[Expatriation] Yu Garden au Nouvel An Chinois

Je vous en ai parlé là-bas, avec Little Miss Sunshine nous avons mis en place un jour joker par mois pour rester à la maison avec moi. Elle a utilisé son joker du moi de février dès le premier mercredi du mois. Nous en avons profité pour partir à la découverte de Yu Garden et de ses jolis décors à l’occasion du Nouvel An Chinois. Une jolie sortie culturelle pour une journée d’école buissonnière!

Tout début d’après-midi, alors que Little Smiling Buddha s’était endormi pour sa sieste et qu’Ayi était là pour s’en occuper, Little Miss Sunshine et moi avons pris un taxi vers le centre ville de Shanghai.

Nous avons commencé notre promenade par les petites ruelles avoisinant Yu Garden où les vieilles boutiques étaient toutes déja décoré pour le Nouvel An. Des lanternes rouges égaillaient toutes les rues…

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Complètement par hasard, nous avons croisé un marchand de Barbe à Papa. Il préparait de très jolies Barbes à Papa colorés en forme de fleurs. Je n’ai pas laissé le temps à Little Miss Sunshine de m’en demander une, je lui ai tout de suite proposé d’en acheter une. Je connais son amour pour les nuages à manger… Nous nous sommes régalés!

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Puis nous sommes entrés dans l’enceinte du temple… Et nous en avons pris plein les yeux!

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Le rouge et le jaune sont omniprésent, mais les couleurs sont partout! On trouve un peu partout des scènes retraçant la vie des grands empereurs et de grands généraux légendaires…

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Et puis partout, au-dessus de nos têtes, c’est l’animal de l’année qui décore les rues

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Mais il y a aussi les lanternes…

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Et les oiseaux légendaires…

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Nous avons passé un bon moment en tête à tête entre filles dans l’ambiance du Nouvel An Chinois.

A notre retour, Little Smiling Buddha venait de se réveiller. Il était juste l’heure du goûter!

[Week-end] Le festival de glace de Harbin 

Ce matin, très tôt, nous avons pris la route de l’aéroport. Tous les quatre, Little Miss Sunshine, 4 ans 1 mois, Little Smiling Buddha, 7 mois 3 semaines, Papa Lou et moi, nous allons prendre l’avion direction Harbin pour nos premières vacances – hors retour en France.

Ces deux jours, c’est un peu un test avant notre roadtrip dans le Fujian la semaine prochaine. En même temps, on a mis la barre haute, 36h dans un environnement glacial (-17 degrés de prévu, ainsi que de la neige les premières 12h) avec deux très jeunes enfants. Mais on espère que la magie de la neige et des châteaux de glace opèreront… 

On a prévu des affaires bien chaudes, des bottes rembourrées et de gros chaussons, deux carnets de voyage (un pour Little Miss Sunshine et un pour moi), quelques crayons, de la colle et un ciseau, quelques jouets, un appareil photo, quelques couches et nous voilà sur la route avec une toute petite valise…

Voici donc notre itinéraire prévisionnel: 

  • Jour 1: 

Départ de l’aéroport de Shanghai à 8h40. Arrivée à l’aéroport de Harbin à 11h25. Taxi jusqu’à l’hôtel. On y déposera notre valise. Puis en route pour le festival de glace. Nous y passerons l’après-midi sur un premier site. En soirée, retour à l’hôtel.

  • Jour 2: 

Petit déjeuner tranquille à l’hôtel. Dépôt de la valise en consigne à l’hôtel. Puis découverte de la ville de Harbin. Déjeuner dans le centre ville. Visite du plus petit des sites du festival de glace jusque vers 15h. Retour à l’hôtel pour récupérer la valise puis en route pour l’aéroport. Départ de Harbin à 18h. Retour à Shanghai à 21h10. Retour estimé chez nous vers 22h30.

Je vous raconterai le détail en photo, dès notre retour! 

[Carnet d’expat] Marché couvert chinois

Au détour d’une rue commerçante, une ruelle couverte abritant un petit marché s’ouvre devant moi. Je ferme mon parapluie et m’y engouffre avec plaisir. L’heure du déjeuner approche et les douces odeurs de la cuisine shanghaïenne viennent me chatouiller les narines. Un marchand de fruits et légumes assis au milieu du chemin sur un petit tabouret de bois usé épluche un légume qui m’est inconnu. Les pelures tombent à même le sol, sur les petits carreaux jaunâtres usés par les milliers de Chinois passés par ici avant moi. Je jette un coup d’oeil à son étal. Des mandarines, donc une coupée en deux pour montrer son produit aux acheteurs, à moitié desséchée fait triste sur les petites boules oranges vifs. Des fraises. Certaines dans des barquettes sous film alimentaire, d’autres joliment empilées dans des bassines métalliques. Elles sont bien rouge et plutôt grosse. Il parait qu’autour de Shanghai, dans la campagne environnante les fraises poussent sous serre durant les mois d’hiver. Et puis d’autres fruits encore, dont je en connais pas le nom. Je les vois pourtant souvent et serai bien curieuse de les découvrir. Notamment une petite boule marron jaunâtre qui me fait envie. Elle est retenue par grappe avec ses copines, sur une petite branche. Il me semble que l’extérieur est plutôt dur, un peu comme un litchi dont il faudrait enlever cette partie très croquante. A côté, un poissonnier. Ou plutôt, une poissonnière. Elle me sourit et me montre ses crabes et ses tortues. Les crabes sont prisonniers, mais vivant dans de grands bacs en inox au fond percé. Des sortes de paniers en inox recouvert d’une plaque de verre pour laisser tout loisir à l’acheteur de vérifier la fraicheur de la marchandise avant l’achat. Certains sont déjà noué, et prêt à l’achat. Une cordelette grise et blanche les empêche de bouger. Ils sont ficelés, comme nous ficelons nos cadeaux à Noël. Ils me font mal au coeur. Et que dire des tortues à carapaces molles, prisonnières d’un filet en plastique rouge, qui trônent sur l’étal juste à côté des paniers de crabes. Je poursuis mon périple. Un peu plus loin, un boucher. Plusieurs personnes s’affairent, négocient, tâtent la viande devant l’étal. Une femme boucher découpe un morceau de porc avec une énorme hache. La client parle fort, gesticule. Les négociations se poursuivent. Le boucher fini par lui tendre sa facture et son sac en plastique transparent contenant tous ses achats. Mon regard est attiré par ses mains recouvertes de gants en tissus blanc couvert de sang et le bout de papier ensanglanté qu’il tient entre deux doigts. La viande est belle. Du porc. Uniquement du porc. Des morceaux qui ne me sont souvent inconnus. Contrairement aux apparences, la viande est fraîche et ne sent pas. Un autre boucher prépare des rognons pour une cliente. Je regarde ses mains agiles courir sur le couteau avant de séparer les abats en deux et d’en enlever certaines parties blanchâtres. Mes oreilles m’attirent vers un étal un peu plus loin. Un vendeur d’épices. Il y a beaucoup de choix. Je reconnais des baies de poivre noir et de poivre du Sichuan. Mais d’autres jolies baies rouges ou blanches ornent son étal dans de jolis petits sacs de jute. Le vendeur d’épices est en train de moudre un mélange pour deux clientes. Il s’y reprend à plusieurs fois avec son vieux mixeur en inox avant de montrer le résultat aux deux femmes. Il y a beaucoup de poissonniers dans ce petit marché couvert. La plupart possèdent des bacs en polystyrènes rempli d’eau où s’entassent des dizaines de poissons ou de creveetes vivants, mais incapable de bouger compte tenu de l’espace. D’autres, une minorité, présentent leurs poissons morts, parfois découpés, sur de la glace. La plupart ont accroché, au-dessus de leur tête des poissons salés qui sèchent. L’odeur est forte à ses endroits. Beaucoup de vendeurs proposent des plats préparés à la minute ou réchauffé à la vapeur ou au wok à emporter. Toutes ses odeurs me donnent faim. Il est déja l’heure de rentrer préparer le déjeuner. Juste en quittant le marché couvert, je passe devant l’étal d’une petite vendeuse de pelote de laine. Elle n’a que quelques pelotes de couleurs à vendre. De jolies pelotes vertes pommes me font de l’oeil. J’hésite, puis repars finalement sans rien acheter. Il sera toujours temps de revenir un jour prochain si l’envie m’en prend…

[Expatriation] La difficulté du décalage horaire en famille (2)

Lors de notre premier voyage de retour vers la France, il y a à peine un peu plus d’un an, je vous faisais part de la difficulté de gérer le décalage horaire en famille. Je vous parlais également de ma peur de notre prochain voyage hivernal vers la France avec un bébé de quelques mois.

A ce jour, nous avons effectué d’autres voyages, à trois et à quatre, et j’ai donc quelques expériences en plus à partager.

Le choix de l’horaire de départ est un des critères important pour bien gérer le décalage horaire en famille. Malheureusement, nous n’avons pas des tonnes de choix quand à nos horaires de départ et d’arrivée entre Shanghai et l’Alsace. Le départ de Shanghai s’effectue habituellement le soir tard. Et c’est une bonne chose. Tout le monde est fatigué et s’endort relativement vite dans l’avion. L’arrivée à Paris est plus compliquée puisqu’il est très tôt le matin et que nous devons patienter 4 à 5h à l’aéroport. Nous en profitons habituellement pour prendre un petit déjeuner et acheter une babiole ou deux à chacun d’entre nous (livre de coloriage, sucrerie, livre, magazine,…) Nous reste alors 1h d’avion et 1h de trajet en voiture pour enfin arriver dans nos familles. Nous avons pris l’habitude de déjeuner tous ensemble – avec Papapa, Mamama, Nonna et GrandPapa – et de sortir faire une promenade tout de suite après le repas. Ce qui nous évite de nous endormir. Et les enfants, même s’ils dorment dans le porte-bébé ou la poussette ont aussi le bénéfice d’une promenade au grand air. Cette promenade est vraiment ce qui nous sauve d’un décalage horaire trop difficile à gérer en arrivant en France. 

Pour le retour, c’est plus compliqué. Aucun vol ne nous semble vraiment faciliter le décalage horaire. Le plus gérable pour nous est de quitter l’Alsace par un vol en soirée, de patienter 4 ou 5h à Paris  – d’y dîner et de se promener un peu dans l’aéroport – et de reprendre le vol de nuit direction Shanghai. Avec la fatigue des vacances, tout le monde dort relativement bien dans l’avion. Le plus difficile est l’arrivée à Shanghai vers 17h. Nous ne sommes pas de retour chez nous avant 19h et il fait donc déjà nuit. Impossible de sortir se promener. Impossible de se recoucher a 21h ou 22h alors que nous venons de nous réveiller quelques heures auparavant. On étire la soirée tant que possible, on est fatigué, on s’endort, on se réveille en plein milieu de la nuit et la lutte contre le décalage horaire débute…

Et je n’ai malheureusement pas encore trouvé de solutions pour ce vol retour. Les réveils se multiplient en plein milieu de la nuit durant la semaine qui suit notre retour. Toute la famille fini par se retrouver à papoter au lit à 3h du matin quasiment tous les jours. Finalement, au bout d’une semaine, l’effet du décalage horaire s’estompe…

Ce que nous avons donc retenu de notre premier retour en France en famille, c’est qu’il ne faut jamais faire de sieste l’après-midi suite à un retour en France matinal. La seule solution pour se remettre tous ensemble le plus vite possible à l’heure française, est de sortir s’aérer au moins une heure tout de suite après le repas.

 

Belle année 2016!

La famille Kangourou vous souhaite une belle et douce année 2016, riche en découvertes et en petits plaisirs, dans l’amour et la bienveillance…

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Une année se termine, une autre s’ouvre. Les jours, les semaines et les mois s’enchaînent à une vitesse époustouflante depuis que nous sommes arrivé en Chine.

Little Miss Sunshine vient d’avoir 4 ans, Little Smiling Buddha a déja 6 mois révolu. C’est bien la vie des enfants qui a rythmé nos vies en 2015. Je savoure avec toujours autant de délice le fait d’être maman au foyer et de pouvoir m’occuper de Little Miss Sunshine autant qu’elle le demande. Je peux vivre à son rythme à chaque fois que c’est nécessaire, à chaque fois qu’elle le demande. Elle a adoré retourner à l’école et intégrer la classe des moyens après des grandes vacances shanghaiennes… Et puis depuis le solstice d’été, c’est au rythme de Little Smiling Buddha que je vis. Les nuits entrecoupées, les tétées, les changes, les câlins, ont largement rythmé la seconde partie de cette année. Heureusement, nous avons Ayi qui est là pour m’aider. Et c’est un luxe! Un luxe que je mesure chaque jour qu’elle passe auprès de nous…

Côté voyage, nous ne nous sommes pas promené autant que j’aurai eu envie de le faire. Un seul grand et beau voyage au Japon en février cette année. Enceinte de presque 6 mois, ça a été une merveilleuse manière de clôturer notre vie à trois avant de prendre un nouveau départ à quatre. Nous sommes tout de même rentré en France deux fois cette année: en octobre et pour Noël. Little Smiling Buddha du haut de ses 6 mois à deja parcouru quatre fois 10 000km en avion! Et j’ai eu largement l’occasion de me promener dans Shanghai et ses environs et de découvrir cette ville dans laquelle je vis depuis près de 18 mois maintenant.

Cette année, la priorité sera donc donnée aux voyages. Papa Lou et moi rêvons d’au moins un week-end par mois pour découvrir la Chine. Maintenant que la période la plus difficile des tout-petits est passée et que Little Smiling Buddha et moi avons commencé à prendre notre rythme, plus rien ne nous empêche de voyager! Pour le Nouvel An chinois, nous avons déja deux voyages au programme: un week-end à Harbin, dans le Nord de la Chine pour profiter de la neige et de la glace puis une semaine dans le Fujian, pour découvrir le berceau d’une somptueuse famille de thés chinois, les Yan Cha, et nous réchauffer au soleil…

Un autre point important à mon sens, qui marquera surtout le début de cette année, sera la diversification de Little Smiling Buddha. Je m’efforce actuellement de trouver un moyen pour m’approvisionner en produits biologiques. Nous avons trouvé quelques options, je vous en reparlerai donc certainement dans les semaines à venir. En parallèle, j’ai décidé de re-préparer tous les goûters de Little Miss Sunshine moi-même. L’achat d’un robot KitchenAid devrait grandement m’aider dans ce défi!

Cette année s’annonce donc comme une nouvelle année de découvertes et de dépaysement pour nous!

[DIY] Petits cadeaux chinois

Cette année, nous avons décidé de faire des petits cadeaux typiquement chinois à la famille pour les faire profiter un peu de notre vie à l’autre bout du monde.

Ainsi, nous avons décidé avec l’aide de notre Ayi de leur offrir un joli pot de poivre du Sichuan frais en provenance direct du Sichuan. En France, il est relativement difficile de trouver du poivre du Sichuan. La plupart du temps quand on en trouve, il s’agit d’une poudre depuis longtemps éventé ou au mieux de baies vieilles et éventés elles aussi. Et pourtant le goût de cette épice ici en Chine est incomparable. Délicieusement parfumé et piquante.

C’est donc avec plaisir que j’ai cherché de jolis petits pots pour y glisser cette délicieuse épice. J’ai trouvé mon bonheur chez Ikea. J’y ai glissé les jolies baies parfumées et j’ai confectionné une jolie étiquette pour chaque petit pot.

En parallèle, nous avons découvert il y a quelques temps, les mandarines au Pu Er, ce délicieux thé fermenté du Yunnan. Papa Lou en ayant acheté un demi-kilo pour en profiter, nous avons décidé d’en offrir quelques unes à notre entourage. Le thé et les agrumes, un mélange qui ne pourrait être plus chinois… Et l’infusion qui en découle est délicieusement parfumé et rafraichissante.

Voici donc les petits cadeaux qui attendaient notre proche sous le sapin…

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Et vous, quels petits cadeaux attendaient vos proches au pied du sapin? 

[Recette] Boeuf aux poivrons

Voilà une recette que l’on a l’habitude de trouver dans les restaurants chinois en France, – qui au passage n’ont vraiment de Chinois que le nom! – mais qui a invariablement un goût douteux. Voici ici une recette fine et délicieuse!

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Ingrédients pour 6 personnes:

  • 400g de filet de boeuf
  • 1 oeuf
  • 1 cuillère à café de farine de maïs
  • 1 cuillère à soupe de sauce soja (épaisse – à savoir aux champignons – si possible)
  • 4 petits poivrons (la peau doit être fine pour cuire de manière rapide et homogène)
  • 1 louche d’huile de tournesol
  • 4 cuillères à soupe de sauce huître
  • 2 cuillères à café de sucre
  • 1/2 cuillère à café de sel

Couper le filet de boeuf en très fine lamelles. Dans un bol, mélanger le boeuf avec l’oeuf, la farine de maïs et la sauce soja. Laisser reposer quelques minutes.

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Laver les poivrons, puis les couper en morceaux.

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Dans un wok, faire chauffer une louche d’huile. Quand l’huile est bien chaude y faire frire le boeuf durant 2 minutes. Puis y ajouter le poivron et faire frire 2 minutes supplémentaires. Egoutter le tout. Rincer le wok.

Dans le wok, mettre la sauce huître, le sucre et le sel. Y replonger les poivrons et la viande; mélanger et servir!

Bon appétit!  

[Recette] Asperges vertes à la chinoise

Voici une recette extra simple et extra rapide à cuisiner: des asperges vertes à la chinoise. Et cerise sur le gâteau, elle ne demande pas plus de 5 minutes de cuisson.

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Ingrédients:

  • 600g d’asperges vertes
  • 3 gousses d’ail
  • 1 cuillère à soupe d’huile de tournesol
  • 1 cuillère à café de sel

Commencez par laver les asperges, couper le bout et couper chaque asperge en trois. Puis hachée l’ail très finement.

Faire blanchir les asperges 1 minutes dans l’eau bouillante.

Dans un wok, faire chauffer une cuillère à soupe d’huile de tournesol. Quand l’huile est bien chaude, y jeter l’ail.

Ajouter les asperges et le sel. Laisser revenir 2 minutes et servir.

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C’est un légume délicieux en saison et qui amène une touche d’originalité au repas. Dans la famille Kangourou, on en consomme rarement et c’est un tord!

Et vous, vous aimez? 

[Recette] Raviolis de porc à moitié frit

Lors de ma deuxième semaine de cours de cuisine, nous avons abordé quelques spécialités chinoises très connues. Cela va me permettre de vous partager les quatre recettes réalisées, car les ingrédients se trouveront tous assez facilement en France. Je commence donc par les raviolis chinois.

Il y a trois manières de cuire des raviolis en Chine: à la vapeur, dans l’eau ou à moitié frit. Dans cette recette, je vous expliquerai justement comment réalisé des raviolis à moitié frit.

Ingrédients pour 6 personnes:

  • 500g de farine
  • 1,5 verre d’eau
  • 500g de viande de porc hachée
  • 300g de ciboulette 
  • 1 cuillère à café de sel
  • 1 cuillère à soupe d’huile de sésame
  • 1 cuillère à café de bouillon de poule
  • 3 cuillères à soupe d’huile de tournesol

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Pour réaliser la pâte à raviolis, rien de plus simple. Il suffit de mélanger la farine et l’eau. De bien pétrir jusqu’à obtenir une boule de pâte bien lisse. Et de laisser reposer au moins 15 minutes sous un torchon humide.

Pour réaliser la farce, il faut mélanger la viande hachée, la ciboulette hachée, le sel, l’huile de sésame et le bouillon de poule. Faire revenir ce mélange dans une poêle avec une cuillère à soupe d’huile.

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Puis il faut préparer les raviolis. Il faut retravailler la pâte et en faire deux gros boudins. De chacun de ses boudins, on fait deux boudins plus petits. Puis de chaque boudin, on fait des petites boules de la taille d’une noix. Avec chacune de ces boules, on va réaliser un cercle de pâte. On écrase la boule sur la table avec la paume de la main, avant de faire tourner le rouleau à pâtisserie de l’extérieur vers l’intérieur pour créer un beau cercle.

On pose le cercle de pâte dans la paume de sa main, on met la farce dans le creux de la paume. On commence par refermer le haut avant de refermer le ravioli de chaque côté. Les raviolis chinois doivent « avoir un gros ventre et pouvoir s’assoir » comme le disent les Chinois.

Quand les raviolis sont prêts, il ne reste qu’à les faire cuire. Dans une poêle, mettre l’huile de tournesol à chauffer. Mettre immédiatement les raviolis sans attendre que l’huile ne soit chaude. Remplir la casserole avec les raviolis, ils peuvent être bien serrés, tant qu’ils touchent tous le fond de la poêle. Laisser les raviolis griller une minute à feu vif, puis verser un verre d’eau dans la poêle et couvrir. Bouger la poêle régulièrement pour ne pas que les raviolis accrochent. Laisser cuire 5 minutes. Puis faire dorer à feu doux pendant 3 minutes.

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 Il ne reste plus qu’à déguster en les trempant dans un peu de vinaigre de riz, ou si vous trouvez ça trop acide dans un mélange de vinaigre de riz et sauce soja.

 Bon appétit! 

[Recette] Crevettes au sésame et au piment

Voilà une recette qui peut paraître très épicée au premier abord! Mais finalement, à la dégustation, elle ne l’est presque pas. En effet, les piments sont utilisés comme une marinade, on ne les mange pas et finalement on ne sent que peu leur piquant à la dégustation.

Ingrédients pour 6 personnes:

  • 1kg de crevettes crues entières 
  • un petit bouquet de ciboule
  • 1 morceau de gingembre de 2cm environ
  • 3 gousses d’ail
  • 2 louches d’huile de tournesol
  • un petit bol de piments secs
  • 1 cuillère à café de poivre du sichuan entier
  • 1 cuillère à café de sésame
  • 1 cuillère à café de sel
  • 1/2 cuillère à café de bouillon de poule 

Ôter les têtes et le boyau de toutes les crevettes. Avec un ciseau, découper le dos de la crevette pour laisser pénétrer la marinade, mais ne pas toucher à la queue.

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Couper grossièrement la ciboule. Couper le gingembre en fines lamelles. Hacher grossièrement l’ail.

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Dans un wok, faire chauffer deux louches d’huile. Quand l’huile est bien chaude, faire frire les crevettes deux minutes. Puis les égoutter. Faire monter la température de l’huile et refaire frire deux minutes. Egoutter une seconde fois.

Dans un wok propre, faire sauter les piments, le poivre du sichuan et le sésame à sec. Après une minute, ajouter le gingembre, l’ail et la ciboule. Enfin, ajouter le sel et le bouillon de poule.

Verser les crevettes frites dans le wok et faire sauter quelques minutes avant de servir.

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Bon appétit! 

N’hésitez pas à me donner votre avis si vous tester et à jeter un coup d’oeil aux recettes chinoises déja publiées