Ca fait bien trop longtemps que j’ai laissé tomber le partage des menus de la semaine, et je sais que c’est quelque chose qui vous intéresse et que je réutilise quand je manque d’inspiration, alors je m’y remets progressivement et déja je publie celui de la semaine dernière.
J’essaie au maximum de cuisiner par moi-même, des produits frais et non transformé, acheté au mieux bio ou au marché chez des producteurs locaux, au pire au moins produits en France. Les produits sont de saison (à moins que les enfants m’aient poussé à un craquage, mais ça reste rare). N’hésitez pas à me dire ce que vous en penser et à me demander les recettes si vous êtes intéressé et que vous ne les trouvez pas sur le blog.
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A titre indicatif, voici les recettes déja publiées sur le blog:
L’école n’a pas été un sujet de stress dans la famille Kangourou suite à ce retour d’expatriation. Le seul impératif que nous avions était de trouver une maison à louer afin d’avoir un justificatif de domicile et de pouvoir ensuite les inscrire tranquillement à l’école.
Je n’étais pas stressé car un des avantages à vivre en France est que l’école publique est gratuite et comme l’instruction est désormais obligatoire dès trois ans, que ce soit Little Miss Sunshine ou Little Smiling Buddha, à partir du moment où je les inscris, la mairie devait trouver une place à mes enfants. Ils ont tous les deux suivi un cursus franco-chinois en Chine et j’avais évidement leur dossier scolaire sous la main au cas où.
Personne ne m’a demandé le dossier scolaire des enfants. Ni pour l’entrée en CE2 de Little Miss Sunshine, où j’ai dû un peu m’imposer pour parler quelques mots avec la maîtresse avant la rentrée et lui expliquer en quelques mots le parcours quelque peu atypique de Little Miss Sunshine, ni pour l’entrée en Moyenne section de Little Smiling Buddha. Le seul papier indispensable: la radiation de leurs écoles respectives à Shanghai.
Le jour où nous avons signé le bail pour la location de notre maison, nous sommes également passé à la mairie du village pour pré-inscrire les enfants à l’école. C’était le 28 août. J’ai eu un rendez-vous avec la directrice de chaque école la semaine suivante, alors que la rentrée avait déja eu lieu. J’ai demandé une rentrée pour le lundi 16 septembre pour mes enfants, en croisant fort les doigts que notre conteneur serait arrivé à cette date. On ne m’a pas posé plus de questions.
J’ai eu la chance de pouvoir participer à la réunion de rentrée de la classe de CE2 de Little Miss Sunshine. J’ai donc eu l’occasion de rencontrer – rapidement – la maîtresse, de voir un peu sa manière de travailler et d’être rassuré quant à l’accueil des « spécificités » de Little Miss Sunshine. Elle a été ravie et rassuré également que je lui décrive un peu le déroulé de son année scolaire et que je lui présente quelque peu sa maîtresse en rentrant.
Le lundi 16 septembre, le réveil a sonné à 6h45. Tout le monde était debout et habillé à 7h. Nous avons pris le petit-déjeuner tous ensemble. Papa Lou a quitté la maison vers 7h30, comme à son habitude, et les enfants et moi avons terminé notre petit-déjeuner tranquillement. A 7h45, nous sommes allés terminé de nous préparer: brossage de dent, coiffure, chaussures, contrôle des sacs, … Nous avons quitté la maison à pied à 8h10. Mais quel luxe immense!
Nous sommes arrivés devant la grille de l’école vers 8h20. La directrice de l’école de Little Miss Sunshine m’a tout de suite reconnue, elle nous a accompagné trouver la maîtresse de Little Miss Sunshine. Sa maîtresse s’est présentée et puis elle a emmené Little Miss Sunshine dans la cour de récréation pour la présenter aux copines de classe. Quand je l’ai quitté, elle était déja entouré d’une dizaine de copines qui lui posaient tout un tas de question avec un grand sourire aux lèvres…
Il était donc temps d’aller découvrir la classe et la maîtresse de Little Smiling Buddha. La directrice de l’école maternelle nous attendait devant la porte. Elle nous a présenté sa maîtresse et sa classe. Little Smiling Buddha a été un peu plus intimidé. C’était en fait la première fois pour lui qu’il allait vivre sa rentrée seul en ne connaissant ni les locaux, ni les maîtresses, ni les copains.
L’atsem et la maîtresse de Little Smiling Buddha nous on permis de rentrer ensemble dans la salle de classe. J’ai présenté quelques jeux à Little Smiling Buddha pour l’inciter à partir à la découverte. La maîtresse terminait l’accueil des parents. Et puis elle est venue vers nous pour nous expliquer un peu le fonctionnement de la classe. Little Smiling Buddha aura deux maîtresses, la maîtresse principale les lundis et mardis et la maîtresse remplaçante les jeudis et vendredis. Ca ne l’a pas beaucoup perturbé puisqu’il avait déja deux ou trois maîtresses à l’école en Chine. La seule chose qui l’a intrigué était le fait que toutes ses maitresses parlent Français 😉
Je les ai tous les deux récupéré ravis à 11h30. Nous sommes rentrés à la maison pour déjeuner ensemble dans le jardin, au soleil. Encore un luxe immense! L’après-midi, ils sont repartis à l’école avec le sourire aux lèvres et en courant. Plutôt bon signe! Nous n’avons eu qu’une seule crise de larmes de la part d’un Little Smiling Buddha épuisé par les microbes, en début d’après-midi, le dernier jour de la semaine. Il a réussi à se calmer grâce à mon aide, et les maîtresses autour – qui n’y croyaient pas – ont fini par nous féliciter d’avoir aussi bien géré, dans le calme, la bienveillance et l’écoute mutuelle. Il est finalement parti à la main de la maîtresse pour aller jouer avec ses camarades.
Les horaires de l’école sont vraiment réguliers, ce qui me rassure sur le rythme que nous allons prendre à l’année. 8h30 – 11h30 et 13h30 – 16h30. Pas d’école le mercredi ou le samedi. Ca change beaucoup les enfants une journée d’école en moins par semaine!
Au bout de la première semaine, ils n’avaient pas vraiment l’impression d’avoir été à l’école. Ils rigolent encore tous les matins en calculant que demain ou après-demain ils n’ont pas classe.
Je dois bien avouer que pour moi, le rythme est serré. Entre le ménage, la préparation des repas/goûters, les courses, … je n’ai le temps de rien. Et que d’ici quelques semaines, les enfants iront à la cantine un jour ou deux par semaine afin que je puisse me consacrer à d’autres projets. Mais en attendant, je profite de chaque seconde avec eux!
C’est un plat d’automne par excellence puisqu’il se déguste avec une bonne compote. Et c’est donc tout naturellement que j’ai proposé cette recette pour la première fois aux enfants le premier mercredi après leur première rentrée en France. Et ils ont été conquis. Ils m’ont déja commandé la prochaine fournée 😉
Ingrédients pour 3 personnes:
100g de semoule de blé fine
1/2 litre de lait
25g de beurre
un jaune d’oeuf
de l’huile d’olive
Préparation
Faire bouillir le lait avec le beurre
Verser la semoule en pluie fine tout en remuant sans s’arrêter avec un fouet jusqu’à ce que le mélange épaississe.
Quand le mélange se décolle des bords, retirer du feu et ajouter le jaune d’oeuf. Saler.
Verser l’appareil dans un moule préalablement huilé pour le laisser refroidir et pouvoir y découper des formes.
Découper des formes au couteau (triangles, carré, losange) ou à l’emporte-pièce.
Faire chauffer un peu d’huile d’olive dans une poêle puis faire revenir les griespflüta quelques minutes de chaque côté.
Les griespflüta sont prêts à être dégusté!
Ici, nous adorons les manger en plat principal, avec de la compote de quetsches à la cannelle, mais on peut très bien les manger avec de la compote de pommes, de la compote de mirabelle ou tout autre compote automnale.
On peut également utiliser les griespflüta comme accompagnement d’une viande en sauce ou préparer la version salée de ce plat, à déguster avec une bonne salade verte. Pour cela, il suffit d’y ajouter 100g de parmesan en même temps que le jaune d’oeuf.
N’hésitez pas à me dire quelle version vous avez tester!
Je l’ai annoncé il y a quelques jours sur Instagram, c’est avec beaucoup d’émotions que nous avons appris peu de temps après notre retour en France que j’étais enceinte.
Si vous nous suivez depuis quelques temps, vous savez que ce troisième bébé, nous le voulions, nous le rêvions, nous l’attendions depuis un bon bout de temps maintenant, mais que jusqu’à présent nous n’avions pas encore eu le courage de sauter le pas…
Avec tous les changements qui se profilaient dans nos vies avec cette fin d’expatriation, ce troisième bébé a évidement fait partie de nos discussions et de nos priorités. Nous nous étions d’ailleurs dit qu’une fois installés, le déménagement et le gros des démarches derrière nous, ce bébé serait une de nos priorités.
Il faut croire qu’il nous a entendu, qu’il était prêt un tout petit peu avant nous et qu’il a voulu nous faire la jolie surprise d’être notre dernier cadeau de Chine… Et c’était donc une totale surprise quand j’ai noté mon retard de règles. J’ai d’ailleurs d’abord pensé au stress du départ, à l’ascenseur émotionnel des derniers mois, je me suis dit que je devais laisser un peu de repos à mon corps, faire un check-up chez le médecin et voir si je ne manquais pas de vitamines.
Quand j’ai fait le test de grossesse, Papa Lou m’a dit: « si il est négatif, je serai soulagé. Si il est positif, je serai le plus heureux. » Et c’est exactement ça. On aurait été soulagé de savoir qu’on a encore un peu de temps pour se faire à l’idée et surtout emménager et régler toutes nos démarches administratives en amont. Mais finalement, nous sommes les parents les plus heureux du monde à savoir que ce bébé s’est installé au creux de mon ventre en Chine, juste avant notre départ, comme un cadeau…
C’était le moment. Le bon moment. Et il l’a décidé pour nous. Et je ressens une immense gratitude face à la vie, face à nos corps, face à ce bébé, de nous faire ce merveilleux cadeau.
Nous l’avons très tôt annoncé aux enfants, parce qu’ils font partis de ce projet familial. Ce n’était pas non plus une surprise pour eux, c’est une discussion que nous avions régulièrement eu en famille, avec eux. Little Miss Sunshine est aux anges, elle aimerait d’ailleurs encore plein de petits frères et de petites soeurs si on l’écoutait! Little Smiling Buddha, qui rêve d’être grand frère, est absolument ravi. Il parle de ce bébé tous les jours, il fait des bisous et des câlins à mon ventre dès qu’une occasion se présente. Il est déja complètement investi dans la grossesse. Et ça me rend tellement heureuse!
J’ai, nous avons beaucoup évolué depuis ma première grossesse. Et j’avais d’autres préoccupation à notre arrivée en Chine que de me concentrer sur ce que j’attendais vraiment de la grossesse et de mon accouchement, mais cette fois-ci, je veux quelque chose de différent, de plus naturel. Je rêve de garder la surprise du sexe de ce bébé jusqu’au bout. Je rêve d’un accouchement physiologique entre les mains d’une sage-femme qui ferait tout le suivi de ma grossesse. Je rêve de rentrer à la maison quelques heures après avoir accouché et de retrouver les miens, notre meute, le plus rapidement possible. Je rêve d’être discrètement aidée et soutenue durant mon mois d’or pour toute la logistique de la maison, parce que c’est le plus beau des cadeaux que l’on peut faire à une jeune maman et son nouveau-né. Et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour y arriver. La vie et mon bébé décideront du reste…
Encore une merveilleuse nouvelle aventure qui nous attend!
La semaine dernière, alors que nous étions en plein déménagement et que Mamama était chez nous pour nous aider à déballer tous les cartons, elle m’a rappelé un repas automnal/hivernal que j’aimais beaucoup enfant: des apflekiachla avec de la soupe aux légumes.
C’est donc tout naturellement que j’ai décidé de préparé ce repas qui me rappelait mon enfance pour le jour de la rentrée des enfants: et quel succès! Et à ma grande surprise, en postant la photo sur Instagram, j’ai eu énormément de demande pour la recette, c’est donc avec plaisir que je vous la partage.
Il s’agit en fait simplement d’une pâte à crêpe plus épaisse et donc moins coulante dont on va enrober des rondelles de pommes.
Ingrédients pour trois personnes:
250g de farine
4 oeufs
une cuillère à café de sucre vanillé
25cl de lait
2 pommes
Beurre – pour la cuisson
Sucre et cannelle – pour l’après cuisson
Préparation:
Commencer par mélanger et faire blanchir les oeufs et le sucre vanillé.
Ajouter le lait, puis la farine en pluie fine, sans cesser de remuer.
La pâte doit avoir une consistance plus épaisse qu’une pâte à crêpes classique.
Peler et ôter le trognon de la pomme à l’aide d’un vide-pomme. Couper les pommes en tranches fines (environ 5mm), pour obtenir de belles rondelles.
Prendre une petite louche de pâte, y glisser une rondelle de pomme et verser le tout dans le beurre chaud d’une poêle à crêpes.
Laisser cuire quelques minutes de chaque côté. Puis réserver les apfelkiachla.
Quand les apflekiachla sont encore chaud, mélanger du sucre et de la cannelle et tremper chaque face de chaque apfelkiachla dans le mélange.
Déguster chaud ou tiède avec une grande assiette de soupe aux légumes.
Je vous l’annonçais dans un précédent article, malgré quelques difficultés, nous avons eu la chance de pouvoir louer la première maison sur laquelle nous avons eu un coup de coeur. J’essaierai d’ailleurs de préparer un article avec des photos de la maison dès que nous serons un peu mieux installé.
Nous avons donc pu signer le bail, faire l’état des lieux et récupérer les clefs de la maison dès la fin du mois d’août. Nous avons ainsi pu profiter d’une semaine avec la maison vide pour revenir dans la région parisienne et rafraichir les peintures.
Papa Lou a repris le travail le 2 septembre à Paris. Les enfants ont passé quelques jours chez Papapa et Mamama et moi et mes beaux-parents, nous sommes revenus en région parisienne pour nous atteler au nettoyage et au rafraichissement des peintures de la maison.
J’ai également profité de ces deux jours dans notre nouveau village pour terminer d’inscrire les enfants à l’école. Une fois que nous avions signé le bail, rien ne nous empêchait plus de les inscrire à l’école. Mais ce n’était qu’une pré-inscription. Ce n’est qu’après avoir eu le rendez-vous avec chacune des directrices des deux écoles et d’avoir fixé la date de leur rentrée au lundi 16 septembre que les inscriptions ont été définitives.
Nous sommes revenus en Alsace après cette courte semaine en région parisienne dès le vendredi soir. Papa Lou n’est pas rentré en Alsace. En effet, je devais reprendre la route dès dimanche matin avec Mamama et les enfants pour revenir en région parisienne, pour le vrai déménagement.
Nous avons attendu la confirmation de la livraison de notre conteneur avec impatience. Il était prévu qu’il arrive le lundi 9 septembre. Evidemment toute notre installation et la reprise de l’école dépendait de la livraison du conteneur, puisque nous n’avions sinon aucunes de nos affaires. C’est aussi pour cette raison que je n’ai demandé la rentrée des enfants que le lundi suivant pour m’assurer d’avoir une semaine de battement pour le conteneur au cas où il devait arriver plus tard…
Mais nous avons eu énormément de chance! Le conteneur a été contrôlé et relâché par les douanes dans les temps, la livraison était bien prévu lundi matin à 8h…
J’ai donc chargé la voiture avec Papapa avec les affaires que nous avions en Alsace (dois-je préciser qu’il s’agissait essentiellement de feuilles de thé, de matériel pour faire de la bière, du savon et du tofu…). Et nous avons quitté l’Alsace tôt dans la matinée du dimanche pour arriver milieu d’après-midi en région parisienne et décharger la voiture à la maison.
Je précise que durant le temps où nous étions en région parisienne, l’entreprise de Papa Lou nous payait un appartement à Meudon. C’est donc là que nous avons logé durant tout ce temps.
Et lundi matin, avant 8h, le conteneur était devant la porte de notre maison. Le voici, ce conteneur qui a contenu toutes nos affaires durant près de deux mois. Je vous ferai un article spécifique sur le déménagement international pour vous en parler plus précisément.
Je tiens tout de même à préciser que tout avait été vraiment très bien emballé par les déménageurs chinois qui ont vraiment fait un sacré bon boulot, surtout par rapport aux déménageurs français que nous avions eu lors de notre départ en Chine.
Les déménageurs ont passé la matinée à déposer les cartons dans les différentes pièces de la maison et à déballer et remonter les meubles. Ils ont terminé leur travail vers 13h. De notre côté, nous avions commencé à ouvrir les cartons et ranger nos affaires, ce que nous avons poursuivi durant plusieurs jours…
Petit à petit, nous avons commencé à nous installer vraiment. Nous avons retrouvé nos affaires. Les enfants ont passé une semaine à ouvrir leur carton de jeux et à les redécouvrir un à un, toujours avec le même émerveillement! Entre les cartons et la balançoire dans le jardin, je ne les ai pas entendu pendant toute la semaine!!!
C’est avec un grand bonheur que j’ai pu recommencé à cuisiner avec mes propres affaires. J’ai pris un plaisir immense à le faire avec les enfants, comme nous l’avions toujours fait jusqu’à présent. Little Smiling Buddha gagne de plus en plus en autonomie et c’est vraiment très agréable! Quant à Little Miss Sunshine, du haut de ses 8 ans, elle est quasiment capable de tout faire seule.
Je me suis remise à mes listes de menus de la semaine (d’ailleurs je devrais les remettre en ligne, car ça fait partie des choses qui vous intéressaient pas mal!) ainsi qu’à mes listes de courses.Nous avons décidé d’acheter un maximum de choses au marché de producteurs locaux et au magasin bio de producteurs français. C’est beaucoup plus simple ici de limiter ses déchets, d’acheter en vrac, de faire des efforts sur ce que l’on achète, et c’est quelque chose sur lequel nous allons vraiment travailler en famille dans les prochains mois.
Nous avons commencé à découvrir la nature environnante. Nous sommes à moins de 5 minutes à pied des champs, de la forêt et des bords de l’Oise. Nous sommes déja allés récolté des noisettes fraîches pour le petit-déjeuner et des mûres avec lesquelles Papa Lou a préparer un sirop pour l’apéritif des enfants.
La maison commence tout doucement à ressembler à une vraie maison, avec des meubles, un semblant de décoration, des lits, des jouets qui traînent, un barbecue dans le jardin, des pommes de terre et des carottes dans le cellier… Il ne nous manque que le canapé, la table basse et la table de la salle à manger. Le canapé arrive sous peu. Quant aux tables, elles ont été commandé et sont en cours de production…
Nous avons profité d’avoir une cheminée pour commander du bois pour alléger la facture d’électricité cet hiver. Avec quelques belles flambés le soir avant de s’endormir, les murs de la maison seront moins froid pour la nuit… Nous avons également fait le choix de choisir un fournisseur d’électricité verte, mais là encore, je vous en parlerai dans un article dédié à tous ses petits pas que nous sommes entrain de faire vers une consommation plus raisonnée…
Lundi, 16 septembre, les enfants ont fait leur première rentrée en France, mais je vous en parlerai bientôt dans un article spécifique… Ce retour à la routine marque la fin de notre emménagement. Même si tout n’est pas terminé…
Voici un de mes gateaux favoris. Un gateau que je n’avais pourtant jamais essayé de réaliser moi-même et dont je n’ai pas vraiment de souvenirs d’enfance. C’est une collègue de travail qui en ramenait régulièrement il y a quelques années qui me l’a vraiment fait découvrir.
C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai préparé ce premier carrot cake pour fêter notre installation dans notre nouvelle maison avec une partie de la famille…
Faire fondre le beurre dans une casserole et le laisser refroidir.
Dans un saladier, mélanger la farine, la levure et la cannelle.
Beurrer deux moules identiques, carré ou rond suivant l’envie, et mettre une feuille de papier sulfurisé dans le fond du moule pour éviter que la pâte accroche.
Puis dans une jatte, battre les oeufs avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse.
Y verser le beurre refroidi et ajouter les graines de vanille. Bien mélanger.
Ajouter progressivement le mélange farine/levure/cannelle. Bien mélanger pour obtenir une pâte homogène.
Enfin, ajouter les carottes râpées, les noix concassée et la compote de pomme.
Diviser la pâte en deux et la verser dans les deux moules.
Enfourner 40 minutes à 180°C. Quand les gâteaux sont prêts, laisser les totalement refroidir sur une grille avant de faire le montage.
Préparer le glaçage, pendant que les gâteaux refroidissent. Battre le beurre avec le mascarpone et le cream cheese, puis ajouter le sucre glace et le sucre vanillé. Mélanger, mais pas trop, car le glaçage doit rester ferme pour bien tenir sur le gâteau.
Déposer une couche de glaçage entre les deux « gâteaux », avant de recouvrir la totalité du gâteau avec le glaçage.
Décorer avec des fruits secs de saison.
Gros succès du carrot cake auprès de toute la famille, sauf Little Miss Sunshine qui n’est pas fan du glaçage.
Un gateau que je referai certainement une fois dans la saison…
Trouver un logement après un retour d’expatriation, plus ou moins long, est primordial et pourtant difficile. C’est la première étape qui va permettre de débloquer les étapes suivantes de l’impatriation. En effet, sans adresse en France, impossible de reprendre un cours normal dans sa vie. Pour n’importe quelle démarche, un justificatif de domicile vous sera demandé (inscription à l’école des enfants, location d’une voiture, réinscription à la sécu ou à la CAF, inscription à Pôle Emploi, achat d’un forfait téléphone, récupération du courrier …)
La vue de la septième maison
Si vous n’avez conservé aucun logement suite à votre expatriation, vous avez, comme nous, deux choix: la location ou l’achat. Je parlerai ici de notre expérience et donc de la location. Pour comprendre notre choix, voici quelques explications: nous n’avions aucun moyen de rentrer en France plus tôt pour chercher une maison à acheter et il faut savoir qu’en règle générale, il faut bien compter trois mois entre le moment de l’achat d’une maison et le moment où l’on peut enfin s’y installer. Nous n’avions pas ce temps pour attendre. Nous n’avions en gros qu’un mois et demi pour trouver un logement et nous y installer. Je précise tout de même que l’entreprise de Papa Lou, nous paie actuellement un appartement à Meudon pour une durée d’un mois (qui peut être prolongé d’un mois) pour nous simplifier nos recherches.
La cuisine toute équipée de la sixième maison
Nous avons commencé à chercher une maison à louer en région parisienne début août. Nous pensions que c’était une très mauvaise période, à cause des vacances, mais toutes les agences nous ont certifié qu’au contraire, c’est la meilleure période et celle où ils ont habituellement le plus de choix. En effet, les locataires déménagent et les futurs locataires sont en vacances. La difficulté réside plutôt dans le fait de jongler avec les fermetures des agences immobilières à cause des vacances.
Suite parentale avec salle de douche et grands placards dans la cinquième maison
Après expérimentation, la solution la plus efficace est de faire les annonces sur SeLoger.com et LogicImmo.com tous les deux jours: tout ce que les agences ont à louer s’y trouve. On fait une liste de ce que l’on cherche vraiment: loyer maximum, nombre de pièces ou de chambres, m2, jardin et/ou garage, … On évite d’avoir trop d’attente pour ne pas être déçu d’office, car il faut tout de même savoir que les biens sur le marché sont vraiment limités en région parisienne (surtout pour les maisons) . A titre d’exemple, voici ce que nous avions retenu comme impératif:
Trois chambres
Un petit jardin
Une pièce / un espace qui puisse accueillir notre atelier (pour le tour de potier notamment)
Le loyer maximal
La proximité avec une gare menant sur La Défense
Évidement durant les visites, certains autres critères apparaissaient, comme plus ou moins indispensables: la luminosité dans la maison, la taille des pièces, le fait d’avoir ou non deux toilettes (à quatre, c’est quand même plus compliqué avec un seul 😅), l’équipement de la cuisine (certaines maisons n’avaient rien du tout, même pas de meubles dans la cuisine, d’autres étaient toutes équipées: ce n’était pas forcément un critère indispensable, mais un critère dont nous avons tenu compte rapport au prix du loyer), et puis nous avons revu notre notion de proximité avec une gare à la hausse …
La cabane de jardin dans la quatrième maison
Ensuite, le plus efficace est d’appeler directement l’agence immobilière qui est en charge du bien. Nos mails ou messages via les sites sont à chaque fois resté sans réponse. En appelant, on sait en temps réel si le bien est encore disponible et si l’agence n’est pas en vacances. Il est également intéressant de préciser de suite le caractère atypique du dossier pour voir la réaction du conseiller: certains n’y ont vu aucun inconvénient, d’autres ont de suite refusé. On en profite pour prendre rendez-vous pour une / des visite(s) si possible.
Grâce à cette technique, nous avons pu visiter sept maisons. Toutes celles qui correspondaient à nos critères, étaient encore sur le marché et dont les agences étaient ouvertes. La première nous a plu, mais le jardin était microscopique. Même pas moyen d’y mettre une table pour déjeuner dehors. Nous avons hésité (car nous ne voulions pas nous fermer trop de portes) et finalement nous n’avons pas déposé de dossier. La deuxième était louée par des particuliers. La maison était clairement insalubre et ils en demandaient un prix hallucinant (terre battue sous les meubles de la cuisine, moisissure dans toute la seule salle de bain, la maison semblaient humide et froide alors qu’il faisait 30 degrés, combles aménagés dont on nous a largement vanté les mérites, mais accessible par une échelle bancale et sans fenêtre 🤔) . La troisième est celle sur laquelle nous avons craqué. Elle avait tout pour nous plaire. Nous avons donc tout de suite déposé un dossier. La quatrième nous a également plu, bien qu’atypique et moins pratique que la précédente, nous avons décidé de déposer un dossier également. La cinquième et la sixième étaient identiques et quasi côte-à-côte. Les maison en elles-même elles étaient bien, mais situées en plein milieu d’un immense centre commercial, juste derrière un supermarché (bonjour les nuisances le matin à 5h lors des livraisons 😓), enfin la septième est celle qui était clairement la plus belle et la plus à notre goût, malheureusement plus loin pour Papa Lou et plus chère à équiper (la cuisine était vide). Nous avons tout de même déposé un dossier pour couvrir nos arrières.
Une des chambre avec un lit en mezzanine dans la quatrième maison
Nous avons donc fait le choix de déposer trois dossiers pour trois maisons. À chaque fois, nos choix et nos raisons ont été exposés aux agents immobiliers. Certains ont refusé que l’on dépose des dossiers en parallèle sans attendre les réponses précédentes, avec le risque que le bien soit loué entre temps (ça aurait été le cas pour les deux maisons dans le centre commercial, mais on n’avait pas l’intention de déposer de dossier, donc ça n’a pas posé de problème) Pour les deux autres maisons pour lesquelles nous avons déposé un dossier, nous avions bien précisé que c’était un deuxième choix, que la priorité restait la première maison. Les agents immobiliers ont bien compris notre choix.
Une partie du jardin dans la troisième maison
En ce qui concerne proprement le dossier, la principale difficulté pour nous était d’avoir été résident Chinois et donc d’avoir payé nos impôts en Chine. Nous avons eu la chance de pouvoir rassembler l’équivalent de l’ensemble des documents demandés pour la location: certificat de l’employeur, avenant au contrat de travail, fiches de paie, relevé d’impôts en Chine, certificat d’hébergement de l’entreprise en Chine… mais la plupart des documents étaient en Anglais.
Deux conseils pour se faciliter la tâche:
Essayer de rassembler un maximum des documents nécessaires équivalent dans votre pays d’expatriation, pour prouver votre bonne volonté.
Et discuter beaucoup avec les agents immobiliers, si ils le veulent bien, ils ont un certain pouvoir sur le dossier.
Finalement, une autre difficulté était que Papa Lou est, à la date du dépôt de dossier toujours employé par la Chine, puisqu’il débute officiellement le 1er septembre en France et qu’il sera encore payé par la Chine ce mois-ci puisqu’il est en congé. L’assureur lui reprochait de ne même pas avoir une seule fiche de paie en France.
Sans surprise, parce que nous nous y étions préparé, le dossier a été refusé pour la première maison. Nous sommes retournés à l’agence pour pouvoir parler de vive voix, essayer de trouver une solution alternative. Le personnel de l’agence a été extra, ils ont demandé des détails sur le refus, ont rappelé plusieurs fois différentes personnes pour avoir des explications, ont soumis notre dossier au propriétaire directement qui n’a pas non plus compris le refus. En exposant notre situation et notre bonne foi avec bienveillance et franchise, l’équipe a vraiment déployé toutes ses ressources pour nous aider. J’ai été vraiment pleine de gratitude pour le soutien qu’ils nous ont montrés durant toute cette journée. Nous sommes repartis de l’agence à midi, avec la certitude que nous avions fait tout ce que nous pouvions et que notre dossier était entre de bonnes mains. Ne restait qu’à attendre.
Je n’y croyais pas. Mais j’avais l’esprit tranquille. J’ai essayé de me concentrer sur la suite, les autres dossiers, d’autres visites à prévoir. Quand à 17h, la directrice de l’agence m’a annoncé qu’un miracle avait eu lieu et que l’assureur avait reconnu avoir fait une erreur et revenait sur sa décision, je ne m’y attendais plus du tout!
Quel soulagement! Comme quoi, l’humain peut encore primer sur les statistiques! Et ce constat me redonne espoir pour la suite de nos démarches!
De retour en France depuis près d’un mois, nous avons tenté de reprendre nos habitudes chinoises en nous déplaçant au maximum à vélo et en évitant le plus possible la voiture. Nous sommes actuellement en vacances en Alsace chez nos parents et beaux-parents, nous n’avons donc pas encore repris un vrai rythme quotidien ou de nouvelles habitudes. Mais nous faisons régulièrement quelques kilomètres à vélo pour aller faire des courses au marché ou dans la petite boutique bio du coin ou pour aller prendre un thé/café en ville.
Malheureusement, je me suis vite rendue compte que j’étais très sensible à un polluant présent même ici à la campagne. Faire un aller-retour à vélo de moins de 10km le long d’un route passante me provoque quasi-systématiquement nausées et maux de tête. Après une expérience où j’ai été bloqué durant 10 minutes derrière une camionnette diesel qui venait de démarrer et dont le moteur tournait à vide le temps d’un chargement, et parce qu’en Chine le parc Diesel est vraiment limité et que même en faisant quotidiennement du vélo sur une 2×3 voies surplombées d’une autre 2×3 voies sans masque (hors jour de grande pollution) je n’ai jamais eu ce type de symptômes, j’en suis sortie convaincu que ce sont, entre autre, les particules du diesel qui me rendent malade.
Je ne veux pas renoncer au vélo pour autant. Nos masques anti-pollution Vogmask étant partis dans le déménagement, nous ne les retrouverons qu’au courant du mois de septembre. Je voulais donc trouver une solution ponctuelle avant de le retrouver. Impossible de trouver un masque anti-pollution qui filtrent les particules fines d’appoint en France. J’ai bien trouvé des Vogmask sur Amazon, mais le mien étant encore utilisable assez longuement, je cherchais vraiment un masque d’appoint. Ni en pharmacie, ni en magasin de bricolage les masques vendus ne protègent des particules fines. Nous avons donc fini par faire une commande en Chine, des masques d’appoint 3M que nous avions l’habitude d’utiliser avant d’avoir des Vogmask.
Je me promène désormais avec un masque dès que je fais du vélo et déja je sens moins les effets de la pollution. Et je dois quand même souligné que j’ai été vraiment abasourdi par ce constat. On entend partout parler de la pollution de la Chine ou des grandes villes, mais je me retrouve à devoir porter un masque à la campagne pour faire du vélo pour éviter d’être malade alors que je circulais sans masque au quotidien à Shanghai…
Evidement, nous nous sommes également attelé à la qualité de l’air de notre voiture (Diesel, oui c’est un comble, mais nous n’avions ni les mêmes réflexions, ni même la réelle possibilité d’avoir une autre voiture, il y a 8 ans quand nous l’avons acheté d’occasion).
Pour commencer, après nos nombreux voyages en Asie, nous avons été surpris de constater que les voitures ne sentent pas la même chose là-bas. J’ai toujours été nauséeuse en voiture, depuis toute petite, dès que je pénétrais dans une voiture. Je n’ai jamais eu ce problème en Asie (ni en Chine, ni au Japon, ni au Cambodge). Little Miss Sunshine a le même souci que moi. Cette odeur caractéristique de « neuf » des voitures nous rend également malade. Cette odeur de neuf est en partie due aux composés organiques volatils, mais également à un parfum créé de toute pièce pour que la voiture sente le neuf toute sa vie durant… En fonction des pays, ce parfum est plus ou moins marqué, voire inexistant.
Même si notre voiture à grosso modo quinze ans, elle a toujours cette odeur de neuf qui nous rend toutes les deux nauséeuses. Nous avons donc décidé de mettre plusieurs sachets de charbon actif à divers endroits de la voiture pour absorber ses mauvaises odeurs, sachant que le charbon actif peut également absorber une partie des composés organiques volatils, mais ce n’est pas le but ici. Après seulement une grosse semaine d’utilisation, nous ne voyions pas encore de réelle amélioration, mais je suis sûre qu’avec le temps ce sera efficace.
Ici, nous avons choisi du charbon de bambou. C’est la porosité du charbon actif qui va permettre d’absorber les odeurs, les COV et les gaz. Il faut penser à le mettre une fois par mois sous les rayons directs du soleil pour le régénérer, ce qui est assez simple dans une voiture si on le laisse sur la plage arrière, par exemple. Un sac va être efficace entre un et deux ans et ensuite, il suffira de vider le joli sac de lin dans le jardin, le charbon étant un engrais naturel.
En deuxième lieu, nous avons choisi d’acheter un purificateur d’air de voiture. Il s’agit d’un purificateur de la marque Mi – marque chinoise – avec un filtre à charbon doublé d’un filtre Hepa. Le principe est exactement le même que pour les purificateurs d’air à utiliser dans la maison, le choix du purificateur dépendra de la surface à couvrir. Il se branche sur l’allume-cigare et fonctionne dès que la voiture est allumée.
Pourquoi avons-nous choisi un filtre Hepa doublé d’un filtre à charbon plutôt qu’un ionisateur?
Tout simplement par expérience. A Shanghai, nous avions des purificateurs d’air et un ionisateur. Le premier filtre et garde donc dans son filtre les particules, il faut vraiment veiller à l’air que le filtre va être capable de filtrer pour le choisir, il faut donc choisir son filtre en fonction du m3 d’air à régénérer. Pour que le purificateur demeure efficace les filtres sont à changer tous les 3 à 6 mois selon leur utilisation. Le second va faire tomber les particules en les rendant plus lourdes que l’air. Les particules vont donc se retrouver au sol, mais aussi partout sur vos canapés, sièges, meubles, et tout dépendra de l’efficacité de votre aspirateur (si il n’a pas de filtre Hépa, ce n’est même pas la peine puisque vous ré-envoyer les particules dans l’air). Dans une voiture qui n’est finalement que rarement (et efficacement aspirée) le ionisateur à donc un intérêt tout relatif. De plus, par expérience, les particules de pollution étant des particules collantes, le ionisateur va provoquer une accumulation de particules collantes là où il est déposé et cette pollution collante est très difficile à nettoyer.
C’est en partant vivre en Chine, où le problème est mondialement connu et indéniable, que nous avons pris conscience du problème de la qualité de l’airet de ses effets sur notre santé et notre vie quotidienne. Nous avons dû apprendre à nous y adapter. Nous retrouvons aujourd’hui ces symptômes caractéristiques au milieu de notre verte campagne française. Et nous nous rappelons en avoir deja souffert avant notre départ.
Nous voyons aussi comment cette question est traitée en France. Au lieu d’une démarche transparente et une action globale sur la question, on reste soit dans le déni ou la recherche d’excuses, soit dans la stigmatisation d’une minorité. Des solutions efficaces et rapides existent pour s’attaquer à la cause de ces pollutions. Ces pays tant conspués pour la qualité de leur air sont aujourd’hui moteurs dans cette lutte. Un jour, ils nous montreront du doigt. Il est temps d’agir…
Nous sommes de retour en France depuis près de deux semaines et je prends enfin le temps de vous parler un peu de ce retour.
Vous l’avez tous compris, ce retour n’était pas un choix de notre part.Mais nous avons eu beaucoup de chance dans ce non-choix puisque nous rentrons pour le temps des vacances. Et il est évident que c’est beaucoup plus simple de se ré-adapter sous le soleil et pendant les vacances scolaires, alors même que nous pouvons largement profiter des grands-parents. Deuxième chance que nous avons eu: Papa Lou peut profiter de près de deux mois de vacances avec nous avant de reprendre le travail. Ces deux bonnes nouvelles ont beaucoup participé à créer un enthousiasme autour de ce retour.
Pour compléter cet enthousiasme, nous avons décidé de nous fixer une série d’objectifs à réaliser sur le court et moyen terme. L’objectif principal étant d’expérimenter, de tester, de continuer à créer et faire un maximum de choses par nous-même. Deux semaines après notre retour, nous avons déja préparé du savon maison, de la bière maison et du tofu maison. Et on a encore beaucoup d’idées en tête. Un autre objectif, plus personnel, est de créer enfin mon entreprise, comme j’en rêve depuis un bon bout de temps.
En ce qui concerne la suite, nous avons décidé de nous laisser un an pour voir comment vont évoluer les choses. Aurons-nous une nouvelle proposition d’expatriation? Comment se passera effectivement notre réadaptation en France? Aurons-nous toujours envie de quitter la France? Ce sont des questions que nous allons laissé de côté pour un temps. Nous y reviendrons dans une bonne année…
Sur le blog, je vous parlerai encore pas mal de la Chine. J’ai encore beaucoup de choses à partager: nos derniers voyages, la censure en Chine et la manière dont elle est vécu par les Chinois et les expatriés, que faire en deux/trois jours à Shanghai, … Je vous partagerai également nos différentes expériences de fait-maison, en commençant évidement par nos recettes de savons et de tofu. Comme je vous ai partagé notre expatriation, je vous parlerai de notre impatriation: de nos ressentis face à ce retour en France, de nos chocs d’impatriation, des difficultés ou des bonheurs que l’on vivra au fur et à mesure de notre réintégration. Et puis je continuerai à vous parler des activités que nous faisons avec les enfants, de nos voyages, de nos lectures, de thés, de tout ce qui nous passionne et qui fait ce blog depuis ces débuts. Vous trouverez les mêmes éléments sur le compte Instagram du blog qui a changé de nom, comme le blog, pour l’occasion: La famille Kangourou le retour.
Concernant notre retour en particulier, tout s’est bien passé. L’entreprise de déménagement est venue terminer d’empaqueter nos affaires, démonter nos meubles et remplir le conteneurs le 8 juillet.
Nous avons quitté notre appartement le soir-même. Ca a été des moments particulièrement émouvant. Nous avons pris le temps de remercier à notre manière, de dire notre gratitude pour cette belle période de notre vie que nous avons passé en Chine.
Nous avons vécu dans un appart’hôtel pour une semaine encore. Nous devions attendre de récupérer nos passeports, pour le dédouanement du conteneur, avant de quitter le territoire chinois. Nous en avons profité pour aller visiter le musée d’histoire de Shanghai sous la Perle d’Orient que nous n’avions pas encore vu, nous avons grimpé tout en haut de la deuxième tour la plus haute du monde, nous sommes retournés à l’aquarium de Shanghai à la demande des enfants, et nous avons encore dîné deux fois avec Ayi avant de la quitter… Les aurevoir ont été difficile. Mais nous gardons le contact. Nous espérons la revoir lors d’un prochain voyage en Chine.
Nous avons voyagé dans la nuit du 14 juillet. Nous sommes arrivés le 15 juillet au matin à l’aéroport de Bâle-Mulhouse où nos parents nous attendaient impatients. Nous allons passer près de deux mois ici en Alsace, avant d’emménager dans notre nouveau chez nous, théoriquement vers la mi-septembre. Mais je vous en dirai plus, dès que nous en saurons plus!
En attenant, nous profitons de l’été en France, de nos familles et de nos amis…