Menus – Repas de la semaine #43

Nous voici vendredi, le jour de partage des menus de la semaine passée. 

Cliquez deux fois pour agrandir

 

N’hésitez pas à me dire ce que vous en penser et à me demander les recettes si vous êtes intéressé et que vous ne les trouvez pas sur le blog.

A titre indicatif, voici les recettes déja publiées sur le blog:

Grossesse – Ma première grossesse #Récit

Aussi loin que je me souvienne, j’ai eu envie d’un bébé. Je me voyais avec une grande famille, avec trois ou quatre enfants autour de moi. Et dès 25 ans, le fait de ne pas avoir de bébé me pesait. J’y pensais beaucoup. Mais ce n’était jamais le bon moment.

Finalement, avec Papa Lou nous nous sommes mariés à l’automne 2010. C’est à ce moment-là que nous sommes dit que nous allions essayer de faire un bébé l’année suivante. J’avais prévu d’arrêter la pilule, que je prenais depuis de nombreuses années, au mois de janvier. Finalement, j’ai été très malade en janvier, une infection qui s’est tirée en longueur, mal soignée et que le médecin n’arrivait pas à identifier. J’ai mis plus d’un mois à m’en remettre. J’ai finalement arrêté ma pilule en février et j’ai eu la chance de  tomber enceinte dans la foulée.

Je pensais que j’allais devoir attendre plusieurs mois, le temps que mon cycle se régule à nouveau naturellement, sans hormone, et je ne pensais pas du tout tomber enceinte aussi vite. Quand j’ai eu un retard de règles, je me suis donc dit que ça devait être mon corps qui cherchait ses marques après des années d’hormones. Et puis une semaine est passée, j’en ai parlé à Papa Lou qui m’a dit qu’on pouvait tout aussi bien faire un test de grossesse. Je me souviens très bien avoir fêté Pâques en famille, à Paris, avec Nonna et GrandPapa. Et puis, ils sont repartis le lundi de Pâques et nous les avons accompagné à la gare de l’Est où nous avons acheté un test de grossesse.

Le lendemain, nous faisions le test. Je n’y croyais pas. Et là, le test m’a indiqué que j’étais enceinte de trois semaines. C’était une magnifique surprise! J’ai pleuré de joie toutes les larmes de mon corps pendant des heures dans les bras de Papa Lou qui était aussi ému que moi. Je suis partie, le jour-même, chez le médecin pour confirmer la grossesse par une prise de sang. Grossesse qui a été confirmée.

Je n’avais aucune idée des démarches à réaliser enceinte. Le médecin m’a dit de trouver une place pour accoucher dans un hôpital le plus rapidement possible. Après quelques recherches, parce que ça me rassurait de savoir que quoi qu’il arrive mon bébé et moi serions en sécurité dans une maternité de niveau 3, je me suis inscrite à l’hôpital Robert Debré. L’hôpital était à 15 minutes de chez nous, je ne me suis pas posée plus de questions.

Je travaillais pas mal à l’époque et je n’ai pas vraiment laissé beaucoup de place à ce premier bébé durant mes journées. J’ai certes eu des nausées durant les trois premiers mois, mais qui se réglaient en n’ayant jamais le ventre vide – je grignotais donc quelque chose toutes les deux heures. J’ai eu un épisode de trois semaines de constipation où je passais mes nuits à pleurer de douleur aux toilettes. Et évidement, le médecin ne pouvait rien me prescrire d’autres que du jus de pommes ou de pruneaux… Ca a été le moment le plus pénible de ma grossesse.

Passés les trois premiers mois, j’ai eu un vrai regain d’énergie et j’ai commencé à sentir le bébé très tôt. Je ne la sentais que le soir, après le repas, quand je me posais enfin au calme, mais je l’ai senti tous les jours à partir du quatrième mois de grossesse.

Ma grossesse s’est très bien déroulée. On a voyagé en Italie, à Venise, durant mon quatrième mois de grossesse et en Espagne en Andalousie autour du sixième mois de grossesse. Nous avons découvert le sexe du bébé lors de l’échographie morphologique. Nous avons très tôt été d’accord sur le deuxième prénom de Little Miss Sunshine, mais nous ne nous sommes mis d’accord sur son prénom que le jour de l’accouchement en remplissant les papiers.

Enceinte de 7 mois et de mi

C’est également vers le sixième mois de grossesse que j’ai eu des pertes de sang. A l’hôpital on m’a dit que ça pouvait être anodin, que je ne devais pas m’inquiéter et on m’a prescrit une échographie de contrôle. A l’échographie, ils ont découvert que le placenta était placé très en avant, ce qui provoquait des saignements. Les saignements étaient assez légers, mais inquiétant tout de même pour moi. Heureusement,  les saignements ont cessé d’eux-même au bout d’une semaine. 

Quelques semaines avant mon congé de maternité, j’ai commencé à être très fatiguée. J’avais pris pas mal de poids, l’hôpital pensait d’ailleurs à un diabète gestationel, j’ai dû faire le fameux test, qui s’est révélé négatif. Le médecin m’a finalement arrêté deux semaines avant la date de mon congé maternité. Je me souviens de mon dernier samedi de boulot. Je suis rentrée vidée en pleurant et avec de grosses contractions. J’ai eu peur d’avoir trop forcée. Finalement, avec du repos tout est rentré dans l’ordre.

J’étais alors persuadé de retrouver mes collègues deux mois et demi après mon accouchement. Nous avions depuis longtemps fait la demande pour une place en crèche et tout ça me semblait dans l’ordre des choses… 

C’est à ce moment-là que j’ai fait quelques recherches sur Internet et que j’ai commencé à apprendre pas mal de choses sur l’allaitement. Je n’étais pas archi-convaincue, je n’avais eu personne dans mon entourage qui avait allaité, mais je voulais nous laisser cette chance et c’était important pour moi.

J’ai fait la préparation à l’accouchement classique de l’hôpital. Je ne me suis posée aucune question sur l’accouchement. Je me suis contenté de m’auto-persuader que nous avions déja été des milliards sur terre à accoucher et que si toutes ces femmes avaient réussi avant moi, aucune raison que je n’y arrive pas. Mais je n’ai même pas pensé à vraiment me renseigner. Au mois d’août 2011, une nouvelle série de « télé-réalité » a commencé Baby Boom. Et je regardais chaque semaine ces femmes accoucher et j’essayais de me rassurer en me disant que les autres autour de moi sauront m’aider…

C’est aussi à cette période que j’ai découvert sur Paris, la superbe boutique ApiNapi et ses ateliers – couches lavables, portages et signes avec bébé à l’époque – qui nous ont petit à petit introduit dans une parentalité alternative. 

C’est durant cette grossesse que nous avons commencé à acheter plus de produits bio, que j’ai arrêté de mettre du déodorant et depuis ce temps également que je n’utilise plus que du savon d’alep pour me laver – j’ai mis plus de temps à changer de shampoing – et que j’ai stoppé d’utiliser toutes les crèmes cracra qu’on trouve dans le commerce pour tout et n’importe quoi – que j’ai remplacé au besoin par du beurre de karité bio. Une vraie première prise de conscience. 

Enceinte de huit mois et demi

Lors de la dernière échographie, on m’a prédit un énorme bébé et on m’a renvoyé vers l’hôpital pour un avis d’un gynécologue. J’ai eu droit à une autre échographie à l’hôpital qui m’a prédit un tout petit bébé avec un poids-plume et une contre-échographie à refaire pour confirmation. Effectivement, une des artères du cordon ombilical était bouchée, et on m’a prédit un petit bébé qui ne grossirait certainement plus pour son dernier mois dans mon ventre. 

J’ai été un peu stressé durant cette période. Par toutes ces échographies, les avis et leur contraire… J’avais pris beaucoup de poids – 36kg! Avec le recul, c’était de la rétention d’eau – et je ne me sentais plus bien du tout dans mon corps. Mais comme je n’avais pas de diabète, ils m’ont laissé tranquille à l’hôpital.

Ma date d’accouchement était prévu le 7 janvier 2012. Lors d’une des dernières échographies, ils ont changé la date de terme pour le 3 janvier. Je m’attendais fortement à accoucher entre Noël et Nouvel An. J’ai eu de grosses contractions le 24 décembre toute l’après-midi alors que toute la famille était autour de nous pour préparer Noël en famille, à huit dans notre mini appartement parisien.

Toute la famille garde d’ailleurs un super souvenir de ce Noël un peu particulier, où nous nous sommes régalés des petits plats de Papa Lou en mode camping assis par terre autour de la table basse...

Les vraies contractions ont finalement commencé le 29 décembre vers 21h. Mais je vous raconterai mon accouchement dans un autre article…

Menus – Repas de la semaine #42

Nous voici déja vendredi, l’heure de vous partagez les menus de la semaine.

Cliquez deux fois sur l’image pour agrandir

N’hésitez pas à me dire ce que vous en penser et à me demander les recettes si vous êtes intéressé et que vous ne les trouvez pas sur le blog.

A titre indicatif, voici les recettes déja publiées sur le blog:

Recette – Poule au pot

Voici une recette que nous apprécions beaucoup à l’automne et en hiver, qui ne demande pas un temps de préparation trop long, puisque le bouillon cuit seul et qui chez nous permet de faire un second repas avec les restes: une tourte au poulet et aux légumes racines dont je vous livrerai également la recette bientôt.

Je prépare habituellement la poule au pot pour le dîner, et je commence donc à préparer le repas en même temps que le déjeuner ou juste après le déjeuner. Cela permet ensuite au bouillon de cuire toute l’après-midi. Les ingrédients pour 4 personnes:
  • 1 coquelet
  • 4 carottes
  • 2 gros navets 
  • 1 poireau
  • 1 oignon piqué de 5 clous de girofle
  • Poivre
  • Sel
  • 1 feuille de laurier
Préparation:
  • Nettoyer tous les légumes et les éplucher.
  • Mettre la poule/ le coquelet dans une grande marmite (chez nous c’est une cocotte en fonte Staub) et couvrir d’eau.
  • Porter à ébullition.
  • Pendant ce temps, couper grossièrement les carottes, les navets et le poireau.
  • Piquer l’oignon avec les clous de girofle.
  • Quand de l’écume apparaît dans la cocotte, pensez à bien l’ôter avec un écumoire.
  • Ajouter les carottes, les navets et le poireau dans la cocotte, ainsi que l’oignon piqué, la feuille de laurier. Saler et poivrer à votre convenance.
  • Couvrir et laisser cuire au minimum 2 h à petit feu. La chaire de la poule doit se détacher très facilement pour que ce soit bien cuit.
  • Servir d’abord le bouillon, puis la viande entourée de légumes. Ou tout en même temps, comme nous aimons le faire 😉

J’adore la bonne odeur qui se dégage du bouillon et qui emplit la maison de sa gourmandise et de sa chaleur quand il commence à faire frais et que la nuit tombe…

Avec les restes de ce plat, ou en ajoutant deux cuisses de poulet et deux carottes ou un panais à ces quantités, on peut préparer une tourte pour quatre personnes pour le lendemain. Mais je vous livrerai cette autre recette sous peu 🙂

N’hésitez pas à me donner votre avis si vous tester! 

Ecole – Impatriation et difficultés d’adaptation en maternelle

Little Smiling Buddha a maintenant 4 ans et quelques mois. Et il a vécu ces derniers mois d’énormes changements dans sa vie: un déménagement à l’autre bout du monde dans son pays d’origine dans lequel il n’avait jamais vécu jusqu’alors, l’abandon de tous ses repères, de ses amis et de son école à la fin de l’année pour une nouvelle école dans un nouveau pays à la rentrée, l’annonce de la naissance prochaine d’un nouveau membre dans notre famille. Et ça fait beaucoup pour lui.

Malgré le fait qu’on l’ait préparé à notre départ de Chine, Little Smiling Buddha est celui qui manifeste le plus régulièrement son manque de la Chine depuis notre retour en France. Ses amis de l’école et son ancienne école sont ce qui lui manque le plus, avec Ayi. Il avait bien compris qu’il devait dire au revoir à ses amis, que l’on ne les reverrait pas de si tôt, mais entre le sacoir et le vivre, il y a encore une grande différence…

Little Smiling Buddha va à l’école depuis qu’il a à peine un peu plus de deux ans. J’ai eu l’opportunité d’être sa maîtresse en Toute Petite Section et même si son adaptation à mon départ à midi – ma collègue prenait le relais en Chinois l’après-midi avec la classe – tout s’est relativement bien passé. Son année de Petite Section s’est très bien passé, il n’a jamais rechigné à aller à l’école ou si peu. Jusqu’à ce qu’il nous montre qu’il avait appris à lire seul – ou plutôt par imitation de sa soeur! A partir de ce moment, il est devenu plus turbulent à l’école – il s’ennuyait! – et ne voulait pas trop y retourner – « Maman, on fait que des trucs de bébé! ». Après discussion avec ses maîtresses, qui ont pris en compte sa nouvelle acquisition, tout s’est à nouveau bien passé.

Il avait hâte de retourner à l’école en septembre. Et la rentrée en France, dans une nouvelle école, avec de nouveaux copains, s’est relativement bien passée. Mais passée la première semaine, il a réalisé qu’il ne reverrait plus ses copains de Shanghai. Je crois que c’est vraiment à ce moment qu’il a compris que nous ne retournerions pas vivre à Shanghai, que ce n’était pas temporaire. Au courant de la semaine, il est devenu de plus en plus difficile de le déposer à l’école deux fois par jour. Il éternisait les câlins et les bisous, ne voulait pas me lâcher sans pleurer. Le vendredi, alors que les câlins s’éternisaient depuis dix minutes, les maitresses ont fini par me l’arracher des bras et par l’emmener hurlant avant de refermer la porte.

Je me suis sentie horriblement mal. Pour lui, pour moi. Je n’avais pas réussi à réagir et je me suis jurée que ça n’arriverait plus. Je savais qu’il allait rapidement se calmer – par résignation -, mais je savais aussi que quelque chose pouvait casser et qu’il pouvait ne plus avoir confiance du tout en ses maîtresses et ne plus vouloir retourner à l’école du tout. J’ai cogité toute l’après-midi.

J’ai décidé de remettre en place ce que j’avais déja mis en place pour Little Miss Sunshine à l’époque: la journée joker. Une journée par mois qu’il peut choisir où il n’ira pas à l’école. Cela permet notamment à l’enfant d’avoir une marge de manoeuvre et de se sentir actif dans ce domaine également.

Et je lui ai offert son lundi. Nous avons pu parler à coeur ouvert tous les deux. Il m’a clairement expliqué que ses copains de Shanghai lui manquaient, que c’était difficile de se faire de nouveaux copains et qu’il n’en avait pas pour le moment. Je lui ai dit à quel point j’avais été choquée et triste vendredi midi quand la maîtresse l’a emmené dans la classe en pleurant, que j’étais désolée, que je n’avais pas su réagir. Mais il n’a pas eu l’air d’en avoir garder un traumatisme. Heureusement. Nous avons décidé ensemble d’aller voir la maîtresse le mardi pour lui parler. Nous avons aussi décidé pour ne plus revivre le déchirement de vendredi de se faire trois bisous et trois câlins et ensuite il ira en classe seul, lui-même après un dernier regard.

Le mardi, nous sommes retournés à l’école et j’ai demandé à parler à sa maîtresse. Elle a su me rassurer. Elle m’a dit que Little Smiling Buddha est un enfant qui sait jouer seul, qui n’a pas forcément besoin des autres enfants pour jouer et que ce n’est que lorsque lui le décide que les autres enfants jouent avec lui, mais qu’il a déja plusieurs copains de ce qu’elle a pu observer. J’ai pu lui expliquer que Little Smiling Buddha a besoin de défi – il a notamment été déçu de ne pas avoir à parler une deuxième langue à l’école! – et qu’il sait déja très bien déchiffrer. Elle m’a expliqué qu’elle avait mis en place un moment où Little Smiling Buddha leur partage des mots en Chinois chaque matin au moment du rassemblement. Elle m’a aussi dit qu’elle leur apprenait les signes associés à la parole de la Langue des Signes Française, notamment au travers de comptines et qu’il avait l’air d’adorer.

Elle m’a proposé de le changer de classe et de le mettre directement en Grande Section puisqu’il lit déja. J’ai refusé. Il a eu assez de chamboulements. Et je sais à quel point la maternelle est un moment béni où l’enfant à besoin de manipuler et jouer – même s’il sait déja lire ou écrire – pour acquérir les capacités suivantes. Lui ôter une année de développement de sa motricité fine ne serait pas forcément bon pour lui. Nous avons décidé de surveiller toutes les deux l’évolution et de se rencontrer dès que nécessaire.

Depuis, ça va mieux. Dans la rue, régulièrement, en passant on entend « Salut Little Smiling Buddha! ». Il en a donc pleins des copains. Je crois surtout avec le recul qu’il n’a pas fait le deuil de ses camarades de Shanghai. Il avait besoin de temps pour ouvrir son coeur aux nouveaux copains.

Progressivement, nous nous sommes tenus aux trois bisous, trois câlins et il est parti avec un pincement au coeur, mais sans pleurs et sans regrets vers sa classe. C’est encore fragile, je le sais bien. Mais il a repris confiance.

Les vacances de début novembre lui ont fait beaucoup de bien. Il est retourné à l’école avec plus d’entrain. C’est durant les vacances qu’il a vraiment commencé à me parler de ses nouveaux copains. Personne ne peut l’aider à faire le deuil de ses anciens camarades, c’est lui seul qui peut y arriver, mais nous sommes là pour l’entourer, le soutenir et on sent qu’il est vraiment sur la voie de la guérison

Cet article pour vous dire l’importance d’entourer et de soutenir ses enfants dans un retour d’expatriation, exactement comme au départ d’une expatriation. Ce n’est pas évident pour nous, mais ce n’est pas évident pour eux non plus. Little Smiling Buddha n’a aucun rattachement particulier avec la France, si ce n’est des souvenirs de vacances. Nous aurions pu arriver dans n’importe quel autre pays du monde, il l’aurait vécu de la même manière. C’est une nouvelle expatriation pour lui. Et la première. Puisqu’il est né en Chine.

Si vous avez des expériences similaires à partager en commentaire, n’hésitez pas! 

Recette – Parmentier de canard aux petits légumes

Voici une recette que nous faisons depuis très longtemps. J’ai toujours beaucoup aimé le hachis parmentier, mais Papa Lou n’a jamais été très fan. Il a toujours trouvé ça sec. C’est donc ensemble que nous avons créé cette recette, à force de tâtonnements.

Pour 3 personnes, il vous faudra:

  • 1 magret de canard 
  • 3 carottes
  • quelques branches de céleri 
  • 2 tomates 
  • Une cuillère à café d’origan
  • Sel, poivre
  • Une pincée de paprika
  • Un peu de noix de muscade à râper
  • Une cuillère à soupe d’huile d’olive
  • 4 pommes de terre 
  • 25g de beurre 
  • 15cl de lait 
  • 50g de parmesan rapé

Préparation:

  • Laver et peler les pommes de terre, avant de les faire cuire à l’eau ou à la vapeur.
  • Laver et couper les carottes et le céleri branche en petits cubes.
  • Laver et couper grossièrement les tomates 
  • Dégraisser le magret de canard puis le couper en petits cubes.
  • Dans une poêle, faire chauffer une cuillère à soupe d’huile d’olive. Quand l’huile est chaude, y jeter les dés de canard, de carottes et de celeri branche. 
  • Faire revenir à feu vif quelques minutes avant d’ajouter les tomates et de baisser le feu. Poivrer, mettre un peu de noix de muscade, le paprika et l’origan. 
  • Laisser mijoter jusqu’à ce que les tomates aient fondu.
  • Quand les pommes de terre sont cuites, les mettre dans un saladier, les écraser grossièrement, ajouter le beurre et le lait. Saler, poivrer et mettre un peu de noix de muscade. Nous aimons quand il reste des morceaux de pommes de terre dans la purée donc je ne la passe jamais.
  • Dans un plat à gratin, mettre le mélange viande et légumes. Recouvrir tout le fond du plat.
  • Puis faire une deuxième couche avec la purée de pomme de terre.
  • Saupoudrer de parmesan râpé. 
  • Enfourner 25 minutes à 180°C au four. 

C’est une recette que nous apprécions beaucoup. On aime également faire une variante avec de la viande de boeuf. Je remplace le magret de canard par un beau steak coupé en dés.

Dites-moi si vous testez la recette! 

Menus – Repas de la semaine #41

Nous voici déja vendredi, l’heure de vous partagez les menus de la semaine.

Cliquez deux fois sur l’image pour agrandir

N’hésitez pas à me dire ce que vous en penser et à me demander les recettes si vous êtes intéressé et que vous ne les trouvez pas sur le blog.

A titre indicatif, voici les recettes déja publiées sur le blog:

Grossesse – Mon état d’esprit pour cette troisième grossesse et mes indispensables

Me voilà a déja quatre mois de grossesse et je n’en ai même pas encore vraiment parlé sur le blog, juste pour vous annoncer cette jolie nouvelle.

Je dois bien dire que je ne sais absolument pas à quel stade exact de la grossesse je suis et quand je me pose la question, je dois chercher sur un calculateur sur Internet 🙂 J’ai vérifié pour écrire cet article, et j’en suis à 19 semaines d’aménorrhée et 17 semaines de grossesse. Ce qui veut dire que j’en suis presque à la moitié de ma grossesse! 

Je dois bien dire que mon état d’esprit pour cette grossesse est bien différent de mes deux précédentes grossesses.

Pour la première, tout était neuf, j’étais un peu angoissé, je bossais comme une folle sans trop penser à la grossesse au courant de la journée, j’ai finalement été arrêté deux semaines avant l’heure car totalement épuisée, je ne me suis pas posée plus de questions que ça sur l’accouchement, j’ai participé aux cours de préparations à l’accouchement de l’hôpital et je me suis simplement convaincu que vu le nombre de bébé qui naissait chaque jour sur terre, si les autres y arrivaient, je devais bien y arriver.

Pour la deuxième, j’étais en Chine, j’avais l’angoisse de devoir accoucher en anglais et de ne pas connaître les us et coutumes de l’accouchement en Chine. Je ne voulais pas me retrouver dans une situation que je n’aurai pas souhaité, j’ai donc fait un projet de naissance détaillé dont j’ai beaucoup parlé avec mon gynécologue chinois (je voulais une naissance moins médicalisée que la première, mais surtout être sûre que l’on avait bien compris ce dont je ne voulais pas) qui ne cessait d’approuver toutes mes demandes (comme le font toujours les Chinois!) et je n’étais qu’à moitié rassuré! Mais sinon j’étais très calme et reposée. J’ai beaucoup dormi, eu beaucoup d’aide de la part d’Ayi en fin de grossesse. J’ai concentré mon temps sur la préparation de Little Miss Sunshine à l’arrivée de son petit frère.

Cette troisième grossesse est plus fatigante mais paisible. Je sais exactement ce que je veux pour mon accouchement et je sais que je serai capable de mener ce projet à terme, sauf cas de risque majeur. J’ai la chance d’avoir trouvé un endroit qui me correspond tout à fait pour accoucher, à trente minutes de chez moi et je vous en parlerai certainement plus en détail à l’occasion.

Concernant la grossesse en elle-même, je n’ai eu que très peu de nausées, qui ont duré très peu longtemps, contrairement à ma deuxième grossesse qui m’a rendu malade durant près de trois mois. J’ai des douleurs au nerf sciatique depuis quelques semaines, mais je pense qu’un passage chez l’ostéopathe devrait me soulager.

J’avais envie, dans cet article de vous partager mes indispensables pour la grossesse au bout de trois expériences. Mais comme je suis plutôt minimaliste, je vais plutôt vous dire qu’on a besoin de rien durant une grossesse que de prendre soin de soi et de s’écouter le plus possible.

J’ai trois choses qui m’ont suivi d’une grossesse à l’autre, et ce sont:

  • les pantalons de grossesse avec un large bandeau qui recouvre le ventre dès le troisième mois, voire même avant, car mon ventre ne tolérait plus aucune pression au niveau de la ceinture. J’en ai acheté quelques uns au cours de ma première grossesse, qui m’ont servi pour la deuxième et me servent toujours pour la troisième. J’avais complété avec deux nouveaux pantalons de grossesse lors de ma deuxième grossesse et je compléterai en seconde main avant la fin de cette grossesse si nécessaire.
  • un coussin d’allaitement qui me suit depuis ma première grossesse. Pour moi, c’est l’idéal pour dormir, pour me caler, caler mon ventre sans avoir trop de gênes. Je l’utilise également beaucoup à la naissance de bébé, la nuit ou sur le canapé tant que bébé ne bouge pas.
  • l’huile de rose musquée bio à badigeonner dès le début de la grossesse sur le ventre pour l’assouplir et éviter les vergétures. Je l’ai fait sans conviction pour ma première grossesse. J’ai pris 36kg et je n’ai aucune vergeture – il faut vraiment que je vous raconte un jour mes grossesses et mes accouchements. Depuis, c’est un essentiel pour moi.

Alors que j’ai eu besoin de connaître le sexe du bébé pour me projeter vraiment dans la grossesse pour mes deux premiers enfants, je ne veux pas savoir pour ce troisième bébé. Nous avons tous ensemble choisi de garder la surprise jusqu’au bout.

Il faut dire que depuis la grossesse de Little Miss Sunshine, il y a maintenant presque neuf ans, nous en avons parcouru du chemin! Elle m’a montré la voie de l’allaitement et de la parentalité respectueuse. A son tour, Little Smiling Buddha m’a permis de dépasser mes craintes d’accoucher dans une langue qui n’était pas la mienne, il m’a aidé à guérir mon âme de l’accouchement très médicalisée de Little Miss Sunshine, il a fait de l’allaitement une évidence, il m’a prouvé qu’on pouvait être épuisée encore longtemps après la naissance et l’arrivée d’un bébé, et que l’arrivée d’un nouveau membre créait une large et parfois longue remise en place pour chaque membre de la famille, même bien préparé.

Nous avons longtemps attendu avant de nous lancer dans le projet de ce troisième bébé. Rapport à l’épuisement, au chamboulement que Little Smiling Buddha et son intensité ont provoqué chez nous. Je parlais ici de mon idée de l’écart d’âge idéal entre deux enfants, quelques mois avant la naissance de Little Smiling Buddha, et je suis encore en accord avec tout ce que j’ai dit. Je suis totalement en accord avec moi-même car j’ai pu donner tout ce dont Little Smiling Buddha avait besoin: portage, allaitement, nuits sans sommeil, câlins, réassurance, écoute, jeux … pendant quatre ans et même un peu plus. Il a été intense et très demandeur (et l’est d’ailleurs toujours), je n’aurai pas eu la force de donner plus ou de donner à un nourrisson sans avoir le sentiment de passer à côté de l’un ou de l’autre.

Little Miss Sunshine aura donc presque 8 ans et demi et Little Smiling Buddha quasiment 5 ans à la naissance de ce nouveau bébé. Et c’est parfait ainsi!

Et vous, avez-vous eu des états d’esprit équivalent ou complètement différents durant vos différentes grossesses? 

Menus – Repas de la semaine #40

Je vous partage les menus de la semaine. Cette semaine, nous avons pas mal mangé à l’extérieur comme nous avons fait différentes activités à l’extérieur pour les vacances. Nous nous rattraperons sur l’équilibre des repas et les légumes la semaine prochaine!

Cliquez deux fois pour agrandir

N’hésitez pas à me dire ce que vous en penser et à me demander les recettes si vous êtes intéressé et que vous ne les trouvez pas sur le blog.

A titre indicatif, voici les recettes déja publiées sur le blog:

Recette – Salade d’automne aux lentilles, butternut rôti et cheddar

On aime beaucoup les lentilles dans la famille Kangourou et cette salade gourmande nous l’avons déja testé à plusieurs reprises, que ce soit en repas de midi rapide avec les enfants dans le jardin un jour de grand beau temps ou en dîner en famille devant un feu de cheminée. On peut également la préparer en accompagnement d’une viande ou d’un poisson ou en entrée. C’est une salade automnale et hivernale que l’on peut consommer jusqu’à ce que les courges soient épuisées. Voici donc la recette…

Pour 4 personnes, il vous faudra:

  • 1/2 courge butternut 
  • 300g de lentilles vertes 
  • un beau morceau de cheddar, de mimolette ou de gouda
  • une belle poignée d’amandes entières
  • 6 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • 3 cuillères à soupe de vinaigre balsamique
  • sel, poivre 

Pour la préparation: 

  • Quelques heures avant de préparer votre salade, pensez à tremper les lentilles dans un grand volume d’eau. 
  • Préchauffer votre four à 200°C. 
  • Faire cuire les lentilles une vingtaine de minutes. Il faut que les lentilles restent fermes.
  • A la fin de la cuisson, égouttez les lentilles et les passez sous un filet d’eau froide. Réservez. 
  •  Pelez la courge butternut et sortir les pépins.
  • Taillez la chair en gros cubes.
  • Dans un bol, mélangez les cubes avec 2 cuillères à soupe d’huile d’olive, salez et poivrez à votre convenance et mettre dans un plat allant au four.
  •  Enfournez les cubes de butternut pour les rôtir pendant 30 minutes en surveillant la cuisson.
  • Mettre les lentilles dans un saladier.
  • Préparer une vinaigrette avec 4 cuillères à soupe d’huile d’olive et 3 cuillères à soupe de vinaigre, une cuillère à café de moutarde, sel et poivre.
  • Coupez le fromage en dés. Coupez grossièrement les amandes.
  • Ajoutez les amandes et le cheddar aux lentilles.
  • A la dernière minute, déposez les morceaux de courge rôtie tout autour de la salade de lentilles.
  • Dégustez immédiatement! 

On aime le côté chaud/froid de cette salade automnale.

Et vous, avez-vous déja testé?