Recette – Velouté de choux de Bruxelles

Voici un essai réalisé au milieu du mois de septembre et régulièrement renouvelé depuis dans la famille Kangourou face à son succès. Les enfants aiment le chou, le brocoli, le chou fleur, donc je pensais bien qu’ils allaient apprécier les choux de Bruxelles, mais parfois ils peuvent être étonnant. Ce velouté est un énorme succès auprès des enfants (et de moi aussi!). Et je vous livre donc la recette si vous avez envie de tester par chez vous.

Ingrédients pour 4 personnes:

  • 500g de choux de Bruxelles 
  • une échalote
  • une pomme de terre
  • deux brins de thym frais ou deux belles pincées de thym sec
  • 20cl de crème liquide
  • un morceau de parmesan
  • 4 tranches de pain
  • 3 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • sel, poivre

Préparation:

  • Commencez par laver les choux de Bruxelles et par trancher les trognons à ras, avant de les couper en deux.
  • Pelez et hachez finement l‘échalote.
  • Lavez, pelez et coupez en morceaux grossiers la pomme de terre. 
  • Dans une grande casserole, faire chauffer une cuillère à soupe d’huile d’olive et y faire fondre l’échalote.
  • Puis ajoutez les choux et la pomme de terre, le thym, un demi litre d’eau. Salez et poivrez à votre convenance. Couvrir et cuire 20 minutes.
  • Enduisez les tranches de pain de l’huile d’olive restante et faites les dorer 10 minutes à 180°C.
  • Mixer le contenu de la casserole et ajoutez la crème fraîche.
  • Servir dans un bol ou une assiette creuse en parsemant de parmesan et dégustez avec le pain grillé à l’huile d’olive.

N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez si vous testez la recette! 

Menus – Repas de la semaine #37

Je rattrape mon retard en publiant enfin les menus de la première semaine d’octobre. Dorénavant, je publierai donc à nouveau les menus de la semaine passée chaque vendredi.

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A titre indicatif, voici les recettes déja publiées sur le blog:

Recette – Tarte aux figues façon amandine

Voici notre dernier coup de coeur automnal en terme de dessert. On n’est pas très fan de figues dans la famille Kangourou, mais avec cette tarte, on s’est vraiment régalé. A tester d’urgence si vous ne connaissez pas!

Ingrédients pour la pâte sablée: 

  • 300g de farine
  • 50g de miel
  • 100g de beurre
  • 1 oeuf

Ingrédients pour la garniture: 

  • 2 œufs
  • 70g de sucre
  • 10g de sucre vanillé
  • 20 cl de crème fraîche
  • 100g de poudre d’amande
  • 6-7 figues

Préparation: 

  • Pour la pâte sablée, mélangez dans un saladier, la farine, le miel et le beurre mou coupé en dés. Sablez aux doigts.
  • Ajoutez ensuite l’œuf battu et mélangez jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène. Formez une boule. Réservez.
  •  Dans une jatte, mélangez le sucre avec les œufs pour les faire blanchir.
  • Puis ajoutez ensuite la crème fraîche et la poudre d’amandes. Mélangez bien et réservez.
  • Préchauffez le four à 180°C.
  • Etalez la pâte entre deux feuilles de papier sulfurisé ou directement à la main.
  • Pour finir, versez la crème d’amande sur la pâte. Coupez les figues en quatre et disposez les morceaux sur la crème d’amandes.
  • Enfournez 40 minutes à 180°C. 

Je pense que c’est une tarte que nous referons rapidement!

Menus – Repas de la semaine #36

Voici enfin les repas de la dernière semaine du mois de septembre. J’ai bientôt rattrapé mon retard, et je publierai donc les repas de la semaine à la fin de chaque semaine – parce qu’entre mon plan de départ et le résultat, il y a toujours pas mal d’ajustement.

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Recette – Maladoufu

Voici une de nos recettes chouchoux de la cuisine sichuanaise: le tofu au piment et au poivre du Sichuan.

Si vous n’avez jamais mangé de poivre du Sichuan, vous ne le savez peut être pas, mais ce poivre particulier – qui n’en n’est pas, puisque c’est un agrume – donne une sensation vraiment particulière en bouche, que les Chinois nomment « ma« . Quand on croque sur une baie, on a une sensation à la fois très fraîche et en même temps anesthésiante, c’est délicieux et très addictif! Et plus le poivre du Sichuan est frais, meilleur est son parfum et plus forte est cette sensation particulière. 

Je n’avais même pas demandé à Ayi de me donner cette recette, car compte tenu de la mauvaise qualité et du mauvais goût du tofu que l’on trouve en France, je n’avais absolument pas l’intention d’en acheter. Et puis j’ai découvert par hasard qu’il était très simple de faire son propre tofu (d’ailleurs à ce sujet, Mélanie le cul de poule explique très clairement les différentes techniques pour en obtenir). Alors je me suis empressée de demander sa recette à Ayi. Et je vous la livre ici…

Ingrédients pour 4 personnes:

  • 500g de tofu soyeux (= tofu frais que vous venez de préparer)
  • 250g de porc (un morceau un peu gras comme de l’échine par exemple)
  • 1 cuillère à café de fécule de maïs
  • 4cm de gingembre frais
  • 2 gousses d’ail
  • 1 cuillère à café de poivre du Sichuan en grain
  • 2 cuillères à soupe d’huile 
  • 1 cuillère à café de sucre
  • 1 étoile de badiane
  • 2 cuillères à soupe de sauce soja 
  • 1 cuillère à soupe de pâte de piment asiatique (la pâte chinoise avec des haricots noirs fermentés est la meilleure, à défaut une pâte de piment au boeuf) (Facultatif)
  • 1 petit piment rouge (Facultatif)
  • 1 petit bouquet de ciboulette 

Préparation:

  • Commencer par vous occuper de la viande, quelques heures avant de préparer votre plat, pour laisser le temps à la viande de mariner et de s’attendrir. Emincer la viande très finement, le mieux comme dirait Ayi est de le faire au couteau, mais si vous êtes pressé vous pouvez le faire au mixeur. 
  • Ajouter une pincée de sel, ainsi qu’une cuillère à café de fécule de maïs. Réserver au frais. 
  • Au moment de préparer votre plat, épluchez et couper en morceaux grossiers le gingembre frais. 
  • Puis faites chauffer deux cuillères à soupe d’huile dans un wok à feu vif. Jetez-y les poivres du Sichuan et les morceaux de gingembre. Au contact de la chaleur très élevée, le poivre va parfumer l’huile et ainsi tout le plat. 
  • Ajouter le porc haché et laissez le cuire. Puis sortir le porc de l’huile. 
  • Dans le wok, dans l’huile au gingembre et au poivre du Sichuan, mettre la pâte de piment, l’ail pressé, le piment frais coupé en petits morceaux, une étoile de badiane, une cuillère à soupe de sauce soja et une cuillère à café de sucre.
  • Remettre la viande, couvrir d’eau et ajouter délicatement le tofu coupé en cube. Porter à ébullition, puis baisser le feu. A partir de ce moment, pour ne pas abîmer le tofu, il faut secouer le wok d’avant en arrière pour mélanger.
  • Laisser réduire la sauce de moitié. Il faut que ça cuise doucement au moins 6 à 8 minutes pour que le tofu s’imprègne des saveurs de la sauce. Si la sauce vous paraît trop liquide, vous pouvez ajouter une cuillère à café de fécule de maïs diluée dans 15cl d’eau chaude. Cela permettra d’épaissir légèrement la sauce. Dans ce cas, poursuivez la cuisson quelques minutes supplémentaire. 
  • Avant de servir, émincer la ciboulette et parsemez-en le plat. Ajouter une cuillère à soupe de sauce soja. 

A déguster avec un bol de riz, et pourquoi pas un plat de LiangBan HuangGua – salade de concombre à la chinoise – pour apaiser le feu. 

N’oubliez pas de me dire ce que vous en pensez si vous testez la recette! 

Menus – Repas de la semaine #35

Voici les repas de la troisième semaine du mois de septembre. Des menus aux consonances automnales…

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Expatriation – Être étranger en Chine

C’est une des questions que j’ai le plus régulièrement eu sur Instagram durant le temps où nous avons vécu en Chine: comment est-ce que nous vivions le fait d’être vraiment des étrangers dans le pays où l’on vit et est-ce que les Chinois sont accueillants ou plutôt racistes?

Ce qui est sûr, c’est que nous avions la tête de l’étranger. Clairement, en tant que caucasien, nous n’avons vraiment pas la même tête que les asiatiques, on est donc largement repérable au milieu de la foule. On ne passe pas inaperçu.

En fonction des périodes et de notre niveau de Chinois, nous avons eu différentes réactions. Dans un premier temps, on nous demandait beaucoup si nous étions / ou on nous désignait comme étant Américains ou Russes. Américains tout simplement parce que c’est le raccourci classique: étranger = américain (un peu comme chez nous: asiatique = chinois). Russes plutôt à partir du moment où Little Smiling Buddha a eu de belles boucles blondes et parce qu’il y a une grande communauté russe en Chine.

Plus tard, quand nous parlions bien Chinois, on nous demandait régulièrement si nous étions originaire du XinJiang – une des provinces chinoises du Nord où certains ouïghours ont un faciès beaucoup plus proche des caucasiens. C’était régulièrement le cas pour Papa Lou – surtout à partir du moment où il s’est laissé pousser la barbe – mais j’ai également eu la question plusieurs fois.

Quand on répondait que l’on est Français, les réactions étaient généralement toujours les mêmes: les Chinois voient la France comme un pays globalement agréable à vivre et  la plupart du temps, on nous parlait foot, marques de voitures françaises ou festival de Cannes. On nous demandait systématiquement si on venait de Paris. Paris = France. Un autre raccourci. 

Globalement, les Chinois parlent des étrangers en utilisant le terme de Laowai. Terme qui marque un certain respect à l’origine à cause de  lao « vieux ». Mais qui par certains aspects (notamment l’utilisation de ce terme par les médias pas toujours très sympa avec les Laowai) à aujourd’hui perdu ce côté et dans la bouche de certains est devenu plus péjoratif. En cinq ans, nous avons surtout vu un changement de terminologie, on en revient de plus en plus au terme classique de « WaiGuoRen« . En définitive, on sera donc toujours traité « d’étrangers » quel que soit le contexte que se soit dans un sens très amical, presque familier ou plus factuel, voir péjoratif. Que ce soit les enfants « Waiguo XiaoPengyou » ou les adultes.

Le plus difficile à vivre pour nous, à notre arrivée et encore régulièrement quand nous étions dans des lieux très touristiques est le fait d’être tout le temps photographié et touché. Surtout les enfants. Je me suis retrouvée, quelques semaines après être arrivée en Chine, entouré d’une vingtaine de Chinois sur le Bund à Shanghai qui nous matraquaient de photos Little Miss Sunshine et moi, et qui nous ont bloqué le passage pour toucher la petite, mais aussi mes cheveux. J’ai trouvé la situation très stressante. Jusqu’à la fin nous avons lutté contre les photos intempestives et jusqu’à la fin les enfants ont dû se battre pour ne pas être touché à longueur de temps. Avec le temps, et sa compréhension grandissante du Chinois, Little Miss Sunshine a pris l’habitude de se défendre elle-même. Mais ce comportement des Chinois est vraiment resté un traumatisme pour elle. Pour Little Smiling Buddha, ça a été complètement différent. Il est né dedans et il a rapidement appris à en jouer. Et en fonction de son humeur, il se laissait volontiers photographier par les jeunes filles qui lui demandaient.

Alors évidement, des photos nous en avons fait des centaines, des milliers certainement, de bon coeur, avec des gens qui nous ont gentiment demandé l’autorisation, qui nous ont rendu un service, qui nous ont invité, qui nous ont offert quelque chose, qui ont fait l’effort de faire la conversation avec nous avant de se jeter sur nous pour nous photographier et nous toucher. Mais parfois, les demandes pouvaient être vraiment nombreuses et insistantes.

Il y a plusieurs explications au fait que les Chinois aiment toucher les étrangers. Il y a le fait qu’ils en voient encore relativement rarement, surtout les gens de la campagne, et qu’on dit en Chine que de toucher un étranger au « cheveux d’or » porte bonheur. Il y a aussi le fait que les Chinois papouillent systématiquement les enfants en Chine, les leur comme les autres. Ils aiment toucher leurs visages ou leurs mains. C’est très culturel. Mais pour nous qui avons éduqué nos enfants à ne pas se laisser faire sans consentement, c’est quelque chose de très difficile à vivre. Particulièrement pour Little Miss Sunshine.

Il y a aussi tout un mythe autour de la beauté des étrangers. Les enfants chinois sont donc toujours amené par leurs parents à regarder combien les enfants étrangers sont beaux avec leur peau blanche, leur grand yeux, leur joli nez. C’est assez gênant pour moi, particulièrement parce que j’ai toujours l’impression qu’ils dénigrent leur propre enfant en leur disant cela. Je me sens toujours très mal à l’aise. Et souvent dans ce cas, j’essayais de glisser un mot en disant que l’enfant aussi est beau.

Evidemment, des réactions racistes nous en avons eu également. La première et la plus régulière était les taxis qui ralentissaient et puis reprenaient leur route quand ils voyaient que nous étions des étrangers. La plupart du temps, ça ne m’a pas dérangé. Mais quand j’étais enceinte de Little Smiling Buddha et que je devais me rendre très régulièrement à l’hôpital, je me suis souvent agacée de ces taxis qui s’arrêtaient devant moi, avant d’appuyer sur le champignon quand j’allais ouvrir la porte… C’est ainsi que mon moyen de transport préféré est devenu le bus et puis plus tard le vélo.

Une autre chose qui m’a régulièrement agacé est le fait que je parlais Mandarin avec les gens et qu’ils ne faisaient aucun effort pour me répondre en Mandarin. Certains Shanghaiens sont d’ailleurs champions pour ça. Ils s’estiment un peu au-dessus de tout le monde et n’hésitent pas à parler Shanghaiens aux étrangers et aux Waidi Ren (Chinois d’ailleurs en Chine). Je leur demandais donc expressément de me répondre en Mandarin, mais là encore, c’était souvent peine perdue. Ca m’agaçait particulièrement quand ça arrivait avec les gens du management de la résidence où nous habitons, car ils nous connaissaient et le faisaient donc exprès. Dans le même esprit, il y avait ceux qui ne me répondait pas directement quand je posais une questions en Chinois, mais qui répondaient à la personne chinoise à côté de moi, en parlant de moi à la troisième personne. Ca pouvait me rendre chèvre! Surtout avec les gens du management de la résidence. Evidement, ce n’était pas le cas avec tout le monde, seulement certaines personnes.

Nous avons été particulièrement mis à mal lors de la mésaventure de Papa Lou à vélo. Je vous invite à aller lire mon article, si vous ne l’avez pas lu. Avoir affaire à la police, à la justice dans son pays est déja une chose peu agréable, mais quand en plus on est dans un pays étranger, dont on ne connaît pas les usages, parfois les lois – même, si on est d’accord, on est censé les connaître – est vraiment très difficile. Quand en plus, il y a le problème de la langue et le fait que la police ne fait aucun effort pour communiquer avec les étrangers. C’était vraiment une expérience éprouvante.

Mais globalement, les Chinois sont particulièrement accueillant. Surtout quand on arrive à trouver un sujet de passion / d’intérêt commun(e.) Pour nous, c’était souvent la poterie ou le thé. Souvent les enfants aussi tout simplement. Notre vision de l’éducation. J’ai eu de belles conversations avec beaucoup de Chinois à ce sujet: les différences de vision, d’éducation, les contraintes de la société,…

Comme vous le savez certainement, malgré nos mésaventures, nous serions bien resté encore quelques années en Chine. C’est un pays, un peuple qui nous a finalement très bien accueilli et qui a su nous donner envie d’en découvrir toujours plus… 

Menus – Repas de la semaine #34

Ca fait bien trop longtemps que j’ai laissé tomber le partage des menus de la semaine, et je sais que c’est quelque chose qui vous intéresse et que je réutilise quand je manque d’inspiration, alors je m’y remets progressivement et déja je publie celui de la semaine dernière.

J’essaie au maximum de cuisiner par moi-même, des produits frais et non transformé, acheté au mieux bio ou au marché chez des producteurs locaux, au pire au moins produits en France. Les produits sont de saison (à moins que les enfants m’aient poussé à un craquage, mais ça reste rare). N’hésitez pas à me dire ce que vous en penser et à me demander les recettes si vous êtes intéressé et que vous ne les trouvez pas sur le blog.

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A titre indicatif, voici les recettes déja publiées sur le blog:

Impatriation – Leur première rentrée scolaire en France

L’école n’a pas été un sujet de stress dans la famille Kangourou suite  à ce retour d’expatriation. Le seul impératif que nous avions était de trouver une maison à louer afin d’avoir un justificatif de domicile et de pouvoir ensuite les inscrire tranquillement à l’école.

Je n’étais pas stressé car un des avantages à vivre en France est que l’école publique est gratuite et comme l’instruction est désormais obligatoire dès trois ans, que ce soit Little Miss Sunshine ou Little Smiling Buddha, à partir du moment où je les inscris, la mairie devait trouver une place à mes enfants. Ils ont tous les deux suivi un cursus franco-chinois en Chine et j’avais évidement leur dossier scolaire sous la main au cas où.

Personne ne m’a demandé le dossier scolaire des enfants. Ni pour l’entrée en CE2 de Little Miss Sunshine, où j’ai dû un peu m’imposer pour parler quelques mots avec la maîtresse avant la rentrée et lui expliquer en quelques mots le parcours quelque peu atypique de Little Miss Sunshine, ni pour l’entrée en Moyenne section de Little Smiling Buddha. Le seul papier indispensable: la radiation de leurs écoles respectives à Shanghai.

Le jour où nous avons signé le bail pour la location de notre maison, nous sommes également passé à la mairie du village pour pré-inscrire les enfants à l’école. C’était le 28 août. J’ai eu un rendez-vous avec la directrice de chaque école la semaine suivante, alors que la rentrée avait déja eu lieu. J’ai demandé une rentrée pour le lundi 16 septembre pour mes enfants, en croisant fort les doigts que notre conteneur serait arrivé à cette date. On ne m’a pas posé plus de questions.

J’ai eu la chance de pouvoir participer à la réunion de rentrée de la classe de CE2 de Little Miss Sunshine. J’ai donc eu l’occasion de rencontrer – rapidement – la maîtresse, de voir un peu sa manière de travailler et d’être rassuré quant à l’accueil des « spécificités » de Little Miss Sunshine. Elle a été ravie et rassuré également que je lui décrive un peu le déroulé de son année scolaire et que je lui présente quelque peu sa maîtresse en rentrant.

Le lundi 16 septembre, le réveil a sonné à 6h45. Tout le monde était debout et habillé à 7h. Nous avons pris le petit-déjeuner tous ensemble. Papa Lou a quitté la maison vers 7h30, comme à son habitude, et les enfants et moi avons terminé notre petit-déjeuner tranquillement. A 7h45, nous sommes allés terminé de nous préparer: brossage de dent, coiffure, chaussures, contrôle des sacs, … Nous avons quitté la maison à pied à 8h10. Mais quel luxe immense! 

Nous sommes arrivés devant la grille de l’école vers 8h20. La directrice de l’école de Little Miss Sunshine m’a tout de suite reconnue, elle nous a accompagné trouver la maîtresse de Little Miss Sunshine. Sa maîtresse s’est présentée et puis elle a emmené Little Miss Sunshine dans la cour de récréation pour la présenter aux copines de classe. Quand je l’ai quitté, elle était déja entouré d’une dizaine de copines qui lui posaient tout un tas de question avec un grand sourire aux lèvres…

Il était donc temps d’aller découvrir la classe et la maîtresse de Little Smiling Buddha. La directrice de l’école maternelle nous attendait devant la porte. Elle nous a présenté sa maîtresse et sa classe. Little Smiling Buddha a été un peu plus intimidé. C’était en fait la première fois pour lui qu’il allait vivre sa rentrée seul en ne connaissant ni les locaux, ni les maîtresses, ni les copains.

L’atsem et la maîtresse de Little Smiling Buddha nous on permis de rentrer ensemble dans la salle de classe. J’ai présenté quelques jeux à Little Smiling Buddha pour l’inciter à partir à la découverte. La maîtresse terminait l’accueil des parents. Et puis elle est venue vers nous pour nous expliquer un peu le fonctionnement de la classe. Little Smiling Buddha aura deux maîtresses, la maîtresse principale les lundis et mardis et la maîtresse remplaçante les jeudis et vendredis. Ca ne l’a pas beaucoup perturbé puisqu’il avait déja deux ou trois maîtresses à l’école en Chine. La seule chose qui l’a intrigué était le fait que toutes ses maitresses parlent Français 😉

Je les ai tous les deux récupéré ravis à 11h30. Nous sommes rentrés à la maison pour déjeuner ensemble dans le jardin, au soleil. Encore un luxe immense! L’après-midi, ils sont repartis à l’école avec le sourire aux lèvres et en courant. Plutôt bon signe! Nous n’avons eu qu’une seule crise de larmes de la part d’un Little Smiling Buddha épuisé par les microbes, en début d’après-midi, le dernier jour de la semaine. Il a réussi à se calmer grâce à mon aide, et les maîtresses autour – qui n’y croyaient pas – ont fini par nous féliciter d’avoir aussi bien géré, dans le calme, la bienveillance et l’écoute mutuelle. Il est finalement parti à la main de la maîtresse pour aller jouer avec ses camarades.

Les horaires de l’école sont vraiment réguliers, ce qui me rassure sur le rythme que nous allons prendre à l’année. 8h30 – 11h30 et 13h30 – 16h30. Pas d’école le mercredi ou le samedi. Ca change beaucoup les enfants une journée d’école en moins par semaine!

Au bout de la première semaine, ils n’avaient pas vraiment l’impression d’avoir été à l’école. Ils rigolent encore tous les matins en calculant que demain ou après-demain ils n’ont pas classe.

Je dois bien avouer que pour moi, le rythme est serré. Entre le ménage, la préparation des repas/goûters, les courses, … je n’ai le temps de rien. Et que d’ici quelques semaines, les enfants iront à la cantine un jour ou deux par semaine afin que je puisse me consacrer à d’autres projets. Mais en attendant, je profite de chaque seconde avec eux! 

Et vous, comment s’est passé la rentrée? 

Recette: Griespflüta – croquettes de semoule alsacienne

Aujourd’hui encore, je vous propose une recette alsacienne qui me rappelle mon enfance, une des ces recettes que Mamama m’a remise en tête lors de son séjour chez nous il y a quelques semaines: les griespflüta, des sortes de croquettes de semoule à déguster avec de la compote de fruits d’automne. 

C’est un plat d’automne par excellence puisqu’il se déguste avec une bonne compote. Et c’est donc tout naturellement que j’ai proposé cette recette pour la première fois aux enfants le premier mercredi après leur première rentrée en France. Et ils ont été conquis. Ils m’ont déja commandé la prochaine fournée 😉

Ingrédients pour 3 personnes:

  • 100g de semoule de blé fine
  • 1/2 litre de lait 
  • 25g de beurre 
  • un jaune d’oeuf
  • de l’huile d’olive 

Préparation

  • Faire bouillir le lait avec le beurre
  • Verser la semoule en pluie fine tout en remuant sans s’arrêter avec un fouet jusqu’à ce que le mélange épaississe.
  • Quand le mélange se décolle des bords, retirer du feu et ajouter le jaune d’oeuf. Saler. 
  • Verser l’appareil dans un moule préalablement huilé pour le laisser refroidir et pouvoir y découper des formes.
  • Découper des formes au couteau (triangles, carré, losange) ou à l’emporte-pièce.
  • Faire chauffer un peu d’huile d’olive dans une poêle puis faire revenir les griespflüta quelques minutes de chaque côté.

Les griespflüta sont prêts à être dégusté!

Ici, nous adorons les manger en plat principal, avec de la compote de quetsches à la cannelle, mais on peut très bien les manger avec de la compote de pommes, de la compote de mirabelle ou tout autre compote automnale.

On peut également utiliser les griespflüta comme accompagnement d’une viande en sauce ou préparer la version salée de ce plat, à déguster avec une bonne salade verte. Pour cela, il suffit d’y ajouter 100g de parmesan en même temps que le jaune d’oeuf.

N’hésitez pas à me dire quelle version vous avez tester!