[Partenariat] Merci Facteur

Aux alentours du Nouvel An Chinois, j’ai été contacté par Matthieu du site Merci Facteur par l’intermédiaire de mon blog. Généralement, j’évite les partenariat. Mais dans ce cas, après avoir jeté un oeil sur leurs offres, je me suis rendue compte que c’est un service qui peut vraiment intéresser les expatriés.

Merci facteur existe depuis 2004.  L’idée de lancer ce service est partie de l’observation qu’avec le développement d’internet, beaucoup de grand-parents recevaient de moins en moins de courrier de leur famille…

Merci facteur propose donc d’envoyer des cartes postales – il y a plus de 6000 cartes illustrés sur le site, mais on peut également les personnaliser, à partir de 0,99€ -, des documents administratifs – lettre de motivation, de résiliation, de réclamation, de nombreux modèles sont disponible, mais vous pouvez également charger votre document personnel, à partir de 0,89€ -, des photos – à partir de 0,29€ – pour vous, sans que vous ayez à vous déplacer.

C’est un service extrêmement pratique pour les personnes à mobilité réduite, mais également pour nous les expats. Les deux grands avantages pour les expatriés étant que vous payez le tarif français et que votre courrier arrive dès le lendemain. Il y a beaucoup moins de risque que le courrier se perde en traversant le monde. Evidemment, c’est également très pratique pour envoyer un courrier sans avoir à se déplacer de chez soi, même si l’on vit en France.

Tous les courriers mis sur le site avant 17h sont envoyés le jour-même. Et en cas de problème d’acheminement, Merci Facteur promet de gérer les réclamations et un second envoi gratuit si le courrier est vraiment perdu par La Poste.

On m’a offert un bon d’achat de 5€ pour me permettre de découvrir leur service. J’en ai profité pour envoyer des photos de nos dernières vacances aux grands-parents, mais aussi pour glisser une lettre que Little Miss Sunshine avait écrit pour Nonna et GrandPapa – que j’ai scanné et mis au format PDF. J’ai chargé mes photos sur le site, ainsi que le document PDF, et j’ai créé deux courriers à envoyer: l’un pour Nonna et GrandPapa et l’autre pour Mamama et Papapa.

Le site est simple d’utilisation. Tout y est très bien expliqué. A chaque étape d’ajout de documents dans le courrier, on voit le prix global du courrier. Ensuite, il s’agit de choisir une enveloppe – compté 0,10€ par enveloppe, mais on peut la personnaliser pour 0,29€ ce qui peut être très sympa pour une occasion particulière. On peut gratuitement ajouter l’adresse de l’expéditeur en haut à gauche de l’enveloppe. L’envoi simple est gratuit, mais on peut également ajouter 0,69€ pour être prévenu de l’arrivée du courrier. Enfin, on peut demander à recevoir une copie du courrier.

J’ai mis mon courrier sur le site le jeudi matin et le lendemain, les grands-parents ont déja reçu leur courrier. Ils étaient évidement ravis et nous aussi. Les photos ont été imprimées sur une sorte de papier cartonné et pelliculé. Et le rendu est vraiment pas mal.

C’est toujours un plaisir de recevoir du courrier, tellement plus personnel et touchant qu’un simple message ou un email. Ouvrir une enveloppe, déplier une lettre, afficher une carte ou une photo sur son frigo, l’impact est bien plus grand et dure bien plus longtemps…

Si vous aussi vous voulez tester Merci Facteur, j’ai le plaisir de vous offrir grâce à Merci Facteur un bon cadeau de 20% sur votre envoi, grâce au code Lafamillekangourou20. 

Si vous voulez envoyer une carte postale en ligne grâce à Merci facteur, c’est par ici.

Si vous voulez envoyer un courrier international, c’est également possible, par ici. 

J’espère que ce partenariat vous permettra de découvrir cet intéressant service, comme ce fut mon cas. Je réutiliserai ce site assez régulièrement, c’est sûr, que ce soit pour l’envoi de courrier administratif ou de photos et cartes postales à la famille. N’hésitez pas à me faire un retour si vous utiliser le code promo. 

[Recette] Ktipiti

Voici une recette que nous apprécions particulièrement à l’apéro avec quelques gressins, des bâtonnets de légumes ou des morceaux de pain pita. C’est une recette simple et dont le goût n’a absolument rien à voir ce que l’on peut trouver dans le commerce sous ce nom.

Ingrédients:

    • 1 poivron rouge
    • 150g de feta 
    • 1 yaourt 
    • 1 cuillère à soupe d’huile d’olive
    • 1 gousse d’ail 
    • 1 cuillère à café de paprika moulu
    • Quelques feuilles de menthe
    • Poivre

Préparation:

    • Commencer par laver le poivron puis le faire cuire entier dans le four pendant 30 minutes à 180°C. Pensez à le retourner de temps à autre pour griller toutes les faces.
    • Quand le poivron est cuit, le sortir du four et le laisser refroidir. 
    • Quand le poivron est froid, ôter la peau qui se détache normalement sans aucun souci. Le couper en deux, sortir les pépins et la tige.
    • Mettre les morceaux de poivrons dans la bol du mixeur, y ajouter la feta grossièrement cassée, le yaourt, l’ail écrasé, l’huile d’olive et le paprika. Mixer jusqu’à obtenir une texture lisse.
    • Laver quelques feuilles de menthe. Ajoutez-les dans le bol du mixeur et faire tourner le mixeur deux ou trois fois par a-coup pour ne pas mixer totalement les feuilles.
    • Déposer une feuille de menthe sur le dessus pour décorer et quelques gouttes d’huile d’olive.

Bonne dégustation!  

Et vous, avez-vous des recettes chouchous à préparer pour l’apéro? 

[Sud du Cambodge] Phnom Penh

Après avoir quitté Kep et la mer en début d’après-midi, nous sommes arrivés à Phnom Penh en début de soirée. Notre chauffeur nous a déposé à l’hôtel Secret Villa. Il faisait très chaud à Phnom Penh. 

Dans ce dernier hôtel, nous avions une très grande chambre avec une petite cuisine et une deuxième chambre pour les parents. 

L’hôtel possédait également une jolie piscine, mais l’eau était particulièrement fraîche… 

Nous sommes sortis nous promener pour aller trouver un endroit où dîner, après avoir déposer nos affaires dans la chambre. Nous n’étions vraiment pas loin du Palais Royal, ni d’ailleurs de la promenade le long du Tonle Sap.

Nous avons longé la promenade jusqu’au marché de nuit et nous avons dîné dans les environs. Ensuite, nous sommes allés nous promener un peu sur le marché de nuit…  

Il n’y avait pas beaucoup de monde. C’est un lieu que je qualifierai essentiellement de touristique. Mais j’avais envie de m’acheter des jupes longues porte-feuilles et des pantalons porte-feuilles aux jolies couleurs que j’avais adoré à Angkor.

Et puis Little Smiling Buddha et Little Miss Sunshine étaient très fatigués et assez grognons, nous sommes finalement rentré assez rapidement à l’hôtel pour nous reposer. 

Le lendemain, nous avons pris un bon petit-déjeuner à l’hôtel avant de reprendre notre découverte de la ville. 

Nous avions dans l’idée d’aller visiter le Palais Royal et nous sommes donc partis à pied. 

Malheureusement, arrivés devant le Palais Royal , on nous a informé que celui-ci était fermé toute la matinée et qu’il ne rouvrirait qu’à 14h. Nous avons donc décidé de prendre un tuk-tuk pour aller visiter le temple Wat Ounalom. Mais le tuk-tuk nous a proposé de faire un tour de tout Phnom Penh en 2h en nous promettant de nous arrêter aux endroits les plus intéressants. Avec les enfants et la chaleur, nous avons finalement opté pour cette option qui s’est avérée très agréable…

Il a commencé par nous emmener sur une des îles pour visiter des temples et aller voir les villages flottants. 

Nous avons largement pu profiter de la vue sur le Tonle Sap et le Mékong. 

Quand le chauffeur du tuk-tuk nous a parlé de visiter des villages flottants, je voyais des pêcheurs sur des barques. Finalement, c’est plutôt des bidons-villes qu’il nous a proposé de découvrir. Je n’ai vraiment pas été à l’aise, car je ne m’attendais pas à ça. 

Evidement, on sait la pauvreté d’une partie de la population, mais emmener les touristes « en promenade » dans ce genre d’endroits me semblent quand même assez tristes. Ils doivent espérer que les touristes donneront de l’argent. Mais je trouve que photographier cette pauvreté n’aide absolument à rien. Il a insisté pour que nous prenions quelques photos, nous avons pris deux photos de loin et puis nous avons demandé à continuer la promenade. Nous sommes restés bien à l’extérieur du camp. Des enfants sont venus nous voir. Nous avons parlé de la pauvreté avec nos enfants. Mais c’est le seul moment où nous avons sentie cette « exploitation touristique de la pauvreté » dont on parle souvent quand on pense au Cambodge durant ce voyage – et nous ne l’avions jamais ressenti lors de notre premier voyage à Angkor. 

Nous avons continué par la découverte, bien plus agréable, du temple du bateau doré

Le contraste entre la vétusté du temple, qui est quasiment laissé à l’abandon, et les dorures est saisissant

Et puis, nous sommes allés visiter le temple aux singes. Il s’agit en fait d’un temple avec de nombreuses tombes tout autour. 

Au fond, dans les grands arbres se cachent des singes. Des enfants sont venus nous accueillir. Ils avaient des casseroles, des boites de conserve et des bâtons et ont improvisés un concert. Ils nous ont suivi, nous ont demandé de l’argent et à manger, mais sans insister. D’un coup, plein d’autres enfants en uniforme sont arrivés en vélo et ils se sont tous rejoint pour papoter. Le temple avait l’air d’être le point de rendez-vous de tous les enfants à la sortie de l’école.

Ensuite, nous sommes allés visiter un autre temple doré, beaucoup plus grand et plus neuf. Les moines étaient entrain de déjeuner. 

Le temple était énorme. Les buddhas avaient des auréoles lumineuses tout autour de leur tête

Sur l’arrière du temple, il y a une belle plateforme d’où l’on peut observer le Mékong. Les enfants y ont découvert d’autres petites choses très intéressantes, comme un tigre ou de la barbe de dragon…

Enfin, nous sommes revenus vers le centre-ville.  Et nous sommes allés visiter Wat Phnom

Nous avons terminé par la visite du temple Wat Ounalom. 

C’est un temple qui ne paie pas de mine de l’extérieur, mais qui est sympathique à visiter. Nous avons notamment pu observer des fleurs de bananiers et des fleurs de lotus avec les enfants. 

Et puis nous sommes allés déjeuner. Les enfants avaient bien faim, nous aussi, il était d’ailleurs déja relativement tard. 

Et puis à 14h, nous sommes retournés au Palais Royal en espérant avoir plus de chance… Et nous l’avons eu. Nous avons exceptionnellement pris un guide, ce que nous faisons assez rarement dans des endroits touristiques, mais nous avions envie d’en apprendre un peu plus sur cette culture. Les enfants ont été très intéressé. Il me demandait de traduire l’anglais du guide et voulait en apprendre toujours plus sur le roi du Cambodge. Ils espéraient d’ailleurs pouvoir le croiser…  

Et pour terminer cette belle journée de visite, nous sommes allés visiter le temple Wat Botum qui est situé juste à côté du Palais Royal. Il ne paie pas de mine de l’extérieur, mais les moines ont été absolument adorable avec nous. Ils nous ont rallumé les lumières de la salle des buddhas qui étaient déja éteintes, l’un d’entre eux nous a proposé de nous bénir et de nous mettre un bracelet rouge, symbole de protection. Les enfants ont adoré voir le rituel pour nous mettre le bracelet. Et un mois après, les bracelets sont toujours là et nous rappèlent nos beaux moments en famille au Cambodge.  

Et puis nous sommes retournés à l’hôtel pour un dernier saut dans la piscine afin de se rafraichir et pour nous préparer pour sortir dîner. 

Cette fois-ci, nous avons commencé par aller au marché de nuit afin de m’acheter ce que j’avais repéré le soir d’avant. Et puis nous sommes allés dîner dans un restaurant le long de la promenade qui borde le Tonle Sap. C’était une belle dernière soirée de vacances. Les enfants ont été adorables. Ils ont dessiné durant tout le dîner.

Le lendemain, nous avons pris le petit-déjeuner avant de profiter encore un peu de la piscine de l’hôtel et de faire une dernière fois nos bagages. En fin de matinée, il a déja été temps de quitter Phnom Penh et sa chaleur pour retourner à Shanghai. Ce jour-là, il faisait un grand soleil et 37°C à Phonm Penh, nous sommes arrivés à Shanghai sous la pluie et avec 7°C…. 

Nous n’achetons rarement des choses en voyage. Nous préférons nous faire de beaux souvenirs. Mais cette fois-ci, nous nous sommes fait plaisir en achetant quelques vêtements agréables à porter à Shanghai également à l’été quand il fait très chaud, ainsi que du poivre de Kampot, parce que nous consommons beaucoup d’épices. 

Ce voyage au chaud au coeur de l’hiver nous a fait énormément de bien et nous avons pu refaire le plein de nature qui nous manque tant à Shanghai. 

[Atelier de poterie] Façonner une théière chinoise

Depuis de nombreuses années, j’ai un rêve: travailler la terre avec mes mains pour en faire de beaux objets. Ma passion pour le thé et sa culture n’ont fait qu’accentuer cette envie. Participer à un atelier de poterie, ce n’est pas bien compliqué, me direz-vous. Et pourtant, je n’ai jamais osé sauter le pas. 

Avec le recul, je comprends maintenant que je m’imaginais que cet atelier ne pouvait être qu’une récompense, un cadeau: j’aurai le droit de me le permettre seulement après avoir passé certaines étapes. Quelles sont ces étapes? Mon esprit n’est pas allé jusque là, c’est juste que j’imaginais ne pas en être digne. Le manque de confiance en soi peut vraiment nous pousser dans de drôles de situation. Et puis j’imagine que j’avais également plus que tout peur de l’échec, peur de ne pas savoir faire.

Et puis, ces derniers mois, quelque chose a changé. J’ai décidé que j’avais le droit de rêver et de réaliser mes rêves, que rien ne m’en empêchait. Quand pour mon anniversaire, Papa Lou m’a demandé si je souhaitais quelque chose en particulier, c’est sans réfléchir plus que j’ai répondu que je rêvais de faire un atelier de poterie. J’étais enfin prête à réaliser mon rêve.

Que s’est-il passé dans ma tête? Pourquoi maintenant et pas avant? Je ne sais pas. Au début de l’année, je me suis fixée comme objectif de travailler sur ma confiance en moi. Depuis, je fais plus attention à moi, je m’écoute d’avantage. Je suis mes intuitions et j’entre en action plutôt que d’attendre. J’ai le droit de réaliser mes rêves. Et voilà donc où mes réflexion de débuts d’année m’ont menées. A un atelier de poterie chez The pottery workshop à Shanghai. Mais ce n’est pas ma seule réalisation de ce début d’année, j’ai également enfin trouvé la force de prendre soin de moi et de mon dos qui me fait souffrir depuis des années – mais ça, je vous en parlerai une autre fois 😉

Nous avons découvert cet atelier de poterie lors de notre séjour à JingDeZhen, LA capitale mondiale de la céramique. Nous avions repéré qu’ils possédaient un atelier et deux magasins à Shanghai et nous avions gardé cette idée dans un coin de notre tête. Peu après mon anniversaire, je suis donc allée m’inscrire à un atelier de découverte de la poterie pour le mois de mars. Ainsi, je vais découvrir les bases de la poterie en quatre matinées. Et j’espère pouvoir continuer de pratiquer un peu par la suite. 

Pour la première matinée, après la visite de l’atelier et une courte présentation des différentes sortes d’argile que l’on peut utiliser, notre formatrice nous a dit que nous allions réaliser une théière. Et là, je dois bien vous dire que c’était un rêve encore plus grand, qui me semblait absolument irréalisable pour une débutante, qui était sur le point de se réaliser. 

Je pose donc ici la technique pour créer une magnifique théière en grès, parce que j’ai bien l’intention de renouveller l’expérience pour affiner mes gestes et créer d’autres théières. 

Pour commencer, il faut faire deux boules de grès de la taille du creux de sa main. Pour façonner la boule, on ne la roule pas dans la main, on met sa main en creux et on lance la boule dedans, on la récupère avec l’autre main, on tourner légèrement la boule et on réitère le lancer, jusqu’à ce que la boule soit parfaite. Les deux boules doivent être de même taille

Ensuite, on va joindre les mains en pointe vers le bas avec les quatre doigts qui se touchent, poser la boule à l’intérieur de cette pointe et à l’aide des deux pouces, appuyer doucement jusqu’à creuser un trou dans la boule. Attention, chaque boule est en fait une partie de la théière, il faut donc veiller à ne pas percer le fond. Ensuite, on prend la boule dans une main, et avec les quatre doigts à l’extérieur et le pouce à l’intérieur, on va doucement affiner les parois et creuser le trou en pinçant délicatement. Il faut veiller à ce que les bords ne s’ouvrent pas trop. Il faut faire la même chose avec les deux boules et veiller également à ce que les deux boules soient de taille et de forme identiques. Pour garder leurs belles formes poser vos réalisations sur les bords. 

Ensuite, il va falloir assembler les deux parties pour créer le corps de la théière. Pour cela, il va falloir inciser très légèrement les bords des deux demi-sphères avec une aiguille. Puis mouiller les deux côtés délicatement avec un doigt et enfin les assembler.

Une fois assembler, on va délicatement pousser l’excédent de terre d’un côté ou de l’autre pour donner une belle forme de patate au corps de notre théière et bien la refermer. On prend son temps, c’est une étape particulièrement minutieuse et importante. 

Puis on pause le corps de la théière au centre d’un tour manuel et on va mouiller légèrement une estèque métallique, bomber le côté rond de l’estèque à la force de ses doigts, faire tourner le tour manuel avec l’autre main et poser délicatement le bord de l’estèque à 15° sur le corps de la théière. On va venir ainsi adoucir la terre, la rendre lisse et brillante. C’est une autre étape importante et assez longue dans le processus. 

Ensuite, on va faire le bec de la théière. Pour cela, il faut prendre un peu de grès, de la taille d’une petite noix. On en fait une sorte de carotte: large en haut et fine en bas. Avec un pinceau, on enfonce le bout du pinceau bien au milieu dans la partie large de la carotte et on fait traverser le manche du pinceau. On veille a bien garder une forme fine à un bout et large à l’autre bout. Quand la forme est bien façonnée, on peu la rouler à l’aide du pinceau sur la table pour la lisser avant de la sortir délicatement du manche du pinceau. On obtient ainsi la forme du bec, on peut légèrement le courbé vers le côté le plus fin si on le désire. On pose le bec sur le tour manuel et on va préparer la anse. 

Pour créer la anse, il faut prendre un morceau de grès de la taille d’une noix. On en fait un boudin, puis on l’allonge pour en faire un long serpent assez fin. Pour bien rouler le boudin, puis le serpent, poser le bout de la pulpe des doigts sur le boudin puis dans un beau mouvement de vague, et sans appuyer, on redescend jusqu’au pied de la paume de la main et on recommence dans l’autre sens. Quand le serpent est assez fin, on le prend par les deux bouts et pour aplanir un des côtés, on lance le serpentin contre la table à trois reprises créant ainsi une anse plate d’un côté et ronde de l’autre. Puis on pause la anse de côté. 

Il est temps de revenir au corps de notre théière. On va maintenant ouvrir le couvercle de la théière. Dans une main on prend l’aiguille, de l’autre on fait tourner rapidement le tour manuel. On va commencer par dessiner le cercle d’ouverture du couvercle à l’aide de l’aiguille, sans appuyer. La main doit être bien stable et ne surtout pas bouger. Une fois le dessin exécuté, on peut ralentir le tour manuel et à l’aide de l’aiguille creuser le long du dessin et ôter le couvercle. On pose le couvercle délicatement sur la table. 

A l’aide de l’aiguille, sans ouvrir d’avantage la théière, on peut creuser un peu les bords intérieurs, avant de les lisser. Puis avec les quatre doigts à l’extérieur et le pouce à l’intérieur, on a faire la même chose que ce que l’on avait fait à l’extérieur pour créer une belle forme de patate et sceller les deux parties de la théière, on utilise l’excédent de terre que l’on pousse doucement avec le pouce pour lisser l’intérieur de la théière. C’est une étape importante pour bien sceller les deux parties de la théière. 

Maintenant, on va terminer le couvercle. On va commencer par lisser délicatement l’intérieur du couvercle avec le pouce. Puis on va lui créer un pommeau. Il peu avoir la forme que l’on veut, l’important étant qu’il soit plus large en haut et plus fin en bas. Ensuite, on incise délicatement le pied du pommeau et on le mouille pour le coller sur le couvercle. 

On prend un morceau de mouchoir en papier et on va poser le couvercle sur le mouchoir avant de refermer le couvercle pour s’assurer qu’il s’imbrique parfaitement dans la théière.

Il est alors temps de s’attaquer au bec de la théière. Pour que la théière verse correctement, il faut que le haut du bec soit au niveau de l’ouverture de la théière. Et le bas doit être le plus bas possible pour que la théière se vide correctement. Il faut couper le bec à la taille voulu, sans appuyer avec l’estèque, mais en sciant , comme pour couper un steak, doucement pour ne pas refermer le trou du bec. On peut couper le haut et le bas, en fonction des besoins. On pose délicatement le bec là où on veut le mettre sur la théière. Il fait que le bec, le pommeau et la anse soient sur la même ligne, bien centré. Avec l’aiguille, on va dessiner légèrement le contour du bec pour savoir où on va ouvrir le corps de la théière. On ôte le bec, et on va faire un trou dans le corps de la théière, en veillant bien à ne pas aller jusqu’à la trace que l’on vient de dessiner. 

Une fois le trou creusé, il va être temps de coller le bec. On incise légèrement à l’aide de l’aiguille autour du trou du corps et autour du trou du bec, on mouille et on colle. On va lisser pour bien coller le bec au corps de la théière. On peut ajouter un très fin boudin de grès au niveau de la soudure du bec si nécessaire, pour éviter que le bec ne craque à la cuisson. 

On termine par la anse. On coupe la anse à la taille voulue et puis on va la coller. On la pose délicatement sur le corps de la théière. On dessine le contour à l’aide de l’aiguille et on va inciser légèrement à l’intérieur du cercle obtenu ainsi que là où la anse touchera la théière. On mouille et on colle. Encore une fois, on peut ajouter un très fin boudin de grès pour consolider la soudure. 

On termine par bien lisser à l’estèque, au doigt et au pinceau si nécessaire toutes les imperfections de la théière. Il est alors temps de décrocher la théière du tour manuel en utilise le fil à découper que l’on va tendre très fort avant de passer rapidement sous la théière en veillant bien à ce que le fil reste le plus proche possible de la table du tour. C’est terminé: on va pouvoir laisser sécher la théière. 

Une fois bien sèche, il restera à pratiquer deux cuissons dans un four à potier. 

J’ai été très fière de voir ce que mes mains ont été capable de réaliser avec de la terre. Je n’aurai jamais espéré un résultat aussi sympathique. Evidement, en séchant, mais aussi à la cuisson, on n’est jamais à l’abri de craquelures ou de cassures dans l’objet créé. Je ne verrai le résultat final que dans plusieurs semaines, mais je suis déja ravie! 

Et vous, avez-vous déja testé la poterie? 

[Recette] Velouté de champignons de Paris et cèpes au parmesan

Voici une des dernières soupes d’hiver que nous avons testé et que toute la famille a vraiment adoré. Dans la famille Kangourou, nous adorons les champignons alors ce bon goût de cèpes est … irrésistible. Je m’empresse donc de publier la recette sur le blog pour que nous y repensions l’hiver prochain, si on ne se laisse pas retenter lors d’une journée pluvieuse d’ici là!

Pour trois personnes, vous aurez besoin de:

  • 250g de champignons de Paris
  • 250g de cèpes
  • 90g de parmesan 
  • le jus d’un demi-citron
  • 40g de beurre
  • 1 gousse d’ail
  • 3 brins de thym
  • 200ml de lait
  • 10g de bouillon de légumes et 650ml d’eau bouillante
  • 1 cuillère à soupe de farine
  • 1 cuillère à soupe de crème fraîche
  • 1 cuillère à soupe d’huile d’olive
  • Poivre

Préparation:

    • Commencer par nettoyer les champignons et les brins de thym
    • Tranchez les champignons en fines tranches, les mettre dans un saladier et verser le jus de citron dessus.
    • Râper 75g de parmesan et faire des copeaux de parmesan avec le reste. 
    • Peler et émincer l’ail.
    • Préparer le bouillon en y ajoutant l’eau bouillante. Bien remuer.
    • Faire fondre le beurre dans une cocotte. Ajouter l’ail, les brins de thym et les tranches de champignons. Gardez quelques tranches de champignons de côté pour la décoration si vous le voulez.
    • Faire cuire à feu doux durant 5 minutes sans cesser de remuer. Poivrez. 
    • Quand les champignons sont cuits, ajouter la cuillère de farine sans cesser de remuer. Puis verser le bouillon  sur les champignons, porter à ébullition et continuer la cuisson à feu doux pour 15 minutes supplémentaires. 
    • Mixer les champignons et le bouillon jusqu’à obtenir un velouté homogène.
    • Remettre le velouté ainsi obtenu dans la cocotte et y ajouter le lait et le parmesan. Faire cuire à feu doux pour 5 minutes environ.
    • Pendant ce temps, dans une poêle, faire revenir l’huile d’olive, et y jeter les tranches de champignons restantes. Faire griller les champignons puis les réserver.
    • Avant de servir, incorporez la crème, et décorez vos assiettes ou votre soupière de tranches de champignons grillés et de copeaux de parmesan.
    • Régalez-vous!

Et vous, avez-vous déja testé ce velouté? Quel est votre soupe coup de coeur de l’hiver? 

Objectifs 2019: bilan de février

Nous voici déja au début du mois de mars, l’heure pour moi de faire un bilan de mes objectifs 2019. Si vous avez loupé mon article sur le sujet qui donnait le détail de mes objectifs, je vous invite à aller le lire là-bas avant de continuer votre lecture ici.

Premier objectif: faire baisser notre consommation globale. J’ai fait une belle découverte ce mois-ci: le site internet sur lequel nous faisons nos courses et qui utilise déja assez peu de sac plastique par rapport à d’autres sites, propose de récupérer les sacs et le matériel la fois suivante. Je vais donc mettre de côté tout ceci et tester lors de notre prochaine livraison.

En ce qui concerne le lavage du linge, nous avons tenu notre objectif!!! Et même fait mieux puisque nous n’avons pas utilisé de sèche-linge du mois. Mais il faut tout de même noter que le mois ne faisait que 28 jours et que je vais avoir à faire tourner plusieurs machines avec le sèche-linge dès le début de ce mois de mars. Il n’empêche que je suis très fière de nous!

Deuxième objectif: continuer la rédaction de mon livre sur notre expatriation. Deux constats ce mois-ci:

    1. Mon objectif de 6000 mots par mois n’est pas suffisant si je veux en terminer la rédaction pour le mois de juin: je passe donc à 10 000 mots dans un premier temps
    2. J’ai beaucoup de difficultés à trouver ce temps nécessaire d’au moins une heure pour écrire 1000 mots mais qui me demande vraiment beaucoup de calme et de concentration.

A la fin de ce mois de février, j’ai réussi à atteindre péniblement la moitié de mon objectif du mois, à savoir 3250 mots. Les vacances au Cambodge, puis ma semaine avec les enfants ne m’ont pas permis d’écrire jusqu’au 18 février. Depuis j’ai été un peu plus régulière, réussissant à mettre trois séances d’écriture d’une heure en place par semaine. C’est ce qu’il faut que je poursuive pour le mois de mars.

Troisième objectif: une sortie quotidienne de trente minutes par jour avec les enfants pour leur permettre de jouer librement, sans intervention d’un adulte. Pour préciser ce que je disais de cet objectif au mois de janvier, je ne compte pas les sorties où les enfants vont jouer avec des copains en extérieur – anniversaire à la ferme par exemple – ou les moments où nous faisons simplement une promenade en ville (sans jeu libre, sans possibilité d’explorer les alentours). Je me dis que je vais ajouter une couleur pour cette situation particulière au mois de mars. Je précise que je n’ai toujours pas trouvé de réponse à ma question: pourquoi n’arrivons nous pas à sortir quotidiennement, est liés à des facteurs extérieurs (pollution, chaleur étouffante) ou est-ce global?

Pendant les vacances, l’objectif a été largement rempli. Les enfants ont passé des heures en extérieur à courir à droite et à gauche à explorer, à découvrir des oiseaux, des papillons te des fleurs. C’était juste idéal! Lors de notre retour à Shanghai, c’est la pluie qui nous a accueilli, mais nous avons tout de même réussi à faire deux sorties de près de 2h et une sortie d’une heure en une semaine. Depuis le reprise de l’école, nous n’avons toujours pas réussi à trouver une rythme de sortie convenable. Il faut dire que le froid, la pluie et la pollution ne nous aident pas. Mais nous espérons que les beaux jours du mois de mars nous aide! 

Quatrième objectif: lire plus et plus régulièrement. Je suis plutôt fière de cet objectif ce mois-ci. J’ai été vraiment plus régulière. Et j’ai atteint un rythme de lecture quasi-quotidien à la fin de mois. Mon objectif est donc de continuer sur cette voie en mars.

Dernier objectif: parler couramment Chinois, apprendre à le lire et à l’écrire. J’ai fait une pause de presque deux semaines avec les vacances car il est assez difficile pour moi de travailler sur cet objectif quand les enfants sont à la maison à plein temps. Mais dès leur retour à l’école, j’ai pris un bon rythme de travail. Il faut que je continue ainsi au mois de mars. J’ai d’ailleurs dans l’idée de me lancer dans la lecture de mon premier petit livre en Chinois.

En ce qui concerne le dernier objectif non quantifiable de travailler sur ma confiance en moi, j’aimerai souligner que le mois de février a été vraiment riche. J’ai enfin pris mon courage à deux mains pour m’inscrire à un cours de yoga que je vais dorénavant pratiquer une fois par semaine avec Little Miss Sunshine. J’ai réalisé un rêve que j’ai depuis des années en m’inscrivant, grâce au cadeau d’anniversaire que Papa Lou m’a offert, à une formation de poterie. Je la débute dès demain et je suis vraiment très impatiente. Je me suis également inscrite à la dernière formation qui m’intéressait vraiment en Médecine Traditionelle Chinoise: le Tuina pour les adultes. La formation aura lieu dès la fin du mois de mars.  Et j’ai trouvé un chiropracteur pour m’aider dans mes problèmes de dos qui me renferment sur moi depuis des années. Et après quelques séances et une petite séance de sport quotidienne, je me sens déja beaucoup plus droite et plus confiante en moi aussi!

Un joli mois de février donc! Et le mois de mars s’annonce vraiment intéressant!

[Recette] Tortillas maison

Je vous donnais il y a quelques jours, la recette du quinoa grillé à la sauce salsa en vous disant que nous l’avions dégusté dans des tacos. Alors aujourd’hui, je vous livre ma recette pour réaliser des tortillas qui vous permettront de mettre tout ce que vous avez envie à l’intérieur… Et la recette est super simple! 

Pour préparer 10 tortillas, vous aurez besoin de:

  • 600g de farine
  • 300ml d’eau tiède
  • 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • 1 cuillère à café de sel

Préparation: 

  • Dans une jatte, commencer par mélanger la farine et le sel. 
  • Faites un puits et verser y une partie de l’eau tiède et l’huile d’olive
  • Pétrir et continuer d’incorporer l’eau tiède progressivement.
  • Façonner une belle boule et laisser reposer une trentaine de minutes.
  • Au bout de trente minutes, retravailler un peu la pâte puis la séparer en 10 pâtons de poids à peu près identique.
  • Préchauffer une crêpière ou une simple poêle à sec à un feu doux 
  • Fariner votre plan de travail et à l’aide d’un rouleau à pâtisserie faites votre première tortilla. La pâte doit être très fine.
  • Mettre votre tortilla dans la poêle et laissez la cuire environ 1m30 de chaque côté. Elle doit faire de jolies bulles à la cuisson.
  • Déposer la tortilla cuite sur une assiette et couvrir avec une feuille d’aluminium.
  • Puis recommencer pour la tortilla suivante, jusqu’à ce qu’elles soient toutes prêtes.
  • Habituellement, je mets mon assiette de tortillas couverte au four préalablement chauffé à 100°C puis éteint pour les garder chaude jusqu’au moment du repas.

Ce jour-là, nous avions donc préparé des tacos au quinoa grillé à la sauce salsa, sauce salsa maison, guacamole maison, poivrons, tomates et salade verte. C’était délicieux!

Toute la famille s’est régalée!

Et vous, avez-vous déja testé? 

[Sud du Cambodge] Kep

Le lendemain matin, nous avons pris le petit déjeuner au bord de la piscine puis nous avons encore profité un peu de l’eau de cette dernière. Et puis, il a déja été temps de boucler les valises pour aller découvrir une nouvelle ville et un nouvel hôtel.

Nous avons réservé un voiture avec un chauffeur avec l’aide de l’hôtel et nous avons quitté Kampot en milieu de matinée. Nous avons eu une heure trente de route jusqu’à Kep. Il faisait très chaud ce jour-là. En arrivant à Kep, nous avions 38°C.

Nous sommes tout d’abord allés à l’hôtel. Papa Lou avait choisi le Mealea Resort, pour sa situation, juste à côté du marché aux carbes de Kep et sa taille familiale. C’est un hôtel composé d’une dizaine de bungalows dans un joli jardin exotique aux fleurs magnifiques. Nous y avons passé un bon séjour, mais le service était quand même très en-deça de ce que nous avions eu durant plusieurs jours à Kampot à la villa Vedici.

Après avoir déposé nos bagages dans notre chambre, nous sommes partis à la découverte du marché aux crabes de Kep pour trouver un endroit où déjeuner.

Les enfants ont été ravis de découvrir la mer. Le paysage était magnifique. J’adore les jolies maisons colorés du Cambodge.

Nous avons choisi un restaurant un peu au hasard, en nous basant sur la carte et le monde qui y déjeunait déja. Nous avions une très jolie vue sur les pêcheurs de crabes du marché.

Et c’est avec plaisir que nous avons goûté le fameux crabe de Kep. Mais d’abord, nous avons pris une salade de mangue verte au poivre vert de Kampot. Un délice!

J’ai goûté le fameux Amok, sorte de curry cambodgien – dont je vous avais d’ailleurs livré notre recette personnelle et adapté à ce que l’on trouve chez nous, là-basavec du crabe.

Et Papa Lou a pris le traditionnel crabe au poivre vert de Kampot. Les deux plats étaient absolument délicieux!

Après une courte promenade sur le marché aux crabes, nous avons pris un tuk-tuk pour nous rendre au jardin des papillons de Kep. Rien que la route en tuk-tuk vaut le coup!

Nous y avons passé un chouette moment. Les papillons n’étaient pas très nombreux, mais les enfants ont aimé les chercher à travers la volière, observé les fleurs de toutes les couleurs, parler avec la dame qui récoltait les oeufs des papillons dans la serre, et puis nous avons passé un long moment sur les balançoires ou à faire des photos à côté des fruits du jacquier énormes qui étaient encore sur l’arbre…

Et puis nous sommes revenus à l’hôtel. Au passage, nous avons vu les plages de Kep.

Nous avons profité de la belle piscine avec vue sur la mer… Les enfants ont adoré. Ils sont tous les deux beaucoup plus à l’aise dans l’eau. Dommage que nous n’ayons pas de piscine dans notre résidence à Shanghai!

Et puis nous avons pris un apéro en observant le coucher de soleil sur la mer…

Nous sommes allés dîner dans un autre restaurant à côté du marché aux crabes, avant de prendre un peu plus de temps pour le découvrir de nuit…

Nous avons pu observer les couleurs magnifiques du ciel après le coucher du soleil et la lune en berceau, que nous n’avions encore jamais vu…

Les odeurs, les couleurs, le bruit, j’ai tout adoré sur le marché aux crabes.

Et puis nous sommes rentrés nous coucher. Papa Lou et Little Miss Sunshine ont pris un dernier thé sur notre petit balcon, mais Little Smiling Buddha et moi nous sommes endormis à peine rentrés…

Le lendemain, nous avons pris notre petit déjeuner à l’hôtel et nous avons rassemblés nos affaires. Le temps d’observer encore un peu les jolies fleurs de l’hôtel, il était temps de partir à la découverte du marché de Kep…

Nous avons eu une très bonne idée en allant nous promener sur le marché de Kep. On y voit bien la vie locale, les habitudes de consommation de Cambodgien. C’est vraiment très intéressant. J’ai adoré découvrir les vendeurs assis au milieu de leurs produits à vendre, que ce soit des chaussures, des légumes ou de la viande. J’ai adoré découvrir les coiffeurs et leur drôle de matériel.

Pour terminer notre séjour à Kep, nous sommes allés à la plage pour que les enfants puissent tremper leur pied dans l’eau et marcher dans le sable fin…

Mais le soleil tapait fort et l’eau n’était pas très propre… Nous ne nous sommes donc pas éternisé. Nous sommes retourner déjeuner sur le marché aux crabes…

Une dernière promenade sur le marché aux crabes, et nous sommes retournés à l’hôtel.

Là-bas, notre chauffeur pour Phnom Penh nous attendait. Comme à l’aller, les routes de campagnes que l’on traverse sont vraiment parfaitement dépaysantes. J’ai adoré ses trajets, même si ils étaient longs.

Cinq heures plus tard, nous sommes enfin arrivés dans notre nouvel hôtel, à Phnom Penh…

[Recette] Quinoa grillé à la sauce salsa

Depuis quelques semaines, nous essayons de faire évoluer un peu plus notre alimentation. Nous avions déja pris un premier grand tournant il y a quelques années avec la naissance de Little Miss Sunshine pour une alimentation plus réfléchie -plus de légumes, des produits bio, moins de sel, moins de produits achetés dans les supermarchés, privilégier le local et les petits producteurs -, nous avons refait évoluer notre alimentation avec notre arrivée en Chine – malgré un retour en arrière sur divers sujets parce que la vie ici n’est pas la vie en France –  et en décidant de n’utiliser que des produits frais pour préparer nos repas et de nous passer de tous les produits finis (sauf le pain et les bretzels 😉 pour le moment) Et actuellement nous essayons de nous recentrer sur plus de fruits et de légumes et moins de viande et de produits à indice glycémique haut. Nous y allons tout doucement, petits pas après petits pas avec comme seul objectif de faire évoluer encore notre alimentation pour les années à venir. Je pense que lorsque l’on commence ce genre de cheminement, c’est le très long terme qu’il faut viser pour vraiment acquérir une nouvelle hygiène de vie…

Dans ce cadre, nous avons goûté cette délicieuse recette sur une idée de Papa Lou de quinoa grillé à la sauce salsa. Ce quinoa peut remplacer la viande hachée dans des plats comme les tacos, buritos et autres spécialités mexicaines, mais peut être utilisé dans toutes sortes de recettes, même des salades. Place à l’imagination! 

Ingrédients pour 3 personnes:

    • 2/3 de tasse de quinoa de trois couleurs en graines
    • 5g de bouillon de légumes auquel on ajoutera 200ml d’eau bouillante
    • 100 ml d’eau chaude
    • 1/2 tasse de sauce tomate 
    • le jus d’un citron vert 
    • 2 cuillères à café de paprika fumé en poudre
    • 2 cuillères à café de cumin en poudre
    • 2 cuillères à café de paprika en poudre
    • poivre
    • 1 cuillère à soupe d’huile d’olive

Préparation:

    • Commencez par laver les graines de quinoa
    • Préparez le bouillon de légumes: ajoutez l’eau bouillante sur la poudre de bouillon de légumes et remuez énergiquement jusqu’à obtenir un beau bouillon.
    • Faites chauffer une poêle à sec et y jetez les graines de quinoa sans cesser de remuer pour les faire légèrement griller durant 4 à 5 minutes.
    • Baissez le feu, ajoutez progressivement le bouillon de légumes aux graines de quinoa, ainsi que l’eau chaude.
    • Refaites chauffer à feu vif jusqu’à ce que de petits bouillons apparaissent. Baissez le feu et couvrir jusqu’à ce que le quinoa ait absorber tout le bouillon (environ 10 – 15 minutes)
    • Quand le quinoa a absorbé tout le bouillon, retirez du feu, remuez et laissez reposer sans le couvercle durant une dizaine de minutes.
    • Préchauffez le four à 190°C.
    • Pendant ce temps, préparez la sauce salsa. Pressez le jus d’un citron vert, ajoutez-le à la sauce tomate ainsi que le paprika fumé. Bien mélanger et réserver.
    • Dans un saladier, mélanger le quinoa grillé et la sauce salsa. Ajouter les épices: cumin, paprika et poivre.
    • Sur une plaque allant au four, étalez le quinoa à la sauce salsa et enfournez pour 20 minutes. N’oubliez pas d’aller remuer de temps à autre pour permettre à tout le quinoa de griller de manière homogène. Vous pouvez laissez griller le quinoa un peu plus longtemps si nécessaire. Il doit être doré.

Le quinoa grillé à la sauce salsa est prêt! Il se conserve quelques jours au réfrigérateur. Il suffit de le refaire passer au four pour 10 minutes à 150°C avant dégustation.

Nous l’avons utilisé pour préparer des tacos au quinoa grillé et c’était délicieux! 

Et vous, ça vous tente d’essayer? 

[Sud du Cambodge] Kampot

Le deuxième jour, nous sommes vraiment partis à la découverte de Kampot et de ses alentours. La température était idéale, une trentaine de degrés, et nous avons eu droit à un magnifique ciel bleu – ce qui a été le cas durant tout notre séjour.

Après un bon petit-déjeuner à l’hôtel, nous avons commandé un tuk-tuk pour la matinée, afin de nous rendre à la cascade de Tada, un lieu très réputé chez les Cambodgiens pour se rafraichir.

Après une quarantaine de minutes de tuk-tuk, nous sommes donc arrivés dans la zone des cascades. Un droit d’entrée de 1$ par personne est demandé pour y accéder. Notre tuk-tuk s’est garé sur le parking et nous a attendu.

De notre côté, nous sommes partis à la recherche de la fameuse cascade. Nous avons commencé par monter un long…. escalier qui nous a mené au fond de la vallée où nous avons découvert la fameuse cascade.

Evidement, comme nous étions à la saison sèche, il n’y avait que peu d’eau. Mais les enfants ont bien pu en profiter, nous y avons trempé les pieds. Les locaux se baignaient d’ailleurs tout habillé sous la cascade.

L’eau était glacée et ça nous a fait un bien fou de nous rafraichir! 

En montant vers la cascade et en profitant de l’eau, nous entendions les singes hurler dans la forêt juste à côté, c’était impressionnant. Nous avons également eu la chance de pouvoir observer des dizaines d’énormes papillons aux couleurs toutes plus lumineuses les unes que les autres qui venaient boire dans l’eau au pied de la cascade.

Puis nous sommes redescendu et nous sommes allés voir les fameuses « piscines naturelles » que nous avaient vanté notre chauffeur de tuk-tuk. Il s’agit en fait de deux grands bassins creusés dans le lit d’une rivière. Il y avait énormément de monde, quasiment uniquement des locaux qui se baignaient à cette endroit. Et je dois bien dire que la propreté de l’eau ne nous a pas donné envie de nous y rafraichir…

Des deux côtés des bassins, il y avait d’énormes espaces de pique-nique typique. Tout était plein. Les locaux étaient déja entrain de déjeuner.

Nous avons donc décidé de retourner à l’hôtel pour déjeuner. Mais nous avons tout de même fait une petite pause pour nous réhydrater avec une bonne noix de coco avant de repartir.

Sur la route du retour, les enfants ont commencé à avoir faim. Nous avons donc demandé à notre chauffeur de s’arrêter pour que nous puissions acheter quelques fruits frais.

Et puis nous avons repris la route jusqu’à l’hôtel. Nous y avons déjeuner tardivement et nous sommes allés profiter de la piscine. Les enfants ont pris beaucoup d’assurance dans l’eau en seulement deux jours. Et dorénavant, Little Smiling Buddha plonge dans l’eau avec les brassards comme un petit poisson…

Vers 16h, nous sommes allés dans le centre-ville de Kampot pour nous promener. Nous sommes également allés réserver notre place pour une promenade en bateau le long de la rivière.

Kampot est vraiment une jolie ville à l’esprit encore très colonial. J’aime les fleurs partout et les couleurs vives des maisons. Je trouve ce pays vraiment très reposant…

Et puis vers 17h, après avoir acheté de quoi faire un goûter sur le bateau, nous avons embarqué…

C’était une chouette expérience de pouvoir observer le coucher du soleil depuis le bateau. Nous avons eu beaucoup de chance car nous avions bien choisi notre bateau: pas de lumière qui clignote et pas de musique à fond. Une vraie croisière clame et reposante…

En descendant du bateau, nous sommes allés dîner au restaurant. Little Smiling Buddha s’est encore une fois très rapidement endormi. Et nous sommes rentrés à l’hôtel dès la fin du dîner.

Encore une douce journée de vacances et de découvertes…