Ça faisait un moment que je réfléchissais à créer une boite à crayons de couleur à Little Miss Sunshine qui lui permette de ranger tous ses crayons. J’ai pas mal réfléchi, j’ai vu passer pas mal de choses sur Pinterest, mais je n’ai pas trouvé mon bonheur.
J’avais envie de couleurs, d’un arc-en-ciel de couleurs, mais qui reste facilement transportable et rangeable hors de portée de Little Smiling Buddha sans priver Little Miss Sunshine du plaisir de ses crayons. Alors voilà ma réalisation. Et après plus de deux semaines d’utilisation, je peux dire que notre boite arc-en-ciel remplit tout à fait son rôle!
Pour créer ma boîte, j’ai eu besoin de:
une boite en carton (un pack de petites briques de lait ici)
18 rouleaux de papier toilette vide
du papier cadeau
de la colle
des ciseaux
de la peinture
Dans un premier temps, il suffit de recouvrir la boite en carton de papier cadeau. Ici, j’ai choisi un joli papier cadeau dans les tons rose – la couleur préférée de Little Miss Sunshine – et décoré de Totoro – le dessin animé préféré de Little Miss Sunshine. Je l’ai acheté il y a un moment déja, je l’avais mis de côté pour une occasion spéciale, et j’ai eu raison puisque je lui ai trouvé un bel usage!
Ensuite, j’ai trié tous les crayons par couleur. J’ai choisi un tri et j’ai peint les rouleaux de papier toilette vide en fonction de mon choix.
Enfin, j’ai utilisé mon pistolet à colle pour coller les tubes de couleur ainsi créé entre eux et dans la boite. Une fois bien sec, il ne restait qu’à remplir la boite avec les crayons de couleur.
Il me restait de la place. Mais pas assez pour y mettre les feutres, pour lesquels je créerai une autre boîte ultérieurement. J’y ai donc glissé un tube de colle, des ciseaux crantés, un peu de papier pour découperet il me restait même de la place pour glisser quelques coloriages sur le thème de l’automne.
Cette jolie boîte est donc vraiment complète. Quand Little Miss Sunshine va la chercher, elle a une panoplie complète pour laisser libre cours à son imagination. Et c’est exactement ce que j’espérais…
Voyager est une passion commune que nous avons Papa Lou et moi. Avoir des enfants n’a jamais été une raison valable, pour nous, de voyager moins ou de ne pas voyager. Au contraire, dès que Little Miss Sunshine a fait ses nuits (parce que sans sommeil tout est plus compliqué), nous avons repris nos voyages. Son premier voyage nous aura d’ailleurs porté à l’autre bout du monde au Japon dès ses 14 mois.
Avec Little Smiling Buddha, c’est différent. Nous vivons déja à l’autre bout du monde donc par la force des choses, nous devons voyager. Il n’avait pas trois mois qu’il avait déja fait 10 000km en avion. Mais par la force des choses (parce que les congés ne sont pas infinis!), pour nos premières vacances à quatre – hors retour en France – nous avons patienté jusqu’à ses presque 8 mois.
Notre deuxième voyage à quatre aura eu lieu dans la foulée, quelques jours plus tard. Une semaine de roadtrip dans le Fujian, des montagnes WuYi à la plage de Xiamen, en passant par les Tulou des Hakka. Un voyage beaucoup plus facile, puisque nous avions choisi de prendre un chauffeur et un guide pour nous faciliter la tâche avec deux enfants en bas-âge, mais aussi parce qu’en Chine, le permis international n’est pas valable et que nous devons donc circuler en taxi si nous ne prenons pas de chauffeur.
Face à ses premières expériences de voyages avec deux enfants en bas-âge, j’ai deux ressenti un peu antagoniste. D’un côté, ses voyages m’ont semblé plus simple que ce que je pensais. Et d’un autre, ils ont été plus compliqué… Pas très clair me direz-vous… Laissez moi vous expliquer.
Voyagez avec deux enfants en bas-âge, c’est organiser des journées accessibles pour les enfants. Il ne faut pas trop en faire pour ne pas sur-fatiguer les enfants (et accessoirement les adultes) et en même temps il faut tout de même en faire assez pour ne pas frustrer les adultes. A Harbin, nous avons organisé nos journées nous-même. Nous avions parlé de ce que nous pouvions faire en deux jours avant notre départ, puis nous avons organisé notre séjour au coup par coup. Nous avons notamment abrégée notre première journée, suite au froid et à la fatigue de Little Miss Sunshine. Dans le Fujian, le voyage a été organisé avec l’aide du guide en amont. Nous avions la possibilité d’abréger notre journée ou de changer nos plans à n’importe quel moment puisque c’était un voyage sur mesure. Mais nous n’avons pas eu besoin de le faire. Il faut également calculer un temps de marche plus long lors des trajets à pied. En effet, quand Little Miss Sunshine marchait, il lui fallait aussi du temps pour flâner et observer la faune et la flore, ramasser des cailloux et des batons, et quand nous portions, avec 10kg et 18kg supplémentaires sur nous, la vitesse de marche est également réduite!
Voyager avec des enfants en bas-âge, c’est avoir une solution de portage et des temps de pause pour tous. Nous ne nous sommes même pas posé la question, il allait de soi que nous emmenions les deux portes-bébés pour notre séjour dans le Fujian. Nous avions notamment prévu deux jours de promenade dans le Parc de WuYiShan et nous savions, qu’à 4 ans Little Miss Sunshine ne pourrait pas effectuer tous les trajets en marchant. C’est Papa Lou qui l’a porté la plupart du temps quand elle en a eu besoin, mais je l’ai également porté à plusieurs reprises. A Harbin, Little Miss Sunshine a marché la plupart du temps. Les temps de portage ont été principalement effectué sur les épaules de Papa Lou. Pour les pauses, nous en avons réalisé de plusieurs sortes: il y a eu les pauses dans les maisons de thé à WuYiShan, il y a eu les pauses dans les cafés à Harbin, il y a eu les pauses sur les pierres ou les bancs au bord du chemin dans le Fujian, il y a eu les pauses de fin d’après-midi à l’hôtel à Harbin et dans le Fujian, il y a eu les pauses forcées dans la voiture entre deux zones à visiter… L’idée étant que les enfants puissent se dégourdir les jambes, – quand ils ont été portés une grande partie de la journée – se reposer, – quand ils ont marché longtemps – ou sortir leurs jouets et s’amuser – quand on a pas eu le temps de le faire auparavant.
Ces temps de jeu sont, à mon sens, les plus difficile à organiser. Car ils ne dépendent pas seulement d’un planning, mais aussi de l’envie de l’enfant. Parfois, on a un moment de pause mais l’enfant est trop fatigué pour jouer et puis plus tard alors que ce n’est pas vraiment le moment l’enfant à tout à coup une folle envie de jouer au loup ou à cache-cache. Comme toujours, être parent est un joli défi de chaque instant pour trouver des solutions appropriées, et en voyage ça ne change pas!
Voyager avec des enfants en bas-âge, c’est aussi se poser des questions sur l’alimentation. Dans beaucoup de régions en Chine, les Chinois ont pour habitude de manger pimenté voire très pimenté. C’est donc une donnée à prendre en compte. Little Miss Sunshine ne mange pas pimenté (même si à l’époque de son voyage au Japon elle mangeait du wasabi!) Dans le Fujian, on mange pimenté. Il fallait donc que nous demandions que certains plats que nous commandions ne soient pas pimentés. L’avantage en Asie, c’est que où qu’on soit, on a toujours la possibilité de commander un bol de riz pour les enfants.
Voyager au moment de la diversification n’est pas non plus un moment facile. En Chine, les petits pots de purée tout prêt n’existent pas. Même dans les grandes surfaces internationales – comme Carrefour par exemple – c’est quasiment impossible à trouver. Heureusement, Little Smiling Buddha a décidé que les purées n’étaient pas pour lui. Et malgré notre réticence, il nous a poussé à manger des morceaux par lui-même. Et la Diversification Menée par l’Enfant (DME) a ça de bien qu’on peut la pratiquer n’importe où! Il a donc dégusté des fruits (pastèque, melon, orange) et du pain cuit à la vapeur au petit déjeuner, du riz ou du pain cuit à la vapeur au déjeuner, des fruits au goûter et du riz ou des fruits au dîner. Ce qui lui a manqué ce sont les légumes… Mais pour quelques jours, ce n’est pas non plus catastrophique…
J’ai été plutôt contente de notre programme et de notre organisation puisque dans l’ensemble tout s’est très bien passé avec deux enfants en bas-âge. Sur certains aspect, je m’attendais à rencontrer plus de difficultés. J’ai donc été particulièrement agréablement surprise du déroulé des vacances à quatre.
Il n’empêche que ponctuellement voyager avec deux enfants en bas-âge demeure difficile. Je commencerai par les nuits entrecoupées quand bébé a mal aux dents et que la « grande » fait des angoisses nocturnes dans les lieux inconnus. Notre solution, coller le lit d’appoint demandé pour Little Miss Sunshine dans chaque chambre d’hôtel à notre propre lit, pour qu’elle soit le plus proche possible de nous. La fatigue se fait vite sentir dans ce cas.
Il y a aussi la fatigue du parent à cause du portage. Grimper des centaines de marches d’escaliers, grimper dans les montagnes, faire de longues randonnées de plusieurs heures en portant les deux enfants est fatiguant. Il faut tout de même noter que juste avant de partir les deux enfants ont attrapé la grippe, la vraie, et qu’ils étaient encore particulièrement fatigué lors de notre séjour dans le Fujian. Dans un autre contexte, Little Miss Sunshine aurait certainement plus marché… Et puis pas toujours facile de profiter du paysage quand il faut sans cesse surveiller où mettre ses pieds! Bien évidement, le portage est un choix. On aurait pu prendre la poussette et en faire moins. Ou ne pas prendre de porte-bébé pour la « grande » et décider qu’on ne ferait que ce que la marche de Little Miss Sunshine nous permettrait de faire… Mais ce n’est pas dans notre vision des choses…
Voyager avec deux enfants, c’est avoir deux fois plus de chance de voir ses projets être remis en cause par l’un ou par l’autre des enfants. Une crise de larmes à un moment inopportun, la faim qui tenaille alors que la visite n’est pas terminée et qu’on a plus rien en réserve à grignoter, une petite fille à motiver sans relâche pour qu’elle accepte d’avancer, un bébé qui veut téter dans un endroit non approprié… Mais finalement, ça n’est pas bien différent d’à la maison
Avec un brin d’organisation et de courage, les vacances à quatre avec deux enfants en bas-âge, ça n’est pas bien différent du quotidien. Les parents ont le stress du travail en moins. Les habitudes sont remis en question et provoquent parfois de jolies nouveaux rituels. La nouveauté, les découvertes permettent un certain engouement constant de toute la famille. Mais cela n’efface pas pour autant, la fatigue ou les crises. Et puis finalement, on se rend compte qu’on s’étonne soi-même par sa propension à trouver de nouvelles ressources et de nouvelles solutions!
Dans le but de faciliter au mieux l’intégration de notre nouveau membre de la famille dès son arrivée et de chambouler au moins les membres de la famille déja présent, nous avons réfléchit à un plan d’organisation. Bien sûr, rien n’est définitif et tout peut encore varier, mais nous voulions connaître les grandes lignes de ses prochains mois afin de préparer au mieux Little Miss Sunshine – et nous-même également. L’anticipation – même si elle n’est pas toujours possible – est depuis toujours ce qui fonctionne le mieux avec Little Miss Sunshine.
A plus ou moins cinq semaines de la naissance de Petit Poisson, j’ai eu beaucoup de discussion avec Little Miss Sunshine sur la manière dont vont se passer les choses le jour où Petit Poisson aura décidé de pointer le bout de son nez. Point d’ambulance, ni de pompiers à Shanghai, ils nous faudra donc compter uniquement sur la bonne volonté des taxis pour m’emmener à la maternité. En dehors des heures de pointe, je ne me pose pas trop de questions, mais si nous devions quitter la maison entre 8h et 9h ou entre 16h et 20h, je pense que ça serait déja plus compliqué. Mais j’avoue, je compte sur la bienveillance des Chinois, et surtout de nos gardiens d’immeuble, pour nous appeler un taxi le cas échéant.
Le Jour J, il y a de fortes chances que Little Miss Sunshine soit à l’école. Dans ce cas, elle sait que je passerai le message à la directrice française de son école pour qu’elle lui annonce que Maman et Papa sont partis à la maternité. La directrice est adorable et bienveillante, je sais qu’elle passera le message à Little Miss Sunshine de manière adéquate. Dans ce cas, c’est Ayi qui la récupérera à la sortie de l’école et qui s’occupera d’elle jusqu’au retour de Papa Lou. Nous en avons discuté, Little Miss Sunshine, sait qu’elle risque de devoir s’endormir sans nous.
Si nous devons quitter la maison un jour de week-end ou en pleine nuit, les choses se corseront un peu. Nous comptons sur l’arrivée rapide d’Ayi – qui habite à environ 20 minutes en taxi de chez-nous – pour pouvoir quitter la maison serein. Little Miss Sunshine sait que dans ce cas, elle devra rester avec Ayi jusqu’au retour de Papa Lou.
Dans ce deuxième cas de figure, Little Miss Sunshine verra certainement le début du travail. Pour la rassurer – car elle est vraiment très empathique, surtout avec moi actuellement -, je lui ai expliqué le principe de l’accouchement. Avec des mots simples, mais je lui ai parlé de la douleur, du bébé et de Maman qui vont pousser ensemble pour qu’il puisse sortir de mon ventre, de la normalité de la douleur dans ce cas et surtout que tout se passera bien pour tous les deux, qu’elle n’a pas à s’inquiéter outre mesure.
Si quelque part, dans nos plans quelque chose devait ne pas fonctionner, notre dernière option est d’emmener Little Miss Sunshine avec nous à l’hôpital. Les infirmières là-bas la connaissent déja et je suis sûre qu’il y en a l’une ou l’autre qui seront ravis de s’occuper d’elle quand Papa Lou sera avec moi. Et lui-même devra alors faire des aller-retour entre toutes les deux jusqu’à l’arrivée d’Ayi.
J’ai demandé à rester maximum trois jours à l’hôpital si tout se passe bien. En Chine, les femmes restent entre une et deux semaines à l’hôpital. C’est donc Ayi et Papa Lou qui prendront le relai avec Little Miss Sunshine durant ce laps de temps. J’ai dores et déja demandé à Ayi de m’amener Little Miss Sunshine à l’hôpital, chaque soir, après son retour de l’école. Elle pourra ainsi passer un maximum de temps avec moi et le bébé en attendant l’arrivée de Papa Lou.
Lors de notre retour de la maternité, nous avons décidé de continuer à mettre Little Miss Sunshine à l’école régulièrement. Elle passera donc son mois de juillet en camp d’été dans son école avec du personnel qu’elle connaît déja. Cela lui permettra de conserver un rythme régulier et de ne pas être encore plus chamboulé par ma fatigue et l’arrivée de Petit Frère. J’aurai toute la journée pour me reposer et j’essaierai de partager un maximum de moment avec elle chaque soir à son retour. Comme à mon habitude. C’est Papa Lou qui prendra le relais avec Petit Poisson dans la soirée, notamment pour le bain.
Nous allons essayé de passer les premiers jours du mois de juillet à quatre. Papa Lou a trois jours de congé à poser pour l’arriver de Petit Poisson et comme il s’agit d’une moitié de semaine seulement, j’ai décidé de garder Little Miss Sunshine à la maison – elle termine l’école le 30 juin. Ayi viendra nous soutenir pour les courses et la préparation des repas, nous adapterons certainement ses horaires à notre rythme durant ses quelques jours.
J’espère avoir sorti la tête de l’eau au début du mois d’août. J’espère que Petit Poisson et moi auront commencé à trouver un semblant de rythme tous les deux afin de pouvoir profiter de l’été avec Little Miss Sunshine. Elle passera effectivement son mois d’août avec moi et Ayi. Papa Lou continuera de travailler.
Enfin, nous prendrons l’avion pour notre premier retour en France avec Petit Poisson au début du mois de septembre. D’ici là, aucun membre de la famille n’aura encore pu rencontrer Petit Poisson. Les grands-parents viennent tous de nous rendre visite avant la naissance pour nous laisser tout le loisirs de nous reposer et de construire de nouveaux liens avec ce bébé avant de le présenter à la famille. Nous passerons alors entre trois semaines et un mois en France. Little Miss Sunshine de son côté retardera sa rentrée à la fin des vacances de la fête nationale, à la fin de la première semaine du mois d’octobre…
Voilà donc le déroulement, grossier, des semaines et mois à venir. Mais maintenant que tout est plus ou moins clair et organisé, malgré les imprévus qui arriveront certainement, je suis bien plus sereine…
Dans la famille Kangourou, il n’y a que Papa Lou qui soit du matin, et encore ça dépend des matins! Que ce soit moi ou Little Miss Sunshine, nous aimons faire durer le temps sous la couette au maximum. Alors avec l’entrée à l’école, s’est posée la question de notre rituel du matin à changer afin de tenir les horaires.
Il était impensable pour moi de la bousculer. Nous avions eu plus d’un an le temps de prendre notre temps, de passer de longues minutes sous la couette pour le câlin du matin, je ne voulais pas bouleverser ces habitudes ancrées. Depuis le début du mois de janvier, après plusieurs semaines de tâtonnements, nous avons trouvé notre rituel du matin.
Les horaires de Little Miss Sunshine nous permettent une vraie ritualisation puisque du lundi au vendredi matin, le rituel et les horaires restent inchangés. Le week-end, nous ne nous levons jamais bien tard – entre 8h et 9h – mais ça nous permet tout de même de récupérer un peu de sommeil.
Tout commence par le réveil qui sonne à 6h45. Je me laisse toujours au moins 5 à 10 minutes pour sortir du lit. Je me connais. Je réveille Papa Lou s’il n’est pas déja réveillé, puis je tente un premier réveil de Little Miss Sunshine.
Je me lève et profite de la tranche horaire de 7h à 7h15- 7h20 pour préparer le petit déjeuner de tout le monde et me préparer moi-même. Je fais plusieurs aller-retour dans la chambre pour faire des câlins à Little Miss Sunshine et par la même occasion la réveiller, jusqu’au moment où elle sort elle-même de la chambre et s’installe sur le canapé. Papa Lou se prépare en parallèle pour partir travailler.
Depuis notre retour du Japon, Little Miss Sunshine ne prend plus de lait, mais me réclame un bol de riz avec de la sauce soja, des graines de sésame et des algues pour le petit déjeuner. Je prépare donc le riz le soir au cuiseur et ma première action le matin est de mettre le cuiseur en réchauffe pour que Little Miss Sunshine puisse manger son riz chaud.
On s’installe tous ensemble à la table du petit déjeuner de 7h20 à 7h30 – 7h40. Nous papotons, prévoyons le planning de notre journée, prenons notre petit déjeuner en famille. Papa Lou est le premier à nous quitter. Tout de suite après ce moment en famille.
Little Miss Sunshine a alors de 15 à 20 minutes à elle, pour, selon son humeur, rester allonger sur le canapé et terminer de se réveiller, chanter et danser au son de la musique qu’elle me réclame, jouer dans sa chambre, me réclamer une ou deux histoires… C’est parfois un temps qu’elle utilise pour jouer tout en étant assise sur son pot également. Je continue mon petit déjeuner en gardant un oeil attendri sur Little Miss Sunshine. Ce temps « d’occupations libres » me paraît tout à fait indispensable pour les enfants le matin…
A 7h50, il est temps pour Little Miss Sunshine de s’habiller. A ce stade, il nous reste 15 à 20 minutes avant l’arrivée du bus. Suivant les matins et ses propres choix, elle s’habille plus ou moins seule. Les habits, le sac d’école, les chaussures sont prêts depuis la veille. On a juste à choisir le doudou qui l’accompagnera pour sa sieste du jour et à mettre sa tétine dans la boite prévue à cet effet dans son sac. On termine par le lavage des mains, le brossage des dents et le nettoyage de la moustache.
Vers 8h05 – 8h10, mon téléphone sonne. C’est l’Ayi de l’école qui me précise qu’ils arrivent avec le bus. Le temps d’enfiler son manteau et ses chaussures et Little Miss Sunshine est prête pour le grand départ.
Départ du bus au pied de notre immeuble entre 8h10 et 8h20 après un dernier gros câlin. Nous profitons du temps qu’il nous reste une fois descendu, si le bus n’arrive pas tout de suite, pour nous faire des câlins, parler du futur petit frère ou chanter des chansons.
Bien sûr, ce rituel ne fonctionne pas à la perfection tous les matins. Certains sont plus difficiles que d’autres. C’est notamment le cas lorsque Little Miss Sunshine a du mal à se coucher le soir. Le réveil est d’autant plus difficile. Ma solution depuis quelques semaines, lui proposer de mettre de la musique qu’elle aime: la B.O. de Mon voisin Totoro, les comptines pour danser, ou la fameuse chanson de Baloo dans le livre de la Jungle « Il en faut peu pour être heureux! » et en règle générale ça fonctionne aussi bien pour la sortir du lit que pour la motiver à partir à l’école. La musique est entrainante, elle donne envie de chanter et de danser et c’est bien assez pour mettre de bonne humeur toute la famille malgré un réveil difficile 😉
L’autre moment un peu tendu certain matin, c’est le moment du coup de téléphone qui sonne la fin du temps que nous passons toutes les deux. Je ne sais pas si c’est liée à ma grossesse ou pas, mais certains matins, Little Miss Sunshine refuse alors de me quitter et se met à pleurer. C’est plus souvent des matins où elle sait qu’elle aurait sa maîtresse chinoise, mais ça peut aussi arriver certains matins avec sa maîtresse française. Ne me reste alors plus qu’à accueillir ses émotions, à lui faire comprendre que je suis à son écoute, que je comprends son appréhension à me laisser seule toute la journée, mais que pour elle c’est l’heure d’aller à l’école, de retrouver ses copains-copines et de s’amuser. C’est rare que je la quitte et qu’elle pleure encore. Même si c’est déja arrivé. La plupart du temps quelques douces paroles et un gros câlin suffisent à la rassurer.
Ce qui me rassure profondément, c’est que le soir, la plupart du temps, elle me saute dans les bras en sortant du bus et en me disant: « Maman, j’ai passé une super journée! » Et de poursuivre avec l’histoire de machin qui a fait si, de la maîtresse qui a dit ça, ou l’explication détaillée de leur repas de midi ou de leur atelier du jour.
Le matin, nous prenons donc 1h30 pour nous réveiller et nous préparer. Un temps qui me semble actuellement indispensable pour la bonne humeur de tous!
Je vous avais déja confié la liste de ce qui se trouvait dans la valise de Little Miss Sunshine pour ses 13 mois au Japon ou pour ses 18 mois en Angleterre, laissez-moi vous dire ce que nous avons emporté pour ses 3 ans au Japon. Pour rappel, nous sommes partis en roadtrip en plein hiver pour près de 15 jours à travers les Alpes japonaises et avons changé d’hôtels presque tous les jours.
Administratif
Passeport
Livret de famille
Carte d’assurance maladie internationale
Vêtements:
6 pulls
6 T-shirts / débardeurs
4 pantalons
6 paires de chaussettes
6 culottes
1 paire de bottines
=> Nous avions la même quantité d’affaires pour les adultes (sauf que nous n’avons emporter que 2 pantalons et 2 pulls – un sur nous et un dans la valise) et je me suis rendu dans une laverie automatique à mi-parcours de notre voyage. J’y ai passé près de deux heures, mais c’était un après-midi qui était de toute façon consacré à la détente. L’autre solution est de déposer ses affaires à la blanchisserie de l’hôtel – mais là, dans notre cas, elle était inexistante.
Sommeil:
1 body manche-longue
5 couches jetables – on trouve des couches jetables par lot de 5 dans tous les Lawson et 7 eleven du Japon et ces magasins sont partout même dans les plus petites villes!
2 tétines
Bain:
Une Yukata – pour se rendre aux bains
Une paire de crocs – pour se rendre aux bains
Un petit flacon de savon d’Alep liquide – Little Miss Sunshine étant très sujette à l’eczéma, je ne peux pas me permettre d’utiliser un autre savon.
Alimentation:
1 Biberon – pour le lait du matin et du soir. Le lait est acheté sur place tous les jours, on trouve des briques de lait entier de 200 ou 250ml dans tous les Lawson et 7 eleven au Japon et parfois même dans les distributeurs à côté des bains.
2 gourdes de compote – pour le voyage et le goûter du début du séjour
4 chocolat Kinder – pour les cas de force majeur
3 sucettes – pour les cas de force majeur
Promenade:
1 paire de gants
1 écharpe
1 bonnet
1 doudoune
2 gilets épais
Le Boba (porte-bébé)
Pharmacie / Toilettes:
Doliprane bébé
Arnica en homéopathie – en cas de chutes et de bosses
Quelques dosettes de sérum physiologique – pour nettoyer les yeux ou le nez le cas échéant
Ciseaux à ongles – enfin je l’avais oublié, mais il aurait dû être là…
Brosse à cheveux – la même pour toute la famille
Brosse à dent – pas besoin d’en emmener pour les adultes, les brosses à dent font partis de ce que l’on offre systématiquement dans tous les hôtels du Japon avec un rasoir et une brosse à cheveux.
Quelques jouets (figurines d’animaux, ballon en mousse et petites voitures) dans un petit sac à dos – que Little Miss Sunshine porte à l’aéroport et qui intègre les valises une fois arrivé
Le reste intègre le sac à dos que nous emportons tous les jours avec nous:
1 livre d’histoire et un livre d’activités
1 Tablette avec jeux et dessins animés + casque
Quelques mini-crayon de couleur, un carnet de voyage, quelques feuilles de papier, un tube de colle et un stylo à bille.
Le tout tenait dans une toute petite valise qui nous a accompagné en bagage à main. Elle n’était de loin pas pleine et nous a donc servit à transporter également les souvenirs sur le retour.
Chaque jour, sa valise et notre valise – à peine plus grande – rejoignaient une des consignes que l’on trouve dans toutes les gares du Japon, même les plus petites, et nous attendaient là jusqu’à notre prochain départ. Il faut compter entre 300 et 700 Yen (entre 2 et 5€) pour un casier de consigne de la taille d’une valise, peu importe qu’elle y passe une heure ou la journée. Nous nous promenions donc uniquement avec un sac à dos et le Boba – porte-bébé.
Et vous, comment vous vous débrouillez avec les bagages de vos enfants? Voyagez-vous légers ou pas?
Je ne suis vraiment pas une adepte des bonnes résolutions de début d’année. J’y pense quelques jours ou quelques semaines après les avoir prises, j’oublie, j’y reviens l’une ou l’autre fois au courant de l’année pour finalement remarquer à chaque nouvelle année qui débute que mes bonnes résolutions se renouvellent d’année en année…
Mais 2015 est une année un peu particulière pour moi, tout comme l’aura été 2014 d’ailleurs. Et une des résolutions importantes que j’aimerai prendre et à laquelle j’aimerais me tenir cette année est d’écrire. Ecrire pour le blog, écrire pour moi, écrire le roman que je rêve d’écrire depuis des années. Et ma nouvelle situation de femme d’expat me laisse enfin le temps dont j’ai toujours rêvé. Je ne veux donc pas passer à côté.
Je suis tombée il y a quelques semaines, un peu par hasard, sur un article de Marjoliemaman qui traitait d’un rituel qu’elle avait mis en place sur son blog au courant de l’année dernière. Elle avait intitulé cela: Un mois, un mot. Et je dois bien dire que son concept m’a tout de suite interpellé et parlé. J’ai donc décidé de me l’approprier, de le mettre à ma sauce, et d’en faire en quelque sorte un début de réflexion pour me pousser à écrire. En parallèle, chaque mois, la thématique, le mot correspondra à un défi que je veux relever avant la fin de l’année. Je publierai le billet correspondant à chaque fin du mois ou tout début du mois suivant pour vous raconter mes efforts en la matière durant le mois concerné.
Janvier: Plaisir
Reprendre goût à tous les petits plaisirs que l’on peut s’offrir quotidiennement qui nous mettent du baume au coeur et qui nous aide à avancer…
Février: Sport
Reprendre goût à l’activité physique, notamment dans le cadre de ma grossesse, en faire une sorte de rituel, de saine habitude. J’ai très peur de reprendre autant de poids qu’à ma première grossesse – même si j’ai très facilement perdu plus que je n’avais pris.
Mars: Thé
Une autre passion que je ne pratique jamais autant que je le voudrais, même si c’est celle que je pratique certainement le plus!
Avril: Lecture
Reprendre un rythme de lecture plus soutenu car ça me manque terriblement. Après des années de lectures plus qu’intensives, je suis très en manque et en parallèle toujours en panne de lecture…
Mai: Découverte
Parce que c’est entre autre pour ça que nous avons décidé de partir vivre à l’autre bout du monde. Pour découvrir chaque jour de nouvelles choses, à chaque coin de rue et s’émerveiller, toujours de ce que nous offre le monde…
Juin: Naissance
Ce mois sera marqué par la naissance de notre deuxième enfant. J’espère pouvoir vous dire mes ressentis…
Juillet: Renaissance
La renaissance de notre famille, à quatre cette fois.
Août: Ecriture
Le défi principal de mon année. Je vous expliquerai ce que ça m’apporte, ce que ça représente pour moi. Ce sera une sorte de bilan à mi-parcours également.
Septembre: Organisation
La deuxième rentrée de Little Miss Sunshine. Le chamboulement des premiers mois de l’arrivée de notre deuxième enfant devrait en parallèle commencer à diminuer, on devrait petit à petit reprendre nos marques…
Octobre: Goût
L’arrivée de l’automne, ma saison préférée, est toujours un grand moment de bonheur culinaire pour moi. Sucré ou salé. Je vous en parlerai de manière plus détaillé.
Novembre: Bricolage
L’arrivée de la fin de l’année me donne toujours envie de bricoler encore plus avec Little Miss Sunshine. Que ce soit pour l’Avent, pour Noël ou pour l’Hiver, toutes les excuses sont bonnes!
Décembre: Cocooning
Un mois pour profiter de la douceur de son foyer, pour faire entrer la lumière et la chaleur pour affronter l’hiver.
Au tout début de l’année 2016, je ferai un bilan de cette année de Un mois, un mot. J’espère que ces défis me permettront de mettre en place des routines pour me faire conserver mes efforts sur le long terme…
Si certains d’entre vous veulent me rejoindre dans ce joli défi, qu’ils n’hésitent pas à m’en faire part. Je vous lirai avec grand intérêt!
Tout est dit dans le titre. Mais dans quelques semaines, je vais avoir à gérer le ménage et le rangement d’un appartement de près de 145m2, soit près de quatre fois la surface que nous avions à Paris. J’ai un peu peur de me laisser déborder, de ne plus savoir par quel bout commencer assez rapidement, sans compter que Papa Lou aura déja vécu deux mois dans cet appartement sans femme de ménage…
J’espère que nous pourrons rapidement avoir recours à une femme de ménage, mais de toute façon, elles ne font pas tout. Le rangement, le désencombrement, ça reste avant tout à la charge des personnes qui vivent dans l’appartement et mieux c’est fait et plus la femme de ménage est efficace…
Je suis tombée un peu par hasard sur la méthode Flylady. C’est une méthode pas à pas qui m’a pas mal inspiré. Je ne connais pas le détail de la méthode, si ça me convient vraiment je m’inscrirais sur leur forum, mais pour le début j’ai surtout envie de retenir certaines de leurs idées.
A savoir:
Chaque soir, son évier doit être propre et brillant
Chaque matin, se réserver un temps pour s’habiller, se maquiller, être jolie pour affronter sa journée
Ne jamais sortir d’une pièce sans ranger une chose
Instaurer 15 minutes de désencombrement par jour sur un seul endroit
Définir les points chauds de son logement et y passer régulièrement deux minutes mais pas plus pour ranger et nettoyer
Définir 5 zones de ménage dans son logement. Chaque zone correspond à une semaine du mois. Se concentrer chaque semaine sur le ménage de la zone prédéfinie
Mettre en place des routines
Ne pas oublier de s’accorder du temps pour soi
Je déteste faire la vaisselle, mais la motivation de voir mon évier briller le soir sera peut être assez forte pour en faire une routine? Je me laisse vite déborder par des zones où s’accumulent tout un tas de bordel (papiers, jouets, …), la technique des points chauds me permettra peut être d’y remédier car deux minutes, c’est rien ou presque! La technique des 15 minutes de désencombrement par jour m’évitera d’avoir un désencombrement de malade à faire tous les trois-quatre ans, et surtout m’évitera de me casser la tête autant que cette fois-ci lors de notre prochain déménagement! Les 5 zones de ménage, une fois qu’elles s’alterneront de manière fluide, me permettront de passer moins de temps sur le ménage et de ne pas culpabiliser d’avoir une zone nickel et celle à côté qui laisse à désirer…
Je mettrais ces techniques en place dès mon arrivée à Shanghai. Comme l’appartement est encore relativement vide, je devrais avoir plus de facilités à gérer et en appliquant ces techniques dès le début éviter de me laisser déborder. En parallèle, je me suis offert un super organiseur familial qui devrait me permettre de ne jamais rien oublier!
J’ai presque envie de dire que je suis confiante!
Et vous, des techniques pour ne pas vous laisser déborder par les tâches ménagères?
Quand on a un enfant – ou plusieurs d’ailleurs-, il y a des petites choses avec lesquelles il faut vite arriver à jongler: les grains de sables.
Des grains de sables, il en existe vraiment de toutes sortes.
On a bien les grains de sables arrivés là pour une raison tout à fait agréable au départ: un week-end en famille organisé à la dernière minute, une soirée entre amis qui se prolonge de manière inopinée, une promenade dans le parc en rentrant du travail pour profiter des derniers rayons de soleil, …
Il y a également ceux bien moins agréables qui nous tombent dessus sans qu’on s’y attendent: des heures supplémentaires pour palier à l’absence des collègues ou du manque d’effectifs, une bonne grippe, un changement d’horaires de dernière minute au travail,…
Mais qu’ils soient agréables ou pas, les conséquences sont les mêmes: une désorganisation totale de tout un savant aménagement qui peut influer sur plusieurs jours ou même plusieurs semaines.
Et pour couronner le tout, un grain de sable, par définition, arrive rarement seul. Ces petites choses-là, elles se promènent entre amis. Et les grains de sables se cumulent rapidement dans nos vies…
Les derniers en date dans la famille Kangourou illustrent bien ce joli cumul. Sur un coup de tête, nous sommes partis en week-end de dernière minute dans la région de Blois. Nous avons passés de magnifiques moments en famille. Mais au retour, c’est la lessive en retard qui nous attendait, les courses pas faites pour la semaine, du vidage de valises en retard – et il faut bien préciser que je n’ai toujours pas complètement vidé une des valises du Japon -, un joli bordel dans l’appartement dû au déballage plus que rapide de tout ce qui se trouvait dans la voiture, …
De ces grains de sables-là, on s’en accommode. On a pris tellement de bonheur en deux jours qu’on peut bien être désorganisé quelques jours en contrepartie.
Mais le problème, c’est qu’on était trop optimiste. Parce que le grain de sable suivant nous est tombé dessus vitesse grand V. Deux jours plus tard, Papa Lou développait une magnifique bronchite avec plus de 40 de fièvre et tout et tout. Et Papa Lou n’est jamais malade. Là, on a moins rigolé. Rangement, vaisselle, courses, lessive, le retard s’est accumulé partout sans qu’on ne puisse rien y faire, et surtout la fatigue a rapidement gagnée toute la famille…
Pour couronner le tout, – jamais deux sans trois il paraît – un dernier petit grain de sable, nous a achever: un changement d’horaire de dernier minute au boulot pour pallier à l’absence d’un collègue. Ouf!
Nous avons mis deux semaines à nous remettre. Et encore, les valises ne sont pas complètement vides… Mais on a tacitement décidé de laisser tomber puisqu’on repart en voyage dans moins d’une semaine!