Moi, les administrations et la SNCF

Envie de râler un peu, de me défouler. Ca fait un moment que je pensais à émettre mon avis sur les administrations, les fonctionnaires et assimilés. Bon – me direz-vous – qui c’est qui veut devenir prof? Eh oui, je sais c’est moi… Faudra que je ronge mon frein!

L’autre jour, j’étais à la poste. Cas typique des administrations: attente minimum 30 minutes dans les bons jours, et plus si affinités… Je trouve ça honteux. Y’a trente personnes qui font la queue dans le bureau de poste et deux bureaux ouverts sur six. Terrible! En heure de pointe, ils ne peuvent pas ouvrir tous les bureaux? Surtout que – comme dans toutes les administrations – faut pas être pressé, on a tout notre temps! Et tout le monde trouve ça normal. Connaissant par expérience les gens qui attendent à la caisse dans les supermarchés, c’est honteux! Dès qu’il y a trois personnes qui attendent à la caisse, c’est déja la fin du monde: les gens râlent, bougonnent, balancent tout sur le tapis, n’adressent même pas la parole à la caissière ou alors pour lui reprocher l’attente… J’adore… Bon, je ne mets pas tout le monde dans le même sac, y’a toujours des gens sympas qui font un sourire et essaient d’entamer une conversation… Mais bon…

Autre adminsitration où il faut prendre une journée de congé pour réussir à retirer un pauvre papier. Cette fois, c’est à Strasbourg que ça c’est passé. A la Caisse d’Allocation Familiale pour chercher le papier des APL. Trois heures d’attente pour retirer un pauvre papier. Et ils étaient franchement pas pressés dans les bureaux, pas stressés pour un sou par les 500 personnes qui grommelaient dans la « salle d’attente ». Et s’ils se bougeaient un peu l’arrière train ? Ils se feraient une luxation du cerveau??? Même expérience à la préfecture de Colmar pour le retrait de mon permis: deux matinées. C’est pratique de devoir prendre des congés pour chercher des papiers comme sa carte d’identité, son permis ou son passeport!

Le 11 novembre – seul jour où j’ai eu un peu de temps  pour moi – je suis allée à la gare pour réserver mes billets pour mon retour en Alsace à Noël. Je demande donc à changer ma carte 12-25 qui était expirée depuis quelques temps: aucun problème. Je demande un billet pour le 23 décembre: « Ah non, c’est pas possible. Je suis désolé, on ne fait que les départs du jour. C’est un jour férié! ». Je ne critique absolument pas cette personne qui m’a servit et qui obéissait aux ordres, – je suppose – mais à la direction de la SNCF. Les agents de la SNCF étaient derrière leur bureau de vente, il n’y avait pas un chat dans toute la gare, le service était effectivement ouvert, mais on ne peut pas réserver un billet! Vous trouvez ça normal? De toute façon, ces gens travaillent ou plutôt attendent le client désespérement alors pourquoi les empêcher de vendre un pauvre billet? Résultat, je suis rentrer chez moi sans billet et j’ai commandé mon billet sur internet. Et après, on dit que les commerces de proximité meurent à cause des gens qui ne se déplacent plus! Encore faut-il qu’il y ait un accueil correct!

Pour continuer avec la SNCF: mon voyage du 2 juillet 2006 entre Nantes et l’Alsace. Je suis partie de Nantes à midi, arrivée sans encombre à Paris à l’heure. Je traverse Paris pour rejoindre la Gare de l’Est et monte dans mon train vers Mulhouse. Retard au départ : 30 minutes, soit disant à cause de la construction de la ligne de TGV Est. Je veux bien. Deux heures après le départ ,arrêt en pleine cambrousse sous un soleil de plomb ( 35° dans le train). Attente d’une heure, après quoi on nous annonce qu’on est coincé pour une durée indéterminée car un train devant nous est en panne et qu’il n’y a qu’une seule voie sur ce tronçon (Paris – Mulhouse je le rapelle – y’a quand même du monde qui passe). Attente d’une heure dans un train sans électricité et sans climatisation – oui parce que notre train aussi était plus où moins en panne. La température monte dans le train, une ambiance de survie s’organise: les enfants pleurent, beaucoup dorment trempés par la sueur, et plus rien à boire dans tout le train! On nous promet de l’eau gratuite à la prochaine gare pour les plus faibles, et pour tous ensuite. Mais rien on attend toujours, une heure de plus. Quand enfin on nous annoce qu’aucune locomotive ne peut venir dépanner le train devant nous,  donc c’est nous qui allons le pousser. Ouh… déja! Quelle décision! Ca ne fait que trois heures qu’on attend pour rien! A l’heure qu’il était, je devais en fait être presque arrivé à Mulhouse, j’essaie de joindre ma mère, mais bien sûr pas de réseau, on est au milieu de nulle part! Finalement, on repart à 10 km à l’heure – on aurait pu marcher à côté du train, on aurait eu moins chaud! Une heure plus tard, et à peu près 30 km plus loin, on arrive à la gare où on nous fait poiroter encore plus d’une demi-heure pour nous servir de l’eau, mais en fait il n’y en a pas assez, seules quelques personnes âgées et quelques jeunes enfants en reçoivent. Cette fois, je devrai être à Mulhouse depuis un bon bout de temps. Et on est encore à 2h de Paris donc 3h de Mulhouse. C’est reparti pour le voyage… enfin. Mais arrivé à Mulhouse, le contrôleur annonce que le train n’ira pas plus loin. Tous ceux qui devait aller à Bâle (Suisse) sont donc coincés à Mulhouse jusqu’au lendemain au moins! Il est plus de minuit lorsqu’on arrive, il aurait du être 20h… J’ai cru que je n’allais jamais arriver! Et vous savez ce qu’on m’a remboursé? 15 euros sur un billet de 80 euros!!! Alors je dis « Chapeau la SNCF! »

Je passerai sur mes expérience de retour à Nantes le 2 janvier 2006, alors que le train était trop bondé pour pouvoir repartir et pas de wagons à ajouter au train: deux heures de retard à l’arrivée à Paris, TGV pour Nantes loupé, et en plus grève de la RATP à Paris! Ou l’expérience de mi-juin où à cause d’un suicide sur la voie on a été bloqué 2 heures!

Bref, j’adore les administrations, les fonctionnaires et surtout la SNCF! Si cette année, j’ai un problème pour mon retour en Alsace le 23 décembre, je pète un câble!!!

Coup de blues…

Depuis trois semaines environ, c’est pas la très grande forme pour moi. Je suis dans une année de préparation aux concours de l’enseignement: CAPES d’histoire-géographie et Agrégation d’histoire. Au début de l’année, j’étais vraiment motivée et confiante. Et puis les cours ont commencé à être lourds: 35 heures par semaines avec le boulot qu’on est censé fournir à côté, c’est trop. L’organisation des cours est franchement nulle, les profs ne se sont pas concertés pour parler de leur sujet… Bref, je ne vais pas m’étendre sur le sujet parce que je n’aurai pas terminé mes critiques avant demain matin. Il y a un mois et demi, je me suis rendu compte de l’inutilité de la plupart des cours et depuis je suis démoralisée. A chaque fois que je vais en cours, je m’énerve un peu plus contre l’administration, l’organisation de la fac et l’éducation nationale… et dire que moi, qui ai envie de faire péter l’Education Nationale pour tout raser et reprendre à zéro, je veux devenir prof!!!

Il y a une semaine environ, je suis tombée malade. Une grosse grippe qui m’a clouée au lit durant presque cinq jours. J’ai horreur de rester au lit à ne pas pouvoir dormir tout en étant fatiguée et fiévreuse. Et c’est la goutte qui a fait déborder le vase. Je suis vraiment démoralisée, je me morfond dans ma langueur: envie de rien faire, envie de ne rien entendre et de ne rien devoir dire… et surtout pas envie d’entendre parler de concours. Je n’étais déja plus très motivée avant… maintenant c’est la fin des haricots! Il va falloir que je me remotive vite fait. Ca fait une semaine que je n’ai pas ouvert un bouquin, je n’arrive plus à me concentrer sur quoi que ce soit, même pas sur un téléfilm à la con.

Mais, ne pas s’inquiéter, je vais reprendre le dessus. Ce qui me rassure, c’est que les autres ne semblent pas beaucoup plus en forme. Ils sont aussi fatigués et amorphes que moi. Envie de rien… c’est peu être le temps après tout et ça va passer tout seul avec l’arrivée du froid qui va nous revigorer! Ah…l’automne, l’hiver…

J’attends le froid avec impatience…

Petit hommage à mon grand-père

Aujourd’hui, 8 décembre, c’est l’anniversaire de mon grand-père. Je pense souvent à lui. Il est mort, il y a maintenant huit ans et demi sans qu’on s’y attende vraiment. Il est parti pour l’hôpital, un lundi matin de février alors qu’on avait fêté l’anniversaire de mon frère et le mien le dimanche. Et il n’est malheureusement jamais ressorti, il est mort une semaine et demi plus tard.
Il me manque en ce moment. Je pense souvent à lui. J’aurai tellement aimé qu’il me voit aujourd’hui, qu’il connaisse Arnaud et notre vie d’aujourd’hui. J’ai tellement de souvenirs de lui quand on était petit mon frère et moi. Il m’appelait toujours « mutala », s’énervait pour un rien quand mon frère se mettait à pleurer, parlait très fort parce qu’il n’entendait plus très bien mais refusait de l’admettre, … Je l’aimais tant.

Papapa et Mamama pour leur 45 ans de mariage

Alors je lui dédie ce message aujourd’hui, pour son anniversaire…