Honte aux éboueurs du 19ème!

Quelle ne fut pas notre surprise lorsque ce matin en sortant de chez nous pour aller faire nos habituelles courses hebdomadaires, nous trouvâmes des piles et des piles de poubelles éventrées tout le long de notre rue sur le trottoir. On s’est posé quelques questions sur leur provenance: comment des chiens ou des chats errants auraient pu faire autant de dégât?  Parce que ce n’était pas une mais toutes les poubelles de la rue qui étaient éventrées et étalées sur le trottoir…

Quelques minutes plus tard, arrivés sur la place de la mairie du 19ème le mystère s’est levé… Toute la place était recouverte de poubelles renversées, de sacs poubelles éventrées et de détritus et immondices en tout genre… Au centre, une poignée d’éboueurs qui braillent. Une grève en quelque sorte…

Je n’ai absolument rien contre ses éboueurs qui ont certainement leurs raisons pour vouloir faire grève. Par contre, je ne comprend absolument pas leur réaction! Quel est l’intérêt de saloper tout un quartier? De polluer tout un quartier? Qu’ils ne ramassent pas les poubelles durant une ou deux semaines, je veux bien, c’est leur droit… Mais pourquoi saccager les poubelles et le quartier?

Ne se rendent-ils pas bien compte du danger? Ces poubelles éventrées pouvaient recelées bien des cochonneries et des polluants. J’ai entre autre remarqué des bouteilles de détergents et de débouche toilette. En été, les gens se baladent en petites chaussures ouvertes… et si par hasard il y avait des seringues ou du verre dans ses poubelles étalées à même le sol? Et si un enfant échappe à la surveillance de ses parents et prend quelque chose en main ou pire en bouche? Et les chats et les chiens errants qui vont arriver dans le quartier, ils y ont pensé?

Alors avant d’être aussi égoïstes et de gâcher la vie de tout un quartier… il vaudrait peut être mieux réfléchir! Faire la grève, oui. Ne pas ramasser les poubelles dans ce cadre là, c’est normal. Mais éventrer les poubelles de tout un quartier pour « s’amuser », c’est une HONTE! Honte à ses éboueurs et à leurs manières!

PS: Je ne parle même pas des mariés qui attendaient devant la mairie les pieds dans les ordures! Je suis triste pour eux…

Zut, zut et rezut!

Depuis quelques temps, j’avais enfin trouvé LE magasin où je trouvais toujours quelque chose à mon goût et surtout qui m’aille. Dans la plupart des magasins que je fréquente, lorsqu’il s’agit de me trouver un pantalon ou une jupe, c’est la croix et la bannière. Rien ne me va. Le 36, c’est généralement trop petit, le 38 me va mais je suis trop serrée au niveau des cuisses et/ou des fesses et en plus au niveau de la ceinture dans le dos, je peux mettre facile deux mains et le 40, c’est dix fois trop grand.
Conclusion: je m’énerve, je déprime et je quitte le magasin en jurant que plus jamais je n’y remettrai les pieds. Manque de bol, il me faut toujours encore un pantalon. Alors je réitère l’expérience la semaine suivante et ainsi de suite, jusqu’à ce que par le plus grand des hasards, je trouve un pantalon et/ou une jupe à ma taille.
=> Célia t’as un trop gros cul, me direz-vous…
Je sais… Déprimant. Mais tout le monde ne peut pas avoir la taille et les fesses d’un mannequin anorexique!
En plus, ils ont toujours le chic d’avoir une lumière bien particulière dans les cabines d’essayage qui met particulièrement en valeur ma cellulite. Raison de plus pour que je détale comme un lapin! Moi qui me bat bec et ongles contre cette satanée cellulite!

Bon revenons à nos moutons…

Je disais donc que j’avais enfin trouvé LE magasin où je peux essayer un pantalon sans partir en courant me cacher dans les bras de mon chéri en pleurnichant « J’ai un gros cul »… « mais non ma Puce… »…

Et ce magasin c’est XANAKA. En Alsace et en Allemagne (où j’ai passé pas mal de temps cet été ), il y en a à tous les coins de rue. J’adore leur style et c’est rare que je ne trouve pas quelque chose à mon goût. Pendant les vacances de Noël, j’ai trouvé une jolie petite jupe bien simpa au Xanaka de Mulhouse.
Alors avide de trouver ce magasin sur Nantes – parce que jusqu’à présent je n’en avais encore jamais vu, mais peut être se cache-t-il dans une galerie commerciale encore inexplorée – je tape Xanaka sur mon fidèle moteur de recherche Google.
Et là, stupéfaction: il n’y a aucun magasin Xanaka à Nantes.
Nan mais, j’hallucine!

Remarque en l’air: mon autre boutique préféré du moment la City est à Beaulieu alors que j’ai décidé d’aller au centre ville aujourd’hui… Et Zut! Ca sera pour samedi, si j’arrive à tirer mon Lou jusque là-bas… – quoique avec le Bus Way c’est rapide maintenant!

En bref, priez pour moi, pour que cet après midi je trouve quelque chose à me mettre dans un magasin de Nantes pour que je ne rentre pas au bout d’une heure totalement désespérée par les soldes!!! En plus, j’aime pas les gens qui se jettent sur les fringues comme si tout était gratuit en te bousculant et en te marchant sur les pieds au passage…

Mais là, c’est urgent, il me faut des fringues!!!

La course de Noël…

Je trouve enfin le temps de passer sur internet… Voilà presque une semaine que je suis de retour en Alsace et je n’ai pas encore eu le temps de passer sur mon blog. Il va falloir que je rattrape le temps perdu! Depuis une semaine, c’est la course!!!

Nous sommes donc rentrés en Alsace avec le train de nuit, vendredi 22. Partis de Nantes à 20h, arrivée sans encombre à Paris Montparnasse à 22h15. C’est après que ça se corse… Pour résumé, je dirais juste qu’au niveau des bagages, pour une fois, ça allait: 6 paquets et/ou valises à 2, ca va. Mais, c’est sans compter ma petite Dolly qui a fait le voyage avec nous. Il aurait été impossible que je la laisse douze jours toute seule à Nantes! Elle serait morte de solitude la petite! Alors, arrivé à Paris, tout mon petit monde – Arnaud et Dolly – s’est rué vers le métro.  » Fortes perturbations du trafic sur la ligne 4″. « Dit Bibi, c’est pas la ligne 4 qu’on doit prendre pour aller à Paris Est? » Ben si, bien sûr!!! Ah… la RATP. J’aurai pu l’inclure à mon post spécial SNCF et autres! Bref, on a réussi à joindre la gare de l’Est quelques minutes seulement avant que le train ne parte! Ouf… mais j’ai quand même eu un gros coup de stress sachant que c’était le dernier train en partance pour Strasbourg et que le suivant était après 4 h du mat’. On aurait dû jouer les clochards à la gare, le temps d’une nuit! Avec la chance que j’ai avec la SNCF, je n’ai pas réussi à avoir des places en couchette et on s’est donc retrouvé dans la salle, sans siège inclinable de surcroit. Après une heure passée à me tourner et me retourner sur mon fauteuil – particulièrement inconfortable, il faut le dire – je me suis enfin endormie… ou plutôt je somnolais. 2 h du mat’: passage du contrôleur… Ils en ont des heures pour passer!!! On est parti de Paris à 23h15!!! J’aime toujours autant la SNCF, mon avis n’évoluera plus, je crois! On a péniblement réussi à se rendormir une heure plus tard. 5h30: arrivée à Strasbourg. J’ai dû dormir péniblement deux heures dans la nuit! Attente de trois quart d’heure à la gare de Strasbourg… Fait froid… Pour finalement repartir vers Colmar après 6h. Dans le train vers Colmar, on a rencontré Stéphane, un copain de prépa. J’ai appris que son frère était aussi à Nantes. Et on a donc papoté jusqu’à Colmar. Ca m’a fait vraiment plaisir de le revoir, même si je n’étais pas vraiment réveillée! Mes parents et mon frère – surprise – nous attendaient à Colmar. J’étais tellement heureuse de rentrer enfin! Retour à Rouffach pour le petit déj’, puis direction le lit pour une bonne sieste jusqu’à 11h!!! Qu’est ce que c’est bon de pouvoir dormir dans un lit! Dans l’après midi, j’ai ramené Arnaud chez lui pour qu’il puisse passer un peu de temps avec ses parents. Dimanche 24 à midi, Noël a commencé pour nous. On a commencé notre tournée chez les parents d’Arnaud avec ses grands parents. Le 24 au soir, c’était chez sa grand mère avec sa tante et les enfants. Le 25 toute la journée, toute ma famille maternelle – ma grand-mère, ma marraine, mon oncle et mon cousin- était chez nous à Rouffach. Le 26, vers 15h pour le dessert on était chez ma tante avec toute ma famille paternelle. Le soir, c’est le cousin d’Arnaud qui est passé chez lui. Bref, on a pas eu une seule minute à nous avant le 27.

Et ce soir, rebelote une soirée de Noël avec le filleul de mon père. Bref, Noël s’éternise… et c’est la course!

Moi, les administrations et la SNCF

Envie de râler un peu, de me défouler. Ca fait un moment que je pensais à émettre mon avis sur les administrations, les fonctionnaires et assimilés. Bon – me direz-vous – qui c’est qui veut devenir prof? Eh oui, je sais c’est moi… Faudra que je ronge mon frein!

L’autre jour, j’étais à la poste. Cas typique des administrations: attente minimum 30 minutes dans les bons jours, et plus si affinités… Je trouve ça honteux. Y’a trente personnes qui font la queue dans le bureau de poste et deux bureaux ouverts sur six. Terrible! En heure de pointe, ils ne peuvent pas ouvrir tous les bureaux? Surtout que – comme dans toutes les administrations – faut pas être pressé, on a tout notre temps! Et tout le monde trouve ça normal. Connaissant par expérience les gens qui attendent à la caisse dans les supermarchés, c’est honteux! Dès qu’il y a trois personnes qui attendent à la caisse, c’est déja la fin du monde: les gens râlent, bougonnent, balancent tout sur le tapis, n’adressent même pas la parole à la caissière ou alors pour lui reprocher l’attente… J’adore… Bon, je ne mets pas tout le monde dans le même sac, y’a toujours des gens sympas qui font un sourire et essaient d’entamer une conversation… Mais bon…

Autre adminsitration où il faut prendre une journée de congé pour réussir à retirer un pauvre papier. Cette fois, c’est à Strasbourg que ça c’est passé. A la Caisse d’Allocation Familiale pour chercher le papier des APL. Trois heures d’attente pour retirer un pauvre papier. Et ils étaient franchement pas pressés dans les bureaux, pas stressés pour un sou par les 500 personnes qui grommelaient dans la « salle d’attente ». Et s’ils se bougeaient un peu l’arrière train ? Ils se feraient une luxation du cerveau??? Même expérience à la préfecture de Colmar pour le retrait de mon permis: deux matinées. C’est pratique de devoir prendre des congés pour chercher des papiers comme sa carte d’identité, son permis ou son passeport!

Le 11 novembre – seul jour où j’ai eu un peu de temps  pour moi – je suis allée à la gare pour réserver mes billets pour mon retour en Alsace à Noël. Je demande donc à changer ma carte 12-25 qui était expirée depuis quelques temps: aucun problème. Je demande un billet pour le 23 décembre: « Ah non, c’est pas possible. Je suis désolé, on ne fait que les départs du jour. C’est un jour férié! ». Je ne critique absolument pas cette personne qui m’a servit et qui obéissait aux ordres, – je suppose – mais à la direction de la SNCF. Les agents de la SNCF étaient derrière leur bureau de vente, il n’y avait pas un chat dans toute la gare, le service était effectivement ouvert, mais on ne peut pas réserver un billet! Vous trouvez ça normal? De toute façon, ces gens travaillent ou plutôt attendent le client désespérement alors pourquoi les empêcher de vendre un pauvre billet? Résultat, je suis rentrer chez moi sans billet et j’ai commandé mon billet sur internet. Et après, on dit que les commerces de proximité meurent à cause des gens qui ne se déplacent plus! Encore faut-il qu’il y ait un accueil correct!

Pour continuer avec la SNCF: mon voyage du 2 juillet 2006 entre Nantes et l’Alsace. Je suis partie de Nantes à midi, arrivée sans encombre à Paris à l’heure. Je traverse Paris pour rejoindre la Gare de l’Est et monte dans mon train vers Mulhouse. Retard au départ : 30 minutes, soit disant à cause de la construction de la ligne de TGV Est. Je veux bien. Deux heures après le départ ,arrêt en pleine cambrousse sous un soleil de plomb ( 35° dans le train). Attente d’une heure, après quoi on nous annonce qu’on est coincé pour une durée indéterminée car un train devant nous est en panne et qu’il n’y a qu’une seule voie sur ce tronçon (Paris – Mulhouse je le rapelle – y’a quand même du monde qui passe). Attente d’une heure dans un train sans électricité et sans climatisation – oui parce que notre train aussi était plus où moins en panne. La température monte dans le train, une ambiance de survie s’organise: les enfants pleurent, beaucoup dorment trempés par la sueur, et plus rien à boire dans tout le train! On nous promet de l’eau gratuite à la prochaine gare pour les plus faibles, et pour tous ensuite. Mais rien on attend toujours, une heure de plus. Quand enfin on nous annoce qu’aucune locomotive ne peut venir dépanner le train devant nous,  donc c’est nous qui allons le pousser. Ouh… déja! Quelle décision! Ca ne fait que trois heures qu’on attend pour rien! A l’heure qu’il était, je devais en fait être presque arrivé à Mulhouse, j’essaie de joindre ma mère, mais bien sûr pas de réseau, on est au milieu de nulle part! Finalement, on repart à 10 km à l’heure – on aurait pu marcher à côté du train, on aurait eu moins chaud! Une heure plus tard, et à peu près 30 km plus loin, on arrive à la gare où on nous fait poiroter encore plus d’une demi-heure pour nous servir de l’eau, mais en fait il n’y en a pas assez, seules quelques personnes âgées et quelques jeunes enfants en reçoivent. Cette fois, je devrai être à Mulhouse depuis un bon bout de temps. Et on est encore à 2h de Paris donc 3h de Mulhouse. C’est reparti pour le voyage… enfin. Mais arrivé à Mulhouse, le contrôleur annonce que le train n’ira pas plus loin. Tous ceux qui devait aller à Bâle (Suisse) sont donc coincés à Mulhouse jusqu’au lendemain au moins! Il est plus de minuit lorsqu’on arrive, il aurait du être 20h… J’ai cru que je n’allais jamais arriver! Et vous savez ce qu’on m’a remboursé? 15 euros sur un billet de 80 euros!!! Alors je dis « Chapeau la SNCF! »

Je passerai sur mes expérience de retour à Nantes le 2 janvier 2006, alors que le train était trop bondé pour pouvoir repartir et pas de wagons à ajouter au train: deux heures de retard à l’arrivée à Paris, TGV pour Nantes loupé, et en plus grève de la RATP à Paris! Ou l’expérience de mi-juin où à cause d’un suicide sur la voie on a été bloqué 2 heures!

Bref, j’adore les administrations, les fonctionnaires et surtout la SNCF! Si cette année, j’ai un problème pour mon retour en Alsace le 23 décembre, je pète un câble!!!