[Objectif 2019] Bilan de mai

C’est l’heure de faire un bilan de mes objectifs sur le mois passé. Si jamais vous avez loupé l’article sur mes objectifs 2019, je vous invite à lire cet article d’abord.

Premier objectif: faire baisser notre consommation globale. Alors en ce qui concerne l’objectif global, on a été très mauvais ce mois-ci. A l’occasion de notre départ de Chine, nous avons acheté pas mal de choses, mais avec tout de même une nuance la grande majeure partie de ce que nous avons acheté sont des antiquités et donc de la seconde main. Seul achat neuf: mon tour électrique de potier. 

En ce qui concerne plus précisément le linge, je n’ai pas vraiment fait attention et encore une fois je note que l’on a à peu près réalisé notre objectif, puisque nous avons fait tourner 13 machines et seulement un sèche-linge. C’est une constatation globale depuis que j’utilise le traceur d’habitude, mais petit à petit nous utilisons de moins en moins le sèche-linge. Mais j’ai tout de même encore du mal à m’en passer pour les serviettes de bain qui me semblent rêches quand elles sèchent au soleil. 

Deuxième objectif: continuer la rédaction de mon livre sur notre expatriation. L’annonce de notre retour en France nous a donné un coup au moral. Depuis, je n’ai plus réussi à vraiment m’investir dans l’écriture de ce livre qui me rend tellement nostalgique des moments vécus ici et me coince dans le passé, alors que nous avons encore des tas de choses à vivre ici. Je l’ai donc mis un peu de côté.

A titre indicatif, j’en suis actuellement à 84 pages, 44 000 mots et 260 000 caractères. Et je n’en suis qu’à notre premier Nouvel An Chinois. Je me laisse le temps de digérer tous les évènements de ces dernières semaines, mais je me le promets, j’arriverai au bout de sa rédaction!

Troisième objectif: une sortie quotidienne de trente minutes par jour avec les enfants pour leur permettre de jouer librement, sans intervention d’un adulte. Ce mois-ci le bilan est  beaucoup plus positif à mon goût. 

Ce n’est toujours pas parfait, mais au moins on vit une grande partie de nos journée sur le balcon, on sort régulièrement même si ce n’est pas que pour des jeux libres et quand nous ne sortons pas c’est généralement que les enfants préfèrent bricoler ou jouer sur le balcon. L’arrivée de la douceur puis de la chaleur y est pour beaucoup et nous espérons bien que la saison des pluies sera un peu plus tardive cette année pour profiter au maximum et continuer sur notre lancée! 

Quatrième objectif: lire plus et plus régulièrement. C’est encore une fois l’objectif que j’ai eu le plus de facilité à remplir. Quasiment systématiquement, sauf quand je suis vraiment trop fatiguée, j’arrive dorénavant à lire entre 15 et 30 minutes chaque soir. 

C’est une habitude que j’aime beaucoup et que j’espère bien conserver! 

Dernier objectif: parler couramment Chinois, apprendre à le lire et à l’écrire. Voilà deux mois que je dis que je dois re-fixer cet objectif. 

D’abord je pensais le remplacer par de la pratique de l’anglais, aujourd’hui je me dis qu’il serait plus intéressant de le conserver et de continuer à travailler le Chinois malgré notre retour en France. Je me dis même que de me mettre sérieusement à l’écriture et à la lecture peut être une bonne idée en France. Bref, je suis un peu perdue pour le moment… Et je continue juste de noter les efforts réels que je fais dans les conversations. 

En ce qui concerne le dernier objectif non quantifiable de travailler sur ma confiance en moi, le mois de mai a été relativement riche. J’ai fait pas mal d’efforts pour parler en communauté quand j’en avais l’occasion. J’ai repris des cours de poterie pour consolider mes bases acquises au mois de mars. Je me suis lancé un nouveau défi qui devra être mis en place dès que nous aurons un logement en France. Bref, je suis plutôt contente de moi. 

Les prochains mois s’annoncent plus difficiles, plus stressant et c’est maintenant qu’il va falloir que je mette en place toutes les ressources que j’ai acquises ces derniers mois pour sortir grandie des épreuves qui nous attendent. Mais je suis confiante, on va y arriver! 

[Recette] Thé glacé

Depuis de longues années, chaque été, c’est le même rituel: je prépare du thé glacé chaque matin ou presque – parfois je prépare plutôt des eaux de fruits – pour nous rafraichir tout au long de la journée.

Vivre en Chine et sous sa chaleur humide dès le mois de mai et jusqu’en novembre à encore accentué cette habitude. Ca m’a aussi permis de tester d’autres recettes, d’autres manière d’infuser en observant la manière de faire des Chinois. Bon, le thé glacé n’est pas une de leur habitude ancestrale, la médecine traditionnelle a plutôt tendance à se méfier de tout ce qui est glacé. Mais il n’empêche qu’ils ont une certaine habitude de faire du thé glacé.

Je vous livre donc, après des années de tâtonnements et d’hésitations entre plusieurs types d’infusion, la manière que je préfère pour préparer mon thé glacé.

Pour le matériel, j’ai trouvé la carafe idéale chez Ikea il y a quelques années. Elle est d’ailleurs toujours en vente sur leur site, c’est la carafe d’un litre avec bouchon en liège Ikea +365. J’en ai deux pour ne jamais être à cours, mais je pense qu’à terme nous en achèterons une troisième. Ensuite, il faut un filtre. J’utilise un filtre chinois pour le thé fabriqué à partir d’une courge spécifique séchée.

Pour le thé, vous pouvez utiliser ce dont vous avez envie. Un thé vert, un thé noir ou un Pu Er, un wulong ou un thé blanc… L’astuce vient de son infusion. Pour obtenir un thé vraiment très doux, ni amer, ni astringent et que l’on peut boire toute la journée, il va falloir pratiquer une infusion à froid. 

Ingrédients:

  • 10g de feuilles de thé
  • 1 litre d’eau fraîche 
  • un fruit coupé en morceaux (facultatif)
  • une herbe ou une fleur (facultatif)

On va donc mettre les feuilles de thé dans la carafe avant de verser dessus l’eau fraîche.

Si vous voulez ajouter une herbe ou une fleur à votre thé glacé, c’est le moment de le faire. On peut y ajouter de la menthe, des pétales de rose, de la lavande, de la verveine ou de la sauge.

Ensuite, on place sa bouteille au réfrigérateur pour au moins deux heures, mais on peut également le laisser toute la nuit et il aura d’autant plus de goût. On peut goûter l’infusion à différent stade pour qu’elle colle exactement à son goût.

Quand on estime que l’infusion est prête, on va filtrer le thé vers la seconde carafe.

On va pouvoir déguster l’infusion telle quelle ou y ajouter un fruit. Dans un thé noir, nous aimons beaucoup mettre quelques tranches de citron, de citron vert ou quelques calamansi coupés en deux. Nul besoin de presser le jus des agrumes, il suffit d’y déposer les tranches de fruits et en quelques heures, le mélange est parfait. On peut également y mettre des morceaux de pêches, de melon ou de pastèque. On peut également y mettre des fruits séchés comme des baies de goji ou des morceaux d’ananas ou de mangue séchés sans sucre. Ca va particulièrement bien avec un thé vert. Ca donnera un thé délicieusement et naturellement fruité. 

Pour ne rien gâcher, on remet les feuilles de thé dans la première carafe, on y ajoute 5g de feuilles de thé, un litre d’eau fraîche et c’est reparti pour un tour dans le réfrigérateur. Quand l’infusion sera prête, on filtre à nouveau dans la seconde carafe dans laquelle on peut laisser les fruits. On peut conserver les fruits pour deux infusions (et donc deux jours) si le thé est resté au réfrigérateur. On a ainsi du thé glacé en continu…

On en consomme aussi bien au petit-déjeuner qu’au goûter ou à l’apéro. C’est frais et désaltérant. Idéal à l’époque des grosses chaleurs.

Pourquoi privilégier une infusion à froid? Tout simplement parce que c’est l’infusion la plus douce qui soit. Le thé ne développera ni amertume, ni astringence et il n’y aura nul besoin d’y ajouter un sucre quelconque.

Et vous, avez-vous l’habitude de préparer vos boissons vous-même? Quelles sont vos recettes chouchous? 

[Défi] Réduire notre impact sur le climat #2

Je continue donc le défi On est prêt avec beaucoup de plaisir et en espérant trouver de nouvelles idées à mettre en place pour réduire notre impact sur l’environnement. Les cinq premiers défi à remplir sont là-bas. C’est parti pour les sept défis de cette semaine!

Défi 5: J’éteins la veille de mes appareils

Je dois bien avouer que je suis mauvaise à ce défi. Nous coupons l’électricité de tous les appareils lorsque nous partons en vacances, mais c’est assez rare en dehors de ça. La télévision, les ordinateurs et les chargeurs de téléphones portables en particulier sont branchés en continu. Les chargeurs des téléphones étant sur une rallonge, j’ai pris l’habitude de l’éteindre depuis quelques soirs. Je vais changer la prise de la télévision également pour que je puisse facilement éteindre la multi-prise le soir. C’est un réflexe à prendre, mais ça vaut le coup!

Défi 6: Je colle un stop pub sur ma boite aux lettres

Nous vivons dans un immeuble en Chine, et je dois bien dire que c’est extrêmement rare de trouver de la publicité dans notre boîte aux lettres. Evidement, le lendemain de ce défi, il y avait pour la première fois depuis des mois, un magazine et un papier de pub dans ma boite aux lettres! Ca fait bien longtemps que je refuse systématiquement les publicités que l’on distribue dans la rue.

Défi 7: Je fais du tri sélectif et du lombricompost

Vivant en Chine, c’est déja difficile de faire du tri. En effet, ce n’est pas à notre niveau que ça se passe, mais une fois que les poubelles sont sorties en vrac que des gens se pressent pour les trier, notamment le carton, le polystyrène et le matériel informatique. J’ai d’ailleurs fait une vidéo à ce sujet sur IGTV. J’essaie déja de faire comprendre à Ayi de ne pas tout mettre systématiquement dans le même sac poubelle, de descendre le carton à part… Bref, ça ne date que de 2010 que les poubelles soient mises dans des sacs en plastiques et non pas simplement jetés dans la rue en Chine, donc on est encore loin du compte. Mais Shanghai est entrain d’entrer dans une phase plus importante de tri et car elle se veut la première ville de Chine a pratiquer vraiment le tri sélectif!

Je sais que le lombricompost existe à Shanghai, grâce à un groupe d’expats qui l’a mis en place. Mais je ne vois pas ce qu’on fait du compost ainsi obtenu dans une ville où l’on vit dans des appartements et qu’on a aucun moyen de l’utiliser.  Qu’en fait-on par la suite? Je suis par contre convaincu que si nous habitions en France et avions notre jardin, nous aurions déja sauté le pas!

Défi 8: Je cuisine un bon plat avec mes restes

C’est quelque chose que nous faisons systématiquement. C’est assez rare que l’on jette de la nourriture. Toute la cuisine chinoise que nous ne terminons pas est mangée les soirs par Ayi, qui mange chez nous tous les soirs, mais seulement deux fois par semaine avec nous – elle part avant le dîner. Les restes des plats que je prépare sont congelés et réutilisés. Vous pouvez d’ailleurs souvent voir passer nos recettes de restes dans nos menus de la semaine.

Défi 9: Aujourd’hui, je n’achète rien de neuf

Ceci n’était pas un défi difficile. Nous achetons rarement des biens matériels. Nos achats se cantonnent essentiellement à l’alimentaire. C’est rare que nous nous offrons autre chose.

Ce que nous achetons le plus en dehors de l’alimentation, c’est le thé et les ustensiles pour boire le thé. Mais ce sont principalement des achats en direct du producteur ou du potier, pour valoriser au maximum le savoir-faire de ces personnes, ou l’achat d’antiquité et donc de seconde main.

Depuis que nous vivons en Chine, l’autre poste d’achat régulier, c’est le matériel pédagogique ou le matériel pour fabriquer du matériel pédagogique. Je ne me limite que peu pour cela. Mais j’utilise tout mon matériel au moins deux fois, pour Little Miss Sunshine puis Little Smiling Buddha et je garde le tout pour notre futur troisième bébé.

Enfin, nous ne nous limitons que peu dans l’achat de livres. C’est quelque chose qui nous procure à tous un grand plaisir… Mais nous n’en achetons qu’à l’été et à Noël pour nos retours en France, le plus souvent c’est un mélange de livres d’occasion et de livres neufs.

Défi 10: Je consomme des légumes bio, locaux et de saison.

Encore un défi pas évident en Chine. Le bio n’existe quasiment pas et le peu qui existe est souvent à un prix exorbitant. Nous avons certains produits de base que nous trouvons et que nous nous efforçons d’acheter systématiquement bio: la farine, le riz, le lait. Pour le reste, c’est plus compliqué. J’achète de temps à autre des légumes bio quand l’occasion se présente.

Par contre, nous nous efforçons de manger de saison, même ici. Les saisons ici sont différentes et plus étendues de celles que nous connaissons en Europe, et ce n’est pas toujours facile de s’y retrouver, mais Ayi ne cuisine que de saison. Pour le local, si on achète sur les marchés chinois, c’est le cas la majeure partie du temps. Si on achète en grande surface, c’est plus difficile à savoir et moins souvent le cas… On fait un mélange des deux: marché chinois et donc local, et grande surface pour des produits plus « contrôlé » ou « bio ».

Défi 11: Je prévois un cadeau maison ou d’occasion pour Noël.

Depuis, plusieurs années, nous glissons un cadeau fait-main dans nos cadeaux de Noël et nous limitons au maximum les achats à cette période – surtout pour nous et nos enfants. Ce n’est pas forcément évident, mais nous faisons chaque année des petits pas supplémentaires. L’an dernier nous avons ainsi construit notre sapin de Noël en bois; dont nous sommes très très fiers! Par contre, je n’ai pas le réflexe d’acheter en seconde main pour les jouets ou les cadeaux en tout cas, je n’arrive pas à sauter le pas, mais je le fais très régulièrement pour les livres.

Nous avons encore de grands efforts à fournir, mais petits à petits, on avance…

C’est parti pour une nouvelle semaine de défi. Alors, vous êtes prêts? 

[Défi] Réduire notre impact sur le climat

Depuis le 15 novembre, je participe au défi de On est prêt. Ce défi nous permet chaque jour durant un mois – jusqu’au 15 décembre – de mener des actions simples et de prendre des décisions et des bonnes habitudes à plus long terme pour réduire notre impact sur l’environnement.

Dans la famille Kangourou, on n’en parle pas beaucoup, mais à notre échelle, depuis la naissance de Little Miss Sunshine – il y a 7 ans – nous faisons notre part de colibri. D’année en année un peu plus.

Nous avons commencé par prendre conscience de l’impact des produits chimiques sur notre corps, durant ma grossesse et ensuite avec l’eczéma de Little Miss Sunshine que nous n’avons réussi à soigner qu’en utilisant uniquement des produits naturels et plus aucun produit chimique dans notre vie de tous les jours – savon, shampoing, lessive, couches,… J’avais écrit un article à ce sujet juste avant de quitter la France.

Ensuite, à travers notre alimentation à partir de la diversification de notre grande. Quand nous vivions à Paris, nous nous efforcions de consommer local le plus souvent, d’acheter chez des commerçants de proximité autant que possible et de consommer bio quand c’était possible. Nous avons fini par n’utiliser les grandes surfaces que pour acheter des produits tels que le papier toilette. 

Depuis que nous sommes en Chine, notre consommation de produits bio à largement chuté. Difficile de manger bio ici. Ce sont des produits qui n’existent quasiment pas. Mais quand nous en trouvons, c’est ce que nous privilégions, notamment pour les produits les plus consommer lait – mais le lait venant d’Europe l’impact écologique pose également question -, farine, riz, … Dans un même temps, nous préparons tout nos plats maison et nous n’achetons plus aucun « produit fini » ou alors à de très rares occasions.

Nous avons réussi à maintenir notre non-consommation de produits chimiques en continuant d’acheter nos produits naturels essentiels – savon, shampoing et dentifrice – en France et en faisant des stocks que nous emmenons dans les valises. Sauf pour la lessive. J’avais dans l’idée de faire des produits moi-même, mais même si on a accès à une partie du catalogue d’aroma-zone par exemple en Chine, je n’ai pas encore trouvé tout le nécessaire.

Par contre, nous avons pris conscience de l’importance des déchets que nous générons. Dans un pays qui ne se met que tout doucement au tri, l’impact est énorme et la difficulté de réduire nos déchets énorme. Nous essayons de réutiliser un maximum de choses – carton, papier,… -, de privilégier les produits en bocaux de verre si nous devons faire un choix, d’acheter des recharges quand elles existent – ce qui est vraiment exceptionnellement rare ici -, et puis nous avons pris quelques habitudes: les sacs réutilisables – pas automatiques ici – les gourdes en inox et en verre, nous avons une consommation raisonnée – pas d’achats impulsifs, on réfléchi toujours à son utilisation effective. Bref, on essaie de faire des petits pas, progressivement… 

Alors je me suis dit que ce défi pouvait nous aider encore un peu dans notre démarche. Et jusqu’à présent je suis plutôt contente de constater que les premiers défis sont des choses que nous faisons depuis longtemps… sauf le premier!

Défi 1: Je supprime mes vieux mails

Je suis vraiment très mauvaise à ce jeu. Il faut savoir que ma boite mail est une boite gmail que je n’ai jamais changé car je la trouve extrèmement pratique mais qu’en Chine, gmail est inaccessible. Donc je dois utiliser un VPN pour accéder à mes mails. Ce que je fais tous les jours, mais autant j’arrive à consulter et répondre à mes mails, autant je n’ai ni la patience – de recharger dix fois le VPN – ni le réflexe d’effacer mes anciens mails. Je le fais tout de même une fois par an à l’été quand je suis en France habituellement. J’ai réussi en quelques jours à passer de plus de 1500 mails à moins de 500. C’est déja une bonne chose et je vais continuer sur cette voie.

J’en ai profité pour effacer tous mes anciens messages sur mon téléphone et faire le tri dans mes contacts également. Je vais faire la même chose dans les jours à venir sur les réseaux sociaux 😉

Défi 2: Je m’équipe d’une gourde en inox

Depuis que nous vivons en Chine les enfants ont leur gourde en inox et nous notre gourde en verre. Nous ne consommons jamais de café à emporter et exceptionnellement un thé à emporter – peut être deux fois par an. Mais nous avons pris l’habitude de le faire pour l’eau des enfants et pour notre thé que nous préparons à la maison avant de partir.

Défi 3: Je me déplace sans mon véhicule et je favorise la marche à pied, le vélo ou les transports en commun.

Nous n’avons pas de voiture en Chine. Nous utilisons le taxi une fois par semaine pour nous rendre dans un quartier plus éloigner du nôtre dans la petite maison de thé de nos amis et pour faire nos courses – le quartier est le même. Je me déplace à quasi 100% en vélo si je suis seule ou avec un seul enfant. Je me déplace le plus souvent en bus ou en métro si j’ai les deux enfants avec moi. Papa Lou se déplace à vélo ou en transport au commun pour se rendre quotidiennement au travail.

Défi 4: Je tri mes habits et je fais que ceux qui sont inutilisés soient ré-utilisés ou recyclés. 

Je trie les habits à chaque changement de saison. Nous en achetons très peu. Ceux des enfants sont offert par les grands-parents à quasiment 100%, je complète quand quelque chose nous manque avec le strict nécessaire. Pour moi, j’achète quelques vêtements lors de mes retours en France – souvent un ou deux pantalons et quelques hauts ainsi que des t-shirt originaux sur Redbubble – rien d’écologique mais le fait d’avoir de jolis décors d’artistes divers et variés me plait énormément – et puis sinon je complète avec le strict nécessaire en Chine. Papa Lou fait faire ses costumes et chemises pour le travail sur mesure ici en Chine au compte goutte quand c’est nécessaire et achète quelques T-shirt comme moi sur Redbubble chaque année et quelques jean’s ou short en France.

Lorsque le tri est fait, je donne à Ayi qui envoie la plupart de nos vêtements dans le Sichuan pour les offrir à sa famille ou à des amis. Si il me reste des vêtements, je les donne à des associations de temps à autre quand il y a des collectes. Quand les vêtements sont abîmés nous les utilisons pour bricoler. C’est vraiment rare que nous jetions des habits.

Je vais continuer ce défi avec grand intérêt. J’espère en tirer de nouvelles habitudes plus responsble…

Et vous, êtes-vous prêt à rejoindre ce défi?