[Menu] Repas de la semaine #26

Voici venu le temps de partager les repas de la semaine.

Aucune nouvelle recette cette semaine.

Le week-end dernier, les microbes avaient envahit une partie de la famille Kangourou et Little Miss Sunshine a passé son week-end à courir de copine en copine – enfin surtout moi à faire le taxi à vélo à travers Shanghai. Les repas n’ont donc rien eu de particulier, surtout samedi. La journée à tout de même commencé sur les chapeaux de roue à 6h30 du matin, avec quatre enfants affamés, auxquels nous avons préparé des crêpes. J’ai rapidement préparé des farfalles à la crème de citron pour déjeuner avant que Little Smiling Buddha et Papa Lou ne s’endorment ensemble fiévreux. Pour dîner, nous avons juste réchauffé les mini-pizzas individuelles à la pancetta, au poivron et à la mozzarella qui nous restaient de la veille.

Le dimanche, nous sommes allés faire des courses et nous avons donc déjeuner dans notre restaurant de burger préféré de Shanghai: Fat Cow. Au dîner, ce fut blinis rapide et facile à préparer – mais vous avez là-bas une recette de blinis à la pâte levée juste délicieuse si vous avez un peu plus de temps – et des rillettes de haddock – inspirées de cette recette de rillettes de thon.

Nous avons refait, avec plaisir, un dîner que toute la famille apprécie beaucoup: des galettes de légumineuses avec du tatziki. Je vais vous donner la base de notre recette d’ici peu sur le blog.

Un autre incontournable que nous avons préparé mercredi soir: des sandwich boeuf menthe avec des naans tout fraichement préparé. A l’apéro, nous nous régalons d’ailleurs de naans au fromage frais et au curcuma à chaque fois que nous préparons ce plat. La recette des naans est déja sur Instagram (stories Recettes), et j’essaierai de publier la recette des sandwich boeuf menthe sur le blog sous peu.

Vendredi, Ayi était absente. J’avais prévu de sortir déjeuner en amoureux avec Papa Lou, mais notre déjeuner a failli tomber à l’eau quand Little Smiling Buddha a fait une otite dans la nuit de jeudi à vendredi. Finalement, c’est à trois que nous avons mangé dasn un restaurant italien. Le soir, Papa Lou a préparé des tartines de saumon fumé avec un raïta à la menthe.

Ayi a été inspiré cette semaine, surtout mardi midi lorsqu’elle m’a préparé du porc aigre-piquant et de la purée à l’oeuf et à la carotte. C’était délicieux! Elle a préparé plusieurs fois du bambou d’eau – un des légumes de saison – et de la salade d’épinards. Mais ce sont deux choses que j’apprécie énormément…

Enfin pour les goûters, j’ai un peu modifié ma recette habituelle de cake au chocolat et tout le monde a adoré. Et Little Miss Sunshine nous a préparé des montecao mercredi après-midi.

J’espère vous avoir inspiré. N’hésitez pas à me donner vos incontournables en commentaire!

[Roadtrip] Dans les montagnes à thé taïwanaises: Jour 1 Lugu et DongDing

Cette année, nous avons choisi de partir visiter l’île de Taïwan durant la semaine férié de la fête nationale chinoise. Nous avons choisi Taïwan pour plusieurs raisons: nous voulons visiter cette île depuis longtemps déja, nous avions envie de verdure et de nature, nous ne voulions pas être pris dans le flot des Chinois qui partent en vacances et Taïwan produit de très jolis thés.

Pour en profiter au maximum, nous avons décidé de partir un peu avant les vacances – à savoir vendredi après-midi à la place de samedi soir-, pour éviter le gros des départs chinois. Je ne le répèterai jamais assez, mais les Chinois sont nombreux, et quand ils décident de tous faire la même chose en même temps au même moment – à savoir se rendre à l’aéroport – ça peut être vraiment difficile, même si les autorités chinoises savent très bien gérer le monde, nous par contre, on devient vite agoraphobe 😉

Les enfants étaient donc resté à la maison le dernier vendredi avant les vacances pour nous permettre de prendre l’avion un peu plus tôt. Papa Lou est allé travailler le matin uniquement et nous sommes partis tous ensemble en taxi pour l’aéroport vers 12h30.

Nous avons donc eu de la chance puisqu’il y avait relativement peu de monde sur la route et pas trop de monde à l’aéroport. Nous avons quand même failli arriver en retard, à cause du monde à l’enregistrement, et nous avons d’ailleurs dû demander à passer l’immigration en express car notre avion partait 30 minutes plus tard.

Mais nous avons bien eu notre avion. Et nous n’avons pas eu le temps de nous ennuyer à l’aéroport et c’est un bon point aussi.

Nous avons donc embarqué pour deux heures de vol en direction de Kaohsiung. Nous sommes arrivés un peu après 17h. Nous avons alors pris le métro pour nous rendre dans le quartier du marché de nuit de LiuHe où se situait notre hôtel pour la nuit.

Après avoir déposé nos affaires à l’hôtel, nous sommes allés faire un tour sur le marché de nuit et chercher un restaurant pour dîner. Nous avons choisi de ne pas manger sur le marché de nuit, car nous y installer sur des tabourets bas avec les enfants auraient été un peu compliqué. Nous avons trouvé un restaurant japonais – ils sont nombreux à Taïwan – où nous avons fait un barbecue. Le genre de repas que les enfants adorent…

Après une dernière promenade à travers le marché de nuit, son brouhaha et ses odeurs, nous sommes rentrés nous coucher pour un bonne nuit de sommeil.

Le lendemain, dès 7h nous étions prêt à aller prendre notre petit déjeuner. A 8h, nous sommes partis pour la gare. Nous avons pris nos billets de train pour Taichung.

Là-bas, à la gare, nous avions loué une voiture pour continuer notre roadtrip. Papa Lou ayant perdu son permis de conduire, c’est moi qui ai conduis durant tout le séjour. Pas facile de reprendre la main avec une voiture à boite automatique quand on a l’habitude d’une boite manuelle. On a beaucoup rigolé quand on n’a jamais réussi à faire démarrer la voiture. Car oui, pas très logique d’appuyer sur le frein et la bouton « démarrer » en même temps pour faire démarrer une voiture quand il n’y a pas de clef. On a dû arrêter un taxi pour lui demander comment faire, il a dû nous prendre pour des dingues. Du coup, à chaque démarrage, cette expérience nous a valu un gros fou rire…

Pour commencer réellement notre roadtrip, nous avons donc pris la direction des montagnes. Nous nous sommes rendus à Lugu, la région de la montagne DongDing où est produit le thé du même nom.

Nous nous sommes arrêté en cours de route dans un restaurant au bord de la route pour déjeuner. Les spécialités des montagnes étaient le poulet rôti et le bambou. Vous vous en doutez, on a goûté les deux. Deuxième gros fou rire de la journée, quand un énorme poulet nous a été servi entier avec une paire de baguette et des gants en plastique. On s’est senti un peu bête face à notre poulet entier et il faut l’avouer,

on a un peu galéré à le dépiauter!

La vue depuis le restaurant sur la vallée était magnifique…

Après le déjeuner, nous avons repris la route pour nous rendre au lac de Lugu, au pied de la montagne DongDing.

Nous avons fait une belle promenade au bord du lac où nous avons croisé de nombreux fruits et légumes exotiques qui poussaient. Les enfants ont adoré découvrir la manière dont pousse ses plantes.

Tout au bord de l’eau, nous avons ainsi pour la première fois pu observer des pomelos chinois qui poussaient sur leur arbre. Les fruits étaient énormes et les branches de l’arbre pendaient lourdement au-dessus de l’eau…

Nous avons découvert comment poussent les fruits du dragon... sur un cactus! Nous en avons vu énormément par la suite.

Et puis les fruits de la passion qui sont des plantes grimpantes.

Et puis j’adore toujours observé des plantes qui sont exotiques dans nos contrées et qui poussent comme de la mauvaise herbe, au bord de la route ici!

Evidemment, il y avait aussi des théiers, mais ça les enfants les repèrent de loin…

Nous avons également croisé un joli temple très coloré, qui nous a vraiment fait pensé aux temples du sud du Yunnan.

Et puis, au détour de notre promenade, un producteur de thé nous a invité à goûter sa production. Vous nous connaissez, nous ne nous sommes pas fait prier! Nous y avons d’ailleurs dégusté un très bon DongDing.

Et puis, l’après-midi touchant doucement à sa fin, nous avons repris la route pour monter dans le petit village de DongDing, un peu plus haut. Les routes étaient particulièrement étroites, deux voitures ne pouvaient pas se croiser et j’avais un peu peur de devoir faire trop de manoeuvre avec cette voiture automatique que je ne gérais pas encore tout à fait, mais ça a été un bon entrainement pour le lendemain – ce que je ne savais pas encore à ce moment-là.

Mais arrivé au sommet de la montagne, tout en haut du joli village de DongDing, la vue sur les théiers et les palmiers était magnifique…

Comme à leur habitude, les enfants courraient devant ou derrière nous. Ils se sont amusés à se prendre en photo et nous avons d’ailleurs décidé de leur offrir à chacun un vrai appareil photo, simple d’utilisation, pour Noël. Je pense que ce sera un des plus beaux cadeaux que l’on puisse leur faire!

Nous avons encore croisé de nombreux fruits et légumes qui poussaient, dont des papayes. Taïwan a vraiment l’air d’être une île très fertile. 

Et puis, nous avons repris la route vers notre hôtel pour cette deuxième nuit. Papa Lou avait réservé dans un joli hôtel de montagne en bois. La chambre était très jolie, surtout à l’heure où nous sommes arrivés, juste avant que le soleil ne se couche…

Nous avons pris notre temps. Les enfants ont pris un bain et y ont longuement joué. Puis nous avons pris un bain en amoureux pendant que les enfants jouaient à cache-cache dans l’armoire 😉 Une douce fin de soirée…

Et puis est venu l’heure de dîner. L’hôtel avait son propre restaurant – il faut dire qu’il n’y avait pas grand chose autour. Nous avons goûté de nouveaux légumes, pour le moins originaux: une salade de chats bouillis – je vous rassure ce sont des pousses de fougères comestibles! – et des moustaches de dragons – une autre pousse d’une plante locale.

Et puis nous sommes allés nous promener dans la nuit, dans la forêt alentour. Les enfants ont bien profité. Avant de remonter dans notre chambre, nous sommes allés prendre un thé dans une des boutiques de l’hôtel. Les enfants ont commencé par jouer aux cartes ensemble, mais rapidement Little Smiling Buddha a donné des signes de fatigue…

Nous sommes donc remontés dans notre chambre. Les enfants se sont doucement endormis, alors que nous savourions encore une tasse du délicieux DongDing acheté plus tôt dans l’après midi chez le producteur du bord du lac de Lugu.

Une douce soirée prenait fin…

[Recette] Pâte à pizza

Les pâtes levées sont certainement ce que je prépare le plus à la maison. Entre les brioches, les pâtes à pizza, les pâtes à naans et autres, je prépare au minimum trois pâtes levées par semaine.

Du coup, je suis passée experte dans la préparation de pâtes levées ces dernières années. Je vous livre ma recette et mes astuces.

Pour une boule de pâte permettant de préparer deux pizzas:

  • 300g de farine 
  • 10g de levure boulangère sèche
  • 150 cl d’eau 
  • Sel
  • Une cuillère à soupe d’huile d’olive (facultatif)
  • Une cuillère à café de thym, d’origan, de curcuma… (facultatif)

Préparation:

  • Dans le bol d’un robot, verser la farine et la levure boulangère
  • Commencer à faire tourner le robot, vitesse 1. 
  • Ajouter l’huile d’olive et les épices si vous en avez envie.
  • Ajouter très progressivement l’eau. Il faudra peut être en rajouter un tout petit peu plus ou en mettre un peu moins, vérifier bien la consistance de la pâte, elle doit très facilement former une boule.
  • Ajouter le sel (le sel ne doit pas entrer en contact avec la levure, d’où mon ajout tardif)
  • Quand une belle boule s’est formée, laisser le robot pétrir la pâte pour une dizaine de minutes encore.
  • Ensuite, couvrir d’un torchon propre et laisser monter la pâte au moins deux heures. Elle doit avoir doublé de volume.

Au moment de préparer votre pizza, dégazer la pâte. Puis séparer votre boule en deux et abaisser-là pour donner la forme de votre pizza. Garnissez votre pizza et enfournez 15 minutes à 180°C.

Astuces:

  • En utilisant de la levure sèche, pas besoin de faire chauffer quoi que ce soit pour la faire fondre ou réactiver les levures, il suffit simplement de verser le sachet et de prendre son temps.
  • Pour me simplifier la préparation des dîners, je prépare habituellement mes pâtes montées le matin (en 15 minutes la pâte est prête et je n’ai a passer que 5 minutes devant mon robot) et je ne fais que dégazer et préparer mes pizzas, mes tartes flambées ou mes pissaladières dans la soirée.
  • La pâte à pain se congèle et se décongèle facilement crue.

[Visite] 1933 l’ancien abattoir de Shanghai

Voici un lieu bien étrange. Un lieu que l’on m’avait conseillé d’aller visiter il y a bien longtemps. Mais en connaissant son utilité première: l’ancien abattoir de Shanghai, j’étais mitigé quant à une visite. En parallèle, j’ai régulièrement vu passer des photos de ce lieu et je me suis toujours demandé comment un tel lieu pouvait être un abattoir.

Il y a deux ans, une visite était organisé par le cercle francophone de Shanghai. Je ne sais plus pourquoi, je n’avais pas eu l’occasion de la joindre et j’étais finalement déçu de l’avoir loupé. L’an dernier, comme je travaillais, la question ne s’est pas posé. Mais cette année, quand j’ai vu apparaître la visite sur le site, je me suis dit qu’il ne fallait pas que je la rate. Et j’ai bien fait!

Lundi matin, j’ai donc quitté la maison juste après avoir déposé Little Smiling Buddha dans le bus scolaire pour me rendre à HongKou. J’ai pris le bus parce que j’ai remarqué qu’un bus passant non loin de chez moi m’emmenait jusqu’au lieu de rendez-vous. 45 minutes plus tard, j’étais sur place.

Au passage, je dois dire qu’avec le vélo, le bus est mon moyen de transport préféré à Shanghai. Je trouve le métro trop long, les distances lors des changements sont généralement très longues, et j’ai toujours l’impression de perdre un temps fou à tourner dans les stations pour trouver la bonne sortie. Shanghai a un réseau de bus très bien répartit et dans la mesure où il n’y a pas de changement, le bus est souvent plus rapide que le métro. L’inconvénient, il n’y a pas vraiment d’indications d’horaire – on sait que le bus passe toutes les 15 minutes, mais pas plus. Et en plus, c’est vraiment peu cher 2 RMB le voyage – soit 0,25 euros le voyage…

De l’extérieur, rien ne laisse paraître que nous avons affaire à un abattoir… Ce lieu est souvent appelé 1933 – rapport à sa date d’inauguration.

Dans les années 1930, Shanghai était en pleine expansion. C’était une ville très riche dans un pays très riche. Il y avait encore à cette époque la concession internationale – née de la fusion de la concession américaine et de la concession britannique dans les années 1860 – et la concession française. C’est à la demande du gouvernement de la concession internationale que cet abattoir est créé.

Un premier abattoir en brique est construit sur ce terrain dans les années 1860 qui est vite insuffisant face à l’augmentation de la population et à l’évolution de ses goûts en terme de viande.

L’abattoir qui est construit dans les années 1930 devient le plus grand abattoir de l’extrême orient. Et le plus atypique également puisqu’il s’agit d’un abattoir construit sur cinq étages

Le bétail arrivait par le canal adjacent et entrait par cette porte. Les bêtes montaient ensuite elles-même dans les étages. Les animaux les plus lourds montaient le plus haut, jusqu’au cinquième étage.  

Des rampes d’accès crénelées, pour éviter aux animaux de glisser et nettoyer plus facilement, ont été construite et emmenaient les animaux d’étages en étages.

Les quelques hommes qui travaillaient là – environ 80 personnes pour un aussi grand abattoir! – pouvaient se protéger derrière des grilles si nécessaire. Les grilles permettaient aussi d’orienter les animaux vers différents parcours. 

Alors que la forme extérieur du bâtiment est un carré, à l’intérieur tout est en courbe et rond. C’est absolument déconcertant pour un abattoir. Les passerelles, que l’ont voit, permettent aux animaux de passer des étables – dans la structure carré extérieure – où ils patientaient, jusqu’au centre de l’abattoir pour être abattu – dans la structure ronde.

Les passerelles ont différentes largeurs en fonction de la taille des animaux qu’elles laissaient passer.

La partie centrale, là où l’on abattait les animaux, est de forme ronde. 

Le bâtiment rond central ne laisse absolument pas penser à un espace d’abattage.

Tout est rond et les surfaces au sol sont finalement petites. Apparemment c’était un abattoir très mécanisé pour l’époque. Je me demande même où ils ont pu installé des machines…

Dans tout le bâtiment, tout est très aéré, l’air entre partout, c’est quasiment un bâtiment à toit ouvert. Si on y ajoute le fait que tout le bâtiment a été construit en béton armé – ce qui est exceptionnel à l’époque, surtout pour un bâtiment d’une telle utilité – on peut s’imaginer que l’intérieur du bâtiment restait finalement relativement frais. Et c’était le cas en ce jour de visite où la pluie nous a accompagné. Il faisait plus froid dans le bâtiment qu’à l’extérieur.

Une fois abattues, les carcasses étaient jetées dans ces sortes de cheminées et descendaient seules, par la simple force de la gravité, jusqu’en bas. Avoir un abattoir de plusieurs étages permettait d’avoir toutes les carcasses qui arrivaient au même endroit et ainsi facilitait le transport jusque sur le canal avoisinant.

En face, les restes des carcasses dépecées étaient brûlées et on utilisait la chaleur ainsi produite pour produire l’électricité nécessaire aux machineries de l’abattoir.

De l’autre côté, on aperçoit encore les bâtiments administratifs et les logements des ouvriers. 

En arrivant, on passe à côté de l’hôtel Jiulong – des neufs dragons – qui remplace aujourd’hui les anciennes salles réfrigérées de l’abattoir.

Partout dans le bâtiment on retrouve des symboles bouddhiques. Le rond dans le carré en Chine représente le ciel et la terre. Partout des colonnes à huit côtés ornent le bâtiment. Comme si on voulait contrebalancer les horreurs qui se passent à l’intérieur du bâtiment… Une vision très chinoise finalement. L’équilibre. Le yin et le yang…

pour un style très occidental, d’ailleurs appelé le style cathédrale.

Aujourd’hui, le bâtiment est quasiment vide. Ne vous attendez pas à un musée. Il y a eu plusieurs tentaives pour en faire un lieu à la mode, mais rien n’a vraiment pris. Il y a des salles de bals, des magasins, mais rien n’est plus vraiment en activité depuis des années… Les Chinois n’aiment pas parcourir ce genre de lieu chargé d’histoire et de morts. Les mauvais esprits certainement…

Cette visite m’a interpellé. Je trouve ce bâtiment complètement fou au vu de son utilité et en même temps réfléchi dans les moindres détails pour faciliter le travail, la circulation de l’air, du bétail…

C’est vraiment une visite que je vous conseille pour comprendre la démesure de Shanghai, qui ne date finalement pas d’hier…

La visite s’est poursuivit dans le quartier attenant à l’abattoir. Nous avons longé le canal et pu observer les dernières maisons qui ont encore les pieds dans l’eau à Shanghai – une fois qu’elles auront été détruites, il faudra sortir du centre-ville vers les villes d’eau pour observer ce genre d’architecture…

Nous avons traversé le petit pont de Harbin Lu et nous sommes allés voir la jolie caserne des pompiers de HongKou qui date de la même période que l’abattoir.

Nous avons continué dans la rue en face de la caserne, la Wujin Lu. Nous sommes passé à côté de l’un des complexes Soho. Et puis devant cette jolie église protestante qui a été construit par les Japonais quand ils ont investit la concession internationale.

Et puis nous sommes rentrés dans un des nombreux lilongs qui borde la rue pour observer encore cette vie traditionnelle qui tend de plus en plus à se perdre dans le nouveau Shanghai…

En ressortant du lilong, nous avons tourné dans la rue à gauche, la Zhapu Lu, et nous sommes tombés sur le Pearl theatre. 

Il s’agit en fait d’un ancien temple japonais construit durant la période d’occupation des Japonais. Aujourd’hui, c’est un théâtre cabaret. 

Juste un peu plus loin dans la rue, une autre preuve du passage des Japonais par ce quartier, les restes de la porte d’entrée d’un temple shinto. 

Et puis au bout de la rue, au croisement avec la Haining Lu, on croise deux anciens cinémas de ce quartier, qui a été durant une centaine d’année et qui l’était encore il y a quelques années, LE quartier de la vie de la nuit à Shanghai. Aujourd’hui, tout a été fermé par les autorités chinoises, il n’en reste rien…

On a continué notre parcours dans la Zhapu Lu. Nous avons fait un crochet vers la droite dans la Kunchan Lu pour voir l’église catholique qu’ont fréquentées les trois soeurs Song (Ailing, QingLing et Meiling). Puis on a pris une rue sur la gauche, la Tanggu Lu, pour rejoindre la Sichuan Bei Lu. Nous avons continué notre route vers la Suzhou. 

Sur notre gauche, nous avons croisé cet énorme bâtiment de style art déco. Un autre bâtiment au lourd passé, puisqu’il s’agissait du siège de la police secrète japonaise où de nombreuses personnes ont été torturés ou assassinés…

Et puis, nous sommes arrivés au croisement avec la rivière Suzhou. Nous avons eu une magnifique vue sur le Bund et les tours de Pudong totalement prises dans les nuages bas…

Notre visite s’est terminée devant le bâtiment de la poste centrale de Shanghai.

J’adore découvrir Shanghai au travers de parcours historique comme celui-ci. Shanghai est une ville à l’histoire tellement riche et fascinante!

J’ai déja fait plusieurs visites dans ce quartier de HongKou – je vous avais d’ailleurs raconté ma visite du quartier juifet je me rend compte que c’est un quartier que je ne connais pas du tout en-dehors de ces visites et qui me semble vraiment très intéressant.

J’ai hâte de faire une prochaine visite, et je me suis d’ailleurs inscrite à une visite d’une journée de l’île de ChongMing le 1er novembre. Je suis ravie d’avoir repris un abonnement à Shanghai Accueil cette année. Et j’espère vous faire profiter de jolies photos!

[Activité] Apprendre à découper

Voici un plateau que je propose très régulièrement à Little Smiling Buddha depuis qu’il a deux ans environ.

Tout a commencé quand il a voulu découper comme sa grande sœur. Difficile de trouver une matière assez souple pour être découpé facilement, mais assez rigide pour ne pas se plier dans ses mains.

Et puis j’avais un jour des chutes de papier plastifié à côté de moi. Et depuis, c’est un plateau récurrent qu’il me réclame très souvent quand il ne l’a pas à disposition.

Voici donc la composition de ce plateau:

  • Un ciseau à bout rond qui coupe bien
  • Des bandes de papier plastifié
  • Un récipient

Il pioche donc une bande de papier de son choix. Leur largeur varie souvent en fonction des découpes et il aime alterner les bandes fines, qu’il coupe d’un seul coup de ciseaux, et les bandes plus larges, qui demande plus d’effort. Ensuite, il coupe avec son ciseaux et fait tomber le morceau découpé dans le récipient, ou le pose dedans s’il est tombé à côté. C’est une activité qui demande pas mal de patience.

Je viens de lui re-proposer – pour la énième fois – ce plateau très simple à mettre en place. Et encore une fois, c’est un succès. C’est d’ailleurs toujours le premier plateau vers lequel il s’oriente.

Et j’ai bien remarqué que son geste devient plus assuré. Il coupe de manière beaucoup plus régulière. Et je pense dessiner des traits sur les chutes de papier plastifié lors de la prochaine présentation pour complexifier l’activité et commencer à lui donner envie de suivre une ligne…

[Recette] Moelleux aux pommes et aux noix

A la fin de la semaine dernière, j’ai testé une nouvelle recette: un gâteau moelleux aux pommes et aux noix. De quoi faire entrer un peu l’automne à Shanghai, alors que même si nous approchons saisonnièrement parlant de la fin de l’automne ici, concrètement on n’en voit encore aucun signe…

Pour préparer ce délicieux moelleux, j’ai eu besoin de:

  • 200g de farine
  • 3 oeufs
  • 100g de beurre 
  • 100g de sucre 
  • 3 pommes 
  • 1/2 sachet de levure 
  • 1 cuillère à soupe de sucre vanillé
  • 50g de cerneaux de noix 

Préparation: 

  • Préchauffer le four à 180°C.
  • Pelez les pommes et les couper en dés.
  • Faites fondre le beurre dans une casserole. Réservez.
  • Cassez les oeufs dans une jatte, y ajoutez le sucre et le sucre vanillé et battez énergiquement jusqu’à ce que le mélange blanchisse.
  • Ajoutez le beurre et mélanger.
  • Ajoutez progressivement la farine et la levure. Mélangez pour obtenir une pâte bien homogène.
  • Puis ajoutez les dés de pomme et les cerneaux de noix légèrement brisés.
  • Beurrez le moule et versez-y la pâte.
  • Faire cuire 40 minutes à 180°C.

Une fois refroidit, il ne reste plus qu’à le déguster!

[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #6

Le défi de cette semaine a été particulièrement difficile pour moi à appliquer. Et pourtant, j’en comprends bien l’intérêt et le pouvoir bénéfique, mais j’ai eu beaucoup de mal à m’y résoudre. Il s’agissait de faire des compliments sincères à ceux qui nous entourent.

Je m’étais fixé comme objectif de faire un compliment sincère par jour à une personne et je suis à la fin de a semaine, bien loin des sept compliments sincères que j’avais prévu.

Lundi, j’ai remercié sincèrement mon mari d’avoir pris le temps au milieu de son travail pour venir déjeuner avec moi. C’est une décision que nous avons prise la semaine dernière de nous accorder un déjeuner en tête à tête par semaine. Il fait donc l’effort de sortir du travail pour nous et je lui en suis immensément reconnaissante. Ce temps en amoureux va nous faire un bien fou.

Mardi, j’avais rendez-vous à l’école de Little Miss Sunshine pour un bilan avec la maîtresse qui va la prendre en charge deux heures par semaine pour l’aider à fluidifier sa lecture et son écriture, qui sont encore un peu hésitantes. J’ai eu un échange très enrichissant avec cette personne, elle avait très bien cernée Little Miss Sunshine et j’ai été touché par la bienveillance qu’elle dégageait. Je l’ai remercié sincèrement de sa bienveillance et de la chance qu’elle offrait à Little Miss Sunshine. Elle m’a immédiatement rétorqué que c’est son travail, mais je suis persuadé qu’il y a manière et manière de faire. Et la sienne m’a vraiment touchée.

Mercredi, Little Miss Sunshine rentre tôt à la maison. C’est notre moment à toutes les deux et nous nous amusons toujours beaucoup ensemble. Nous faisons des jeux, nous travaillons un peu, nous bricolons, nous nous lançons dans de nouveaux grands projets et ce jour-là, j’ai eu envie de la remercier pour ces moments qu’elle m’offrait. Elle a en effet pris la décision de ne pas faire d’activités extra-scolaire le mercredi pour pouvoir profiter d’un temps entre filles. Alors je l’ai remercié sincèrement d’être là avec moi à partager de beaux moments… 

Et puis ensuite, je n’ai plus vraiment tenu mon défi. Je trouve cet exercice particulièrement difficile. J’ai toujours l’impression que mon compliment sera mal interprété, que je ne trouve pas les bons mots, que je vais gêner la personne en face de moi.  J’avais envie de remercier Ayi aussi pour son aide et sa présence quotidienne dans notre famille depuis trois ans et demi. Et puis, je n’ai pas trouvé l’occasion. Mais avais-je vraiment besoin d’une occasion pour lui dire? Pourquoi ne pas simplement lui dire ma reconnaissance? Faire des compliments, comme les recevoir, ce n’est pas une tâche facile pour moi. Je vais continuer à travailler là-dessus. C’est quelque chose de très enrichissant dans nos relations avec les autres, j’en suis sûre.

En parallèle, je me suis surprise, à plusieurs reprises, à conserver mes habitudes de la semaine dernière en terme de pleine conscience à table. J’ai encore repéré des mots inutiles dans mes propos, mais j’ai toujours autant de mal à m’en débarrasser. Mais j’ai bon espoir, puisque la première étape est déja de les identifier. Et j’ai vraiment pris l’habitude d’essayer quasi-systématiquement de ne pas laisser de traces de mon passage, ce qui allège un peu le rangement et libère une partie de mon esprit pour être plus dans l’instant présent.

Et vous, où en êtes-vous? 

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[Menu] Repas de la semaine #25

Voici venue l’heure de partager nos repas de la semaine…

Cette semaine, nous avons plusieurs fois déjeuner au restaurant, ce qui arrive habituellement une fois par semaine, mais nous avons pris la décision de nous offrir un déjeuner par semaine en amoureux avec Papa Lou (je vous en parlais là-bas).

J’ai expérimenté deux nouvelles recettes: le houmous au poivron qui est absolument divin et dont je vous livrais la recette là-bas et un moelleux aux pommes et aux noix, dont je vous donnerai la recette au début de la semaine prochaine. J’ai également expérimenté un nouveau cake au chocolat pour vendredi soir dont je vous donnerai la recette sous peu.

Nous avons ressorti une recette que nous préparions régulièrement, il fut un temps, les enchiladas au poulet. Je vous avais également promis la recette de notre pissaladière qui tarde toujours à arriver… Je crois que j’ai du retard dans mes publications ,:-)

Nous avons également préparé un tajine de poulet aux fruits secs dimanche matin, que nous avons laissé mijoté au four pendant que nous sommes partis au Muséum d’histoire naturelle. Il nous a donc juste fallu préparer les bricks en rentrant à la maison pour déguster de délicieux bricks de tajine de poulet aux fruits secs. Habituellement, nous faisons une part supplémentaire quand nous préparons du tajine que je congèle pour les bricks, mais cette organisation n’était pas mal non plus.

Et sinon, cette semaine Ayi a découvert que j’aimais le chou Pakchoi, elle était persuadé du contraire, du coup j’en ai eu à presque tous les repas. Elle m’a également cuisiné des restes, ce qui arrive rarement – car c’est elle qui mange les restes les soirs où ce n’est pas elle qui fait à manger – en préparant des nouilles au bouillon de poulet vendredi midi avec les reste du bouillon de poulet au bambou d’eau de jeudi soir.

Enfin, vendredi soir, nous avons fait simple et efficace puisque Little Miss Sunshine avait invité deux de ses meilleures amies à dormir à la maison: tatziki, gressins et petits légumes à croquer,  puis mini-pizza à garnir soi-même et enfin cake au chocolat, grenade et poire de terre.  D’ailleurs le tatziki fait vraiment parti des apéritifs vite fait et récurent chez nous. Il faudrait que je fasse une liste de nos recettes indispensables sur le blog.

Et vous, avez-vous des recettes récurrentes dont vous ne pouvez pas vous passer? 

[Atelier] Le corps humain

Depuis que nous sommes de retour à Shanghai, Little Smiling Buddha a eu de nombreuses questions sur le fonctionnement de son corps. « Ca va où quand je mange? », « C’est quoi l’estomac? », « Il y a quoi dans mon ventre? », « Pourquoi on fait caca? ».

J’ai donc profité de cet intérêt pour mettre en place différents ateliers autour de ce sujet. Nous avons commencé par ressortir nos livres sur le corps humain.

Des livres pop-up pour commencer que Little Smiling Buddha apprécie beaucoup: Le corps de la collection Kididoc chez Nathan et Le corps humain de la collection Anim’Doc chez Tourbillon. Assez simple pour être compris dès deux ans et assez complet pour être utilisé jusqu’à 4 ans.

Nous avons également ce livre plus complet pour les plus grands, à partir de 5 ans je dirai, Le corps humain de la collection Mes années Pourquoi chez Milan.  Little Miss Sunshine aime également le feuilleter.

Les premières activités que nous avons réalisés ont été de nous intéresser aux puzzles Apprenons le corps humain de la marque Educa. Little Miss Sunshine adorait ces puzzles à l’âge de Little Smiling Buddha et c’est avec un grand bonheur que j’ai observer Little Smiling Buddha manipuler les puzzles et poser des tonnes de questions.

J’aime beaucoup ces puzzles. Il y en a quatre dans la boîte: le corps humain version garçon et version fille, qui sont très simple à réaliser et que Little Smiling Buddha réalise seul, le squelette et les organes.

Les puzzles du squelette et des organes sont plus compliqués. En règle générale, je les fais avec Little Smiling Buddha. Cela nous permet de parler de chaque os ou de chaque organe au fur et à mesure de la réalisation du puzzle. Il aime beaucoup également quand on s’amuse à situer les os ou les organes sur nos propres corps.

Nous avons fait ces puzzles plusieurs fois d’affilé avant qu’il ne s’en lasse. J’ai ensuite ressorti deux squelettes à monter que Little Miss Sunshine avait reçu lors de sa période de fascination pour le corps humain – elle avait d’ailleurs plus ou moins le même âge que Little Smiling Buddha actuellement. Le montage était encore un peu difficile pour Little Smiling Buddha, mais il a adoré les manipuler.

Nous avons ainsi pu observer que même s’ils n’ont pas tout à fait la même forme, nous retrouvons grosso modo les mêmes principaux os sur un humain et un animal (un dinosaure en l’occurence).

En parallèle, j’ai cherché de nouvelles activités sur Internet et  je suis tombée sur ce magnifique squelette réalisé par le site Montessori et Cie.  J’ai tout imprimé, découpé et plastifié et nous y avons passé un long moment.

Little Miss Sunshine nous a rejoint sur ces activités. J’ai également trouvé les cartes de nomenclature correspondante sur le blog Crapouillot Montessori et c’est donc Little Miss Sunshine qui lisait les noms des différents os et Little Smiling Buddha qui cherchait l’os correspondant en regardant la photo sur la carte de nomenclature. Moi, j’aidais juste à placer les différents os à leur place, surtout pour commencer, car ce n’est pas forcément évident.

Pour nous aider dans cette tâche, nous avons également ressorti la jolie encyclopédie illustrée Nathan que Nonna nous a donné et qui appartenait à Papa Lou. Nous avons pris beaucoup de plaisir à observer les différents os du squelette et à lire les quelques informations présentes sur la page.

Nous avons fait le montage de ce beau squelette plusieurs matinées d’affilé avant que Little Smiling Buddha ne montre des signes de lassitude.

Pour changer, j’ai proposé une activité de motricité fine à Little Smiling Buddha: créer un squelette en pâte à modeler auto-durcissante. Nous l’avons évidement réalisé à quatre mains, mais il y a pris énormément de plaisir. Après observation du squelette du corps humain à monter, il a réalisé par lui même: la colonne vertébrale, les bras et les jambes, ainsi que les omoplates. C’est moi qui ai assemblé le squelette et qui ai ajouté les parties manquantes. Quelle fierté dans ses yeux quand nous avons montré notre création à Little Miss Sunshine et Papa Lou le soir même!

J’ai alors sorti les organes correspondant au squelette que j’ai également trouvé sur le site Montessori et Cie.

Et je dois bien dire que j’ai dû l’aider! J’ai même pu réviser les organes moi-même! Nous avons passé un bon moment sur cette reconstitution. Et nous l’avons refait à plusieurs reprises, avec Little Miss Sunshine également.

Nous avons aussi révisé les parties du corps en Chinois grâce au livre Mon premier imagier français-chinois aux éditions Millepages. Little Smiling Buddha connaissait tout, mais il était fier de me dire chaque mot.

Nous avons également repris une chanson que Little Miss Sunshine avait appris en anglais à l’école: the skeleton dance que je vous laisse découvrir. Nous avons revu les paroles et joué à repérer les différents os sur la fiche trouvé sur SuperSimple. On s’est également amusé à refaire la petite chorégraphie qu’ils avaient appris à l’école et nous nous sommes vraiment bien amusés. Nous avons en parallèle vu ou revu quelques mots de vocabulaire en Anglais. Little Miss Sunshine a reçu une fiche avec le vocabulaire du squelette à replacer et Little Smiling Buddha a reçu celle du corps humain.

Comme la passion durait et que Little Smiling Buddha ne semblait pas se lasser, je suis partie à la recherche d’un squelette avec les organes à manipuler pour les enfants. J’ai trouvé ceux de Learning Ressources sur Amazon, mais impossible de les trouver en Chine. Par contre, j’ai trouvé une autre marque sur TaoBao: 4DMaster qui proposait un squelette avec les organes. Il était conseillé à partir de 8 ans et c’est vrai que c’est bien trop compliqué à faire monter par un enfant, même moi j’ai galéré.

Par contre, les enfants ont adoré manipuler le cerveau, les intestins, le crâne, la cage thoracique. Nous avons parlé de la forme des organes et des os, de la manière dont tout s’imbriquait à l’intérieur du corps. Les échanges ont été très riche grâce à ce nouveau squelette. Je l’ai ensuite déposé sur notre miroir 3D dans la salle de jeux et depuis nous l’observons souvent sous toutes les coutures.

J’ai proposé également deux activités plus ludiques à Little Smiling Buddha. La première a été une activité d’archéologie glacée, qui a toujours énormément de succès chez nous. J’ai mis les os du tyrannosaure dans un grand bol et j’ai rempli d’eau avec un peu de colorant pour donner un aspect boueux, puis j’ai mis le tout au congélateur.

Little Smiling Buddha a passé un long moment à essayer d’excaver ses os de dinosaure et à pris beaucoup de plaisir à essayer de le remonter avec mon aide.

J’ai également proposé une activité artistique: créer un squelette avec des pailles, sur lequel nous avons collé la tête des enfants. Pour cette activité, nous avons eu besoin de papier épais noir, de ciseaux, de pailles et de colle. Le fait de mettre leur photo les a beaucoup amusé.

Nous avons utilisé Le corps humain Autocollants Usborn pour nous remémorer les différents os et prendre exemple pour notre squelette. Nous avons également pris plaisir à feuilleter ce joli documentaire aux images vieillottes qui me plaisent énormément. Et nous avons parlé de muscles que nous n’avions pas encore abordé jusque-là.

Little Miss Sunshine a fait quelques activités de cet ouvrage ci-dessous qui donne quelques indications documentaires, mais regroupe surtout toutes sortes de jeux autour de ce thème.

En parallèle, nous avons regardé plusieurs documentaires sur le thème du squelette et du corps. Nous avons vu plusieurs Il était une fois La vie dont celui sur les os et le squelette. Nous avons également visionné quelques C’est pas sorcier sur le thème du corps. Les enfants apprécient beaucoup ces supports également.

Pour affiner notre étude du corps humain et des squelettes, nous sommes allés faire un tour au Muséum d’Histoire Naturelle de Shanghai. Nous avons passé un long moment à parler de l’évolution de l’Homme en observant les différences sur leur crâne. Même Little Smiling Buddha était passionné. Encore plus quand il a s’agit d’observer les squelettes des animaux préhistoriques.

En faissant du rangement, je suis tombée sur une radiographie d’un pied de Papa Lou. Nous avons pris grand plaisir à l’observer avec les enfants sur la table lumineuse. Ils n’en avaient encore jamais vu. Nous en avons profité pour reparler des muscles et ressortir notre encyclopédie pour parler des Rayons X.

Et puis évidement, Halloween approchant à grand pas, nous avons raccroché le beau squelette en assiette en carton réalisé il y a deux ans à quatre mains avec Little Miss Sunshine sur notre porte d’entrée. Il a une bonne tête, non?

Je pense que nous avons fait le tour du thème pour cette année. J’ai nettement pu observer une évolution dans l’implication de Little Smiling Buddha dans ces activités. Il a été largement demandeur et m’a régulièrement relancé dans les recherches d’activités au travers de ses questions.

J’ai hâte de me lancer dans de nouvelles activités avec lui! 

[Recette] Houmous de poivron

Cette semaine, j’ai testé une nouvelle recette, du houmous de poivron et toute la famille a été unanime, c’est absolument délicieux. Les enfants m’ont aidé à le préparer et j’ai dû les retenir de manger le bol entier avant l’apéro 😉 Voici donc la recette à la demande de nombre d’entre vous sur Instagram

Ingrédients 

  • 100g de pois chiches crus ou 200g de pois chiches cuits 
  • 2 cuillères à soupe de tahini 
  • 3 gousses d’ail 
  • De l’huile d’olive 
  • Le jus d’un 1/2 citron
  • 1 cuillère à café de poudre de paprika (ou de paprika fumé pour changer)
  • 1 poivron rouge
  • De l’huile de sésame
  • Quelques graines de sésame

Préparation:

Si vous utilisez des pois chiches crus, comme c’est mon cas, il faudra penser à les mettre dans deux fois leur volume d’eau la veilleLe lendemain, il faudra également penser à les cuire dans l’eau bouillonnante pour 30 minutes environ. Puis les égoutter et enlever au maximum les petites peaux qui se détachent.

Ceux qui utilisent des pois chiches cuits peuvent commencer la recette ici.

  • Préchauffer le four à 210°C.
  • Laver le poivron et le mettre entier dans un plat qui va au four.
  • Le faire cuire en le tournant régulièrement durant 30 minutes. La peau doit faire des bulles, commencer à brunir de tous es côtés du poivron.
  • Dès la sortie du four, mettre le poivron entier dans un récipient hermétique. Et le laisser refroidir à l’intérieur.
  • Avant de préparer le houmous, il vous faudra ôter la peau du poivron qui devrait tomber presque toute seule et l’épépiner.
  •  Puis presser le jus du citron et écraser et couper grossièrement l’ail.
  • Mettre les pois chiches, l’ail, le poivron, le tahini, le paprika et le jus de citron dans le bol de votre mixeur et commencer à mixer.
  • Ajouter progressivement l’huile d’olive jusqu’à obtenir la texture attendue.
  • Réserver au frais jusqu’au moment de consommer.

Au moment de le servir, remuer votre houmous de poivron, ajoutez-y un trait d’huile de sésame et quelques graines de sésame.

A déguster avec des gressins, des morceaux de pain pita ou des petits légumes crus.

Bonne dégustation