[Voyage] En famille dans le Kansai – Jour 4: Kyoto

Après une bonne nuit de repos à Nagoya, nous avons directement refait nos bagages et nous avons quitté l’hôtel pour la gare. Arrivés à la gare, nous avons acheté de quoi petit-déjeuner dans le train et nous avons pris le shinkansen pour Kyoto.

Nous sommes arrivés relativement tôt à la gare de Kyoto. Nous sommes d’abord passés par notre hôtel pour déposer nos bagages. Et puis nous avons pris le taxi pour aller voir le temple du pavillon d’or, le kinkaku-ji. C’était notre deuxième visite sur ces lieux. Et je dois dire que j’ai plus apprécié que ma première visite, il y avait moins de monde que dans mon souvenir.

J’ai retrouvé avec plaisir cette mousse si verte et si belle qui orne les deux temples et que les jardiniers prennent soin de peigner et de nettoyer tous les jours.

Il n’y a pas à dire le pavillon d’or est magnifique…

Et les jardins qui l’entourent le sont tout autant...

En sortant de notre visite du pavillon d’or peu après midi, nous sommes allés déjeuner vite fait d’un thé et d’un katsu curry dans un restaurant au pied du temple.

Et puis nous avons pris le bus pour aller visiter le temple du pavillon d’argent, le ginkaku-ji.

Et j’ai largement pu confirmer ma première impression avec cette seconde visite, j’ai une énorme préférence pour ce temple beaucoup plus vert et sobre. Le bois, le sable, la pierre, les arbres, la mousse, l’eau. La nature.

Les enfants aussi ont eu une grosse préférence pour la promenade autour de ce pavillon qui leur permettait de grimper, de voir de haut et qui les a beaucoup inspiré…

Little Miss Sunshine a pris beaucoup de photos avec son appareil photo. Et elle a également montré à Little Smiling Buddha comment se servir d’un appareil photo. Nous avons passé un long moment à les observer dans cette passation de savoir… Un vrai régal!

 Nous avons passé un très beau moment dans les jardins du pavillon d’argent.

Et puis en sortant, nous sommes allés nous réchauffer dans une petite maison de thé. Quel plaisir de se réchauffer en famille autour d’un brasero, d’un bol de matcha et de quelques gourmandises sucrées…

Et puis nous sommes allés faire quelques emplettes. C’est là que nous avons acheté un souvenir pour Ayi, mais aussi quelques tabi pour toute la famille et le jinbei de Little Smiling Buddha.

Et puis nous avons repris notre promenade, direction le chemin de la philosophie…

J’avais un très beau souvenir de cette promenade lors de notre voyage de noces et il s’est confirmé.

Les enfants ont pu se promener librement. Ils ont adoré gambader le long de l’eau, ils ont joué au train sur les « rails ». Bref, encore de beaux moments de complicité entre ces deux-là. Je vous laisse savourer les photos de cette belle promenade…

Quand la nuit est tombée, nous avons pris un taxi pour nous amener dans Gion où nous avons passé le reste de la soirée

Enfin, nous avons trouvé un joli restaurant où nous avons dîner d’un nabé. 

Et puis après une dernière promenade dans ce joli quartier de Kyoto, nous avons repris un taxi pour rentrer dans notre ryokan. Nous avons pris un dernier bain chaud et nous nous sommes tous endormis bien fatigués…


Et pour découvrir le reste de notre voyage en famille dans le Kansai:

[DIY] Mangeoire facile pour les oiseaux

Voilà une activité que j’ai réalisé à la fois à l’école, avec ma classe de TPS, et à la maison, avec Little Miss Sunshine et Little Smiling Buddha. C’est une activité très simple à mettre en place et à réaliser. Les enfants à partir de 2 ans peuvent la réaliser en quasi-autonomie.

Pour fabriquer une mangeoire à oiseau, vous aurez besoin de:

  • un rouleau de papier toilette
  • un couteau en plastique/ à bout rond
  • un peu de beurre de cacahuète
  • des graines pour les oiseaux
  • un ciseau
  • un peu de fil

La première étape est, sans aucun doute, la préférée des enfants: tartiner du beurre de cacahuète sur le rouleau de papier toilette à l’aide d’un couteau et se régaler au passage 😉

Ensuite, il suffit de rouler le rouleau dans les graines pour les oiseaux et d’y accrocher un morceau de fil pour le mettre dans un arbre.

A 2 ans, mes TPS ont passé un long moment à tartiner – pas de manière très homogène c’est sûr, mais j’ai enlevé le gros du surplus juste avant de leur montrer comment on roule le rouleau dans les graines. Ensuite, ils ont aimé mettre le rouleau dans les graines. Il a alors fallu bien leur expliquer qu’on ne pouvait plus manger le beurre de cacahuète, que celui-ci était pour les oiseaux et que les graines n’étaient que pour les oiseaux. Ils ont relativement bien intégré le message. Enfin, je les ai aidé à enfiler le fil et à le fermer et les enfants sont allés eux-même accrocher leur mangeoire dans les arbres de la cour de récréation.

Little Miss Sunshine, 6 ans, a évidement été beaucoup plus autonome. Elle a vraiment apprécié de pouvoir tout faire par elle-même sans avoir à demander d’aide.

A l’école, nous avons réalisé cette activité un jour de neige, après voir jouer dans la neige. J’ai donc introduit l’activité en leur expliquant que la neige allait, en grande partie, cacher la nourriture des petits oiseaux et que nous allions leur fabriquer de quoi se nourrir durant ces jours exceptionnels à Shanghai. Que se soit à l’école ou à la maison, la fabrication de ses mangeoires a été l’occasion de parler des oiseaux, de leur alimentation, de leur cycle de vie. Little Miss Sunshine se souvenait très bien de sa construction d’une mangeoire pour les oiseaux en bois en France avec GrandPapa il y a deux ans.

Le but à la maison est de pouvoir observer des oiseaux de près. Ainsi en découlerait de nouvelles activités: dessin d’observation, recherche du nom de l’oiseau,… Mais pour l’instant, les oiseaux n’ont pas encore remarqué nos mangeoires…

Et vous, avez-vous déja construit une mangeoire pour observer les oiseaux? 

[Expatriation] Vivre dans une grande ville polluée

La pollution était une de mes principales craintes quand nous avons emménagé à Shanghai. Je vous en avais parlé dès le mois de mars avant notre départ, mais aussi peu de temps après notre arrivée alors que nous n’avions pas encore vécu de réels pics de pollution.

Alors il faut tout de même le dire, mais depuis que nous sommes arrivés à Shanghai, la situation ne fait que s’améliorer. Nous avons eu le dernier grand pic de pollution l’hiver où nous sommes arrivés: trois semaines à près de 500. Heureusement, c’était les vacances de Noël, nous les avons passé en France et nous n’avons eu à vivre que les quelques derniers jours de ce pic. Depuis, nous avons eu un pic à 500 durant deux jours en janvier dernier et sinon des pics à 250 maximum mais juste sur une journée de temps à autre.

Cet hiver, avec le froid, la pollution stagne au-dessus de Shanghai. Depuis début janvier les taux étaient assez élevés (régulièrement 180), mais depuis près d’une semaine la pollution est vraiment élevée, les taux sont montés à 280 et même la nuit rien n’a changé. Après trois jours au-delà de 250, je commence vraiment à en sentir les effets. 

Les effets de la pollution ne sont pas très agréable: je me sens fatiguée, las, je n’ai envie de rien, j’ai les membres lourds, j’ai mal à la tête, j’ai la tête qui tourne quand les taux sont vraiment élevés et que je dois faire un effort (escaliers, ménage, vélo) même avec un masque, je me sens nauséeuse. Dès que le taux baisse en-dessous de 100, je me sens tout de suite mieux. Le souci est vraiment qu’on ne connaît pas les effets de cette pollution à long terme, ou plutôt qu’on s’en doute compte tenu du taux de cancer respiratoire dans des pays comme la Chine…

Protéger les enfants est une de mes priorités. Quand j’étais encore maman au foyer, j’ai toujours gardé Little Miss Sunshine à la maison les jours de forte pollution. Chez nous, nous avons un purificateur dans chaque pièce qui tourne 24h/24 365 jours par an. Les jours de forte pollution, je les pousse au maximum pour abaisser les taux le plus rapidement possible en-dessous de 100 à l’intérieur de la maison. Le problème est que l’isolation en Chine est vraiment extrêmement mauvaise. On sent l’air qui passe partout au niveau des portes et des fenêtres et c’est partout pareil. Donc dès qu’une porte ou une fenêtre est mal fermée, les taux montent extrêmement rapidement et tardent à redescendre. Je me bats quotidiennement avec Ayi dans ces cas-là pour qu’elle n’ouvre pas les fenêtres, n’accroche pas mon linge à l’extérieur, ferme les portes le plus rapidement possible. Mais malheureusement les Chinois ne se soucient que peu de la pollution. Ils sont relativement défaitistes et pensent que c’est ainsi et qu’ils doivent vivre avec…

Chez nous, la routine est relativement bien réglée en cas de pollution. Nous avons un moniteur qui calcule en temps réel le taux de particules dans la pièce principale. Nous savons donc toujours exactement quel niveau de pollution nous atteignons à l’intérieur de la maison.

Nous allumons les purificateurs à fond, nous évitons au maximum les sorties et nous croisons les doigts pour que les taux baissent rapidement. Le souci étant que depuis septembre je travaille. Je ne peux donc plus simplement garder les enfants à la maison à surveiller les taux de pollution.

Personnellement, je suis obligée d’aller à l’école en vélo pour arriver à l’heure. Je suis donc contrainte de mettre un masque qui filtre les particules fines (ce qui n’est pas le cas de tous les masques) et de rouler dans la pollution et la circulation shanghaienne. J’ai choisi un masque de la marque vogmask, mais nous utilisons également régulièrement les masques avec filtres à particules jetables de 3M. Ces masques sont pour la plupart équipé d’un filtre à charbon et doivent être changé plus ou moins régulièrement en fonction des marques et des modèles. Je dois bien avouer que je n’aime pas porter ce type de masque. Je trouve qu’il est difficile de respirer à l’intérieur, puisque le masque va venir se plaquer contre le visage au moment de l’inspiration ce qui rend plus difficile le remplissage des poumons et se décoller légèrement au moment de l’expiration. Je suis très facilement en hyper-ventilation avec ce type de chose sur le nez…

J’ai les même types de masque pour les enfants. Et ils n’aiment pas les porter. Tout comme moi, je ne vais donc pas leur en vouloir. Et les enfants passent chaque matin et chaque soir 1h10 dans le bus scolaire au milieu de la circulation et donc de la pollution. Et rien n’est fait de la part de l’école dans le bus. Ils ont donc régulièrement un masque (qu’ils perdent ou ne portent pas ou abîment…) ce qui me semble totalement inefficace. Tant que la pollution n’atteint pas des sommets, j’essaie de ne pas trop y penser. Mais depuis quelques jours, ce n’est juste pas possible. J’ai donc apporté mes enfants en taxi (quinze minutes) pour leur éviter ce temps dans le bus. Et nous leur avons acheté un modèle de purificateur d’air portatif qui se porte autour du cou. Il s’agit d’un filtre à charbon et/ou un ionisateur suivant les marques qui va éliminer les particules fines aux alentours des voies respiratoires. J’imagine bien que ce n’est pas magique, mais j’espère que les effets sont assez importants pour au moins abaisser légèrement le taux de pollution. Nous avons acheté une marque chinoise, air angel. Nous attendons de voir si les enfants les portent vraiment et s’ils ne les abîment pas trop rapidement avant d’investir dans quelque chose de plus cher.

A l’école, les normes sont claires, mais parfois difficilement applicables avec le personnel chinois. Ils ne comprennent pas toujours l’intérêt de fermer une porte ou alors sont persuadés que quoi qu’il arrive l’air extérieur est toujours meilleur que l’air intérieur… Nous avons des purificateurs dans tous les salles qui sont allumés dès que la pollution est supérieure à 150. Quand la pollution est supérieure à 180, nous ne sortons plus à l’extérieur, nous avons un espace de jeu souterrain avec de nombreux purificateurs. Mais il n’empêche, les taux de pollution dû au va-et-vient du personnel entre l’intérieur et l’extérieur, à la mauvaise isolation voire à l’absence de portes ou de fenêtres dans certains espaces, demeurent trop élevés à mon sens. Et c’est quelque chose qui m’inquiète parce que j’ai réussi à protéger Little Miss Sunshine jusqu’à présent en la gardant systématiquement à la maison, mais que je ne pourrai pas faire pareil avec Little Smiling Buddha. Et c’est donc un réel combat que je vais essayer de mener de l’intérieur avec les parents d’élèves.

Si vous avez les mêmes problématiques, n’hésitez pas à me donner votre avis, vos idées! 

[Voyage] En famille dans le Kansai – Jour 3: Ise

Le réveil dans les ryokan est toujours matinal. Le petit déjeuner est servi directement dans la chambre. On choisi son horaire et le personnel vient nous réveiller et ranger les futons avant de servir le petit-déjeuner. On peut partir prendre un dernier bain chaud durant ce temps… Ce jour-là, nous avons préféré profiter encore un peu de la magnifique vue sur la mer…

Le petit-déjeuner consiste la plupart du temps en du poisson grillé, un peu de poisson cru, des pickles, de la soupe et du riz. Les premières fois au Japon, ça a été un peu difficile pour moi qui n’avait vraiment pas l’habitude de manger autre chose que du sucré le matin. Mais depuis, je mange beaucoup plus facilement du salé. Et j’apprécie même le petit-déjeuner à la japonaise.

Après un dernier tour dans le ryokan pour prendre quelques photos, il a déjà été temps de reprendre la route.

Le service de transport de l’hôtel nous a ramené à la gare de Toba. Et nous avons pris le train pour Ise.

A Ise, il y a deux principaux sanctuaires. Nous avons commencé par visiter le plus petit, celui qui est le plus proche de la gare. J’aime particulièrement ce sanctuaire, que nous avions déja visité sept ans auparavant durant notre voyage de noces. Ces deux sites sont les sites les plus connus des japonais en ce qui concerne la religion shinto.

J’apprécie vraiment la simplicité de l’architecture des temples shinto. Ils sont totalement intégré au paysage, dans la nature, au coeur de la forêt, il n’y a que du bois, juste quelques touches d’or vraiment discrètes. J’aime l’aspect un peu mystérieux des pierres arrangées en attendant la reconstruction du temple suivant juste à côté. En effet, ces temples sont totalement reconstruit tous les 20 ans et il y a donc deux espaces qui sont dédiés à chaque temple: l’un ou trône le temple actuel, l’autre juste marqué au sol par des pierres et le l’autel sacré, comme on le voit sur la photo ci-dessous.

En ce promenant dans ces sanctuaires, c’est également une sortie au coeur de la forêt que l’on fait. Les Japonais n’hésitent pas à embrasser les arbres sur le chemin. Et nous avons apprécié de noter la présence de petits animaux, d’insectes et de champignons de toute sorte.

Nous avons passé une bonne heure dans le Geku, le sanctuaire le plus proche de la gare. Ensuite, nous avons pris un bus qui nous a emmené jusqu’au second sanctuaire: le Naiku. Mais avant de partir e visite, nous sommes allés nous promener dans la jolie rue commerçante qui borde le Naiku pour trouver à déjeuner.

Nous avons dégusté un délicieux chirashi de saumon.

Les sanctuaires sont très prisés des Japonais au moment du Nouvel An. Il y avait beaucoup de monde.

Mais comme les sanctuaires sont au milieu de la forêt, on n’est finalement pas si dérangé par le monde. Et on se sent presque seul à certains endroits…

Nous avons passé deux bonnes heures dans le grand sanctuaire. Et puis nous avons repris le bus jusqu’à la gare d’Ise pour prendre le train direction Nagoya.

Little Miss Sunshine était ravie de partager du temps avec ses grands-parents dans le train. GrandPapa a dû raconter des dizaines d’histoire qu’il inventait au fur et à mesure. Little Smiling Buddha lui, était tantôt avec ses grands-parents, tantôt avec moi à dessiner ou regarder le paysage. Contrairement à ce que l’on peut craindre, les enfants sont toujours très coopératifs dans le train. Ce n’est pas forcément le moment pour les parents de se reposer, mais les enfants aiment observer les paysages qui défilent et les commenter ou les dessiner.

Nagoya n’est pas une ville particulière. C’est une ville plus ouvrière et même relativement « sale » comparé au reste du Japon. Mais c’est une ville qui est vraiment pratique quand il s’agit de voyager à travers le Kansai et nous y dormons régulièrement durant nos voyages.

Arrivés à Nagoya, nous avons pris le métro pour nous rendre à notre hôtel. Les hôtels APA sont une chaîne d’hôtel que nous utilisons souvent au Japon. Les prix sont raisonnables, les chambres toujours propres et tout à fait correcte et il y a des bains chauds dans la plupart des hôtel de la chaîne. Le seul bémol, les lits sont un peu petit quand il s’agit de dormir avec un enfant.

Nous y avons déposé nos bagages avant d’aller dans le centre-ville pour dîner.

Après une petite promenade dans le coeur de la ville, nous sommes allés dîner d’un barbecue japonais dans une isakaya. 

Ce soir-là, j’étais exténuée. Je me suis endormie très rapidement avec Little Smiling Buddha en rentrant de l’hôtel, alors que Papa Lou, Little Miss Sunshine et les grands-parents sont encore allés faire un tour dans les bains chauds…


Et pour découvrir le reste de notre voyage en famille dans le Kansai:

[Week-end] Team building dans les montagnes Anji

Mi-janvier, j’ai participé à mon premier week-end de team building avec tout le personnel de l’école. Tous les ans, l’école propose à son personnel, deux weeks-ends – l’un avant le Nouvel An Chinois, l’autre à ma fin de l’année scolaire – tout frais payé pour renforcer le lien des équipes et prendre du bon temps tous ensemble. Cette pratique est très courante dans les entreprises chinoises.

Cette année, le premier week-end a eu lieu à la mi-janvier dans les montagnes Anji, à trois heures de bus de Shanghai, et le but était d’apprendre à faire du ski et découvrir les sources chaudes chinoises. Tout le personnel de l’école a été convié: personnel de cuisine, l’équipe enseignante, personnel administratif, les ayis, les gardiens, l’infirmière,… Malheureusement tous n’ont pas pu se joindre à nous, mais nous étions tout de même une cinquantaine de personnes. Evidemment, il y avait beaucoup plus de Chinois que d’étrangers (cinq étrangères seulement pour être exact, les autres ayant d’autres obligations)

La semaine précédente, j’ai cru ne pas pouvoir me joindre à cette expérience. En effet les enfants ont tous les deux eu la grippe et ont été à la maison toute la semaine dans un état de fatigue impressionnant. Je n’avais pas trop espoir d’y réchapper alors que je dormais avec eux, que j’ai passé ma semaine à les câliner, et que ma gorge piquait dès jeudi. Mais… j’ai bouclé mon sac à dos vendredi soir, sans y croire encore. Et samedi matin, après un réveil à 5h45, un petit-déjeuner en solo dans la pénombre, j’ai quitté la maison sur la pointe des pieds à 6h45…

Arrivés devant l’école, un bus nous attendait. Nous avons attendu tout le monde et nous avons pris la route pour trois heures. Nous avons fait une pause pipi après 1h30 de route. Et puis nous nous sommes arrêté pour déjeuner un peu avant midi.

Je vous l’avais déja raconté là-bas, mais les voyages organisés en Chine sont particulier. Les guides adorent parler. Et c’est donc dans un flot constant de paroles que l’on voyage…

Après le déjeuner, nous nous sommes rendus dans la fameuse station de ski. La guide ne cessait de répéter qu’il y avait de la belle neige naturelle là-haut. Et pourtant, nous avions beau grimper la montagne avec le bus, pas la moindre trace de neige… mais de magnifiques paysages brumeux.

Arrivés à la station de ski, nous n’avons que pu constater que la neige ne risquait pas d’être naturelle… La guide a alors consenti à nous révéler (à nous les étarngers dubitatifs) qu’il n’avait effectivement pas neigé le jour précédent (et les autres jours auparavant non plus d’ailleurs, hein!)

J’avoue qu’à ce moment-là, je me suis demandé ce qui nous attendait. J’étais un peu déçue. Le programme avait l’air vraiment chouette, mais finalement à peine arrivé rien ne semblait correspondre…

Et puis au détour d’un chemin, dans un épais brouillard, nous avons découvert la piste de ski. Une petite piste (la moitié était fermée puisqu’il n’y avait pas de neige), avec deux tapis-roulants en guise de tire-fesses.

L’école nous offrait une heure de ski. A nous ensuite de compléter si nous voulions en faire plus. Mais après avoir observer de loin cette piste solitaire dévorée par le brouillard avec de la neige artificielle et une tonne de chinois qui, ne sachant absolument pas skier, tombaient les uns sur les autres au milieu de la piste, je me suis dit qu’une heure allait être largement suffisante.

Nous avons commandé nos chaussures de ski et nos skis et me voilà déja à chausser mes skis pour la deuxième fois de ma vie. En effet, je n’ai fait qu’une seule fois du ski dans ma vie (et encore c’est Papa Lou qui avait insisté pour m’initier à un sport qu’il apprécie beaucoup) et je n’ai jamais réussi à vraiment me déplacer, sans compter que j’avais une peur bleue des tire-fesses.

Première surprise: je ne suis pas tombée dans les premières minutes après avoir chaussé mes skis. J’arrive même à avancer doucement mais sûrement… Et puis j’ai vite remarqué que c’était pareil pour tous mes autres collègues, chinois ou étrangers, nous montions tous sur des skis pour la première fois ou presque.

Deuxième surprise: je me suis vite prise au jeu et j’ai suivi mes collègues sur l’espèce de tapis-roulant qui nous menait au milieu de la piste. Et là encore, je ne suis pas tombée.

Je suis montée sans encombre et j’ai même pris beaucoup de plaisir à descendre doucement en chasse-neige pour la première fois. Et puis de nombreuses fois encore, avec de plus en plus d’assurance. Quel plaisir! Finalement, nous avons oublié l’heure, nous nous sommes éclatés et nous avons largement dépassé l’heure initialement prévue.

Trosième surprise: j’ai passé un excellent après-midi à faire du ski et nous n’avons finalement payé que 60 yuans supplémentaires (moins de 10 euros) alors qu’on nous avait dit 4 yuans par minutes supplémentaires (ce qui n’est déja pas cher à la base!). Bref, une belle expérience!

Après le ski, il a été l’heure d’aller dîner. Le bus nous a conduit dans un restaurant au bord de l’eau.

Enfin, le bus nous a déposé à l’hôtel où nous allions passer la nuit et profiter des sources chaudes. L’hôtel était beau et grand (allez voir là-bas pour plus de photos). Il y avait de nombreux espaces de jeux pour les enfants, de nombreux bains, des piscines, … bref un vrai « resort », ce dont je n’ai pas du tout l’habitude…

Nous étions deux françaises dans l’équipe, nous avons donc eu le droit de nous partager cette jolie chambre…

Après nous être rapidement installée, nous sommes partis à la découverte des sources chaudes à la chinoise. Ayant l’habitude des bains chauds japonais ou coréen, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. La seule chose que je savais c’est que le maillot de bain est nécessaire dans les bains chinois.

Photo empruntée sur Ctrip.com

Il y avait une bonne vingtaine de petits bains qui peuvent accueillir maximum une dizaine de personnes. Les bains sont plus ou moins chauds (je dirai de 35° à 42°C) On se promène dans un joli parc, d’un bain à l’autre avec sa serviette et on se relaxe dans les bains. Les bains chinois sont mixtes. Le lieu était plutôt familial.

Au début tout s’est donc bien passé. Nous étions entre collègues à patauger dans l’eau chaude, à profiter de la nuit et des volutes de vapeur qui dansaient au-dessus de nos têtes. Et puis, un groupe de Chinois éméchés est passé près de notre bain, et un Chinois bien alcoolisé a décidé de nous rejoindre. Et iI n’a plus arrêté de nous suivre de bains en bains et de nous parler dans un mauvais chinois/ mauvais anglais tout en nous crachant la fumée de sa cigarette dessus… C’est assez déçus et passablement saoulés que nous sommes finalement sortis de l’eau peu avant la fermeture des bains (22h). Je n’ai donc de loin pas un avis aussi positif des sources chaudes chinoises que de leurs homologues japonaises, mais j’espère que je pourrai me faire un autre avis à une prochaine occasion.

Le lendemain matin, nous nous sommes régalés d’un grand buffet petit-déjeuner. Moi qui aime manger au petit-déjeuner, j’ai été servi. Sucré, salé, plat chinois ou western style, il y en avait pour tous les goûts.

Et puis nous avons quitté l’hôtel avec nos bagages pour reprendre la route. Une heure plus tard, nous arrivions dans un endroit où nous avons vraiment eu l’impression d’être seuls au monde (ce qui est rare en Chine!): le Zhejiang Grand Canyon Scenic Area. Nous avons eu de la chance, il ne pleuvait pas et finalement le brouillard a donné un aspect un peu magique et très poétique à notre promenade.

Je vous laisse savourer les photos.

Nous avons marché une bonne heure jusqu’à la cascade qui marque la source de la rivière HuangPu et puis nous avons fait demi-tour. Nous avons vraiment passé un très beau moment!

Et puis nous avons déjeuné avant de reprendre le bus pour un peu plus de quatre heures de route pour rentrer à Shanghai. Nous sommes arrivé assez tardivement – vers 18h – à l’école. Je me suis dépêchée de rentrer rejoindre Little Miss Sunshine et Little Smiling Buddha, qui pour la première fois de leur vie avaient passé un week-end sans moi, juste avec leur père. Mais  ils ont eu l’air d’apprécier!

J’ai beaucoup apprécié cette expérience! J’ai passé un bon week-end, le premier en 6 ans, seule et sans enfant. J’ai passé ma première nuit complète en plus de trois ans! Bref, j’ai vraiment pu souffler et ça m’a fait beaucoup de bien!

[Expatriation] Il a neigé à Shanghai

Ayant passé toute mon enfance en Alsace, le souvenir de la neige est omniprésent. De la neige, nous en avions tous les ans. En quantité plus ou moins grande. Je me rappelle d’une année où ma Maman m’avait traîné en luge chez mes grands-parents avant de partir travailler, tellement il y avait de neige. Depuis mon adolescence, il faut bien le dire, il n’y a plus autant de neige, mais il n’empêche qu’il neige tous les ans.

Depuis que nous avons déménagé à Shanghai, la neige fait partie de ces choses qui me manque. J’aime quand les saisons sont marquées. Quand il fait froid, sec et qu’il neige en hiver. Quand le printemps est doux et ensoleillé. Quand l’été est chaud mais pas trop et sec. Quand l’automne à cette luminosité si singulière. Et ici à Shanghai, on est loin de cet idéal…

À Shanghai, on dit qu’on voit quelques flocons (qui tombent du ciel, mais qui ne tiennent pas au sol!) tous les deux ans, et que la neige tient un peu au sol tous les dix ans. Alors imaginez notre surprise, alors que nous avions vu quelques flocons qui ont tenu sur notre balcon l’an dernier, de voir que la neige tenait vraiment cette année.

Il a beaucoup neigé cette année. Mais comme il fait trop chaud en ville, la neige n’a que peu tenu. Mais dans les endroits plus frais et que personne n’a touché, il y avait quand même une dizaine de centimètres de neige. Pas sur la route ou les trottoirs évidement. Même pas dans les parcs – qui ont d’ailleurs été fermé pour la plupart durant ces deux jours.

Mais la neige a suffit à réjouir les plus courageux des Chinois (beaucoup ne sont pas sortis de chez eux durant deux-trois jours, les écoles étaient fermées – mais pas la nôtre!) qui sont sortis faire de drôle de bonhomme de neige.

À l’école aussi, les enfants ont eu la chance de pouvoir jouer un peu dans la neige de la cour de récréation. Avec les P’tits Loups, nous avons expérimenté le froid de la neige avec nos petites mains, nous avons remarqué que la neige se transformait en eau et nous avons lancé des boules de neige sur un mur.

Et puis nous avons aussi fabrique des mangeoires pour les oiseaux.

Heureusement pour moi, les routes étaient dégagées. La neige n’a pas tenu et ils avaient salés les principaux axes de circulation. Mais ça a tout de même été une sacrée expérience de partir au travail en vélo sous la neige. Et surtout de rentrer chez moi sous une véritable tempête de neige vendredi après-midi.

Ca a été un véritable bonheur de voir de la neige à Shanghai. Ayi m’a assuré que c’est la première fois en vingt ans qu’elle voit autant de neige qui tient à Shanghai. Nous avons été chanceux!

[Recette] Onigiri

Les onigiri sont une spécialité culinaire japonaise que nous avons découvert lors de notre premier voyage au Japon il y a presque une dizaine d’année. Quand nous y sommes retournés avec Little Miss Sunshine, 14 mois, les onigiri sont devenu son plat préféré. Elle les appelait « girigiri » et même le riz a eu ce nom avant qu’elle ne réussisse à le prononcer correctement.

C’est donc vraiment un plat que nous réalisons régulièrement à la maison depuis ce temps là. Little Miss Sunshine aime les onigiri aux umeboshi – comprendre aux prunes vinaigrées. Mais on peut les faire nature, au thon, au concombre ou s’inventer toutes les recettes qui nous passent par la tête…

Pour réaliser trois onigiri, vous aurez besoin de:

  • un bol de riz japonais cuit
  • 6 petites feuilles d’algues rectangulaires
  • du sésame (facultatif) 
  • 3 umeboshi (facultatif) (vous les trouverez dans les magasins asiatiques)

Pour les réaliser vous allez utiliser une feuille de film alimentaire. Vous la posez sur votre main et vous y mettez une belle boule de riz. Si vous voulez ajouter quelque chose au coeur de votre onigiri, – comme un umeboshi ou du thon – c’est le moment de l’y mettre, avant de remettre un peu de riz au -dessus. Puis vous refermez le film alimentaire sur la boule de riz et vous allez vous en servir pour façonner l’onigiri en forme de triangle, sans avoir les mains collantes de riz.

Quand votre onigiri est façonné, bien serré, vous allez rouvrir le film alimentaire et placez des feuilles d’algues de deux côtés du triangle. Le troisième côté du triangle peut être trempé dans des graines de sésame par exemple.

Little Miss Sunshine et Little Smiling Buddha en font aussi bien des petits-déjeuners, des déjeuners pique-nique que des dîners. C’est facile, rapide à préparer, les enfants adorent et ça change avec ce petit goût d’algues! 

Notre premier Noël à Shanghai

Après notre premier réveillon de Noël à Shanghai est venu le premier jour de Noël à Shanghai. Pour l’occasion, nous avions invité Ayi à partager le repas de Noël avec nous. Et c’est avec beaucoup de joie qu’elle a accepté.

C’est donc en famille, avec Nonna et GrandPapa, mais aussi Ayi – qui soit dit en passant fait aussi partie de la famille depuis près de trois ans qu’elle partage notre vie – que nous avons vécue cette première fois.

Papa Lou et moi avons passé la matinée à cuisiner, pendant que les grands-parents sont sortis jouer avec les enfants.

Pour l’apéro, nous avons préparé un soleil en pâte feuilletée maison à la tomate et aux herbes et quelques toasts avec de la brioche et du foie gras.

Quel joli moment de partage nous avons passé tous ensemble! Ayi à pu découvrir notre manière de manger à la française, les différents plats qui défilent, à mille lieux de ce qu’ils peuvent faire en Chine…

Les enfants ont ouverts de nouveaux paquets qui s’étaient glissés sous le sapin, essentiellement les livres et les jolis gilets tricotés par BisNonna.

Et ils ont pu profiter de feuilleter leurs livres et de poursuivre la découverte des jeux reçus la veille.

En entrée, Papa Lou avait préparé lui-même du gravlax qu’il a ensuite fumé au romarin. Avec quelques tranches de pain de campagne, c’était un pur délice! 

Entre chaque plat, les enfants continuaient de s’amuser et de découvrir leurs cadeaux reçus la veille. Little Miss Sunshine a beaucoup aimé les craies à la cire d’abeille Stockmar que nous avons offert aux enfants pour leurs futures créations artistiques!

Pour le plat principal, Papa Lou avait préparé un agneau de sept heures et des pommes paillassons maison.

Et puis j’ai terminé de dresser ma bûche, réalisée à la demande de Little Miss Sunshine, je ne pensais pas en être capable… et puis, elle n’était de loin pas parfaite, mais elle était délicieuse pour une première!

Au dessert, nous avons donc dégusté ma bûche citron vert, coco, chocolat et framboises ainsi que quelques schwowabredla que j’avais préparé la veille, avec un thé.

Nous avons passé une douce journée en famille. Et remplit nos têtes de doux souvenirs de ce premier Noël à Shanghai! 

[Voyage] Les petites choses que nous aimons ramener du Japon

On aime voyager au Japon. Si vous nous suivez depuis un moment déjà, vous le savez bien. Nous essayons d’y aller une fois tous les deux ans au minimum et une fois par an depuis que nous sommes en Chine. Et à chaque voyage, nous ramenons quelques petites choses dans nos bagages pour nous souvenir de ces beaux moments passer dans ce magnifique pays.

Nous ne sommes pas fan des bibelots. Nous préférons nous offrir des choses qui nous servirons au quotidien ou des rappels des goûts du Japon.

Voici donc ce que nous avons ramené cette fois-ci, mais qui est très similaire à ce que nous ramenons à chaque fois…

Nous avons ramené un nouveau junbei pour Little Smiling Buddha. Le sien commençait à être petit et comme ce sont des vêtements que nous utilisons quasiment quotidiennement, comme sortie de bain, le soir venu, nous ramenons toujours une yukata ou un junbei pour un des membres de la famille Kangourou…

Autre chose que nous ramenons quasi systématiquement du thé, du sobacha, du mugicha et des umeboshi – prunes au vinaigre à mettre dans les onigiri. Cette fois-ci, nous avons refait le plain d’umeboshi que Little Miss Sunshine adore dans ces onigiri. Nous avons trouvé une boutique où elle a pu les goûter et choisir l’acidité et le niveau de sucre de ses prunes. Elle était ravie. J’ai racheté du sobacha également car nous en consommons pas mal.

Petite gourmandise que nous ramenons souvent également, les fameux KitKat spéciaux qu’on ne trouve qu’au Japon. Et cette fois, on a fait fort, on en a ramené de chaque sorte (ou presque).

Enfin, nous offrons toujours un petit cadeau utile ou coup de cœur aux enfants. Little Smiling Buddha a eu un énorme coup de cœur pour les tanuki qu’il réparait un peu partout durant notre voyage. Nous lui en avons donc offert un petit en porcelaine, qu’il aime regarder ou manipuler avec beaucoup de précaution. Little Miss Sunshine a demandé une petite boîte à bijoux aux jolis couleurs des tissus traditionnels du Japon pour y mettre les jolis bijoux qu’elle a reçu de Nonna et GrandPapa à Noël.

Enfin, nous récupérons toujours les origamis offerts dans les différents hôtels où nous logeons et cette fois-ci nous avons eu beaucoup de chance car nous avons eu de petits kits avec les jolis papiers et les instructions pour les réaliser nous mêmes. Un joli moment de création en perspective…

Habituellement, quand nous voyageons nous ne ramenons que peu de choses ou rien du tout pour nous les parents. Quand nous nous offrons quelque chose, c’est toujours de la vaisselle pour le thé: tasse, théière, bateau à thé… Mais cette fois-ci, nous avons été très raisonnable et nous n’avons rien acheté!

Et vous, quels types de « souvenirs » ramenez-vous de voyage?

[Voyage] En famille dans le Kansai – Jour 2: Horyu-ji et Toba

Le lendemain, nous nous sommes réveillés de bonne heure pour prendre le petit-déjeuner de l’hôtel. Nous avons laissé nos bagages à l’hôtel et nous avons pris le train pour les sites de l’Est de Nara. Nous avions envie de revoir le magnifique de temple de Horyu-ji, que nous avions beaucoup aimé lors de notre voyage de noces à l’automne.

Arrivés à la gare, c’est à pied que nous avons décidé de faire le chemin qui nous séparait du temple, afin de profiter de la ville et de ses jolies maisons traditionnelles…

…et les jolies plaques d’égouts que l’on retrouve dans tout le Japon, avec pour chaque ville un dessin différent.

Et puis nous sommes arrivés dans l’allée qui mène au temple…

La belle porte du temple de Horyu-ji était en travaux, nous ne l’avons donc malheureusement pas vu cette fois-ci. Par contre, la magnifique pagode en bois était bien visible.

La pagode, datant du VIème siècle, est considéré comme le plus vieux bâtiment en bois au monde.

Le temple est grand et possède de nombreux bâtiments, dont un musée des trésors du temple. Pour tout visiter on peut compter facilement deux ou trois heures.

Little Smiling Buddha a encore repéré un dragon.

Nous avons aussi revu nos premiers jardins zens.

Et ce jour-là, nous avons même eu de la neige en visitant le temple…

Vers 11h30, nous avons repris le train pour Nara. Nous sommes allés récupérer nos bagages à l’hôtel, nous avons acheté un délicieux bento et nous avons pris le chemin de l’autre gare de Nara, la gare Kintetsu.

Nous avons tous mangé notre bento dans le train

Papa Lou avait même acheté quelques sushis par gourmandise…

J’adore voyager en train au Japon, on voyage doucement, en observant les magnifiques paysages. C’est vraiment des moments d’intenses rêveries, de réelle pleine conscience pour moi…

Et quel bonheur de découvrir la mer quand nous sommes arrivés à la gare. Le service de bus de l’hôtel nous attendait pour quelques quarante minutes de bus supplémentaire le long de la mer…

Et nous sommes finalement arrivés tôt dans l’après-midi au ryokan que nous avions réservé pour passer la soirée à profiter au maximum des bains chauds et de la magnifique chambre avec vue sur l’océan…

Little Smiling Buddha n’a pas loupé une miette de cette magnifique vue.

Et comme toujours, nous avons pu déguster un thé vert japonais et un wagashi – pâtisserie traditionnelle japonaise – à notre arrivée.

Et puis nous sommes allés profiter des bains chauds. Je vous invite à aller voir les photos des différents bains sur le site de l’hôtel. Les bains étant des bains communs qui se prennent nus vous vous imaginez bien que malgré la beauté des lieux les appareils photos et autres téléphones y sont interdits.

Et puis est venu l’heure du dîner sur les tatamis dans la chambre. C’est toujours un moment que nous apprécions beaucoup parce que les enfants même s’ils ont terminé de manger peuvent jouer tout autour de nous au sol… Voici un kaiseki – dîner traditionnel gastronomique japonais – composé de nombreux petits plats.

Pour les enfants, il existe plusieurs options: soit un kaiseki simplifié, soit un plateau spécial pour les enfants (ce que nous avons choisi pour Little Miss Sunshine) ou rien (dans les faits du riz et de la soupe (ce que nous avons choisi pour Little Smiling Buddha). Le prix dépendra également de l’âge de l’enfant, Little Miss Sunshine avait un futon pour elle, mais pas Little Smiling Buddha.

Après le repas, le but est d’aller prendre un bain pendant que le personnel s’occupe de transformer la chambre et d’y installer les futons à même les tatamis.

Dans les ryokans, on peut habituellement se baigner au moins jusqu’à 23h, parfois les bains sont ouverts 24h/24. Dans les faits, après deux bains et une journée à marcher avec deux jeunes enfants, on s’endort habituellement très tôt! Pour mieux profiter d’un réveil matinal le lendemain…

Ce genre d’hébergement traditionnel vous tente-t-il? 


Et pour découvrir le reste de notre voyage en famille dans le Kansai: