Roadtrip taïwanais

A l’heure où vous lirez cet article, nous serons dans l’avion pour Taïwan. Cette année, pour la fête nationale chinoise nous avons décidé de partir à la découverte de la nature taïwanaise.

Vous devez commencer à nous connaître, vous vous doutez bien que nous ne passerons que très peu de temps en ville. Concrètement nous ne devrions passer qu’une demi-journée à Taipei pour profiter des jolies maisons de thé que cette ville offre.

Nous nous envolons déja cet après-midi, pour éviter la cohue qui sera inévitable demain soir à l’aéroport. Nous espérons ainsi gagner un peu en sérénité après les grains de sable qui se sont accumulés depuis notre week-end dans les montagnes WuYi la semaine dernière. J’ai commencé par faire un gros coup de chaud qui m’a cloué au lit plusieurs heures consécutives le samedi soir, puis nous avons découvert que Little Smiling Buddha, qui toussait depuis quelques jours et qui commençait à faire de la fièvre, avait attrapé une pneumonie, la fatigue s’est inévitablement invitée à la maison…

Ce voyage, nous le ferons, en partie en train et en partie en voiture. Nous allons essentiellement nous promener dans les parcs nationaux, notamment celui d’Alishan et de Taroko, peut-être pousserons nous jusqu’au lac de la lune et du soleil, ce qui est peu probable compte tenu du nombre de Chinois que nous risquons d’y rencontrer en cette période. Nous y passerons 6 jours et 6 nuits. Nous arriverons dans le Sud à Kaohsiung et nous repartirons de Taipei. Comme vous pouvez vous en douter, c’est encore un voyage qui va beaucoup tourner autour du thé! 

Nous avons hâte de découvrir ce pays que nous voulons visiter depuis bien longtemps!

A très bientôt pour le récit de nos aventures! 

PS: Retrouvez-nous sur Instagram pour des nouvelles fraîches.

La rentrée 2018 de Little Smiling Buddha

Comme vous le savez, Little Smiling Buddha est entré à l’école dès 2 ans et 3 mois, l’année dernière. Il a donc déja passé une année complète en TPS, mais avec deux énormes avantages: j’ai été sa maîtresse durant un an et sa soeur a pris le même bus que lui durant toute cette année.

Nous avons donc eu tout l’été pour lui expliquer que cette nouvelle année allait être un peu différente. Je ne serai plus que ponctuellement à l’école pour donner un coup de main ou proposer des activités aux enfants, au moins dans les premiers mois et sa grande soeur est partie vers une autre école et il ne pourra donc plus compter sur elle dans le bus.

Il l’a bien compris. Et dans les semaines avant la rentrée, j’ai souvent eu droit à des questions sur cette nouvelle organisation. Il me disait vouloir rester dans la même classe avec sa maman comme maîtresse et puis garder ses copains.

Quelques jours avant la rentrée, nous sommes allées visiter l’école, rencontrer les maîtresses et puis visiter sa salle de classe. Evidement, il connait déja ses maîtresses, un gros avantage. Il connaît également l’assistante chinoise de sa classe qui était déja et reste la personne qui s’occupe de son bus. Il est dans la classe avec tous ses copains de l’an dernier – sauf ceux qui ont quitté l’école.

Lundi 3 septembre, il a demandé à prendre le bus pour partir à l’école. En fait, il n’avait déja pas compris qu’il ne prenait pas le bus le jour où nous sommes allés visiter sa classe. Le bus scolaire fait partie intégrante du rituel pour lui. Mon coeur était un peu serré de le laisser ainsi à la porte du bus et de ne pas le voir arriver à l’école, mais c’est ce dont il avait besoin. Little Miss Sunshine d’ailleurs m’avait demandé la même chose quand elle est rentré chez les Moyens.

Et les premiers jours se sont très bien passés. Il est parti confiant et heureux. Le deuxième jour a été très légèrement plus difficile, je crois que c’est le moment où il a vraiment compris ce que ni moi, ni Little Miss Sunshine ne serions là pour lui. Mais après de légers pleurs au départ du bus, il s’est très vite calmé et est rentré enchanté de sa journée le soir-même. Et j’ai bon espoir que ce soit toute l’année ainsi. Il a l’air à l’aise.

Il quitte donc la maison tous les matins à 7h35 et rentre dans la fin de l’après-midi vers 16h20. Tous les jours, du lundi au vendredi. Et c’est un bon rythme. Cette régularité a déja fait ses preuves avec Little Miss Sunshine. Ce rythme est bien moins fatiguant que des demi-journées libres par-ci, par-là.

Il passe sa journée en Français les lundis et mercredis et en Chinois les mardis et jeudis. Le vendredi est partagé entre le Français et le Chinois.

Sa bonne humeur et son sourire le soir en rentrant de l’école, sa soif insatiable de connaissance sur tous les sujets possible et imaginable me rendent tellement fière de ce petit bonhomme. C’est un vrai bonheur de la voir ainsi grandir et s’épanouir… 

Et chez vous, comment s’est passé la rentrée de vos tout petits? 

Trois ans, ça se fête!

Little Smiling Buddha a eu trois ans. C’est d’une banalité, mais le temps passe vraiment à la vitesse de l’éclair. Je le vois encore dans mes bras à la maternité et c’est aujourd’hui un magnifique petit garçon, adorable, curieux et plein de vie. Quel chance de l’avoir dans nos vies!

Pour marquer le coup, il a eu le droit à quatre fêtes d’anniversaire, rien que ça!

La première aura eu lieu dès le début du mois de juin. C’est la fête d’anniversaire que nous avons organisé chez nous avec ses copains et copines de classe. Il avait choisi le thème de cette fête depuis un bon bout de temps, il voulait un gâteau train. Alors j’ai repris le même principe que le gâteau que j’avais créé pour lui pour ses deux ans avec la famille. Et évidemment il a adoré. Finalement ses passions ont peu évoluer en un an!

Pour la décoration, un train que j’ai créé sur mesure pour Little Smiling Buddha avec quelques cartons et beaucoup de peinture. En effet, il m’avait demandé un train « Thomas », car on en voit un peu partout en Chine. Je l’ai donc créé quelques semaines avant son anniversaire et il trône toujours au milieu de notre salon depuis.

Nous avions aussi trouvé un train en Légo Duplo sur Taobao qui a fait son petit effet sur la table d’anniversaire.

Comme à notre habitude, nous avions invité les copains de classe à venir avec leurs frères et soeurs et les parents pour partager un bon moment tous ensemble. Nous les avons invité un dimanche matin, de 10h au début de l’après midi. C’est un horaire qui peut sembler bizarre, mais qui se fait beaucoup à Shanghai pour les fêtes d’anniversaire et qui est finalement vraiment sympa.

Du côté des gourmandises, j’avais préparé un gâteau en forme de train, à partir de simples cakes au chocolat. Je les ai décoré avec différents petits gâteaux trouvés dans le commerce et des smarties.

J’avais également préparé des petits sablés à la cannelle en forme de train, qui on eu un sacré succès auprès des petits et des grands.

Et puis il y avait quelques bonbons, des fruits (prunes, raisins et abricots) et des popcorns fraîchement préparé par Papa Lou.

Enfin, et c’est un peu la Famille Kangourou’s touch, Papa Lou avait à nouveau gonflé une forêt de ballon à l’hélium. Et les enfants quel que soit leur âge aiment toujours jouer avec les ballons!

Il y avait finalement quatre petits copains, deux frères et soeurs et huit parents pour partager ce beau moment avec nous.

Ayi est exceptionnellement venu pour nous aider à garder un oeil sur les enfants, pour que les parents puissent également papoter autour d’un verre de champagne, un thé ou un café.

Pour le déjeuner, nous avions préparé des pizzas, du fromage, de la charcuterie et du pain et tout le monde s’est régalé!

Et Little Smiling Buddha a adoré sa première fête d’anniversaire avec ses copains de classe! 

Le vrai jour de son anniversaire, nous étions en week-end à Jingdezhen. Mais la veille, j’avais préparé des muffins double chocolat pour le dessert pour mon petit gourmand. Nous avons chanté et gâté notre petit « grand » en famille.

Il a reçu une draisienne de notre part et un colis de la part de Nonna et GrandPapa.

L’avant dernière semaine d’école, il a fêté son anniversaire autour d’un cake marbré que nous avions préparé avec toute la classe et il a fièrement soufflé ses trois bougies.

Enfin, lors de notre retour en France, nous avions organisé son anniversaire le premier samedi après-midi après notre retour. Il m’avait demandé au moins deux mois auparavant, un gâteau camion pompier. J’ai pas mal réfléchi pour réalisé un gâteau ressemblant à un camion pompier et puis finalement, je crois que le plus simple a été le plus efficace. J’ai simplement utilisé un moule à cake pour préparé un napolitain (d’après cette recette) et j’ai ensuite coupé un bout sur l’avant que j’ai posé sur le dessus pour créer la cabine. Je n’ai pas eu d’autres idées pour créer le « rouge » que de la pâte à sucre – l’autre alternative aurait été la pâte d’amande maison colorée, mais je craignais d’avoir un fade rose plutôt qu’un vrai rouge. J’ai ajouté des roues en oréo et de la pâte à sucre blanche pour les vitres et les lumières. En parallèle, j’avais préparé des mikados maison avec lesquels j’ai également créé une échelle.

Enfin, j’avais préparé une salade de fruits (pastèque, melon, banane et pêche) que j’ai présenté dans la pastèque.

Les enfants étaient impatients de voir arriver toute la famille. Little Smiling Buddha a eu la chance d’avoir ses quatre grands-parents, son papa (et c’est la première année!), sa marraine, son mari et ses enfants, ainsi que Mamie Pendule, une des ses arrières-grands-mères.

Nous avons passé un bel après-midi à discuter autour des enfants, en les regardant se rafraichir dans la petite piscine de Nonna et Grand-Papa. Le genre d’après-midi que l’on met dans un petit coin de sa tête et que l’on ramène avec nous à Shanghai pour les froides journées d’hiver…

Vacances d’été

Ce soir, nous quittons Shanghai pour l’été. L’école est finie. Nous allons pouvoir nous reposer et nous amuser pour deux mois en Alsace avec les grands-parents.

Les enfants me demandent chaque jour quand nous rêverons la famille depuis au moins deux semaines. Ces vacances d’été sont toujours attendus avec une grande impatience!

Cette année, nous avons la chance de rentrer en France à quatre. Papa Lou fait le voyage avec nous! Il ira travailler une semaine à Paris, avant d’être vraiment en vacances avec nous pour deux semaines. Nous avons prévu de partir un week-end en amoureux également. Ça va nous faire le plus grand bien.

Cet été sera calme et reposant, je le souhaite. Rien de particulier de prévu. Juste profiter de moments en famille et des joies des jeux en extérieur à la campagne.

J’espère avoir le temps de vous préparer tous les articles qui manquent sur nos différents voyages (Kyushu, le Kansai, le Sud du Yunnan, Angkor,…) et de vous faire profiter de tous les activités créatives que j’ai prévu de faire cet été avec les enfants.

Je rentrerai à Shanghai vers le 20 août, seule avec les deux enfants. Papa Lou nous attendra alors avec impatience.

Et vous, quoi de prévu cet été?

[Expatriation] Vivre dans une grande ville polluée

La pollution était une de mes principales craintes quand nous avons emménagé à Shanghai. Je vous en avais parlé dès le mois de mars avant notre départ, mais aussi peu de temps après notre arrivée alors que nous n’avions pas encore vécu de réels pics de pollution.

Alors il faut tout de même le dire, mais depuis que nous sommes arrivés à Shanghai, la situation ne fait que s’améliorer. Nous avons eu le dernier grand pic de pollution l’hiver où nous sommes arrivés: trois semaines à près de 500. Heureusement, c’était les vacances de Noël, nous les avons passé en France et nous n’avons eu à vivre que les quelques derniers jours de ce pic. Depuis, nous avons eu un pic à 500 durant deux jours en janvier dernier et sinon des pics à 250 maximum mais juste sur une journée de temps à autre.

Cet hiver, avec le froid, la pollution stagne au-dessus de Shanghai. Depuis début janvier les taux étaient assez élevés (régulièrement 180), mais depuis près d’une semaine la pollution est vraiment élevée, les taux sont montés à 280 et même la nuit rien n’a changé. Après trois jours au-delà de 250, je commence vraiment à en sentir les effets. 

Les effets de la pollution ne sont pas très agréable: je me sens fatiguée, las, je n’ai envie de rien, j’ai les membres lourds, j’ai mal à la tête, j’ai la tête qui tourne quand les taux sont vraiment élevés et que je dois faire un effort (escaliers, ménage, vélo) même avec un masque, je me sens nauséeuse. Dès que le taux baisse en-dessous de 100, je me sens tout de suite mieux. Le souci est vraiment qu’on ne connaît pas les effets de cette pollution à long terme, ou plutôt qu’on s’en doute compte tenu du taux de cancer respiratoire dans des pays comme la Chine…

Protéger les enfants est une de mes priorités. Quand j’étais encore maman au foyer, j’ai toujours gardé Little Miss Sunshine à la maison les jours de forte pollution. Chez nous, nous avons un purificateur dans chaque pièce qui tourne 24h/24 365 jours par an. Les jours de forte pollution, je les pousse au maximum pour abaisser les taux le plus rapidement possible en-dessous de 100 à l’intérieur de la maison. Le problème est que l’isolation en Chine est vraiment extrêmement mauvaise. On sent l’air qui passe partout au niveau des portes et des fenêtres et c’est partout pareil. Donc dès qu’une porte ou une fenêtre est mal fermée, les taux montent extrêmement rapidement et tardent à redescendre. Je me bats quotidiennement avec Ayi dans ces cas-là pour qu’elle n’ouvre pas les fenêtres, n’accroche pas mon linge à l’extérieur, ferme les portes le plus rapidement possible. Mais malheureusement les Chinois ne se soucient que peu de la pollution. Ils sont relativement défaitistes et pensent que c’est ainsi et qu’ils doivent vivre avec…

Chez nous, la routine est relativement bien réglée en cas de pollution. Nous avons un moniteur qui calcule en temps réel le taux de particules dans la pièce principale. Nous savons donc toujours exactement quel niveau de pollution nous atteignons à l’intérieur de la maison.

Nous allumons les purificateurs à fond, nous évitons au maximum les sorties et nous croisons les doigts pour que les taux baissent rapidement. Le souci étant que depuis septembre je travaille. Je ne peux donc plus simplement garder les enfants à la maison à surveiller les taux de pollution.

Personnellement, je suis obligée d’aller à l’école en vélo pour arriver à l’heure. Je suis donc contrainte de mettre un masque qui filtre les particules fines (ce qui n’est pas le cas de tous les masques) et de rouler dans la pollution et la circulation shanghaienne. J’ai choisi un masque de la marque vogmask, mais nous utilisons également régulièrement les masques avec filtres à particules jetables de 3M. Ces masques sont pour la plupart équipé d’un filtre à charbon et doivent être changé plus ou moins régulièrement en fonction des marques et des modèles. Je dois bien avouer que je n’aime pas porter ce type de masque. Je trouve qu’il est difficile de respirer à l’intérieur, puisque le masque va venir se plaquer contre le visage au moment de l’inspiration ce qui rend plus difficile le remplissage des poumons et se décoller légèrement au moment de l’expiration. Je suis très facilement en hyper-ventilation avec ce type de chose sur le nez…

J’ai les même types de masque pour les enfants. Et ils n’aiment pas les porter. Tout comme moi, je ne vais donc pas leur en vouloir. Et les enfants passent chaque matin et chaque soir 1h10 dans le bus scolaire au milieu de la circulation et donc de la pollution. Et rien n’est fait de la part de l’école dans le bus. Ils ont donc régulièrement un masque (qu’ils perdent ou ne portent pas ou abîment…) ce qui me semble totalement inefficace. Tant que la pollution n’atteint pas des sommets, j’essaie de ne pas trop y penser. Mais depuis quelques jours, ce n’est juste pas possible. J’ai donc apporté mes enfants en taxi (quinze minutes) pour leur éviter ce temps dans le bus. Et nous leur avons acheté un modèle de purificateur d’air portatif qui se porte autour du cou. Il s’agit d’un filtre à charbon et/ou un ionisateur suivant les marques qui va éliminer les particules fines aux alentours des voies respiratoires. J’imagine bien que ce n’est pas magique, mais j’espère que les effets sont assez importants pour au moins abaisser légèrement le taux de pollution. Nous avons acheté une marque chinoise, air angel. Nous attendons de voir si les enfants les portent vraiment et s’ils ne les abîment pas trop rapidement avant d’investir dans quelque chose de plus cher.

A l’école, les normes sont claires, mais parfois difficilement applicables avec le personnel chinois. Ils ne comprennent pas toujours l’intérêt de fermer une porte ou alors sont persuadés que quoi qu’il arrive l’air extérieur est toujours meilleur que l’air intérieur… Nous avons des purificateurs dans tous les salles qui sont allumés dès que la pollution est supérieure à 150. Quand la pollution est supérieure à 180, nous ne sortons plus à l’extérieur, nous avons un espace de jeu souterrain avec de nombreux purificateurs. Mais il n’empêche, les taux de pollution dû au va-et-vient du personnel entre l’intérieur et l’extérieur, à la mauvaise isolation voire à l’absence de portes ou de fenêtres dans certains espaces, demeurent trop élevés à mon sens. Et c’est quelque chose qui m’inquiète parce que j’ai réussi à protéger Little Miss Sunshine jusqu’à présent en la gardant systématiquement à la maison, mais que je ne pourrai pas faire pareil avec Little Smiling Buddha. Et c’est donc un réel combat que je vais essayer de mener de l’intérieur avec les parents d’élèves.

Si vous avez les mêmes problématiques, n’hésitez pas à me donner votre avis, vos idées! 

[Recette] Onigiri

Les onigiri sont une spécialité culinaire japonaise que nous avons découvert lors de notre premier voyage au Japon il y a presque une dizaine d’année. Quand nous y sommes retournés avec Little Miss Sunshine, 14 mois, les onigiri sont devenu son plat préféré. Elle les appelait « girigiri » et même le riz a eu ce nom avant qu’elle ne réussisse à le prononcer correctement.

C’est donc vraiment un plat que nous réalisons régulièrement à la maison depuis ce temps là. Little Miss Sunshine aime les onigiri aux umeboshi – comprendre aux prunes vinaigrées. Mais on peut les faire nature, au thon, au concombre ou s’inventer toutes les recettes qui nous passent par la tête…

Pour réaliser trois onigiri, vous aurez besoin de:

  • un bol de riz japonais cuit
  • 6 petites feuilles d’algues rectangulaires
  • du sésame (facultatif) 
  • 3 umeboshi (facultatif) (vous les trouverez dans les magasins asiatiques)

Pour les réaliser vous allez utiliser une feuille de film alimentaire. Vous la posez sur votre main et vous y mettez une belle boule de riz. Si vous voulez ajouter quelque chose au coeur de votre onigiri, – comme un umeboshi ou du thon – c’est le moment de l’y mettre, avant de remettre un peu de riz au -dessus. Puis vous refermez le film alimentaire sur la boule de riz et vous allez vous en servir pour façonner l’onigiri en forme de triangle, sans avoir les mains collantes de riz.

Quand votre onigiri est façonné, bien serré, vous allez rouvrir le film alimentaire et placez des feuilles d’algues de deux côtés du triangle. Le troisième côté du triangle peut être trempé dans des graines de sésame par exemple.

Little Miss Sunshine et Little Smiling Buddha en font aussi bien des petits-déjeuners, des déjeuners pique-nique que des dîners. C’est facile, rapide à préparer, les enfants adorent et ça change avec ce petit goût d’algues! 

La Fête de l’automne

Le dernier jour du mois d’octobre et le premier du mois de novembre a eu lieu la fête de l’automne à l’école.

Cette année, à chaque changement de saison, une équipe composée des professeurs chinois et étrangers d’une classe d’âge seront chargé d’organiser une grande fête pour tous les enfants de l’école. Et c’est la classe d’âge des 2 ans qui a ouvert le bal. Je me suis donc retrouvée, dès la rentrée, avec le projet d’organiser une fête à l’occasion d’Halloween et de l’automne.

Il y a trois classes d’enfants de 2 ans à l’école. Deux classes anglaises gérées par la même maîtresse anglaise et deux maîtresses chinoises. Ainsi que la classe française de TPS, gérée par moi-même et L. ma collègue chinoise. Nous étions donc cinq personnes pour organiser cette grande fête qui se déroule sur deux jours.

Dans les jours qui ont précédés la fête, nous avons demandé à chaque classe de décorer un parapluie avec un symbole de l’automne ou d’Halloween. Quelle belle idée nous avons eu là! Quand tous les parapluies ont été accroché, le rendu était vraiment superbe!

Les petites classes (11 élèves maximum) représentaient un seul groupe par classe, les plus grandes classes (17 élèves maximum) étaient divisés en deux groupes. Nous avions donc 16 groupes et 8 activités par jour à proposer aux enfants. Chaque activité se déroulaient dans une salle différente, pour une durée de 25 minutes.

Les enfants ont ainsi pu jouer au Ghost Bowling ou faire une course avec un ballon de baudruche coincé entre les jambes dans la cour de récréation.

Ils ont pu découvrir un parcours sur un balai à travers une forêt magique dans une des salles du basement.

Ils ont pu lancer des cerceaux sur des chapeaux de sorcières ou lancer des balles remplies de riz dans la bouche d’une citrouille dans l’autre salle du basement.

Ils ont pu cuisiner des sablés à la cannelle dans la cuisine et les recouvrir de glaçage aux couleurs de l’automne

Et dans la salle de danse, ils ont pu préparer une soupe de sorcière avec des légumes de saison et danser autour du chaudron… Le décor était un peu plus effrayant que ce que j’aurai aimé (j’avais dans l’idée de faire une forêt et des petits animaux de la forêt, les professeurs chinois ont voulu ajouter la maison de la sorcière et puis…)

Nous avions également écrit une histoire automnale, prenant en compte les trois personnages des trois classes (P’tit Loup, Froggy et Spot the dog). Et c’est tout naturellement dans la bibliothèque que chaque classe est passée lire cette jolie histoire

Et puis chaque classe avait également deux créneaux horaires dans sa propre salle de classe pour créer quelques oeuvres automnales: utiliser une feuille d’automne comme tampon et créer un attrape-soleil avec des feuilles d’automne pour les plus jeunes, créer une toile d’araignée à l’aide de colle et de sable coloré, créer un hérisson en argile et créer toutes sortes de figures avec des feuilles d’automne pour les plus âgés.

Et puis, toute l’école était décorée. L’ambiance était vraiment très chouette.

Les parents des classes organisatrices ont été invité à participer à l’événement avec leurs enfants. Et tout le monde a été très heureux de participer!

J’ai adoré voir les enfants découvrir cet univers un peu magique qui était sorti de terre en une seule nuit le premier matin… Ils avaient les yeux qui brillaient, se demandaient ce qui avait bien pu se passer au courant de la nuit. Parce qu’en plus, quand les enfants ont quitté l’école à 16h, nous n’avions préparé que le basement. Ils n’avaient donc rien vu… Nous avons tout installé après leur départ!

Ce projet nous aura tenu en haleine pour un gros mois. Quel boulot! Mais nous sommes fières de l’avoir mené à terme avec mes collègues.

[Activité] Glaçons fleuris 

Dans la série de nos activités glacées, voici une petite activité très facile à mettre en place et qui occupe un bon moment mes Loulous à chaque fois que je leur propose: les glaçons fleuris.

Chaque jour, nous passons de long moment dans le parc de notre résidence avec les enfants. Et comme tout est prétexte à ramasser et cueillir tout et n’importe quoi, nous revenons toujours à la maison avec les poches pleines de trésors. Et une des manières que j’ai trouvé de récupérer tous ces petits cadeaux de la nature, c’est les glaçons.

En rentrant, on vide nos poches, on dépose les feuilles, bout de bois, fleurs dans un moule à muffins, on recouvre d’eau – de temps à autre on ajoute quelques gouttes de colorants alimentaires – et on congèle pour une journée.

Le lendemain, il suffit de démouler les glaçons et de les déposer dans un grand bac ou un plateau. Ensuite, suivant les envies des enfants, je mets un fond d’eau dans le bac, ou alors je leur donne quelques outils de transvasement (pipettes, seringues, bol de différente taille,…) ou des outils pour casser les glaçons (marteau en bois, pics en bois, cuillères,…). De temps à autre, j’y ajoute une petite assiette de sel. Ce qui est sympa avec le sel, c’est de mettre également à disposition un bol rempli d’eau coloré pour voir des dessins se former sur les glaçons.

Little Miss Sunshine aime y ajouter quelques figurines d’animaux pour s’inventer des histoires. Et elle y passe de très longs moments…

Ce qui est très sympa avec cette expérience, c’est d’observer l’évolution des fleurs et des feuilles. Encore prises dans les glaçons, les fleurs et les feuilles semblent totalement fraîches. Et puis quand les glaçons fondent et que les feuilles et les fleurs sortent enfin, elles sont totalement flétris.

Manipulation, expérimentation, observation, découvertes sensorielles, rafraichissement, les glaçons sont vraiment une source de jeux inépuisable pour les enfants!  

[Outil d’apprentissage] La poutre du temps

C’est à l’époque de la première rentrée scolaire de Little Miss Sunshine, alors qu’elle n’avait que deux ans et demi, que j’ai découvert la poutre du temps. Je n’en avais jamais entendu parlé auparavant.

Pour ceux qui était comme moi, il s’agit d’un long calendrier linéaire. Dans la pédagogie Montessori, il s’agit d’afficher au niveau des yeux de l’enfant, dans un lieu de passage, tous les jours de l’année, afin de faire prendre conscience à l’enfant du temps qui passe.

Je n’avais malheureusement pas la place d’attacher tous les jours de l’année sur un de nos murs (cela nécessite environ 6m de mur). J’ai réfléchi à le couper par saison. Mais au fur et à mesure de notre utilisation, j’ai finalement opté pour la présentation de quatre semaines consécutives (la semaine en cours, la semaine précédente et deux semaines à venir). C’est ainsi que Little Miss Sunshine le comprenait le mieux. Presque trois ans plus tard, nous l’utilisons toujours plus ou moins de cette manière, mais nous avons finalement opté pour la présentation d’un mois après l’autre.

Le but de la poutre du temps est d’avoir une vision linéaire et globale des événements à venir. Ainsi, dans un premier temps, la poutre ne contenait que l’alternance des jours avec la maîtresse chinoise et la maîtresse française (représentée par une lettre chacune), les anniversaires de la famille, les vacances et les grandes fêtes (que ce soit vacances scolaires, jours fériés français et chinois, les voyages ou l’arrivée de la famille chez nous). Noter l’alternance de la maîtresse française et la maîtresse chinoise sur la poutre du temps nous a été très utile la première année. Quand Little Miss Sunshine nous posait la question de savoir si elle allait devoir parler français ou chinois le lendemain, nous la renvoyions vers son calendrier et ça nous a éviter de nombreuses crises (quand je lui disais moi-même « demain, c’est la maîtresse chinoise », j’avais droit à d’interminables crises de larmes les premiers mois). Le rythme ayant changé l’année suivante, nous n’avons plus noté les alternances chinois-français.

L’utilisation de la poutre du temps au quotidien, nous a beaucoup aidé. Little Miss Sunshine n’est pas une enfant qui aime les surprises. Elle aime savoir où elle va et ce qu’on attend d’elle. Et dans ces cas, tout se passe toujours au mieux. Bien sûr, elle a appris à faire avec les imprévus depuis, mais en première année de maternelle, ce n’est pas vraiment ce que j’attendais d’elle. 

L’année suivante, nous y avons ajouté nos activités régulières (piscine, danse, …) ainsi que les impératifs de travail de Papa Lou et moi qui influaient sur sa vie quotidienne (les déplacements de Papa Lou et ma présence pour les ateliers à l’école).

Et depuis cette année, on y note également les différentes invitations de Little Miss Sunshine ou les fêtes de l’école.

Chaque jour, l’enfant déplace la pastille qui symbolise la journée en cours. A ce moment-là, il peut se projeter dans le temps, savoir ce qui l’attend le lendemain (école ou pas, activités, absence des parents en déplacement,…). Il peut aussi compter les jours qui le sépare de l’événement suivant (particulièrement efficace pour son anniversaire ou Noël!, mais cela permet aussi à l’enfant de savoir quand c’est l’anniversaire de son frère ou de sa maman – Little Miss Sunshine m’a ainsi préparé un cadeau en tout autonomie cette année, puisqu’elle connaissait la date de mon anniversaire!). Quand je change le mois, je prépare le calendrier seule (pour être plus efficace pour le moment, mais quand elle saura lire, elle pourra s’en charger) et Little Miss Sunshine participe à la mise en place des différents événements. C’est un petit rituel bien rôdé en fin de mois maintenant.

J’ai pris le parti de créer une étiquette spécifique pour chacun des événements. Pour faciliter la lecture, ce sont des images que nous avons ensemble sélectionné avec Little Miss Sunshine. Ainsi, depuis plusieurs années, c’est la même image qui symbolise la danse, les vacances ou les déplacements de Papa Lou. Vous pouvez notamment voir les étiquettes symbolisant les vacances scolaire (le parasol), ma présence à l’école (le personnage qui lit une histoire aux enfants), nos déplacements en avion (l’avion) ou la Chandeleur (le plat de crêpes).

Chaque jour, on déplace un bouton pour marquer le jour présent. Nous avions longtemps notre poutre du temps sur notre réfrigérateur américain (oui, il est grand!). C’est donc un aimant rose qui marquait le jour présent. Depuis la fin de l’année dernière, la poutre du temps a intégré la chambre de Little Miss Sunshine (puisqu’elle y dort enfin!) et c’est une pastille à scratch créé de toute pièce avec de la laine et de la colle chaude qui marque le jour présent. 

Au quotidien, la poutre du temps rassure. L’enfant a l’impression d’avoir une certaine incidence sur le temps et les événements, ou au moins d’y participer activement. Pour les événements exceptionnels, nous avons l’habitude d’y ajouter des calendriers de décompte des jours pour aider à patienter. C’est notamment le cas à Noël avec le traditionnel calendrier de l’Avent, mais aussi avant de rentrer en France généralement ou de voir la famille nous rendre visite. Je prépare un calendrier de décompte avec son aide environ trois semaines avant l’événement, quand je sens que c’est nécessaire. 

La jolie poutre du temps que nous utilisons depuis le début est celle du site Hoptoys. Elle est belle, complète, pratique. Vous pouvez la télécharger gratuitement à partir de leur blog: ici. J’ai longtemps ré-imprimé, mois après mois, ma poutre du temps. Bonjour le gaspillage d’encre et de papier. J’ai enfin trouvé une solution plus écologique à la fin de l’année dernière. J’ai tout plastifié. J’ai mis partout où c’était nécessaire du scratch autocollant. Et ce système fonctionne vraiment très bien.

Mon prochain défi à partir de septembre sera d’intégrer les événements spécifiques à Little Smiling Buddha qui va rentrer à l’école à notre poutre du temps…

Et vous connaissez-vous la poutre du temps? Et si vous en utilisez une, comment l’utilisez-vous? De manière traditionnelle ou détournée? 

La question du Père Noël

C’est la bonne période pour se poser la question. Faire croire ses enfants au gros barbu qui rentre dans la maison par la cheminée alors que tout le monde dort ou pas? 

Nous nous sommes posé la question pour le premier Noël de Little Miss Sunshine. Mais pas très longtemps. Nous savions déjà ce que nous voulions pour nos enfants.

J’ai un très beau souvenir de ce mythe du Père Noël. J’y ai cru, j’ai voulu y croire, très longtemps. Bien après que tous mes camarades aient cessé d’y croire. Je n’ai pas vraiment été déçu quand j’ai enfin cessé d’y croire. Je ne me suis pas sentie trahi, contrairement à ce que l’on peut parfois lire. J’ai aimé cette période, cette légende, cette petite boule dans mon ventre quand on nous disait qu’on pouvait aller voir sous le sapin si le Père Noel était passé.

Je ne me souviens pas que mes parents aient jamais utilisé le chantage au Père Noël. Bien sur, j’ai dû l’entendre, parce que j’ai déjà entendu ma grand-mère le dire à son arrière-petite-fille. Mais rien qui m’ait marqué. Alors pourquoi choisir de ne pas y faire croire mes enfants? 

Pour plusieurs raisons.

La première est toute simple, et tient aux choix éducatifs que nous avons fait pour nos enfants. Je me vois mal mettre un point d’honneur à ne pas utiliser le chantage, à expliquer, à élever mes enfants vers plus d’empathie et d’humanité, à ne pas leur mentir, et leur raconter cette histoire comme s’il s’agissait de la réalité.

La seconde tient à nos croyances religieuse. Noël est, et reste avant tout, une fête religieuse. La naissance d’un enfant. La fête des lumières. Le partage. Le pardon. Et le Père Noël n’a absolument rien à voir avec la magie de Noël. Bien au contraire.

Une autre raison, qui est finalement très liée aux deux précédentes, est que je ne veux pas faire entrer cette fête, qui me donne encore aujourd’hui des étoiles dans les yeux, dans la surconsommation. Chez nous, c’est un cadeau par enfant. On peut y ajouter un livre ou un habit, mais c’est largement suffisant, voire trop à mes yeux. Cette année, comme l’année dernière, Little Miss Sunshine recevra trois robes chinoises, des qipiao, faites sur mesure d’après ses propres choix de tissu. Un cadeau absolument magnifique à nos yeux et aux siens. Elle porte encore fièrement ceux de la saison passée en précisant à qui veut l’entendre que c’est elle qui a choisi les tissus. Little Smiling Buddha quand à lui aura un robot ménager en bois pour m’imiter lorsque je prépare mes brioches et je suis certaine que ça lui plaira. Par contre, si quelque chose leur fait envie au courant de l’année, je suis tout à fait du genre à leur acheter assez facilement sans aucune raison.

Tant que les enfants n’entrent pas à l’école, qu’ils ne sont pas trop confrontés à l’extérieur, aux publicités et autres histoires de leurs petits héros, c’est assez facile d’évincer la question du Père Noël. Quand ils sont plus grand, c’est plus difficile. Les adultes leur posent spontanément la question avant Noël: « Qu’est ce que tu as commandé au Père Noël? ». On n’en voit partout, sur tous les panneaux, toutes les publicités, dans tous les livres de Noël. Alors à ce moment-là, il est temps de faire un choix réel. Et avec Little Miss Sunshine, ça a été assez rapidement réglée. A sa manière comme d’habitude. Un jour, elle a fait le parallèle entre son héro, Totoro et le Père Noël. Et elle m’a demandé si ils existaient réellement tous les deux. Elle devait avoir un peu moins de deux ans et demi. Je lui ai retourné la question. Elle m’a répondu qu’elle ne pensait pas qu’un homme pouvait rentrer dans la maison par la cheminée avec une hotte pleine de cadeaux. Et puis nous avons parlé de NOTRE Noël, le partage d’un bon repas en famille, l’échange de cadeaux – quand on se dit ça vient de telle ou telle personne -, toute la magie autour de la préparation du sapin, des gâteaux de Noël, des petites attentions que l’on a les uns pour les autres… Nous en avons ensemble conclu qu’à Noël, nous aimions mutuellement nous offrir des cadeaux pour fêter tous ensemble la naissance d’un extraordinaire bébé. Et puis la conversation a été close jusqu’à l’année suivante. Pour la question de Totoro par contre, la question est restée en suspens, d’autant que nous avons visité sa maison au Japon… Mais depuis elle a compris que c’était également un personnage de fiction.

Cette année-là, lors de notre retour en Alsace, j’ai entendu ma grand-mère de 90 ans menacer Little Miss Sunshine. « Si tu ne me fais pas de bisous, le Père Noël ne t’apportera pas de cadeaux. » Je ne suis pas intervenue, parce que je n’en veux pas à ma vieille grand-mère. Nous ne sommes pas de la même génération! Mais Little Miss Sunshine est venue me voir discrètement en me disant: « Maman, tu sais, je crois que Mamama Pendule, elle ne sait pas que le Père Noël, c’est juste une jolie histoire ». Je lui ai juste répondu qu’il fallait laissé croire ceux qui y croyait, que ce n’était pas bien grave.

Cette année, je sais qu’il y a eu débat sur la question dans le bus avec un camarade plus âgé. Et que Little Miss Sunshine lui a dit que le Père Noël n’était que dans les histoires. Certains parents doivent me haïr! Mais elle m’en a parlé et je lui ai re-expliqué l’importance de laisser croire ceux qui y croyait pour ne pas les blesser.

Little Smiling Buddha est encore petit. Mais je suppose que le jour venu nous aurons le même type de conversation ou alors il l’aura avec sa soeur. De toute façon, aux yeux des enfants le Père Noël n’a aucune importance. La preuve en est, la plupart du temps, il leur fait peur quand ils en voient un, ils n’ont aucune envie d’être photographier à côté de lui – ce n’est qu’un plaisir d’adultes. Qu’y a-t-il de plus beau que de s’offrir un cadeau sans rien attendre en retour? Ni bisous, ni autre cadeau, ni merci? Juste le plaisir de chercher la bonne idée cadeau et le plaisir d’offrir. C’est ce que je veux transmettre à mes enfant. Le plaisir d’offrir autant que de recevoir.

Depuis cette fameuse conversation, nous discutons d’ailleurs souvent de la réalité des choses. Quand elle lit une histoire, elle me demande parfois si c’est une vraie histoire ou une légende. Ou quand elle voit quelque chose dans un dessin animé ou dans un film. Nous avons d’ailleurs récemment expliqué le travail d’acteurs. Qu’il y a une personne réelle derrière un personnage de fiction. Que c’est son métier de faire croire à des histoires et que la télévision, c’est comme un grand spectacle où on ne voit pas la scène. Et elle a très bien compris. Ce que j’étais loin d’imaginer. Il y a tant de choses à apprendre de nos enfants!

Et vous, quels sont vos choix et vos raisons? Vos enfants croient-ils au Père Noël?