[Livre] Les mots sont des fenêtres

Suite à ma lecture du Pouvoir du moment présent, j’ai eu très envie de relire l’initiation à la communication non violente que j’avais déja bien entamé au courant du mois de février, mais que j’avais mise de côté car trop dense pour moi à cette période-là.

Marshall B. Rosenberg est l’inventeur du processus de la Communication Non-Violente (CNV). Il l’a mis au point dans les années 1960. La CNV peut aussi bien contribuer à prévenir les conflits qu’à les résoudre de manière pacifique. Elle nous apprend à communiquer en terme de besoins, sans juger, analyser ou attribuer des torts aux uns et aux autres, sans comparaison et en prenant la pleine responsabilité de nos pensées, de nos sentiments et de nos actes.

La démarche de la communication non-violente est assez simple:

  • observer ce qui se passe dans une situation donnée
  • dire ce que nous ressentons en présence de ces faits
  • préciser le besoin qui est a l’origine de ces sentiments
  • faire une demande précise et concrète qui puisse combler notre besoin

Par exemple, ma fille rentre de l’école à 16h30 enlève ses chaussures et les laisse traîner au milieu du couloir, alors qu’elle connaît notre rituel et l’étagère prévue pour ranger chaque paire de chaussures, elle entre dans la pièce principale et lance sa veste et son cartable au sol tout en partant en courant vers la salle de bain se laver les mains. J’arrive derrière elle avec son petit frère dans les bras et je suis exaspérée par ce que je vois. Je pourrai simplement m’énerver et lui crier dessus « Chaussures, sac, veste, dépêche-toi de les ranger! Pourquoi tu ne ranges jamais tes affaires? » Je n’obtiendrais certainement pas ce que je veux – le rangement des affaires – et je ne parviendrai très certainement qu’à envenimer la situation en entrant en opposition avec ses propres besoins et sa propre fatigue. Je choisi donc d’utiliser la CNV pour éviter le conflit et par la même occasion, écouter mon propre besoin inassouvi: « Quand je vois tes chaussures, ton sac et ta veste par terre, je me sens peinée. J’ai passé une grande partie de l’après midi à organiser la maison pour qu’elle soit agréable et j’ai besoin de sentir que mon travail est respecté. Pourrais-tu s’il te plait ranger tes affaires? » Peut être que je n’obtiendrai pas tout de suite l’effet escompté ( = le rangement de ses affaires), mais déja j’ai pris conscience que c’est MON besoin inassouvi qui est à l’origine de mon énervement. Si elle refuse, il sera toujours temps de chercher qu’elle est son besoin inassouvi à elle et de l’aider à le remplir pour qu’elle puisse m’aider à remplir le mien ensuite. Le tout sans énervement. Dans une résolution du problème gagnant-gagnant.

Il convient également d’apprendre à entendre un message négatif, comme dans l’exemple cité, Little Miss Sunshine aurait très bien pu répondre « non » ou « j’ai pas envie » à ma demande, même si j’avais fait l’effort d’utiliser la CNV. Marshall Rosenberg nous explique qu’il y a quatre manières d’accueillir un message négatif:

  • l’entendre comme un reproche ou une critique et donc se sentir fautif et baisser dans notre propre estime
  • rejeter la faute sur l’autre et donc très souvent se mettre en colère 
  • porter notre attention vers nos sentiments et nos besoins non assouvis
  • diriger notre attention vers le sentiments et les besoins de l’autre et chercher à comprendre quel besoin non assouvi est à l’origine du message négatif

C’est cette dernière solution que j’aurai essayé avec Little Miss Sunshine dans mon exemple, plus haut.

La CNV peut être utilisé dans toutes sortes de contexte: dans le couple, au sein de sa propre famille, ou à l’école, mais aussi dans tous les milieux professionnels. Je m’y suis tout d’abord intéressé – bien avant de lire cet ouvrage, mais au travers d’autres ouvrages qui traitaient de la CNV dans ces grandes lignes, notamment les ouvrages de Faber et Mazlish – pour l’appliquer avec mes enfants et éviter de rentrer systématiquement en conflit avec eux. Ce n’est pas tous les jours faciles, mais à force de pratiquer, on y arrive mieux. Et puis, il y  des périodes où l’on oublie à nouveau et on se rend bien compte de l’utilité de la CNV quand on réalise enfin pourquoi on s’énerve autant…

J’avais envie de lire cette initiation à la CNV depuis longtemps, pour approfondir ma pratique avec les enfants, mais c’est par hasard que ma maman me l’a offert en venant nous voir à Shanghai en février. J’ai alors commencé à lire ce livre, mais je me suis vite lassée car je n’étais pas du tout dans le bon état d’esprit à cette époque.

Quand j’ai décidé de le relire au début des vacances d’été, après ma lecture du Pouvoir du moment présent, je n’avais plus la même utilité en tête. J’ai vraiment envie de  mettre les principes de la CNV en application au quotidien, aussi souvent que possible: avec les enfants, mais aussi avec mon mari (et je trouve ça tellement difficile!), le reste de la famille, mes amis, mes collègues ou mes élèves.  J’ai dores et déja pris conscience qu’il est plus facile pour moi de le faire avec mes enfants ou mes élèves qu’avec mon mari ou le reste de ma famille.

Après ma lecture du livre, j’ai eu très envie de le relire encore une fois en diagonale et de prendre des notes. Je me suis fait des fiches que j’ai envie de garder à proximité pour m’y replonger de temps à autre, m’en réimprégner et essayer de faire le point de temps à autre sur ce que j’arrive à appliquer, avec quel type de personne et de voir comment je peux faire évoluer ma pratique. J’espère qu’avec le temps, exprimer mes sentiments et mes besoins deviendra plus facile. Un peu comme ma manière de parler le plus souvent possible un langage positif avec les enfants. Je me souviens de mes débuts, quand je cherchais parfois plusieurs minutes dans ma tête une formulation positive, aujourd’hui c’est devenu beaucoup plus automatique et naturel.

Je reviendrai très certainement vous parler de la CNV dans les mois qui viennent, pour vous dire où j’en suis dans ma démarche…

Et vous, avez-vous lu ce livre? Qu’en avez-vous pensé? 

Marshall B. Rosenberg Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) – Initiation à la Communication Non-Violence, La découverte, 2016, 19,50€

[Roadtrip] L’Ecosse en amoureux – Jour 1

Mi-juillet, avec Papa Lou, nous nous sommes offert trois jours de roadtrip en Ecosse pour refaire le plein de bons moments à deux et de nature

Nous avions prévu cette escapade en amoureux depuis la précédente, dans les Alpes suisses, et nous avions hâte de passer ces quelques jours en amoureux. Tout était organisé. Papapa et Mamama s’occuperaient des enfants pour trois jours et deux nuits.

La destination est restée une surprise pour moi jusqu’à notre arrivée à l’aéroport. Papa Lou avait pris des billets pour… Édimbourg. Depuis le temps que je rêvais de visiter l’Ecosse. Il y a sept ans, en 2011, nous avions d’ailleurs prévu un roadtrip dans cette belle région, et puis j’ai appris que j’étais enceinte de Little Miss Sunshine, et nous avions, à l’époque, fait le choix de changer nos plans, rapport au temps énorme passé en voiture… Alors quand il me l’a annoncé, j’étais vraiment heureuse!

Je pensais aller passer trois jours dans cette jolie ville… mais non. C’est un roadtrip à la campagne que Papa Lou m’a concocté. Si vous nous suivez sur Instagram, vous savez que nous n’aimons pas trop voyager dans les grandes villes. Nous vivons déjà dans une des plus grandes villes du monde, Shanghai, et ça nous semble bien suffisant. Alors en vacances, on a plutôt tendance à se perdre au fin fond de la campagne…

Nous avons quitté la maison de Papapa et Mamama très tôt un mardi matin, peu avant 5h. Les enfants dormaient encore et j’avoue avoir eu un peu de mal à les laisser sans même un dernier câlin, mais je ne voulais pas non plus les réveiller à cette heure indue.

Nous avons pris l’avion à 7h en partance pour Édimbourg. Mais ce n’est qu’à l’arrivée que Papa Lou m’a parlé du programme de ces trois jours. Nous sommes donc allés récupérer la voiture de location et nous sommes partis à la découverte de l’Ecosse.

Premier arrêt: le château de Stirling. Nous y avons passé un très bon moment. C’est un beau château, notamment avec ses portraits en médaillon dans la salle d’audience du roi ou les magnifiques tapisseries de la licorne. On a bien aimé également la reconstitution des cuisines.

 

Puis nous sommes allés déjeuner dans un délicieux steak house: the grill, wagyu house à Bridge of Allan.

Je dois bien avouer que j’avais l’estomac noué de me lever aussi tôt ce matin-là en quittant mes enfants sans les embrasser pour ne pas les réveiller et que je n’avais donc absolument rien mangé depuis. J’étais affamée!

Début d’après-midi, nous avons repris la route et nous sommes allés visiter le très joli chateau de Doune.

Et puis nous avons repris les jolies petites routes britaniques… vers le Loch Lomond. Là-bas, nous nous sommes arrêté un moment pour profiter d’une promenade au bord de l’eau…

Là-bas, au cours de notre promenade, Papa Lou m’a fait l’immense surprise de m’offrir une nouvelle bague. Une bague dont il avait totalement inventé le design et réfléchi le sens et qu’il a fait faire pour moi sur mesure à Shanghai. Je ne m’y attendais absolument pas. Je dois dire que suite à mes mésaventures du mois d’octobre qui ont abouti au vol de toutes mes bagues, je n’avais plus aucune envie d’avoir des bagues. Mais comme toujours, il a trouvé la manière de me convaincre en liant des souvenirs forts à cette nouvelle bague…

Et puis, nous avons repris la route à travers les tourbières. Les paysages sont absolument magnifiques en Ecosse.   

Et nous sommes arrivés à Ballachulish, le lieu de notre premier hôtel.

On se serait presque attendu à croiser un fantôme dans cette belle bâtisse et sa jolie bibliothèque…

Nous avions une très jolie vue sur le Loch Linnhe depuis la fenêtre de notre chambre.

Nous avons passé une très agréable soirée dans cet hôtel. Nous avons très bien dîné dans le restaurant de l’hôtel: bonbons de haggis, crumble de potimarron et shortbread et crème au citron.

Après une dernière promenade au bord du Loch et un dernier verre au bar de l’hôtel, nous avons passé une très bonne nuit. Et quand on est encore réveillé régulièrement par un bonhomme de 3 ans la nuit, on apprécie tout particulièrement une nuit sans réveil…


Et pour les curieux: 

  • Le jour 2 de notre roadtrip écossais, c’est par là-bas

[Livre] Le pouvoir du moment présent

J’ai commencé à m’intéresser à la pleine conscience et à la méditation, il y a un peu plus d’un an. Tout d’abord dans une vision très pratique.  Je savais que je terminais ma vie de maman à la maison et que je voulais continuer à offrir du temps de qualité à mes enfants, mais aussi à avoir un temps de qualité pour moi, et à conserver le fragile équilibre que j’avais mis beaucoup de temps à trouver en moi: c’était en effet une période durant laquelle je me sentais bien et complète. Je m’étais donc dit que de pratiquer la méditation de pleine conscience pouvait m’aider à garder cette sérénité et à offrir un maximum de temps de présence de qualité à mes enfants.

J’étais pleine de bonne volonté, mais rapidement après la rentrée, quand le rythme scolaire nous a rattrapé, je me suis un peu perdue. Et puis nous avons eu un enchainement de petits accidents de la vie qui a bel et bien mit fin à la sérénité que j’avais mis du temps à acquérir.  J’ai oublié mes bonnes résolutions, la méditation et le reste et j’ai juste essayé de me concentrer sur l’essentiel, nous quatre. J’ai quand même réussi à initier les enfants à quelques petites séances de yoga et de respiration durant l’hiver.

J’avais donc repéré ce livre d’Eckhart Tolle il y a un bon moment. Et puis, je l’ai à nouveau eu entre les mains à la fin du mois de juin et je me suis dit que c’était le moment de le lire et de reprendre ma démarche là où je me suis perdue en octobre dernier… Voilà pour le contexte de ma lecture.

Quand j’ai ouvert ce livre, je m’attendais juste à en apprendre un peu plus sur la pleine conscience et ses bienfaits. Mais ce livre est tellement plus…

Dans un premier temps, j’ai été vraiment prise par ma lecture. Je devais presque me forcer à faire des pauses, comme le conseille l’auteur, à essayer d’assimiler tout ce que j’y lisais, de mettre en pratique ce que l’auteur nous explique pour vivre dans le moment présent le plus souvent possible.

Et puis, vers le milieu du livre (c’est tout de même un livre de 250 pages) je me suis sentie très las. L’auteur en revenait toujours à répéter les mêmes choses, que j’avais l’impression d’avoir compris et il partait de plus en plus dans des explications très spirituelles. Je n’avais clairement pas l’impression d’en être à ce stade de ma réflexion. Mais j’ai poursuivi ma lecture, parce que j’avais également l’impression d’avoir entre les mains quelque chose qui me parlait, quelque chose que je voulais mettre en application dans ma vie de tous les jours et j’étais clairement consciente du fait que je n’en suis qu’au début de ce cheminement.

Et puis, j’ai dépassé ce stade de lassitude et j’ai terminé le livre avec entrain. C’est un livre facile à lire, mais vraiment extrêmement dense quant à son contenu. J’ai pris le temps de souligner, d’encadrer, de mettre de petites étoiles à côté des exercices que je voulais refaire ultérieurement. C’est un livre que je vais relire, tout ou en partie. Un livre que je vais garder sous la main pour m’y référer régulièrement.

Ce livre a été une réelle prise de conscience. Je ne pensais pas être aussi prise par mon mental. Et je me rends bien compte qu’en fait, il est toujours là, à cogiter, ressasser, se refaire les mêmes schémas dans le vide: qu’est-ce que j’aurai dû dire, qu’est-ce que j’aurai dû faire ou au contraire à anticiper des situations qui n’existent pas encore et à angoisser sans raison.

Plongez dans le moment présent permet d’oublier ce temps (passé et futur, réel ou imaginé) et de se concentrer sur le présent. A toujours vouloir anticiper ou ressasser les événements passés, on en vient à oublier le plus important: le présent.  Eckhart Tolle nous en fait la démonstration et nous donne des pistes et des conseils pour y arriver. Parce que même quand on en prend conscience, ce n’est pas évidement à faire.

Ce livre m’a donné envie de me remettre, plus sérieusement cette fois, à la méditation de pleine conscience. J’ai compris beaucoup de choses sur moi-même et sur le fonctionnement de mon mental.

C’est une lecture que je recommande très vivement… Mais je pense qu’il faut être prêt à le lire. Il faut être ouvert d’esprit et avoir déja une idée de ce qu’est la pleine conscience pour l’apprécier totalement.

Et vous, avez-vous lu ce livre? Qu’en avez-vous pensé?

Eckhart Tolle Le pouvoir du moment présent  – Guide d’éveil spirituel,  J’ai Lu collection Bien-être, 2010, 7,20€

Trois ans, ça se fête!

Little Smiling Buddha a eu trois ans. C’est d’une banalité, mais le temps passe vraiment à la vitesse de l’éclair. Je le vois encore dans mes bras à la maternité et c’est aujourd’hui un magnifique petit garçon, adorable, curieux et plein de vie. Quel chance de l’avoir dans nos vies!

Pour marquer le coup, il a eu le droit à quatre fêtes d’anniversaire, rien que ça!

La première aura eu lieu dès le début du mois de juin. C’est la fête d’anniversaire que nous avons organisé chez nous avec ses copains et copines de classe. Il avait choisi le thème de cette fête depuis un bon bout de temps, il voulait un gâteau train. Alors j’ai repris le même principe que le gâteau que j’avais créé pour lui pour ses deux ans avec la famille. Et évidemment il a adoré. Finalement ses passions ont peu évoluer en un an!

Pour la décoration, un train que j’ai créé sur mesure pour Little Smiling Buddha avec quelques cartons et beaucoup de peinture. En effet, il m’avait demandé un train « Thomas », car on en voit un peu partout en Chine. Je l’ai donc créé quelques semaines avant son anniversaire et il trône toujours au milieu de notre salon depuis.

Nous avions aussi trouvé un train en Légo Duplo sur Taobao qui a fait son petit effet sur la table d’anniversaire.

Comme à notre habitude, nous avions invité les copains de classe à venir avec leurs frères et soeurs et les parents pour partager un bon moment tous ensemble. Nous les avons invité un dimanche matin, de 10h au début de l’après midi. C’est un horaire qui peut sembler bizarre, mais qui se fait beaucoup à Shanghai pour les fêtes d’anniversaire et qui est finalement vraiment sympa.

Du côté des gourmandises, j’avais préparé un gâteau en forme de train, à partir de simples cakes au chocolat. Je les ai décoré avec différents petits gâteaux trouvés dans le commerce et des smarties.

J’avais également préparé des petits sablés à la cannelle en forme de train, qui on eu un sacré succès auprès des petits et des grands.

Et puis il y avait quelques bonbons, des fruits (prunes, raisins et abricots) et des popcorns fraîchement préparé par Papa Lou.

Enfin, et c’est un peu la Famille Kangourou’s touch, Papa Lou avait à nouveau gonflé une forêt de ballon à l’hélium. Et les enfants quel que soit leur âge aiment toujours jouer avec les ballons!

Il y avait finalement quatre petits copains, deux frères et soeurs et huit parents pour partager ce beau moment avec nous.

Ayi est exceptionnellement venu pour nous aider à garder un oeil sur les enfants, pour que les parents puissent également papoter autour d’un verre de champagne, un thé ou un café.

Pour le déjeuner, nous avions préparé des pizzas, du fromage, de la charcuterie et du pain et tout le monde s’est régalé!

Et Little Smiling Buddha a adoré sa première fête d’anniversaire avec ses copains de classe! 

Le vrai jour de son anniversaire, nous étions en week-end à Jingdezhen. Mais la veille, j’avais préparé des muffins double chocolat pour le dessert pour mon petit gourmand. Nous avons chanté et gâté notre petit « grand » en famille.

Il a reçu une draisienne de notre part et un colis de la part de Nonna et GrandPapa.

L’avant dernière semaine d’école, il a fêté son anniversaire autour d’un cake marbré que nous avions préparé avec toute la classe et il a fièrement soufflé ses trois bougies.

Enfin, lors de notre retour en France, nous avions organisé son anniversaire le premier samedi après-midi après notre retour. Il m’avait demandé au moins deux mois auparavant, un gâteau camion pompier. J’ai pas mal réfléchi pour réalisé un gâteau ressemblant à un camion pompier et puis finalement, je crois que le plus simple a été le plus efficace. J’ai simplement utilisé un moule à cake pour préparé un napolitain (d’après cette recette) et j’ai ensuite coupé un bout sur l’avant que j’ai posé sur le dessus pour créer la cabine. Je n’ai pas eu d’autres idées pour créer le « rouge » que de la pâte à sucre – l’autre alternative aurait été la pâte d’amande maison colorée, mais je craignais d’avoir un fade rose plutôt qu’un vrai rouge. J’ai ajouté des roues en oréo et de la pâte à sucre blanche pour les vitres et les lumières. En parallèle, j’avais préparé des mikados maison avec lesquels j’ai également créé une échelle.

Enfin, j’avais préparé une salade de fruits (pastèque, melon, banane et pêche) que j’ai présenté dans la pastèque.

Les enfants étaient impatients de voir arriver toute la famille. Little Smiling Buddha a eu la chance d’avoir ses quatre grands-parents, son papa (et c’est la première année!), sa marraine, son mari et ses enfants, ainsi que Mamie Pendule, une des ses arrières-grands-mères.

Nous avons passé un bel après-midi à discuter autour des enfants, en les regardant se rafraichir dans la petite piscine de Nonna et Grand-Papa. Le genre d’après-midi que l’on met dans un petit coin de sa tête et que l’on ramène avec nous à Shanghai pour les froides journées d’hiver…

[Recette] Houmous

Voici une recette que j’ai longtemps voulu préparer sans jamais trouver de pois chiches en Chine, et depuis que nous avons trouvé comment nous en procurer, c’est une recette que nous apprécions beaucoup dans la famille Kangourou pour l’apéritif.

Pour un bol de houmous, vous aurez besoin de:

  • 200g de pois chiches cuits ou 100g de pois chiches crus
  • 2 cuillères à soupe de tahini (facultatif) = il s’agit tout simplement d’une purée de graines de sésame
  • 1 cuillère à café de poudre de cumin
  • Le jus d’un gros citron
  • 2 gousses d’ail
  • Huile d’olive
  • Huile de sésame (si vous n’utilisez pas de tahini)

Si vous utilisez des pois chiches crus, comme c’est mon cas, il faudra penser à les mettre dans deux fois leur volume d’eau la veille. Le lendemain, il faudra également penser à les cuire dans l’eau bouillonnante pour 30 minutes environ. Puis les égoutter et enlever au maximum les petites peaux qui se détachent.

Ceux qui utilisent des pois chiches cuits peuvent commencer la recette ici. Il s’agit simplement de presser le jus du citron et d’écraser et de couper grossièrement l’ail.

Mettre tous les ingrédients (sauf les huiles) dans le bol de votre mixeur et commencer à mixer.

Ajouter progressivement l’huile d’olive (et l’huile de sésame si vous n’utilisez pas de tahini, je fais simplement moitié-moitié entre les deux huiles jusqu’à ce que le goût du sésame ressorte bien, ensuite je termine à l’huile d’olive) jusqu’à obtenir une belle texture. Le houmous peut garder quelques petits morceaux si vous l’aimez ainsi, ou au contraire faites le très lisse si c’est ainsi que vous l’aimez.

Placez- le houmous dans un bol au frigo jusqu’au moment de servir.

Au moment de servir, ajouter un filet d’huile d’olive et quelques graines de sésame.

Déguster avec des légumes préalablement découpés en bâtonnets (concombre, carotte,…), avec des gressins ou avec des morceaux de pain pita.

Et vous, quelles sont vos recettes apéritives fétiches actuellement? 

[Recette] Pain pita

Voilà quelque chose que je n’avais encore jamais fait. Mais je suis tombée sur une recette de brochettes de poulet souvlaki, qui m’a donné envie de faire des sandwichs avec du tatziki, du concombre, des olives noires et des tomates cerises. Et puis j’ai eu envie de faire mes pains pita moi-même. En effet, à Shanghai, je fais toujours mes galettes, pains à burger ou pain à bagel moi-même, alors pourquoi ne pas prendre le temps de préparer des pains pita en France, même si on n’en trouve facilement en grande surface.

Voici la recette que j’ai utilisé. Une simple recette de pâte de pizza:

  • 600g de farine
  • Un sachet de levure boulangère
  • Une cuillère à soupe d’huile d’olive
  • Environ 300ml d’eau
  • Sel

J’ai commencé par mettre la farine, la levure et l’huile d’olive dans le bol de mon robot. J’ai fait tourner puissance 1. J’ai ajouté au fur à à mesure l’eau, jusqu’à obtenir une belle boule de pâte. Enfin j’ai ajouté le sel.

J’ai laissé tourner mon robot dix minutes supplémentaires. Enfin, j’ai couvert mon bol d’un chiffon et je l’ai laissé monter quelques heures. La pâte doit au moins doubler de volume.

Quand la pâte à double de volume, il suffit de la dégazer. J’ai préchauffé mon four à 240°C. Ensuite, j’ai séparé la pâte en huit pâtons. Avec chaque pâton, j’ai fait une galette, la plus fine possible.

J’ai enfourné 6 minutes à 240°C. Le four doit vraiment être très chaud. Et les pains pita vont gonfler spontanément dans le four.

À la sortie du four, il faut bien laisser refroidir le pain pita sur une grille. Dès que les pains sont froids, il faut les mettre dans un sac plastique pour qu’ils conservent son élasticité.

Déguster avec du houmous ou en sandwich avec des brochettes de poulet souvlaki. Nous nous sommes régalés! Et vu la facilité de la recette, c’est sûr on en refera!

Et vous, avez-vous l’habitude de préparer vos pains vous-même? 

Vacances d’été

Ce soir, nous quittons Shanghai pour l’été. L’école est finie. Nous allons pouvoir nous reposer et nous amuser pour deux mois en Alsace avec les grands-parents.

Les enfants me demandent chaque jour quand nous rêverons la famille depuis au moins deux semaines. Ces vacances d’été sont toujours attendus avec une grande impatience!

Cette année, nous avons la chance de rentrer en France à quatre. Papa Lou fait le voyage avec nous! Il ira travailler une semaine à Paris, avant d’être vraiment en vacances avec nous pour deux semaines. Nous avons prévu de partir un week-end en amoureux également. Ça va nous faire le plus grand bien.

Cet été sera calme et reposant, je le souhaite. Rien de particulier de prévu. Juste profiter de moments en famille et des joies des jeux en extérieur à la campagne.

J’espère avoir le temps de vous préparer tous les articles qui manquent sur nos différents voyages (Kyushu, le Kansai, le Sud du Yunnan, Angkor,…) et de vous faire profiter de tous les activités créatives que j’ai prévu de faire cet été avec les enfants.

Je rentrerai à Shanghai vers le 20 août, seule avec les deux enfants. Papa Lou nous attendra alors avec impatience.

Et vous, quoi de prévu cet été?

[Week-end] À Jingdezhen

A la mi-juin, chaque année, en Chine, c’est la fête des bateaux-dragons et il y a un jour férié. Cette année, nous avons choisi de profiter de ce week-end de trois jours pour aller visiter un lieu que nous rêvons de visiter depuis bien longtemps: Jingdezhen, la capitale mondiale de la porcelaine.

Nous avons choisi de ne partir que deux jours, pour conserver un jour pour nous reposer à la maison avant la course de la fin d’année scolaire… Nous sommes donc partis le samedi matin tôt, de l’aéroport de Shanghai Hongqiao pour deux jours et une nuit de découvertes.

Nous avons pris l’avion un peu avant 9h du matin pour environ une heure de vol.

Little Smiling Buddha et Little Miss Sunshine apprécient tous les deux de voyager. Ils aiment découvrir des lieux nouveaux et nous réclament très souvent de partir en escapade. Mais à côté de ça, ce sont aussi des enfants qui apprécient énormément jouer à la maison avec leurs jeux pour des heures et qui peuvent refuser de sortir tout un week-end!

Nous sommes arrivés à Jingdezhen en fin de matinée, et nous avons commencé par essayer d’aller visiter un lieu nommé « the old sculpture factory », mais le taxi a décidé de nous déposer à 2km de là, qui était à n’en pas douter un des hauts lieux de la poterie chinoise il y a quelques décennies et qui aujourd’hui a été totalement réhabilité avec des hôtels, des cafés et de nombreuses galeries. Parfois, en Chine, ça arrive: problème de compréhension ou alors le chauffeur n’a simplement pas envie… Pas grave. On décide de faire le tour de ce joli lieu, un peu trop moderne à notre goût, et de reprendre un taxi un peu plus loin (rapport au 35°C en plein soleil avec les deux enfants…)

Le second taxi a très bien compris où on voulait aller. « The old sculpture factory » n’est plus ni une usine ni un lieu où l’on fait des sculptures. C’est vraiment un des lieux de la ville où l’on trouve une belle concentration de potiers, galeries et ateliers. Nous y avons passé le reste de la journée, et nous avons vraiment apprécié cette visite.

Tous les samedis matins se tient un marché aux créations des jeunes potiers du monde entiers qui viennent s’entraîner à Jingdezhen.

Mais nous avons vite quitté la rue principale, les boutiques et les galeries, pour nous perdre dans les petites ruelles à l’arrière et aller observer les potiers sur leur lieu de création.

La plupart des Chinois, qui ont ainsi des métiers de savoir-faire, sont ravis de partager er montrer leur art, à ceux qui prennent le temps de les observer et d’échanger quelques mots avec eux.

Nous avons ainsi passé la journée à passer d’atelier en atelier, à poser des questions, à montrer aux enfants, à écouter les Chinois nous parler de leur art, à voir de magnifiques poteries et à être impressionné par le fait que tout est encore fait à la main ici, même les pièces de « grandes distributions » que l’on retrouve un peu partout à travers la Chine, sont encore faites à la main! On nous a quasiment à chaque fois invités à entrer à venir les observer de plus prêt. C’était vraiment une expérience unique! 

Les enfants ont adoré cette journée. Ils ont passé leur temps entre observation des potiers et jeux avec quelques voitures au sol dans la poussière de la glaise qui recouvre tout…

Et nous étions tellement occupés à observer et à apprendre, que nous en avons oublié d’acheter et nous avons été particulièrement raisonnable... Une théière et deux tasses pour cette première journée seulement.

En fin de journée, nous avons repris le taxi pour nous rendre à notre hôtel. Papa Lou nous avait réservé un très joli hôtel typiquement chinois. Et nous y avons passé une très belle soirée…

Voici notre chambre…

Sans parler de l’extérieur qui était magnifique et qui invitait vraiment au calme et au repos.

Après un rapide dîner dans un petit restaurant à proximité de l’hôtel, nous sommes revenus dans les jardins de l’hôtel pour prendre un thé en papotant tranquillement, en écoutant les criquets chanter et les grenouilles coasser, alors que les enfants continuaient de jouer autour de nous… 

Et puis nous avons passé une belle nuit, calme et reposante…

Le lendemain, nous avions choisi le petit déjeuner chinois et nous avons été gâtés… Nous avons profité à fond du petit-déjeuner et du magnifique cadre.

Nous avons passé une magnifique matinée…

En fin de matinée, nous avons repris nos visites. Nous avions envie de visiter un lieu que nous n’avons finalement pas vraiment trouvé, ou qui n’existait plus, mais nous nous sommes tout de même un peu promené car c’était plus dans la campagne et que le cadre était très joli…

Puis nous avons repris le taxi pour aller visiter « the old fabrik district » et quelle belle idée nous avons eu! Il ne s’agit pas du tout d’un lieu touristique ou d’un lieu de vente, mais bien d’un lieu de fabrication: les moules, les vernis, les poteries,… Nous avons passé deux bonnes heures sous un soleil de plomb par 35°C à nous perdre dans ces ruelles et à observer les potiers travailler…

Comme nous n’avions pas encore déjeuner, nous avons décidé de déjeuner dans une des cantines des travailleurs qui ont été bien étonné et heureux de voir débarquer des étrangers avec deux jeunes enfants dans leur petit restaurant.

Et puis la chaleur est devenue trop insoutenable. Nous avions besoin d’ombre et de frais pour nous reposer un peu avant de reprendre nos visites. Nous avons recherché un « café » un endroit frais où nous pourrions nous assoir et boire un verre. Pas évident en Chine quand on ne connaît pas du tout la ville. Mais finalement nous avons trouvé une sorte de café où nous avons pu prendre des jus de fruits frais et du thé glacé. Nous nous sommes reposés et rafraichit une bonne heure. Little Smiling Buddha a eu le temps de faire la sieste.

Et puis nous sommes retournés dans la rue de l’hôtel où nous avions repéré de jolies boutiques de potiers également. Nous avons fait quelques emplettes: trois théières supplémentaires, un gaiwan et un pot de réserve. Nous avons dons été plutôt raisonnable!

Vers 18h, nous avons cherché un endroit pour déjeuner rapidement. Nous n’avions pas vraiment faim à cause de la chaleur, mais comme nous devions prendre l’avion quelques heures plus tard et ne rien avoir à manger avant notre retour à Shanghai, nous avons décidé de tester les pizzas. A la chinoise. Je n’ai jamais rien mangé d’aussi immangeable: mauvais ketchup très sucré (et non pas sauce tomate), saucisse sucrée, faux fromage qui tire des fils, mangue et deux sortes de mayonnaises sucrées. Little Miss Sunshine a eu la même expérience avec des pâtes à la sauce tomate (ou plutôt au ketchup sucré). Mais au moins nous l’aurons fait! Nous aurons goûter les pizzas au goût des Chinois! 

Vers 19h, nous avons pris le taxi pour l’aéroport. Nous sommes finalement arrivés chez nous à Shanghai vers 23h. Fatigués et absolument ravis de cette jolie escapade!

[Week-end] En amoureux dans les Alpes Suisses

Pour la première fois depuis que nous sommes parents, nous nous sommes offert un petit week-end de deux jours et une nuit en amoureux.

Alors que nous n’en avions jamais ressenti le besoin tant que nous étions à trois, depuis que nous sommes à quatre, les temps à deux sont finalement de plus en plus restreint et c’est donc assez naturellement que nous avons eu envie de nous échapper un peu de notre quotidien pour nous retrouver juste nous, en couple, sans aucune contrainte liée aux enfants. Mais pas facile d’organiser un week-end en amoureux quand on vit loin de la famille. J’apprécie énormément Ayi, je sais qu’elle accepterait de garder Little Miss Sunshine et Little Smiling Buddha un week-end complet, mais je n’arrive pas à passer le cap. C’est donc uniquement quand nous rentrons en France que nous pouvions l’organiser. Nous avions prévu ce week-end en amoureux de longue date. Nous voulions le voir se réaliser l’été dernier. Malheureusement, comme Papa Lou ne rentre que deux semaines en Alsace, c’est compliqué de profiter de la famille ET de s’accorder du temps en amoureux. De plus, les enfants passant de longues périodes sans leur père durant l’été, leur enlever juste après son retour nous semblait trop compliqué, même seulement deux jours. Nous avions donc laissé tomber. Mais cette fois-ci, nous avons tout mis en œuvre pour y arriver. Nonna et GrandPapa ont gardé les enfants et nous avons quitté leur maison peu après 10h du matin, le lundi 30 avril.

C’est Papa Lou qui a organisé tout le voyage. Il m’a emmené en Suisse, grimper la Jung Frau Joch. Nous avons pris la voiture et conduit en papotant de tout et de rien, en refaisant le monde, ce que nous n’avons plus tellement l’occasion de faire avec deux enfants continuellement à côté de nous. Et ça nous a fait beaucoup de bien pour débuter ce séjour.

Nous sommes arrivés peu avant midi dans le petit village de Lauterbrunnen. Nous avons stationné la voiture, acheté nos billets de train –  seul le train permet de monter plus haut – et nous sommes allés déjeuner rapidement dans une boulangerie, d’une croûte au fromage.

Une trentaine de minutes plus tard, notre train partait. Nous avions jute préparé une petite valise pour la nuit, notre hôtel se situant sur le chemin du sommet, à Wengen.

De la gare, nous avions vu sur une magnifique cascade qui tombait d’une falaise. C’était vraiment magnifique à regarder. Entre la cascade et le joli petit train que nous avons eu la joie de prendre, nous avons été très vite dépaysé… 

Une trentaine de minutes plus tard, nous arrivions à Wengen. Là, nous sommes rapidement allés déposer notre valise à l’hôtel avant de reprendre le train pour monter au sommet de la Jung Frau Joch.

C’est d’abord un premier train que nous avons pris jusqu’à Kleine Scheidegg. Ensuite, nous avons changé de train pour la Jung Frau Joch. Les paysages étaient totalement enneigés à partir de ce point.

Une très grande partie du chemin jusqu’au sommet se fait dans un tunnel à l’intérieur de la montagne. Ce tunnel a été construit à la fin du XIXème siècle. On voit beaucoup de rappel à l’histoire de ce tunnel, de ce train et des pionniers qui l’ont construit au cours du voyage.

Il y a un arrêt avant l’arrivée au sommet: un point d’observation. Par beau temps, on peut voir la montagne à travers les vitres. Malheureusement, compte tenu de la tempête de neige qui faisait rage quand nous y étions, nous avions une visibilité proche de zéro.

Arrivés à la gare, nous suivons une sorte de circuit. Il y a plusieurs choses à faire et à voir au sommet et tout est très bien indiqué. Il y a de quoi passer une agréable demi-journée. Mais il faut bien le dire, c’est un lieu avant tout commercial et touristique. Quand on arrive, on entre dans une galerie commerciale, comprenant boutiques de luxe de toutes sortes et restaurants.  Nous avons l’habitude de voyager en Chine, et c’est également de cette manière que sont organisés les plus grands lieux touristiques, donc ça ne nous a pas choqué, mais je dois quand même dire que je ne m’attendais pas à ça.

Nous avons commencé par monter tout en haut de l’observatoire du sphinx. C’est évidement ce que nous avions le plus hâte d’aller voir. Malheureusement, le temps ne s’était pas amélioré et nous n’avons eu droit qu’à la tempête de neige et une visibilité proche de zéro. Nous avons été un peu déçu. Mais c’est le jeu! Nous avons surtout été impressionné car même si on ne voyait pas à deux mètres devant nous, on ressentait bien cette impression de vide tout autour de nous…

Il y a également différents tunnels avec différentes expériences à vivre. L’un d’eux est nommé « alpine sensations ». On y trouve de jolis décors suisses.

Des photos de différents points de vue de la montagne et des différents artistes et sportifs qui ont réalisé de jolies choses sur la Jung Frau Joch, …

… des photos de la construction de la structure par les pionniers à la fin du XIXème siècle, …

Ensuite, nous sommes passé par le palais de glace. C’est une structure totalement en glace, où des artistes se sont amusés à sculpter toutes sortes de choses dans la glace…

Nous y avons d’ailleurs retrouvé Scrat 😉

Puis nous avons continué notre tour en sortant des bâtiments vers le glacier d’Aletsch. Mais tout était fermé à cause de la tempête de neige qui faisait rage… Nous avons juste pu faire une photo. Et encore, nous sommes revenus complètement gelés!

On peut apparemment faire de belles promenades d’une ou deux journées avec un guide de haute montagne. Malheureusement, nous n’en avons vraiment pas eu l’occasion au vu des conditions météorologiques. Mais je pense que ce doit être une magnifique expérience!

Nous avons terminé notre promenade par un passage dans la boutique Lindt. On est gourmand ou on ne l’est pas. Pour la petite histoire, nous nous sommes achetés un assortiments de boules Lindt pour nous, quelques chocolats pour les enfants et quelques tablettes à ramener en Chine. Trois ou quatre jours après notre retour, nous nous sommes rendus compte que nous n’avions toujours pas goûté aux boules Lindt de notre assortiment. Je suis allée le rechercher (je l’avais oublié dans le couloir chez Nonna et GrandPapa) pour me rendre compte qu’il ne restait que deux ou trois boules sur les 500g que nous avions acheté. Nous avons demandé à tout le monde, personne ne savait qui les a mangé. Sauf Little Smiling Buddha, l’air gourmand qui nous a affirmé sûr de lui « C’est moi qui l’ai mangé! ». Mais bizarrement nous n’avons retrouvé aucun des papiers d’emballages… Le mystère demeure entier!

Voici l’hôtel que nous avions réservé: l’hôtel Regina à Wengen. Nous avions juste choisi le mauvais moment, le week-end du 1er mai, puisque c’est vraiment la période creuse à ce moment-là et que la plupart des choses étaient fermés (y compris le bon restaurant de l’hôtel).

Mais nous avons tout de même profité d’une jolie promenade dans le petit village de Wengen.

Et nous avons adoré être dépaysé par les jolis chalets suisses…

Et puis nous avons trouvé un chouette restaurant italien Sina’s Pub, dans lequel nous nous sommes régalés d’une assiette de charcuterie italienne en entrée,…

…, d’une belle assiette de tortellini en plat, …

…, et d’un appfelstrudell et d’une boule de glace à la cannelle pour le dessert.

Et puis le plaisir de pouvoir boire un verre et discuter à deux tout simplement… Après une petite promenade digestive dans le village, nous sommes rentrés à l’hôtel pour prendre une petite coupe de champagne à la lueur d’un feu de cheminée.

Une douce soirée en amoureux… et une bonne nuit de sommeil, sans réveil nocturne 😉

Et le lendemain matin, nous avons eu droit à un superbe petit déjeuner avec une très jolie vue

Quel plaisir de profiter ainsi

Et puis, nous avons décidé de faire encore un peu de tourisme avant de rentrer en France. Le temps n’était vraiment pas au beau fixe, il faut même dire qu’il a plut une grande partie de la matinée, mais nous avons trouvé un chouette endroit à visiter, relativement à l’abris de la pluie: les cascades de Trümmelbach.

Nous y avons passé environ deux heures et nous en avons pris plein les yeux, et les oreilles! Les cascades sont superbes! 

Je vous laisse avec quelques photos…

Enfin, nous sommes retourné vers Interlaken, où nous avons déjeuné au Café de Paris après une petite promenade en ville…

Et puis vers le milieu de l’après midi, nous avons repris la route vers la France, plein de jolis souvenirs en tête, requinqué après un doux moment juste en amoureux et impatient de retrouver nos deux amours… 

Pour les enfants aussi, chez Nonna et GrandPapa, tout s’est très bien passé évidemment. La nuit a juste été un peu difficile pour Little Smiling Buddha, mais en même temps, il ne fait pas MES nuits non plus quand je suis là 😉

Nous allons remettre ça sous peu, puisque Papa Lou me prépare une escapade surprise de quelques jours pour la mi-juillet. Un moment, qui je suis sûre, nous fera beaucoup de bien avant d’être séparé près d’un mois jusqu’à la fin août…

Et vous, avez-vous déja réussi à vous organiser des moments rien que pour votre couple? 

Changements de plan

Ceux qui nous suivent régulièrement sur Instagram le savent déja, mais Little Miss Sunshine doit changer d’école pour son entrée au CE1. L’école maternelle internationale dans laquelle elle allait jusqu’à maintenant permet de faire le cursus de la maternelle au CP. Nous nous étions penché sur la question dès la rentrée dernière afin d’avoir une place dans l’école que nous souhaitions la voir intégrer. Il n’y a actuellement que deux écoles pour les enfants souhaitant apprendre le Français sur Shanghai, le Lycée français et une autre école située au sein d’une école chinoise et homologuée auprès de l’AEFE.

En effet, nous n’avions pas envie de la voir partir pour le Lycée français pour plusieurs raisons: 

  • Les campus du lycée français sont situés à au moins à 45 minutes de notre domicile et elle devrait continuer à prendre le bus quotidiennement.
  • Le lycée français ne propose que quelques heures de Chinois dans son cursus, alors que Little Miss Sunshine a fait l’équivalent du CP chinois et commence déja à lire et à écrire dans cette langue.
  • Le lycée français m’apparait comme une énorme machine administrative dont rien ne sort (et c’est le retour que nous en avons eu de beaucoup de parents à Shanghai) et Little Miss Sunshine m’apparait encore bien petite pour vivre sa propre vie à l’autre bout de la ville sur un énorme campus qui mélange aussi bien les CP que les Terminales, ou presque.

Nous avions donc choisi de la mettre dans l’autre école. Cette école française est ouverte depuis de nombreuses années au coeur même de la concession française. Nous l’avons choisi pour plusieurs raisons:

  • sa situation en plein centre de Shanghai.
  • la taille humaine de son campus, surtout de la partie française.
  • la possibilité pour Little Miss Sunshine d’avoir des heures de Chinois supplémentaires et notamment de continuer à pratiquer le Chinois dans certains cours (art, musique, voir mathématiques en fonction des sections) et de rester dans un univers mi-chinois/mi-français dans lequel elle évolue depuis son entrée en maternelle.

Le seul point négatif, cette école ne propose pas de service de bus et nous avions donc fait le choix de déménager, de nous rapprocher de cette nouvelle école. Little Smiling Buddha continuant dans l’école actuelle, il avait également l’assurance d’avoir un arrêt de bus à proximité. Et en janvier, nous avons eu la confirmation de son inscription dans cette école. Nous avons décidé d’attendre le début du mois d’avril pour entreprendre nos recherches d’appartement, pour déménager au plus tard à la fin juin.

Mais…

Début avril, nous avons reçu un message de la maman d’une de mes élèves dont la grande soeur était déja au CP dans cette école et qui savait que Little Miss Sunshine y était également inscrite, nous disant que cette école fermait. On a été un peu abassourdi par la nouvelle. On ne s’y attendait vraiment pas du tout. On a d’abord cru a une rumeur non fondée. On a cherché à se renseigner par divers moyens. Jusqu’au lendemain, quand la nouvelle est tombée officiellement, nous avons reçu le mail officiel. L’école allait encore restée ouverte pour une année scolaire, donc jusqu’en juin 2019, avant de fermer définitivement. Les enfants et les enseignants seraient alors absorbés par le nouveau campus du Lycée français.

Sauf que tous nos plans s’écroulaient. Si nous déménagions, ce ne serait que pour un an. Nous aimons énormément notre appartement et notre quartier actuel, donc c’est déja à contre-coeur que nous les quittions, mais savoir qu’un an plus tard on devrait certainement encore déménager ne nous arrangeait pas du tout. J’ai été très déçu par ce changement d’école. Ce n’est pas du tout ce que j’espérais pour Little Miss Sunshine, mais nous n’avons pas le choix. Une fois le coup encaissé, il a fallu penser à la suite.

Nous avons donc contacter le Lycée français, pour savoir si il leur restait de la place pour Little Miss Sunshine au CE1. Nous sommes allés visiter un des deux campus du lycée français, sachant que pour l’un des deux campus, nous avons un arrêt de bus en bas de notre résidence. Nous avons procédé à son inscription et attendu longtemps avant d’avoir la réponse et le campus sur lequel elle allait finalement être. La réponse est tombée il y a une quinzaine de jours: elle ira sur le campus le plus éloignée de la maison, dont nous ne connaissons pas encore les arrêts de bus. De plus, ce campus fermera en juin 2019 et tout le campus sera transféré dans un autre endroit, plus au nord de Shanghai. Encore une grosse déception.

En parallèle, nous avons eu confirmation que nous allions encore pouvoir rester à Shanghai au moins deux ans. Nous déménagerons donc peut être l’année prochaine pour nous rapprocher du nouveau campus du lycée français et de l’école de Little Smiling Buddha.

Malheureusement, ce n’en est pas fini des changements de programme… Un peu en parallèle de toutes ces histoires d’école, il a fallu discuter de mon renouvellement de contrat à l’école également. Et là encore, tout ne s’est pas passé comme je l’espérais. Dans ma tête, je me voyais bien continuer avec un petit groupe de TPS l’an prochain, toujours en mi-temps car je ne veux pas pas travailler plus, mon but premier étant d’avoir du temps pour mes enfants. Mais… les frais de scolarité augmentant d’année en année, les TPS sont de moins en moins nombreux inscrits et l’école ne pouvait pas se permettre d’ouvrir une classe pour 4 ou 5 élèves, ce que je comprends tout à fait. On m’a donc proposé de prendre une classe double, une classe de TPS/PS d’une quinzaine d’enfants. Le problème étant que cela me ferait travailler à temps complet de 8h à 17h environ tous les jours de la semaine. Ce qui n’est pas du tout mon but. Comme je le disais déja plus haut, ma priorité reste avant tout de profiter de mes enfants. J’ai donc refusé ce poste.

Refuser ce poste a été difficile pour moi. Même si je sais pourquoi je le refuse et que je suis sûre de mon choix. Maintenant que la fin de l’année approche, je sais que mes P’tits Loups vont me manquer. Et je suis vraiment triste de ne pas avoir une nouvelle classe à moi l’année prochaine. Mais encore une fois, il faut avancer. Alors j’espère que de nouvelles portes vont s’ouvrir. Cette année ou l’année suivante.

Un autre poste au sein de la même école est d’ailleurs en discussion. Un poste créé pour moi, sur mesure. Un poste qui me permettrait de ne faire qu’un mi-temps. Un poste qui me permettrait de continuer à travailler avec les enfants. Je pourrai aider les différentes classes sur des ateliers et activités particulières. Je pourrai aussi aider certaines classes à travailler en petit groupe en divisant la classe en deux le temps d’une activité spécifique. Mais rien n’est moins sûr. Rien n’est encore défini. Je n’aurai l’information qu’à la fin juin.

Et même si cette opportunité ne devait pas aboutir, j’ai d’autres projets en tête… 

Il n’empêche que nous rêvons d’un peu de calme dans nos vies, d’un peu de planification à quelques mois à l’avance, histoire de voir venir les choses. Ces derniers mois ont été éprouvant