[Partenariat] Merci Facteur

Aux alentours du Nouvel An Chinois, j’ai été contacté par Matthieu du site Merci Facteur par l’intermédiaire de mon blog. Généralement, j’évite les partenariat. Mais dans ce cas, après avoir jeté un oeil sur leurs offres, je me suis rendue compte que c’est un service qui peut vraiment intéresser les expatriés.

Merci facteur existe depuis 2004.  L’idée de lancer ce service est partie de l’observation qu’avec le développement d’internet, beaucoup de grand-parents recevaient de moins en moins de courrier de leur famille…

Merci facteur propose donc d’envoyer des cartes postales – il y a plus de 6000 cartes illustrés sur le site, mais on peut également les personnaliser, à partir de 0,99€ -, des documents administratifs – lettre de motivation, de résiliation, de réclamation, de nombreux modèles sont disponible, mais vous pouvez également charger votre document personnel, à partir de 0,89€ -, des photos – à partir de 0,29€ – pour vous, sans que vous ayez à vous déplacer.

C’est un service extrêmement pratique pour les personnes à mobilité réduite, mais également pour nous les expats. Les deux grands avantages pour les expatriés étant que vous payez le tarif français et que votre courrier arrive dès le lendemain. Il y a beaucoup moins de risque que le courrier se perde en traversant le monde. Evidemment, c’est également très pratique pour envoyer un courrier sans avoir à se déplacer de chez soi, même si l’on vit en France.

Tous les courriers mis sur le site avant 17h sont envoyés le jour-même. Et en cas de problème d’acheminement, Merci Facteur promet de gérer les réclamations et un second envoi gratuit si le courrier est vraiment perdu par La Poste.

On m’a offert un bon d’achat de 5€ pour me permettre de découvrir leur service. J’en ai profité pour envoyer des photos de nos dernières vacances aux grands-parents, mais aussi pour glisser une lettre que Little Miss Sunshine avait écrit pour Nonna et GrandPapa – que j’ai scanné et mis au format PDF. J’ai chargé mes photos sur le site, ainsi que le document PDF, et j’ai créé deux courriers à envoyer: l’un pour Nonna et GrandPapa et l’autre pour Mamama et Papapa.

Le site est simple d’utilisation. Tout y est très bien expliqué. A chaque étape d’ajout de documents dans le courrier, on voit le prix global du courrier. Ensuite, il s’agit de choisir une enveloppe – compté 0,10€ par enveloppe, mais on peut la personnaliser pour 0,29€ ce qui peut être très sympa pour une occasion particulière. On peut gratuitement ajouter l’adresse de l’expéditeur en haut à gauche de l’enveloppe. L’envoi simple est gratuit, mais on peut également ajouter 0,69€ pour être prévenu de l’arrivée du courrier. Enfin, on peut demander à recevoir une copie du courrier.

J’ai mis mon courrier sur le site le jeudi matin et le lendemain, les grands-parents ont déja reçu leur courrier. Ils étaient évidement ravis et nous aussi. Les photos ont été imprimées sur une sorte de papier cartonné et pelliculé. Et le rendu est vraiment pas mal.

C’est toujours un plaisir de recevoir du courrier, tellement plus personnel et touchant qu’un simple message ou un email. Ouvrir une enveloppe, déplier une lettre, afficher une carte ou une photo sur son frigo, l’impact est bien plus grand et dure bien plus longtemps…

Si vous aussi vous voulez tester Merci Facteur, j’ai le plaisir de vous offrir grâce à Merci Facteur un bon cadeau de 20% sur votre envoi, grâce au code Lafamillekangourou20. 

Si vous voulez envoyer une carte postale en ligne grâce à Merci facteur, c’est par ici.

Si vous voulez envoyer un courrier international, c’est également possible, par ici. 

J’espère que ce partenariat vous permettra de découvrir cet intéressant service, comme ce fut mon cas. Je réutiliserai ce site assez régulièrement, c’est sûr, que ce soit pour l’envoi de courrier administratif ou de photos et cartes postales à la famille. N’hésitez pas à me faire un retour si vous utiliser le code promo. 

Objectifs 2019: bilan de février

Nous voici déja au début du mois de mars, l’heure pour moi de faire un bilan de mes objectifs 2019. Si vous avez loupé mon article sur le sujet qui donnait le détail de mes objectifs, je vous invite à aller le lire là-bas avant de continuer votre lecture ici.

Premier objectif: faire baisser notre consommation globale. J’ai fait une belle découverte ce mois-ci: le site internet sur lequel nous faisons nos courses et qui utilise déja assez peu de sac plastique par rapport à d’autres sites, propose de récupérer les sacs et le matériel la fois suivante. Je vais donc mettre de côté tout ceci et tester lors de notre prochaine livraison.

En ce qui concerne le lavage du linge, nous avons tenu notre objectif!!! Et même fait mieux puisque nous n’avons pas utilisé de sèche-linge du mois. Mais il faut tout de même noter que le mois ne faisait que 28 jours et que je vais avoir à faire tourner plusieurs machines avec le sèche-linge dès le début de ce mois de mars. Il n’empêche que je suis très fière de nous!

Deuxième objectif: continuer la rédaction de mon livre sur notre expatriation. Deux constats ce mois-ci:

    1. Mon objectif de 6000 mots par mois n’est pas suffisant si je veux en terminer la rédaction pour le mois de juin: je passe donc à 10 000 mots dans un premier temps
    2. J’ai beaucoup de difficultés à trouver ce temps nécessaire d’au moins une heure pour écrire 1000 mots mais qui me demande vraiment beaucoup de calme et de concentration.

A la fin de ce mois de février, j’ai réussi à atteindre péniblement la moitié de mon objectif du mois, à savoir 3250 mots. Les vacances au Cambodge, puis ma semaine avec les enfants ne m’ont pas permis d’écrire jusqu’au 18 février. Depuis j’ai été un peu plus régulière, réussissant à mettre trois séances d’écriture d’une heure en place par semaine. C’est ce qu’il faut que je poursuive pour le mois de mars.

Troisième objectif: une sortie quotidienne de trente minutes par jour avec les enfants pour leur permettre de jouer librement, sans intervention d’un adulte. Pour préciser ce que je disais de cet objectif au mois de janvier, je ne compte pas les sorties où les enfants vont jouer avec des copains en extérieur – anniversaire à la ferme par exemple – ou les moments où nous faisons simplement une promenade en ville (sans jeu libre, sans possibilité d’explorer les alentours). Je me dis que je vais ajouter une couleur pour cette situation particulière au mois de mars. Je précise que je n’ai toujours pas trouvé de réponse à ma question: pourquoi n’arrivons nous pas à sortir quotidiennement, est liés à des facteurs extérieurs (pollution, chaleur étouffante) ou est-ce global?

Pendant les vacances, l’objectif a été largement rempli. Les enfants ont passé des heures en extérieur à courir à droite et à gauche à explorer, à découvrir des oiseaux, des papillons te des fleurs. C’était juste idéal! Lors de notre retour à Shanghai, c’est la pluie qui nous a accueilli, mais nous avons tout de même réussi à faire deux sorties de près de 2h et une sortie d’une heure en une semaine. Depuis le reprise de l’école, nous n’avons toujours pas réussi à trouver une rythme de sortie convenable. Il faut dire que le froid, la pluie et la pollution ne nous aident pas. Mais nous espérons que les beaux jours du mois de mars nous aide! 

Quatrième objectif: lire plus et plus régulièrement. Je suis plutôt fière de cet objectif ce mois-ci. J’ai été vraiment plus régulière. Et j’ai atteint un rythme de lecture quasi-quotidien à la fin de mois. Mon objectif est donc de continuer sur cette voie en mars.

Dernier objectif: parler couramment Chinois, apprendre à le lire et à l’écrire. J’ai fait une pause de presque deux semaines avec les vacances car il est assez difficile pour moi de travailler sur cet objectif quand les enfants sont à la maison à plein temps. Mais dès leur retour à l’école, j’ai pris un bon rythme de travail. Il faut que je continue ainsi au mois de mars. J’ai d’ailleurs dans l’idée de me lancer dans la lecture de mon premier petit livre en Chinois.

En ce qui concerne le dernier objectif non quantifiable de travailler sur ma confiance en moi, j’aimerai souligner que le mois de février a été vraiment riche. J’ai enfin pris mon courage à deux mains pour m’inscrire à un cours de yoga que je vais dorénavant pratiquer une fois par semaine avec Little Miss Sunshine. J’ai réalisé un rêve que j’ai depuis des années en m’inscrivant, grâce au cadeau d’anniversaire que Papa Lou m’a offert, à une formation de poterie. Je la débute dès demain et je suis vraiment très impatiente. Je me suis également inscrite à la dernière formation qui m’intéressait vraiment en Médecine Traditionelle Chinoise: le Tuina pour les adultes. La formation aura lieu dès la fin du mois de mars.  Et j’ai trouvé un chiropracteur pour m’aider dans mes problèmes de dos qui me renferment sur moi depuis des années. Et après quelques séances et une petite séance de sport quotidienne, je me sens déja beaucoup plus droite et plus confiante en moi aussi!

Un joli mois de février donc! Et le mois de mars s’annonce vraiment intéressant!

Objectifs 2019

Cette année, j’ai décidé de me fixer des objectifs et de tout mettre en oeuvre pour m’y tenir. Je n’ai plus pris de bonnes résolutions depuis des années, parce que je les prenais de façon machinales, sans vraiment réfléchir à ce qui est essentiel pour moi et évidement très rapidement, je perdais complètement de vue mes résolutions.

Plusieurs m’ont posé des questions à ce sujet au courant du mois de janvier sur Instagram, je me suis donc dit que de faire un point sur le blog serait une bonne idée. Cela me permettra également de faire un bilan de l’avancée de mes objectifs à des dates clefs.

Cette année, j’ai donc commencé par vraiment réfléchir à mes objectifs de vie pour cette année à venir. J’ai pris mon temps. J’ai fait un bilan de ce que j’avais réalisé l’année passé. J’ai fait le point sur ce qui me manque et ce sur quoi je veux avancer cette année. Qu’est-ce que je veux vraiment réaliser cette année? Qu’est-ce qui me semble réellement important à faire pour ma famille? pour mon épanouissement personnel? et professionnellement? Qu’est-ce qu’il me tient à coeur de travailler?

Ensuite, j’ai cherché comment je pouvais faire pour me tenir à ces objectifs et les réaliser vraiment à long terme. L’idée que j’ai eu est de créer des traceurs d’habitudes annuels pour y mettre mes objectifs de cette année afin d’avoir un suivi, de voir mes habitudes évoluer et de garder ma motivation intacte en voyant le résultat se dessiner sous mes yeux. Evidement, l’objet du traceur d’habitudes n’est pas forcément l’objectif complet, mais c’est une partie facilement quantifiable qui va me permettre de garder ma motivation, de voir les évolutions et de me re-motiver le cas échéant quand je constate que je fais moins d’effort sur cet objectif.

Le premier objectif que je me suis fixée est d’améliorer et de baisser notre consommation globale. Ce n’est qu’un aspect de cette démarche que j’ai intégré à un traceur d’habitudes, mais la démarche ne se limite pas à cet aspect. C’est simplement que de travailler sur le nombre de machines et de sèche-linge que je fais tourner par mois est simplement quantifiable. C’est quelque chose que je surveille et que j’essaie de faire baisser depuis le mois de septembre.

En septembre, nous étions à sept ou huit machines par semaine et un sèche-linge qui tournait tous les deux jours environ. J’ai réussi en surveillant ce que nous mettons au linge – n’y mettre que des choses qui sont réellement sales ou transpirées et en éviter que les enfants ne sortent des nouveaux vêtements à chaque fois que je leur demande de s’habiller – à baisser à cinq machines et plus ou moins un sèche-linge par semaine. Je suis convaincu que l’on peut encore mieux faire, c’est pour ça que je me suis fixé l’objectif de trois machines par semaine et un sèche-linge maximum.

Chaque jour, je colorie donc la case qui correspond dans la couleur qui correspond à la réalisation de l’objectif. Pour chaque cas rencontré, j’utilise une couleur différente ce qui me permet de très vite visualiser où j’en suis: vert = pas de machine,  jaune = 1 machine, rose = 2 machines, violet = 3 machines ou plus, orange = 1 machine et 1 sèche-linge, rouge = 2 machines + 1 sèche linge.

A la fin de ce mois de janvier, nous avons largement respecté les objectifs pour le sèche-linge, mais pour les machines, nous en sommes toujours à cinq machines par semaine. Je reconnais que j’ai eu du mal à limiter le linge à certaines périodes, notamment quand j’avais les draps, les serviettes de bain et des pièces en laine à laver, mais c’est aussi un des inconvénient de l’hiver.  Il est clair pour moi que nous avons déja réaliser un bel effort. L’idée est de continuer sur ce chemin pour le mois de février!

Autre objectif, beaucoup plus personnel, celui d’écrire régulièrement afin de réaliser un livre sur notre expatriation. J’aimerai rédiger l’histoire de notre expatriation que ce soit pour nous plus tard, ou pour les enfants qui sont encore jeune et qui aimeront certainement avoir un souvenir de cette période. Ce qui est sûr aussi c’est qu’on est beaucoup plus proche de la fin que du début de cette aventure. Nous étions partis pour cinq ans et c’est en juin que l’on termine théoriquement cette période. Nous espérons pouvoir rester encore quelques années, mais pour l’instant nous n’en savons rien.

Mon objectif est donc d’écrire tout ce que nous avons vécu durant cette expatriation, de balayer ces cinq années pour le mois de juin. Cet été, je pourrai ainsi imprimer ce livre si nous rentrons finalement en France, ou continuer l’écriture progressivement plus tard, si nous restons en Chine comme nous le souhaitons.

J’ai commencé à écrire au mois de novembre. J’ai rédiger 7500 mots en environ un mois. Je me suis donc fixé comme objectif d’écrire au mois 6000 mots par mois. Pour les couleurs, j’ai choisi violet = pas d’écriture, vert d’eau = 250 mots, vert clair = 500 mots (mon objectif moyen par séance d’écriture), vert foncé = 750 mots, vert bouteille = 1000 mots ou plus, bleu = relecture seule.

A la fin de ce mois de janvier, c’est l’objectif auquel je me suis le moins tenu. Je n’ai fait qu’une séance d’écriture durant laquelle j’ai écrit 750 mots. J’ai également relu tout mon manuscrit depuis le début. Le traceur d’habitudes m’a vraiment permis de me rendre compte que je ne me suis concentré sur mon livre que deux fois ce mois-ci. Je pense que je ne m’en serai pas rendu compte sans. Dans le positif, j’ai mis en place une fiche de notes sur laquelle j’écris les conversations, les événements qu’il me semble important de rapporter dans le livre quand j’y pense, ce qui à terme me facilitera l’écriture.

Mon troisième objectif est de continuer à travailler sur ma parentalité pour aller vers plus de positif, d’écoute, et de respect des besoins de chacun. Dans ce cadre, je note le nombre de sorties en extérieur où les enfants peuvent jouer librement sur un traceur d’habitude. C’est simple à quantifier et les sorties aident à canaliser les émotions et les énergies de chacun.

Mon idéal serait de sortir chaque jour au moins trente minutes durant lesquelles les enfants pourraient jouer librement sans qu’un adulte soit toujours à proximité. Malheureusement, entre la pollution en hiver et les chaleurs et l’humidité assommantes dès le mois de juin, ce n’est pas toujours facile à réaliser. A travers ce traceur d’habitudes, j’aimerai vraiment mettre en lumière les raisons qui font que nous ne sortons pas quotidiennement. Est-ce uniquement lié à ces deux facteurs ou est-ce plus global?

Pour les couleurs permettant de visualiser l’avancement de cet objectif, j’ai mis en gris = pas de sortie, en noir = pollution > 150 ou chaleur > à 39°C, en vert d’eau = 30 minutes de jeux libres en extérieur, en vert clair = 1h de jeux libres en extérieur, en vert foncé = 1h ou plus de jeux libres en extérieur.

En ce mois de janvier, nous sommes loin d’avoir relevé le défi. Une partie du mois, c’est la pollution qui nous a empêché de sortir. Pour une autre partie, j’ai noté que c’était plutôt le manque de motivation compte tenu du froid, de l’humidité et de la pluie, ou les devoirs de la grande. J’ai donc noté que l’année prochaine, nous achèterons des vêtements plus adapté pour sortir l’hiver quand il fait froid et humide – mais ici ca ne dure que deux mois maximum – et mon objectif du mois de février est de trouver une solution pour sortir le soir en semaine malgré les devoirs de la grande.

Un quatrième objectif est un objectif personnel et sans réelle pression: lire plus et plus régulièrement. C’est vraiment juste pour le plaisir. J’adore lire et la plupart du temps quand je me rend compte que je dois rogner sur quelque chose, c’est ce qui passe à la trappe. Cette année, j’ai décidé de m’y remettre sérieusement, pour mon bien-être. Lire un peu chaque jour serait mon idéal, si ce n’est que 15 ou 30 minutes.

Pour les couleurs, j’ai choisi le gris = pas de lecture, le bleu clair = 15 minutes de lecture, le bleu = 30 minutes de lecture, le bleu foncé = 45 minutes de lecture et le bleu nuit = 1h ou plus de lecture.

A la fin de ce mois de janvier, je note que j’ai réussi à lire en moyenne un jour sur deux. Mais que j’ai lu tous les jours durant la deuxième semaine et presque pas la troisième. J’ai également été agréablement surprise de noter que j’ai réussi à lire quatre fois plus d’une heure et trois fois au moins 45 minutes. Je suis ravie! Mon objectif pour le mois de février est que la lecture soit plus régulièrement.

Dernier objectif, celui de parler couramment chinois et d’arriver à lire et à écrire un minimum d’ici la fin de l’année. Il ne me manque pas grand chose pour parler couramment, la confiance en moi et un peu de vocabulaire. Par contre, je pars de zéro pour ce qui est de l’apprentissage de l’écriture et de la lecture.

J’ai trouvé une super application à la fin du mois de janvier pour m’aider à l’oral et à l’écrit: HSK – online. Pour les couleurs de mon traceur d’habitudes, j’ai donc choisi le rose clair = travail sur HSK online sur la compréhension et la lecture, le rose = l’apprentissage de nouveaux caractères (10 au moins par séance), orange = révision des caractères déja appris, rouge = réels efforts sur de la compréhension ou sur de l’expression, fushia = lecture en chinois, violet = pas de Chinois.

Evidement, je parle tous les jours Chinois avec Ayi, même les jours où je « ne fais pas » de Chinois. Mais ce n’est pas tous les jours que je fais de réels efforts d’expression, par exemple. Je n’ai pas beaucoup fait d’effort en ce mois de janvier, mon objectif est vraiment de faire plus régulièrement des efforts dans mes conversations quotidiennes avec Ayi. Je suis sûre que c’est la clef pour devenir plus fluent. 

Voilà donc mes objectifs pour cette année. J’y ajoute que je travaille également à avoir plus confiance en mes capacités. Mais là, les efforts sont difficilement quantifiables.

Et vous, vous fixez-vous des objectifs? Faites-vous de bonnes résolutions et réussissez-vous à vous y tenir? 

[DIY] Mangeoire facile pour les oiseaux

Voilà une activité que j’ai réalisé à la fois à l’école, avec ma classe de TPS, et à la maison, avec Little Miss Sunshine et Little Smiling Buddha. C’est une activité très simple à mettre en place et à réaliser. Les enfants à partir de 2 ans peuvent la réaliser en quasi-autonomie.

Pour fabriquer une mangeoire à oiseau, vous aurez besoin de:

  • un rouleau de papier toilette
  • un couteau en plastique/ à bout rond
  • un peu de beurre de cacahuète
  • des graines pour les oiseaux
  • un ciseau
  • un peu de fil

La première étape est, sans aucun doute, la préférée des enfants: tartiner du beurre de cacahuète sur le rouleau de papier toilette à l’aide d’un couteau et se régaler au passage 😉

Ensuite, il suffit de rouler le rouleau dans les graines pour les oiseaux et d’y accrocher un morceau de fil pour le mettre dans un arbre.

A 2 ans, mes TPS ont passé un long moment à tartiner – pas de manière très homogène c’est sûr, mais j’ai enlevé le gros du surplus juste avant de leur montrer comment on roule le rouleau dans les graines. Ensuite, ils ont aimé mettre le rouleau dans les graines. Il a alors fallu bien leur expliquer qu’on ne pouvait plus manger le beurre de cacahuète, que celui-ci était pour les oiseaux et que les graines n’étaient que pour les oiseaux. Ils ont relativement bien intégré le message. Enfin, je les ai aidé à enfiler le fil et à le fermer et les enfants sont allés eux-même accrocher leur mangeoire dans les arbres de la cour de récréation.

Little Miss Sunshine, 6 ans, a évidement été beaucoup plus autonome. Elle a vraiment apprécié de pouvoir tout faire par elle-même sans avoir à demander d’aide.

A l’école, nous avons réalisé cette activité un jour de neige, après voir jouer dans la neige. J’ai donc introduit l’activité en leur expliquant que la neige allait, en grande partie, cacher la nourriture des petits oiseaux et que nous allions leur fabriquer de quoi se nourrir durant ces jours exceptionnels à Shanghai. Que se soit à l’école ou à la maison, la fabrication de ses mangeoires a été l’occasion de parler des oiseaux, de leur alimentation, de leur cycle de vie. Little Miss Sunshine se souvenait très bien de sa construction d’une mangeoire pour les oiseaux en bois en France avec GrandPapa il y a deux ans.

Le but à la maison est de pouvoir observer des oiseaux de près. Ainsi en découlerait de nouvelles activités: dessin d’observation, recherche du nom de l’oiseau,… Mais pour l’instant, les oiseaux n’ont pas encore remarqué nos mangeoires…

Et vous, avez-vous déja construit une mangeoire pour observer les oiseaux? 

[Week-end] Team building dans les montagnes Anji

Mi-janvier, j’ai participé à mon premier week-end de team building avec tout le personnel de l’école. Tous les ans, l’école propose à son personnel, deux weeks-ends – l’un avant le Nouvel An Chinois, l’autre à ma fin de l’année scolaire – tout frais payé pour renforcer le lien des équipes et prendre du bon temps tous ensemble. Cette pratique est très courante dans les entreprises chinoises.

Cette année, le premier week-end a eu lieu à la mi-janvier dans les montagnes Anji, à trois heures de bus de Shanghai, et le but était d’apprendre à faire du ski et découvrir les sources chaudes chinoises. Tout le personnel de l’école a été convié: personnel de cuisine, l’équipe enseignante, personnel administratif, les ayis, les gardiens, l’infirmière,… Malheureusement tous n’ont pas pu se joindre à nous, mais nous étions tout de même une cinquantaine de personnes. Evidemment, il y avait beaucoup plus de Chinois que d’étrangers (cinq étrangères seulement pour être exact, les autres ayant d’autres obligations)

La semaine précédente, j’ai cru ne pas pouvoir me joindre à cette expérience. En effet les enfants ont tous les deux eu la grippe et ont été à la maison toute la semaine dans un état de fatigue impressionnant. Je n’avais pas trop espoir d’y réchapper alors que je dormais avec eux, que j’ai passé ma semaine à les câliner, et que ma gorge piquait dès jeudi. Mais… j’ai bouclé mon sac à dos vendredi soir, sans y croire encore. Et samedi matin, après un réveil à 5h45, un petit-déjeuner en solo dans la pénombre, j’ai quitté la maison sur la pointe des pieds à 6h45…

Arrivés devant l’école, un bus nous attendait. Nous avons attendu tout le monde et nous avons pris la route pour trois heures. Nous avons fait une pause pipi après 1h30 de route. Et puis nous nous sommes arrêté pour déjeuner un peu avant midi.

Je vous l’avais déja raconté là-bas, mais les voyages organisés en Chine sont particulier. Les guides adorent parler. Et c’est donc dans un flot constant de paroles que l’on voyage…

Après le déjeuner, nous nous sommes rendus dans la fameuse station de ski. La guide ne cessait de répéter qu’il y avait de la belle neige naturelle là-haut. Et pourtant, nous avions beau grimper la montagne avec le bus, pas la moindre trace de neige… mais de magnifiques paysages brumeux.

Arrivés à la station de ski, nous n’avons que pu constater que la neige ne risquait pas d’être naturelle… La guide a alors consenti à nous révéler (à nous les étarngers dubitatifs) qu’il n’avait effectivement pas neigé le jour précédent (et les autres jours auparavant non plus d’ailleurs, hein!)

J’avoue qu’à ce moment-là, je me suis demandé ce qui nous attendait. J’étais un peu déçue. Le programme avait l’air vraiment chouette, mais finalement à peine arrivé rien ne semblait correspondre…

Et puis au détour d’un chemin, dans un épais brouillard, nous avons découvert la piste de ski. Une petite piste (la moitié était fermée puisqu’il n’y avait pas de neige), avec deux tapis-roulants en guise de tire-fesses.

L’école nous offrait une heure de ski. A nous ensuite de compléter si nous voulions en faire plus. Mais après avoir observer de loin cette piste solitaire dévorée par le brouillard avec de la neige artificielle et une tonne de chinois qui, ne sachant absolument pas skier, tombaient les uns sur les autres au milieu de la piste, je me suis dit qu’une heure allait être largement suffisante.

Nous avons commandé nos chaussures de ski et nos skis et me voilà déja à chausser mes skis pour la deuxième fois de ma vie. En effet, je n’ai fait qu’une seule fois du ski dans ma vie (et encore c’est Papa Lou qui avait insisté pour m’initier à un sport qu’il apprécie beaucoup) et je n’ai jamais réussi à vraiment me déplacer, sans compter que j’avais une peur bleue des tire-fesses.

Première surprise: je ne suis pas tombée dans les premières minutes après avoir chaussé mes skis. J’arrive même à avancer doucement mais sûrement… Et puis j’ai vite remarqué que c’était pareil pour tous mes autres collègues, chinois ou étrangers, nous montions tous sur des skis pour la première fois ou presque.

Deuxième surprise: je me suis vite prise au jeu et j’ai suivi mes collègues sur l’espèce de tapis-roulant qui nous menait au milieu de la piste. Et là encore, je ne suis pas tombée.

Je suis montée sans encombre et j’ai même pris beaucoup de plaisir à descendre doucement en chasse-neige pour la première fois. Et puis de nombreuses fois encore, avec de plus en plus d’assurance. Quel plaisir! Finalement, nous avons oublié l’heure, nous nous sommes éclatés et nous avons largement dépassé l’heure initialement prévue.

Trosième surprise: j’ai passé un excellent après-midi à faire du ski et nous n’avons finalement payé que 60 yuans supplémentaires (moins de 10 euros) alors qu’on nous avait dit 4 yuans par minutes supplémentaires (ce qui n’est déja pas cher à la base!). Bref, une belle expérience!

Après le ski, il a été l’heure d’aller dîner. Le bus nous a conduit dans un restaurant au bord de l’eau.

Enfin, le bus nous a déposé à l’hôtel où nous allions passer la nuit et profiter des sources chaudes. L’hôtel était beau et grand (allez voir là-bas pour plus de photos). Il y avait de nombreux espaces de jeux pour les enfants, de nombreux bains, des piscines, … bref un vrai « resort », ce dont je n’ai pas du tout l’habitude…

Nous étions deux françaises dans l’équipe, nous avons donc eu le droit de nous partager cette jolie chambre…

Après nous être rapidement installée, nous sommes partis à la découverte des sources chaudes à la chinoise. Ayant l’habitude des bains chauds japonais ou coréen, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. La seule chose que je savais c’est que le maillot de bain est nécessaire dans les bains chinois.

Photo empruntée sur Ctrip.com

Il y avait une bonne vingtaine de petits bains qui peuvent accueillir maximum une dizaine de personnes. Les bains sont plus ou moins chauds (je dirai de 35° à 42°C) On se promène dans un joli parc, d’un bain à l’autre avec sa serviette et on se relaxe dans les bains. Les bains chinois sont mixtes. Le lieu était plutôt familial.

Au début tout s’est donc bien passé. Nous étions entre collègues à patauger dans l’eau chaude, à profiter de la nuit et des volutes de vapeur qui dansaient au-dessus de nos têtes. Et puis, un groupe de Chinois éméchés est passé près de notre bain, et un Chinois bien alcoolisé a décidé de nous rejoindre. Et iI n’a plus arrêté de nous suivre de bains en bains et de nous parler dans un mauvais chinois/ mauvais anglais tout en nous crachant la fumée de sa cigarette dessus… C’est assez déçus et passablement saoulés que nous sommes finalement sortis de l’eau peu avant la fermeture des bains (22h). Je n’ai donc de loin pas un avis aussi positif des sources chaudes chinoises que de leurs homologues japonaises, mais j’espère que je pourrai me faire un autre avis à une prochaine occasion.

Le lendemain matin, nous nous sommes régalés d’un grand buffet petit-déjeuner. Moi qui aime manger au petit-déjeuner, j’ai été servi. Sucré, salé, plat chinois ou western style, il y en avait pour tous les goûts.

Et puis nous avons quitté l’hôtel avec nos bagages pour reprendre la route. Une heure plus tard, nous arrivions dans un endroit où nous avons vraiment eu l’impression d’être seuls au monde (ce qui est rare en Chine!): le Zhejiang Grand Canyon Scenic Area. Nous avons eu de la chance, il ne pleuvait pas et finalement le brouillard a donné un aspect un peu magique et très poétique à notre promenade.

Je vous laisse savourer les photos.

Nous avons marché une bonne heure jusqu’à la cascade qui marque la source de la rivière HuangPu et puis nous avons fait demi-tour. Nous avons vraiment passé un très beau moment!

Et puis nous avons déjeuné avant de reprendre le bus pour un peu plus de quatre heures de route pour rentrer à Shanghai. Nous sommes arrivé assez tardivement – vers 18h – à l’école. Je me suis dépêchée de rentrer rejoindre Little Miss Sunshine et Little Smiling Buddha, qui pour la première fois de leur vie avaient passé un week-end sans moi, juste avec leur père. Mais  ils ont eu l’air d’apprécier!

J’ai beaucoup apprécié cette expérience! J’ai passé un bon week-end, le premier en 6 ans, seule et sans enfant. J’ai passé ma première nuit complète en plus de trois ans! Bref, j’ai vraiment pu souffler et ça m’a fait beaucoup de bien!