[Recette] Rillettes de thon au citron vert

Cet été, j’ai cherché de nouvelles recettes simple à préparer et relativement saine. Celle-ci m’a fait de l’oeil pour le côté frais du citron vert et de la coriandre fraîche. Et nous avons effectivement tous aimé!

Ingrédients pour deux apéritifs:

  • 200g de thon au naturel
  • 180g de cream cheese
  • 1 citron vert
  • de la coriandre

Préparation

Laver et ciseler la coriandre 

Zester le citron vert et réserver son jus.

Egoutter puis émietter le thon dans un grand bol.

Ajouter le cream cheese, le jus et le zeste du citron vert.

Mélanger jusqu’à obtenir une pâte homogène.

Ajouter la coriandre ciselée.

Réserver au frais jusqu’au moment de déguster.

A présenter tel quel avec quelques crakers maison ou grossièrement tartiné sur des petits morceaux de pain.

Mon astuce:

J’en prépare pour deux fois afin de me libérer pour la préparation d’un apéritif. Les rillettes se conservent 4 à 5 jours au réfrigérateur.

Et vous avez-vous des idées de recettes rapides et relativement saine pour l’apéritif? 

Les vacances d’été se terminent

Et voilà… Aujourd’hui, nous reprenons l’avion pour rentrer à Shanghai. Tout le monde est impatient de rentrer à la maison et de retrouver Papa Lou que nous n’avons pas vu depuis plus de cinq semaines.

Chaque année, c’est la même chose. A la fin, des vacances les enfants deviennent plus difficiles: leur Papa leur manque, ils manquent de sommeil (les siestes et les grasses matinée, c’est surfait quand il y a tant de chose à voir et à faire), ils en ont assez de devoir prendre la voiture à chaque sortie, ne veulent plus rentrer dans leur siège auto, ne s’alimentent quasiment plus (rapport à l’absence du papa, ça on l’a bien compris…) et bizarrement les deux ont quasiment le même comportement.

Chaque année, je me dis donc qu’il est temps de rentrer, de retrouver Papa Lou et de retourner à notre routine. Et je trouve que c’est une bonne chose. Ca veut dire que nous avons bien profiter de ce dont nous avions à profiter  en France, que nous avons tous fait le plein de moments en famille et que nous sommes prêts à repartir et à reprendre notre quotidien à l’autre bout du monde.

Aujourd’hui, je voyage seule avec les deux enfants. Je suis confiante. Je ne suis ni anxieuse, ni stressée. Les enfants ont l’habitude de voyager. Et globalement, ils sont toujours coopératif dans ces moments-là. L’important est de rester connecté à eux.

Nous partons donc pour l’aéroport. Nous avons deux avions à prendre: le premier jusqu’à Amsterdam et ensuite en route pour Shanghai. Nous arriverons à destination dans environ 19h. Et nous attendons avec impatience le moment où nous retrouverons Papa Lou…

On se retrouve très vite pour de nouvelles aventures…

[Roadtrip] L’Ecosse en amoureux – Jour 2

Le lendemain, après le petit-déjeuner, nous sommes allés voir un joli petit château au milieu de l’eau sur le Loch Linnhe: Stalker Castle.

Et puis, nous avons repris la route vers le Loch Ness…

Durant nos roadtrip, Papa Lou et moi nous relayons toujours pour conduire. C’est au Japon que j’ai découvert la conduite à gauche. C’est également au Japon que j’ai découvert la conduite avec une voiture à boite automatique et une voiture avec le volant à droite. Cette fois-ci en Ecosse, j’ai découvert la conduite avec une voiture à boite de vitesse dont le volant est à droite… Pas facile de s’adapter. Mais quelle fierté au bout de quelques kilomètres quand la conduite devient à nouveau plus simple!

Nous avons fait une pause déjeuner à Drumnadrochit au Fiddlers Highland Restaurant, où nous avons mangé un très bon saumon d’Ecosse.

Et puis nous sommes allés visiter Urquhart Castle sur les bords du Loch Ness.

Je n’aurai jamais pensé me retrouver un jour au bord du mythique Loch Ness et ça a vraiment été une très belle expérience. Et j’ai adoré visité Urquhart Castle au bord du Loch Ness, même si il y  avait un peu trop de monde à mon goût (mais je chipote car évidement, rien à voir avec le monde qu’il y a en Chine!)

Ensuite, nous avons repris la route vers Inverness, puis Dingwall. Nous avions dans l’idée de terminer notre journée par la visite d’une distillerie de whisky. Malheureusement, ladite distillerie était entrain de fermer au moment où nous sommes arrivés.

Nous avons quand même eu une très jolie vue sur le lieu de stationnement des plateformes pétrolières de la mer du Nord.

Alors nous avons pris la route de l’hôtel. Nous avons logé dans un magnifique château: Tulloch Castle. Nous y avons passé une douce soirée en amoureux…

Nous avons très bien dîner au  restaurant de l’hôtel.  

Bonbons de black pudding en entrée…

Risotto aux champignons en plat principal… et délice au chocolat en dessert.

Nous sommes sortis faire une promenade, main dans la main, et puis nous sommes allés boire un dernier verre avant de nous coucher…

C’est la première fois en sept ans de parentalité que nous nous sommes offert le luxe de deux nuits loin des enfants… Et quel bonheur de se retrouver! 

[Expatriation] Quatre ans à Shanghai

Cette année aura été bien particulière. Je l’avais prédit. Mais je la voyais comme une année pleine de nouvelles découvertes et en même temps moins zen que les précédentes grâce à / à cause de  mon nouvel emploi…

Finalement, cette année aura été l’année de nos premiers déboires en Chine. C’est l’année qui aura mis fin à la jolie lune de miel que nous vivions jusque là avec Shanghai. Et les mauvaises nouvelles ont continué à se cumuler depuis lors… 

En parallèle, la Chine est se referme sur elle-même. Elle cherche à se prémunir de l’arrivée de nouveaux expatriés en complexifiant drastiquement les conditions d’obtention d’un visa de travail, tout en essayant de surveiller plus et mieux ceux déjà sur place ou en les incitant à repartir… Ma dernière amie qui restait encore à Shanghai a quitté la ville en janvier dernier. Evidement, grâce à l’école de nouvelles amitiés se sont créés, mais un cycle s’est bel et bien refermé.

Rien de ce qui s’est passé au cours de cette année ne nous a fait remettre en cause notre vie ici dans ce pays, et pourtant, j’ai tendance à croire que les choses n’arrivent pas par hasard… Peut être serait-il temps de réfléchir à autre chose? Qui sait? Seul l’avenir nous le dira!

Mais cette année aura aussi été celle de:

Avec le recul, nous avons fait de belles choses durant cette année. Malheureusement, le choc émotionnel de la fin de l’année 2017 aura été un peu difficile à absorber.

Je nous souhaite beaucoup de douceur pour cette cinquième année d’expatriation à Shanghai. J’espère que nous arriverons à nouveau à prendre plus de vrais temps de qualité tous les quatre ensemble, maintenant que nous sommes moins absorbés par nos soucis.

Je le sais dores et déja, l’année scolaire va débuter de manière assez rude, entre le changement d’école de Little Miss Sunshine et le départ à l’école seul, sans sa maman ni sa soeur pour l’accompagner de Little Smiling Buddha. Mais comme je ne sais toujours pas si et comment je vais travailler, j’aurai tout le temps pour m’occuper d’eux et remplir autant que faire ce peut leur réservoir émotionnel le matin et le soir. J’ai envie également de reprendre du temps pour moi, de continuer sur notre lancée en nous octroyant régulièrement des moments de couple avec Papa Lou et de réorganiser notre appartement après notre déménagement avorté pour la ou les dernières années qu’ils nous restent à profiter de Shanghai. J’ai des projets plein la tête et j’espère bien trouver enfin la force de les concrétiser…

Une cinquième année qui débute pleine de doutes… mais qui nous offrira très certainement de très beaux moments!

[Livre] Les mots sont des fenêtres

Suite à ma lecture du Pouvoir du moment présent, j’ai eu très envie de relire l’initiation à la communication non violente que j’avais déja bien entamé au courant du mois de février, mais que j’avais mise de côté car trop dense pour moi à cette période-là.

Marshall B. Rosenberg est l’inventeur du processus de la Communication Non-Violente (CNV). Il l’a mis au point dans les années 1960. La CNV peut aussi bien contribuer à prévenir les conflits qu’à les résoudre de manière pacifique. Elle nous apprend à communiquer en terme de besoins, sans juger, analyser ou attribuer des torts aux uns et aux autres, sans comparaison et en prenant la pleine responsabilité de nos pensées, de nos sentiments et de nos actes.

La démarche de la communication non-violente est assez simple:

  • observer ce qui se passe dans une situation donnée
  • dire ce que nous ressentons en présence de ces faits
  • préciser le besoin qui est a l’origine de ces sentiments
  • faire une demande précise et concrète qui puisse combler notre besoin

Par exemple, ma fille rentre de l’école à 16h30 enlève ses chaussures et les laisse traîner au milieu du couloir, alors qu’elle connaît notre rituel et l’étagère prévue pour ranger chaque paire de chaussures, elle entre dans la pièce principale et lance sa veste et son cartable au sol tout en partant en courant vers la salle de bain se laver les mains. J’arrive derrière elle avec son petit frère dans les bras et je suis exaspérée par ce que je vois. Je pourrai simplement m’énerver et lui crier dessus « Chaussures, sac, veste, dépêche-toi de les ranger! Pourquoi tu ne ranges jamais tes affaires? » Je n’obtiendrais certainement pas ce que je veux – le rangement des affaires – et je ne parviendrai très certainement qu’à envenimer la situation en entrant en opposition avec ses propres besoins et sa propre fatigue. Je choisi donc d’utiliser la CNV pour éviter le conflit et par la même occasion, écouter mon propre besoin inassouvi: « Quand je vois tes chaussures, ton sac et ta veste par terre, je me sens peinée. J’ai passé une grande partie de l’après midi à organiser la maison pour qu’elle soit agréable et j’ai besoin de sentir que mon travail est respecté. Pourrais-tu s’il te plait ranger tes affaires? » Peut être que je n’obtiendrai pas tout de suite l’effet escompté ( = le rangement de ses affaires), mais déja j’ai pris conscience que c’est MON besoin inassouvi qui est à l’origine de mon énervement. Si elle refuse, il sera toujours temps de chercher qu’elle est son besoin inassouvi à elle et de l’aider à le remplir pour qu’elle puisse m’aider à remplir le mien ensuite. Le tout sans énervement. Dans une résolution du problème gagnant-gagnant.

Il convient également d’apprendre à entendre un message négatif, comme dans l’exemple cité, Little Miss Sunshine aurait très bien pu répondre « non » ou « j’ai pas envie » à ma demande, même si j’avais fait l’effort d’utiliser la CNV. Marshall Rosenberg nous explique qu’il y a quatre manières d’accueillir un message négatif:

  • l’entendre comme un reproche ou une critique et donc se sentir fautif et baisser dans notre propre estime
  • rejeter la faute sur l’autre et donc très souvent se mettre en colère 
  • porter notre attention vers nos sentiments et nos besoins non assouvis
  • diriger notre attention vers le sentiments et les besoins de l’autre et chercher à comprendre quel besoin non assouvi est à l’origine du message négatif

C’est cette dernière solution que j’aurai essayé avec Little Miss Sunshine dans mon exemple, plus haut.

La CNV peut être utilisé dans toutes sortes de contexte: dans le couple, au sein de sa propre famille, ou à l’école, mais aussi dans tous les milieux professionnels. Je m’y suis tout d’abord intéressé – bien avant de lire cet ouvrage, mais au travers d’autres ouvrages qui traitaient de la CNV dans ces grandes lignes, notamment les ouvrages de Faber et Mazlish – pour l’appliquer avec mes enfants et éviter de rentrer systématiquement en conflit avec eux. Ce n’est pas tous les jours faciles, mais à force de pratiquer, on y arrive mieux. Et puis, il y  des périodes où l’on oublie à nouveau et on se rend bien compte de l’utilité de la CNV quand on réalise enfin pourquoi on s’énerve autant…

J’avais envie de lire cette initiation à la CNV depuis longtemps, pour approfondir ma pratique avec les enfants, mais c’est par hasard que ma maman me l’a offert en venant nous voir à Shanghai en février. J’ai alors commencé à lire ce livre, mais je me suis vite lassée car je n’étais pas du tout dans le bon état d’esprit à cette époque.

Quand j’ai décidé de le relire au début des vacances d’été, après ma lecture du Pouvoir du moment présent, je n’avais plus la même utilité en tête. J’ai vraiment envie de  mettre les principes de la CNV en application au quotidien, aussi souvent que possible: avec les enfants, mais aussi avec mon mari (et je trouve ça tellement difficile!), le reste de la famille, mes amis, mes collègues ou mes élèves.  J’ai dores et déja pris conscience qu’il est plus facile pour moi de le faire avec mes enfants ou mes élèves qu’avec mon mari ou le reste de ma famille.

Après ma lecture du livre, j’ai eu très envie de le relire encore une fois en diagonale et de prendre des notes. Je me suis fait des fiches que j’ai envie de garder à proximité pour m’y replonger de temps à autre, m’en réimprégner et essayer de faire le point de temps à autre sur ce que j’arrive à appliquer, avec quel type de personne et de voir comment je peux faire évoluer ma pratique. J’espère qu’avec le temps, exprimer mes sentiments et mes besoins deviendra plus facile. Un peu comme ma manière de parler le plus souvent possible un langage positif avec les enfants. Je me souviens de mes débuts, quand je cherchais parfois plusieurs minutes dans ma tête une formulation positive, aujourd’hui c’est devenu beaucoup plus automatique et naturel.

Je reviendrai très certainement vous parler de la CNV dans les mois qui viennent, pour vous dire où j’en suis dans ma démarche…

Et vous, avez-vous lu ce livre? Qu’en avez-vous pensé? 

Marshall B. Rosenberg Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) – Initiation à la Communication Non-Violence, La découverte, 2016, 19,50€

[Roadtrip] L’Ecosse en amoureux – Jour 1

Mi-juillet, avec Papa Lou, nous nous sommes offert trois jours de roadtrip en Ecosse pour refaire le plein de bons moments à deux et de nature

Nous avions prévu cette escapade en amoureux depuis la précédente, dans les Alpes suisses, et nous avions hâte de passer ces quelques jours en amoureux. Tout était organisé. Papapa et Mamama s’occuperaient des enfants pour trois jours et deux nuits.

La destination est restée une surprise pour moi jusqu’à notre arrivée à l’aéroport. Papa Lou avait pris des billets pour… Édimbourg. Depuis le temps que je rêvais de visiter l’Ecosse. Il y a sept ans, en 2011, nous avions d’ailleurs prévu un roadtrip dans cette belle région, et puis j’ai appris que j’étais enceinte de Little Miss Sunshine, et nous avions, à l’époque, fait le choix de changer nos plans, rapport au temps énorme passé en voiture… Alors quand il me l’a annoncé, j’étais vraiment heureuse!

Je pensais aller passer trois jours dans cette jolie ville… mais non. C’est un roadtrip à la campagne que Papa Lou m’a concocté. Si vous nous suivez sur Instagram, vous savez que nous n’aimons pas trop voyager dans les grandes villes. Nous vivons déjà dans une des plus grandes villes du monde, Shanghai, et ça nous semble bien suffisant. Alors en vacances, on a plutôt tendance à se perdre au fin fond de la campagne…

Nous avons quitté la maison de Papapa et Mamama très tôt un mardi matin, peu avant 5h. Les enfants dormaient encore et j’avoue avoir eu un peu de mal à les laisser sans même un dernier câlin, mais je ne voulais pas non plus les réveiller à cette heure indue.

Nous avons pris l’avion à 7h en partance pour Édimbourg. Mais ce n’est qu’à l’arrivée que Papa Lou m’a parlé du programme de ces trois jours. Nous sommes donc allés récupérer la voiture de location et nous sommes partis à la découverte de l’Ecosse.

Premier arrêt: le château de Stirling. Nous y avons passé un très bon moment. C’est un beau château, notamment avec ses portraits en médaillon dans la salle d’audience du roi ou les magnifiques tapisseries de la licorne. On a bien aimé également la reconstitution des cuisines.

 

Puis nous sommes allés déjeuner dans un délicieux steak house: the grill, wagyu house à Bridge of Allan.

Je dois bien avouer que j’avais l’estomac noué de me lever aussi tôt ce matin-là en quittant mes enfants sans les embrasser pour ne pas les réveiller et que je n’avais donc absolument rien mangé depuis. J’étais affamée!

Début d’après-midi, nous avons repris la route et nous sommes allés visiter le très joli chateau de Doune.

Et puis nous avons repris les jolies petites routes britaniques… vers le Loch Lomond. Là-bas, nous nous sommes arrêté un moment pour profiter d’une promenade au bord de l’eau…

Là-bas, au cours de notre promenade, Papa Lou m’a fait l’immense surprise de m’offrir une nouvelle bague. Une bague dont il avait totalement inventé le design et réfléchi le sens et qu’il a fait faire pour moi sur mesure à Shanghai. Je ne m’y attendais absolument pas. Je dois dire que suite à mes mésaventures du mois d’octobre qui ont abouti au vol de toutes mes bagues, je n’avais plus aucune envie d’avoir des bagues. Mais comme toujours, il a trouvé la manière de me convaincre en liant des souvenirs forts à cette nouvelle bague…

Et puis, nous avons repris la route à travers les tourbières. Les paysages sont absolument magnifiques en Ecosse.   

Et nous sommes arrivés à Ballachulish, le lieu de notre premier hôtel.

On se serait presque attendu à croiser un fantôme dans cette belle bâtisse et sa jolie bibliothèque…

Nous avions une très jolie vue sur le Loch Linnhe depuis la fenêtre de notre chambre.

Nous avons passé une très agréable soirée dans cet hôtel. Nous avons très bien dîné dans le restaurant de l’hôtel: bonbons de haggis, crumble de potimarron et shortbread et crème au citron.

Après une dernière promenade au bord du Loch et un dernier verre au bar de l’hôtel, nous avons passé une très bonne nuit. Et quand on est encore réveillé régulièrement par un bonhomme de 3 ans la nuit, on apprécie tout particulièrement une nuit sans réveil…


Et pour les curieux: 

  • Le jour 2 de notre roadtrip écossais, c’est par là-bas

[Livre] Le pouvoir du moment présent

J’ai commencé à m’intéresser à la pleine conscience et à la méditation, il y a un peu plus d’un an. Tout d’abord dans une vision très pratique.  Je savais que je terminais ma vie de maman à la maison et que je voulais continuer à offrir du temps de qualité à mes enfants, mais aussi à avoir un temps de qualité pour moi, et à conserver le fragile équilibre que j’avais mis beaucoup de temps à trouver en moi: c’était en effet une période durant laquelle je me sentais bien et complète. Je m’étais donc dit que de pratiquer la méditation de pleine conscience pouvait m’aider à garder cette sérénité et à offrir un maximum de temps de présence de qualité à mes enfants.

J’étais pleine de bonne volonté, mais rapidement après la rentrée, quand le rythme scolaire nous a rattrapé, je me suis un peu perdue. Et puis nous avons eu un enchainement de petits accidents de la vie qui a bel et bien mit fin à la sérénité que j’avais mis du temps à acquérir.  J’ai oublié mes bonnes résolutions, la méditation et le reste et j’ai juste essayé de me concentrer sur l’essentiel, nous quatre. J’ai quand même réussi à initier les enfants à quelques petites séances de yoga et de respiration durant l’hiver.

J’avais donc repéré ce livre d’Eckhart Tolle il y a un bon moment. Et puis, je l’ai à nouveau eu entre les mains à la fin du mois de juin et je me suis dit que c’était le moment de le lire et de reprendre ma démarche là où je me suis perdue en octobre dernier… Voilà pour le contexte de ma lecture.

Quand j’ai ouvert ce livre, je m’attendais juste à en apprendre un peu plus sur la pleine conscience et ses bienfaits. Mais ce livre est tellement plus…

Dans un premier temps, j’ai été vraiment prise par ma lecture. Je devais presque me forcer à faire des pauses, comme le conseille l’auteur, à essayer d’assimiler tout ce que j’y lisais, de mettre en pratique ce que l’auteur nous explique pour vivre dans le moment présent le plus souvent possible.

Et puis, vers le milieu du livre (c’est tout de même un livre de 250 pages) je me suis sentie très las. L’auteur en revenait toujours à répéter les mêmes choses, que j’avais l’impression d’avoir compris et il partait de plus en plus dans des explications très spirituelles. Je n’avais clairement pas l’impression d’en être à ce stade de ma réflexion. Mais j’ai poursuivi ma lecture, parce que j’avais également l’impression d’avoir entre les mains quelque chose qui me parlait, quelque chose que je voulais mettre en application dans ma vie de tous les jours et j’étais clairement consciente du fait que je n’en suis qu’au début de ce cheminement.

Et puis, j’ai dépassé ce stade de lassitude et j’ai terminé le livre avec entrain. C’est un livre facile à lire, mais vraiment extrêmement dense quant à son contenu. J’ai pris le temps de souligner, d’encadrer, de mettre de petites étoiles à côté des exercices que je voulais refaire ultérieurement. C’est un livre que je vais relire, tout ou en partie. Un livre que je vais garder sous la main pour m’y référer régulièrement.

Ce livre a été une réelle prise de conscience. Je ne pensais pas être aussi prise par mon mental. Et je me rends bien compte qu’en fait, il est toujours là, à cogiter, ressasser, se refaire les mêmes schémas dans le vide: qu’est-ce que j’aurai dû dire, qu’est-ce que j’aurai dû faire ou au contraire à anticiper des situations qui n’existent pas encore et à angoisser sans raison.

Plongez dans le moment présent permet d’oublier ce temps (passé et futur, réel ou imaginé) et de se concentrer sur le présent. A toujours vouloir anticiper ou ressasser les événements passés, on en vient à oublier le plus important: le présent.  Eckhart Tolle nous en fait la démonstration et nous donne des pistes et des conseils pour y arriver. Parce que même quand on en prend conscience, ce n’est pas évidement à faire.

Ce livre m’a donné envie de me remettre, plus sérieusement cette fois, à la méditation de pleine conscience. J’ai compris beaucoup de choses sur moi-même et sur le fonctionnement de mon mental.

C’est une lecture que je recommande très vivement… Mais je pense qu’il faut être prêt à le lire. Il faut être ouvert d’esprit et avoir déja une idée de ce qu’est la pleine conscience pour l’apprécier totalement.

Et vous, avez-vous lu ce livre? Qu’en avez-vous pensé?

Eckhart Tolle Le pouvoir du moment présent  – Guide d’éveil spirituel,  J’ai Lu collection Bien-être, 2010, 7,20€