Arrivée de l’automne

Comme vous avez déja pu le constater, l’automne est de loin ma saison préférée. J’aime observer la nature qui change progressivement de couleur, apprécier la fraîcheur des soirées et des nuits, profiter des derniers rayons chaud du soleil, faire notre nid pour préparer l’hiver en toute sérénité. L’an dernier, nous avons eu la chance de profiter de l’arrivée de l’automne au cours de notre voyage de noces au Japon. Et cette année encore, ma perception de cette saison tant attendue se trouve complètement bouleversée. En effet, ma grossesse me fait percevoir les choses différemment. Je suis plus fatiguée, concentrer sur ce petit être qui grandit de jour en jour au fond de mon ventre et j’en oublie quelque peu de profiter de cette saison si chère à mon coeur. Mes préoccupations sont tout autre cette année et j’ai beau essayer de me prendre du temps pour moi, je n’ai d’yeux que pour mon bébé à venir!

D’abord déçue par mon manque d’entrain à l’arrivée de l’automne, j’ai décidé de faire avec et de profiter comme je le peux. Il faut dire que les températures et le temps estivales qui nous accompagnent depuis deux semaines n’aident pas non plus! Alors j’en profite pour préparer l’appartement à affronter l’hiver tout doucement avec la perspective nouvelle d’y accueillir cette année un petit être nouveau…

Image du Japon #24

J’aime l’impression de calme et de sérénité qui se dégage des jardins japonais. L’eau, les pierres, la mousse, les arbres et leur dégradé de couleurs. Ici, nous étions dans un jardin de Himeji.

Cocotte en folie

Ce weekend, nous avons imaginé de nouvelles recettes, faciles et pratiques car préparable à l’avance. Il y a quelque temps, nous avions acheté deux petites cocottes à mettre au four et nous les avons enfin essayé…
Samedi soir, nous avons fait une recette hivernale, montagnarde même. Nous avons rempli les cocottes de fines tranches de pommes de terre, d’un peu de vin blanc, d’un peu de crème fraîche, de quelques tranches de jambon cru et de quelques tranches de Saint Nectaire. Première cuisson d’un peu plus de deux heures avec les pommes de terre, le vin et la crème fraîche, puis encore un quart d’heure suite à l’ajout du jambon et du fromage.

Dimanche soir, c’est une recette différente que nous avons imaginée. Nous avons rempli les cocottes de fines tranches de pommes de terre, d’un peu de vin blanc, d’un peu de crème fraîche, de quelques tranches de chorizo, de petits morceaux de poivrons rouges et de quelques tranches de tome de brebis. Encore une fois, le tout cuit en deux fois.

C’est pratique, c’est un repas vite préparé et puis on peut le préparer à l’avance et le faire cuire au four alors que l’on travaille encore – à condition d’avoir un programmateur sur son four – et  terminer la cuisson au moment où l’on rentre

Bon, pratique, vite prêt et sympathique à manger… Que demander de plus?

L’automne arrive

L’automne arrive à petits pas… Et la preuve, c’est le changement d’alimentation qui s’est déja produit chez nous.
Une très bonne tarte à la quetsch
Fruit qui annonce l’automne avec la pomme, la poire, les raisins, les châtaignes, … Et vive la cannelle!

La semaine prochaine, je préparerai certainement une tarte aux mirabelles…

En espérant un bel automne, après l’été pourri que nous avons eu…

La tranquillité d’un après midi

Les jours de repos sont toujours chargés. Il faut rattraper tout ce qu’on a pas l’occasion de faire les autres jours: repassage, courses, ménage, changer les cages des Loulous, remplir les papiers administratifs arrivés au courant de la semaine, …
Mais il faut aussi savoir prendre un peu son temps, profiter du moment présent… Alors hier après midi, je me suis octroyée quelques instant de pur bonheur en face à face avec moi-même.

Un Dong Ding classique dans ma théière, un rituel du thé apaisant, de l’eau frémissante et une très belle part de tarte à la poire et au chocolat – concotée hier au soir – devant un épisode de Greek – série recommandé par mon frère et que je découvre…

Une pause tout en douceur…

Coup de blues…

Depuis trois semaines environ, c’est pas la très grande forme pour moi. Je suis dans une année de préparation aux concours de l’enseignement: CAPES d’histoire-géographie et Agrégation d’histoire. Au début de l’année, j’étais vraiment motivée et confiante. Et puis les cours ont commencé à être lourds: 35 heures par semaines avec le boulot qu’on est censé fournir à côté, c’est trop. L’organisation des cours est franchement nulle, les profs ne se sont pas concertés pour parler de leur sujet… Bref, je ne vais pas m’étendre sur le sujet parce que je n’aurai pas terminé mes critiques avant demain matin. Il y a un mois et demi, je me suis rendu compte de l’inutilité de la plupart des cours et depuis je suis démoralisée. A chaque fois que je vais en cours, je m’énerve un peu plus contre l’administration, l’organisation de la fac et l’éducation nationale… et dire que moi, qui ai envie de faire péter l’Education Nationale pour tout raser et reprendre à zéro, je veux devenir prof!!!

Il y a une semaine environ, je suis tombée malade. Une grosse grippe qui m’a clouée au lit durant presque cinq jours. J’ai horreur de rester au lit à ne pas pouvoir dormir tout en étant fatiguée et fiévreuse. Et c’est la goutte qui a fait déborder le vase. Je suis vraiment démoralisée, je me morfond dans ma langueur: envie de rien faire, envie de ne rien entendre et de ne rien devoir dire… et surtout pas envie d’entendre parler de concours. Je n’étais déja plus très motivée avant… maintenant c’est la fin des haricots! Il va falloir que je me remotive vite fait. Ca fait une semaine que je n’ai pas ouvert un bouquin, je n’arrive plus à me concentrer sur quoi que ce soit, même pas sur un téléfilm à la con.

Mais, ne pas s’inquiéter, je vais reprendre le dessus. Ce qui me rassure, c’est que les autres ne semblent pas beaucoup plus en forme. Ils sont aussi fatigués et amorphes que moi. Envie de rien… c’est peu être le temps après tout et ça va passer tout seul avec l’arrivée du froid qui va nous revigorer! Ah…l’automne, l’hiver…

J’attends le froid avec impatience…