Coup de blues…

Depuis trois semaines environ, c’est pas la très grande forme pour moi. Je suis dans une année de préparation aux concours de l’enseignement: CAPES d’histoire-géographie et Agrégation d’histoire. Au début de l’année, j’étais vraiment motivée et confiante. Et puis les cours ont commencé à être lourds: 35 heures par semaines avec le boulot qu’on est censé fournir à côté, c’est trop. L’organisation des cours est franchement nulle, les profs ne se sont pas concertés pour parler de leur sujet… Bref, je ne vais pas m’étendre sur le sujet parce que je n’aurai pas terminé mes critiques avant demain matin. Il y a un mois et demi, je me suis rendu compte de l’inutilité de la plupart des cours et depuis je suis démoralisée. A chaque fois que je vais en cours, je m’énerve un peu plus contre l’administration, l’organisation de la fac et l’éducation nationale… et dire que moi, qui ai envie de faire péter l’Education Nationale pour tout raser et reprendre à zéro, je veux devenir prof!!!

Il y a une semaine environ, je suis tombée malade. Une grosse grippe qui m’a clouée au lit durant presque cinq jours. J’ai horreur de rester au lit à ne pas pouvoir dormir tout en étant fatiguée et fiévreuse. Et c’est la goutte qui a fait déborder le vase. Je suis vraiment démoralisée, je me morfond dans ma langueur: envie de rien faire, envie de ne rien entendre et de ne rien devoir dire… et surtout pas envie d’entendre parler de concours. Je n’étais déja plus très motivée avant… maintenant c’est la fin des haricots! Il va falloir que je me remotive vite fait. Ca fait une semaine que je n’ai pas ouvert un bouquin, je n’arrive plus à me concentrer sur quoi que ce soit, même pas sur un téléfilm à la con.

Mais, ne pas s’inquiéter, je vais reprendre le dessus. Ce qui me rassure, c’est que les autres ne semblent pas beaucoup plus en forme. Ils sont aussi fatigués et amorphes que moi. Envie de rien… c’est peu être le temps après tout et ça va passer tout seul avec l’arrivée du froid qui va nous revigorer! Ah…l’automne, l’hiver…

J’attends le froid avec impatience…

Petit hommage à mon grand-père

Aujourd’hui, 8 décembre, c’est l’anniversaire de mon grand-père. Je pense souvent à lui. Il est mort, il y a maintenant huit ans et demi sans qu’on s’y attende vraiment. Il est parti pour l’hôpital, un lundi matin de février alors qu’on avait fêté l’anniversaire de mon frère et le mien le dimanche. Et il n’est malheureusement jamais ressorti, il est mort une semaine et demi plus tard.
Il me manque en ce moment. Je pense souvent à lui. J’aurai tellement aimé qu’il me voit aujourd’hui, qu’il connaisse Arnaud et notre vie d’aujourd’hui. J’ai tellement de souvenirs de lui quand on était petit mon frère et moi. Il m’appelait toujours « mutala », s’énervait pour un rien quand mon frère se mettait à pleurer, parlait très fort parce qu’il n’entendait plus très bien mais refusait de l’admettre, … Je l’aimais tant.

Papapa et Mamama pour leur 45 ans de mariage

Alors je lui dédie ce message aujourd’hui, pour son anniversaire…