Grains de sable

Quand on a un enfant – ou plusieurs d’ailleurs-, il y a des petites choses avec lesquelles il faut vite arriver à jongler: les grains de sables.

Des grains de sables, il en existe vraiment de toutes sortes.

On a bien les grains de sables arrivés là pour une raison tout à fait agréable au départ: un week-end en famille organisé à la dernière minute, une soirée entre amis qui se prolonge de manière inopinée, une promenade dans le parc en rentrant du travail pour profiter des derniers rayons de soleil, …

Il y a également ceux bien moins agréables qui nous tombent dessus sans qu’on s’y attendent: des heures supplémentaires pour palier à l’absence des collègues ou du manque d’effectifs, une bonne grippe, un changement d’horaires de dernière minute au travail,…

Mais qu’ils soient agréables ou pas, les conséquences sont les mêmes: une désorganisation totale de tout un savant aménagement qui peut influer sur plusieurs jours ou même plusieurs semaines.

Et pour couronner le tout, un grain de sable, par définition, arrive rarement seul. Ces petites choses-là, elles se promènent entre amis. Et les grains de sables se cumulent rapidement dans nos vies…

Les derniers en date dans la famille Kangourou illustrent bien ce joli cumul. Sur un coup de tête, nous sommes partis en week-end de dernière minute dans la région de Blois. Nous avons passés de magnifiques moments en famille. Mais au retour, c’est la lessive en retard qui nous attendait, les courses pas faites pour la semaine, du vidage de valises en retard – et il faut bien préciser que je n’ai toujours pas complètement vidé une des valises du Japon -, un joli bordel dans l’appartement dû au déballage plus que rapide de tout ce qui se trouvait dans la voiture, …
De ces grains de sables-là, on s’en accommode. On a pris tellement de bonheur en deux jours qu’on peut bien être désorganisé quelques jours en contrepartie.

Mais le problème, c’est qu’on était trop optimiste. Parce que le grain de sable suivant nous est tombé dessus vitesse grand V. Deux jours plus tard, Papa Lou développait une magnifique bronchite avec plus de 40 de fièvre et tout et tout. Et Papa Lou n’est jamais malade. Là, on a moins rigolé. Rangement, vaisselle, courses, lessive, le retard s’est accumulé partout sans qu’on ne puisse rien y faire, et surtout la fatigue a rapidement gagnée toute la famille…
Pour couronner le tout, – jamais deux sans trois il paraît – un dernier petit grain de sable, nous a achever: un changement d’horaire de dernier minute au boulot pour pallier à l’absence d’un collègue. Ouf!

Nous avons mis deux semaines à nous remettre. Et encore, les valises ne sont pas complètement vides… Mais on a tacitement décidé de laisser tomber puisqu’on repart en voyage dans moins d’une semaine!

On attend le beau temps!

Je crois qu’on en est tous là actuellement. On scrute avec impatience la météo à l’affût d’une hypothétique journée de beau-temps.

Il faut dire que les beaux jours se comptent sur les dix doigts de nos mains depuis le début du printemps.

Alors malgré les floraisons successives des fleurs dans les parcs, on n’a pas vraiment l’impression de le vivre, ce printemps.

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On attend avec impatience de pouvoir se promener sans parapluie, de goûter dans le parc, de petit-déjeuner ou de diner sur le balcon…

Et je crois malheureusement qu’il va falloir patienter encore un peu…

Arrivée de l’automne

Comme vous avez déja pu le constater, l’automne est de loin ma saison préférée. J’aime observer la nature qui change progressivement de couleur, apprécier la fraîcheur des soirées et des nuits, profiter des derniers rayons chaud du soleil, faire notre nid pour préparer l’hiver en toute sérénité. L’an dernier, nous avons eu la chance de profiter de l’arrivée de l’automne au cours de notre voyage de noces au Japon. Et cette année encore, ma perception de cette saison tant attendue se trouve complètement bouleversée. En effet, ma grossesse me fait percevoir les choses différemment. Je suis plus fatiguée, concentrer sur ce petit être qui grandit de jour en jour au fond de mon ventre et j’en oublie quelque peu de profiter de cette saison si chère à mon coeur. Mes préoccupations sont tout autre cette année et j’ai beau essayer de me prendre du temps pour moi, je n’ai d’yeux que pour mon bébé à venir!

D’abord déçue par mon manque d’entrain à l’arrivée de l’automne, j’ai décidé de faire avec et de profiter comme je le peux. Il faut dire que les températures et le temps estivales qui nous accompagnent depuis deux semaines n’aident pas non plus! Alors j’en profite pour préparer l’appartement à affronter l’hiver tout doucement avec la perspective nouvelle d’y accueillir cette année un petit être nouveau…

Irrégulier

Depuis ce début de mois d’août, c’est l’irrégularité qui prime dans mon emploi du temps. Comme je reste disponible tout le mois d’août pour travailler -nous ne prenons nos vacances qu’au mois de septembre -, je rattrape un peu les horaires de tout le monde.
Résultat, je suis fatiguée et complètement décalée. J’en ai perdu mes lundis et mes mardis de repos, au profit de jours sans aucun rapport. Une fois un vendredi, une autre fois un mercredi et un jeudi… En plus, je me retrouve à ne faire quasiment que des fermetures et je ne rentre plus avant 21h le soir. J’ai beaucoup de mal à m’organiser, à me trouver du temps pour moi, à profiter de cet été…
J’avais des tas de projets, des tas d’envie pour cet été et pour profiter en parallèle de ma grossesse, et pourtant rien ne s’est vraiment déroulé comme prévu.
Mais bientôt, à la fin de ce mois, avec le retour des uns et des autres, tout rentrera dans l’ordre. Et il nous restera nos vacances à la fin du mois de septembre pour nous reposer et enfin en profiter!

Prises de sang

S’il y a bien une chose que je déteste, c’est les prises de sang. Ca a commencé par une simple appréhension lorsque j’étais jeune. Aucune réelle mauvaise expérience donc aucune raison de craindre vraiment les piqûres, mais malgré tout j’appréhendais les prises de sang. Une fois que l’infirmière avait piqué, j’étais rassuré, je baissais ma garde. Oui, je sais, ça ne fait pas mal, mais c’était plus fort que moi.

Jusqu’au jour, où je me suis fait avoir! L’infirmière pique, je n’ai pas mal, je me détends, et au moment de sortir l’aiguille de mon bras, je ne sais pas ce qui c’est passé, mais j’ai tout bonnement eu l’impression que l’infirmière me sortait toutes les veines du bras avec l’aiguille… J’ai eu mal au bras pendant des heures. Suite à cette malencontreuse expérience, je me suis mise à appréhender le moment où l’infirmière pique mais aussi celui où elle sort son aiguille…

Alors au tout début de ma grossesse, lorsqu’on m’a annoncé que je n’étais pas immunisé contre la toxoplasmose et que j’allais avoir droit à une prise de sang par mois pour s’assurer que je ne l’ai pas attrapé entre temps, je n’ai vraiment pas été rassuré.

Depuis plusieurs mois maintenant, je dois donc très régulièrement faire des prises de sang. Et comme les médecins ne peuvent jamais se mettre d’accord pour faire tous les tests d’un coup, je me retrouve tous les mois avec au moins trois prises de sang…

Dernières en date, au début du mois de juillet. Je suis allée à l’hôpital pour faire ma prise de sang afin de vérifier les risques pour notre bébé d’être trisomique – un test banal effectué par toutes les femmes – et trois jours plus tard, j’ai dû refaire mon contrôle de la toxoplasmose, sans compter la détermination de mon groupe sanguin – que mon médecin m’avait fait faire un mois plus tôt, mais l’hôpital veut absolument ses propres résultats – pour laquelle il faut deux prises de sang effectuées par deux infirmières différentes…

Je ne dirai pas que je commence à y prendre goût, loin de là, mais finalement, j’appréhende de moins en moins!

Les petits maux (II)

Après mes premières mésaventures sont arrivées les premières nausées. Mais je dois tout de même sire que j’ai eu de la chance, rien de trop grave.

Dès le départ,  j’ai compris que le seul moyen pour moi de combattre les nausées était de manger, même si sur le coup la seule pensée de mettre de la nourriture dans la bouche m’écoeurait. J’ai donc appris à me lever le plus rapidement possible le matin – et c’est un exploit quand on sait à quel point je ne sui spas du matin! – et à me ruer directement sur le petit déjeuner.

J’ai également décidé de fractionner mes repas. Car c’est malheureusement tout au long de la journée que les nausées me faisaient souffrir. Dès que mon estomac commençait à se vider, c’état reparti pour un tour! J’ai fini par manger un peu, ou plutôt par me forcer à manger un peu toutes les deux heures. Et grâce à ce rythme, j’ai pu passer un début de grossesse pas trop difficile…

Les petits maux (I)

Le premier signe de ma grossesse ne fut pas des plus agréables. A peine la nouvelle intégrée, que j »ai été totalement constipée durant plus d’une semaine. Le plus terrible fut les nuits. C’est à ce moment là que j’avais le plus mal au ventre. Ne le supportant plus, je suis rapidement retournée chez mon médecin.

Malheureusement, quand on est enceinte, il n’y a pas grand chose à faire. L’idéal étant de traiter les symptômes le plus naturellement possible pour éviter tout risque pour l’embryon. En gros, je suis ressortie sans aucune prescription… Arnaud m’a donc mis en place un régime draconien: beaucoup de fibres et beaucoup d’eau. J’ai eu droit aux lentilles, au jus de pruneaux, à l’huile d’olives sur du pain complet, aux épinards, …
Et au bout de quelque jours, ça a enfin commencé à aller mieux. Petit à petit, tout est revenu dans l’ordre. Mais j’aurai tout de même mis prêt de trois semaines à m’en remettre!

Et dire que je n’avais jamais entendu parler de constipation pendant la grossesse. Pas le genre de truc top glamour dont on parle apparemment. Mais il semble que ce soit particulièrement courant, les hormones provoquant un ralentissement du transit. C’est bon de ne pas se sentir toute seule!

Rétablie!

Je suis contente! Depuis hier, je vais enfin mieux… Il faut dire qu’il n’y a que moi sur terre pour arriver à me choper une grippe – non, une bronchite-rhinite-sinusite – en pleine vacances d’été!

J’ai passé quatre jours couché entre le lit et le canapé et j’avais l’impression que je ne m’en sortirai jamais… Je suis heureuse de pouvoir me lever, de pouvoir faire la vaisselle, du rangement, de pouvoir repasser… Bref, c’est grave!

Je ne suis pas encore prête à courir le marathon – et de toute façon je n’en ai pas l’intention – mais j’ai plein de projets en tête pour ses prochains jours et ses prochains mois…

Notre quartier sous le soleil de juin…


Chouette, chouette, chouette!

Questions…

Les nouvelles sont tombées… Nouvelle phase de remise en question, mais cette fois je m’y mets sérieusement. J’espère trouver ma voie, trouver un chemin à suivre…

Grosse phase de réflexion donc pour quelques semaines ou peut être même plus…

Je me ferai certainement moins présente… Mes élucubrations n’intéressant certainement pas grand monde.

Le lac de la Lauch

A très vite…

Moi et les livres

J’adore lire. Grande nouvelle me direz-vous. Oui, je sais, c’est banal. Et pourtant, c’est bien le cas.

Actuellement, je passe mes journées, mes semaines, mes mois entiers à lire. Et pourtant je suis frustrée. Frustrée de ne pas pouvoir lire ce dont j’ai envie.

L’Afrique romaine de P. Corbier, La mondialisation de L. Carroué, Le monde byzantin II de P. Cheynet, La France – Les 26 régions de J.C. Boyer, Les sociétés au XVIIème siècle de A. Antoine, et j’en passe. Voilà mes lectures passionantes du moment. Sans compter un nombre incalculable d’articles.

J’ai tellement envie de lire ce dont moi j’ai envie! Et je n’ai pas le temps, et au final même si je l’avais, je ne me le prendrais pas, je lis trop de choses imposées tout au long de la journée, je n’ai plus envie de lire une fois la partie obligatoire lue. C’est déprimant.