Le premier mois n’a pas été tel que je me l’été imaginé. Little Miss Sunshine et moi nous nous sommes beaucoup reposé, nous avons fait de nombreuses siestes, nous avons fait de belles grasses matinées. Il semble bien que nous avions du sommeil à rattraper.

Les deux mois suivants ont été vraiment très riches en nouvelles expériences pour Little Miss Sunshine et c’est exactement ce que j’attendais de cette période. De mon côté, très entourée, je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer.

Nous avons bricolé, dessiné, peint, et beaucoup rigolé avec Little Miss Sunshine. Nous nous sommes promenés dans des tas d’endroit. Nous avons joué dans la neige, nous avons visité une ferme, nous avons passé un après midi dans un merveilleux château, nous avons fait de belles promenades dans le vignoble alsacien,… J’ai pu faire tout un tas de nouvelles expériences en pâtisserie pour le goûter de Little Miss Sunshine. J’ai eu un peu de temps pour m’occuper de moi, avec notamment une demi-journée de détente dans un magnifique institut de beauté. Je me suis bien reposé, et un an après la fin de nos nuits entrecoupées par Little Miss Sunshine, je peux dire que je n’ai plus de sommeil en retard! J’ai pris le temps de m’occuper un peu de Papa Lou et surtout de nous offrir un moment rien qu’à nous.

Mes objectifs ont bien avancé. Je suis vraiment heureuse de la manière dont se déroule cette période jusqu’à présent.

Ce week-end encore, j’ai vu à quel point j’étais bien maintenant. Little Miss Sunshine et moi étions malade. Mais je n’ai pas eu à m’en faire pour un arrêt maladie. J’ai pu resté assise sur le canapé, avec Little Miss Sunshine dans les bras, à dormir sur moi, sans me poser d’autres questions. Le reste pouvait attendre. Pas de nounou à prévenir et à payer quand même. Pas de médecin à retourner voir pour prolonger mon arrêt maladie. Pas de travail à prévenir de mon absence et pas d’alternative à trouver pour arranger tout le monde. Papa Lou n’a pas eu à s’en faire que nous soyons malade, j’avais le temps de gérer. La vaisselle et le rangement ont attendu ce lundi matin. Je n’ai pas eu a réveillé Little Miss Sunshine alors qu’elle s’était enfin endormi. Je n’ai pas eu à me forcer à faire quoi que ce soit. Il n’y a pas si longtemps, j’expliquai ici ou ici, ce que vive la plupart des parents, le stress de l’imprévu. Aujourd’hui, je me félicite d’avoir trouver une autre voie, qui correspond tout à fait à mes envies actuelles.

Pour l’instant, être mère au foyer pour moi, ce n’est que du bonheur! Ou presque 😉

Et vous, dans quelles situations vous trouvez-vous actuellement?

Promenade dans les ruines

Lundi matin, j’ai eu droit à un réveil tout doux.

Papa Lou nous a quitté dimanche midi pour retourner travailler à Paris. Little Miss Sunshine, du haut de ses deux ans, a été très émue par son départ. Elle sait qu’elle ne le reverra que dans deux semaines, et l’endormissement a été long et laborieux dimanche soir. On a fini la nuit blotti l’une contre l’autre dans le grand lit…

Le réveil fut donc tout doux. Ses premiers mots ont été « Papa parti tout seul! ». Décidément, le départ de Papa Lou l’a marqué. Je lui murmure des mots d’amour, l’écoute et la rassure. Son Papa l’aime plus que tout. Il va revenir bientôt.

On ouvre le volet. Il fait un temps splendide dehors. Le soleil nous pique les yeux, comme elle le dit si joliment. Après un petit déjeuner derrière les fenêtres de la cuisine, après quelques jeux de cache-cache avec les rayons du soleil, nous décidons de profiter de ce beau temps.

Les ruines du Hugstein

Direction les ruines du château du Hugstein. La forêt est détrempée. Les gouttes de pluie perlent le long des branches. Des ruisseaux d’eau de pluie se sont formés un peu partout sur les chemins en terre. Little Miss Sunshine et moi pataugeons dans la boue… Ca glisse. On rit…

Little Miss Sunshine termine le trajet dans mes bras, avant de partir escalader les ruines du château. Main dans la main, on grimpe dans les escaliers de pierres.

en promenade on rencontre des ânes...

J’ai adoré faire des photos dans la lumière hivernale. Et j »ai eu, d’un coup, vraiment envie de me pencher un peu plus avant sur cette passion de la photographie… Une bonne résolution pour 2014?

LMS promenade

Sur le chemin du retour, on a à nouveau croisé les deux ânes et les deux chevaux que nous avions vu à l’aller. Little Miss Sunshine est resté debout à les regarder de longues minutes…

Ce fut une matinée tout en douceur dans la jolie lumière hivernale…

Et vous, arrivez-vous à profiter de l’hiver en ce début de mois de janvier? 

Retour au foyer

Ca y est. On y est. Aujourd’hui, je suis officiellement mère au foyer.

C’est un statut que j’ai choisi. C’est un statut dont nous avons longuement débattu avec Papa Lou. C’est une décision qui a été prise en connaissance de causes. Et j’en suis absolument ravie!

Pourtant, je sais qu’être mère au foyer n’a rien d’évident. Pas de congés payés. Pas de RTT. Pas de week-end. Quand on est maman au foyer, c’est 24h/24 et 7j/7, 365 jours par an qu’on doit assurer. Et puis « mère au foyer », c’est un statut encore difficile à porter dans notre société. Le regard des autres ne nous met pas vraiment en valeur.

Pour toutes ses raisons, j’aimerai mettre par écrit, tout ce qui m’a fait choisir ce statut pour les prochaines années. Je veux pouvoir m’en souvenir quand ce sera difficile. Quand je souffrirais de n’avoir une vie sociale qu’aléatoire. Quand j’en aurai ras-le-bol de passer toutes mes journées à parler avec un petit enfant et de n’avoir des conversations d’adultes que trop rarement. Quand les fins de mois seront difficiles.

Je ne veux pas oublier que cette dernière année, travailler ça a été pour moi:

  • Rentrer tard le soir au moins trois fois par semaine et ne passer que 15 à 20 minutes maximum avec Little Miss Sunshine ces soirs-là.
  • Devoir travailler les samedis et les dimanches alors que je laissais Papa Lou et Little Miss Sunshine en tête à tête pour la journée.
  • Entendre pleurer Little Miss Sunshine derrière la porte quand je quittais la maison alors que Papa Lou restait seul avec elle
  • Devoir employer une nounou 40h par semaine sur 4 jours et dépenser la moitié de mon salaire
  • N’avoir qu’une seule journée par semaine à passer avec ma fille
  • Devoir courir 7j/7 entre la nounou, les courses, le ménage, le repassage, le médecin,…
  • Ne pas pouvoir profiter de Little Miss Sunshine comme je l’aurai aimé

Je ne parle ici que des mauvais côtés du travail. Mais je ferai un bilan de mon expérience professionnelle dans les prochaines semaines.

Je ne veux pas oublier que si j’ai voulu être mère au foyer, c’est pour:

  • Profiter autant que possible des jeunes années de Little Miss Sunshine
  • Bricoler, dessiner, peindre, me promener, m’amuser avec Little Miss Sunshine
  • Cuisiner, faire de la pâtisserie autant que j’en ai envie
  • Avoir le temps de m’occuper un peu de moi
  • Chouchouter Papa Lou autant qu’il le mérite
  • Me requinquer après cette période difficile et faire d’autres enfants…

En quelques mots, j’ai choisi d’être mère au foyer pour remettre ma vie de couple et ma vie de maman au cœur de mes réflexions…

Attente

Depuis plusieurs années, nous avons un grand projet en attente auquel nous nous référons régulièrement en filigrane. Mais cette année, c’est décidé nous allons tout faire pour que le rêve devienne réalité.

Petit à petit, le projet avance. Rien de solide pour le moment, mais un pays ressort régulièrement: Singapour.

Singapore

D’ici quelques mois, si tout se passe comme prévu, nous devrions donc partir vivre à Singapour. L’attente devient longue maintenant que le délai approche. Beaucoup de choses sont laissées de côté en attendant ce départ. Mais j’ai à coeur de profiter de tous les moments qu’il me reste en France pour emporter de beaux souvenirs et des images réconforts lorsque j’aurai le mal du pays.

Tout en encore si flou et pourtant… J’ai hâte et je suis tétanisée tout à la fois…

Changement de cap

Ma période de remise en question prend tout doucement forme. Je pense avoir trouvé la solution qui me semble la plus adéquate à ma situation.

Je réfléchis depuis plusieurs semaines déja à mon changement de cap. Pas évident, quand on s’est lancé dans des études par passion pour une matière de se rendre compte que ce n’est pas forcément l’idéal pour trouver un emploi. Voilà deux ans que je prépare le Capes d’Histoire-géographie et que j’ai mis beaucoup de choses de côté pour réussir, notamment ma vie sociale. Mais malgré deux tentatives, il faut croire que ce n’est toujours pas la bonne… J’ai donc décidé de me demander ce qui vraiment m’incitait à continuer et à m’obstiner à devenir prof…

Tout d’abord, j’adore les enfants. Mais est-ce une raison suffisante? Des enfants j’espère en avoir bientôt à moi… ceux des autres m’intéressent-ils vraiment? J’ai également envie de faire passer ma passion, ma soif de savoir. Mais quand je me retrouverai devant une classe de 4ème de ZEP est-ce que c’est toujours ce qui primera pour moi?

Je me suis donc totalement remise en cause, ce qui n’a rien de simple, et j’ai cherché ce qui me faisait vraiment envie, ce dont j’avais besoin là, maintenant, tout de suite.

Ce qui prime par dessus tout suite à ces deux années, c’est de reprendre une vie sociale équilibré, de sortir, de voir du monde, de pouvoir avoir une discussion qui ne tourne pas autour des sujets au programme ou de mes études. Et pour ça, la meilleur manière d’y parvenir à mon sens c’est de sortir de chez moi et de me trouver un job – j’entends un job au moins à mi-temps et pas juste quelques heures comme actuellement.

Deuxièmement, j’ai par dessus tout envie de me sentir utile, de savoir que je ne fais pas ça dans l’attente de quelque chose puisque de toute façon je n’ai pas le choix… J’ai besoin de me sentir valorisé et responsabilisé par ce que je fais. Encore une fois, la seule option réalisable que je voie est de trouver un boulot qui me plaise.

Enfin, j’ai envie de me sentir indépendante, de savoir que mes parents n’ont plus besoin de contribuer en partie à mes besoins et d’aider mon Chéri dans les dépenses du quotidien… Là encore, mon option principal s’avère être de trouver un job.

Je me suis donc sérieusement attelée à cette question. Et il en ressort que j’ai besoin de faire cette expérience. J’ai donc décidé de mettre mes études de côté pour quelques mois, quelques années ou même pour toujours. Je ne me ferme aucune autre possibilité. Je garde à l’esprit une inscription dans les écoles privées pour faire du remplacement, je garde également à l’esprit de tenter le concours de recrutement des professeurs des écoles, je garde même à l’esprit de repasser un jour le Capes et l’Agreg. Mais dans l’immédiat j’ai besoin d’être sûre de ne passer à côté de rien. J’ai donc décidé de chercher un boulot dans un domaine qui me plait: les métiers du livre.

En d’autres termes, je vais me chercher un boulot afin de savoir si je ne passe pas à côté de quelque chose qui me plait. Je prendrai mon temps et plusieurs expériences et tentatives s’il le faut et si dès la rentrée, dans six mois, dans deux ans ou dans dix ans, je me rends compte que je ne suis pas faite pour ça et que je pense toujours encore à l’enseignement, il ne sera pas trop tard pour m’y remettre. Et si au contraire, il s’avère que je puisse m’épanouir dans un boulot autre que l’enseignement, je le trouverai…

C’est donc remotivée et pleine d’entrain que je me lance dans l’écritude de centaines de CV et lettres de motivation… Rien que d’y penser, je me sens déja mieux… J’ai vraiment envie que ça marche…