[Outil d’apprentissage] La poutre du temps

C’est à l’époque de la première rentrée scolaire de Little Miss Sunshine, alors qu’elle n’avait que deux ans et demi, que j’ai découvert la poutre du temps. Je n’en avais jamais entendu parlé auparavant.

Pour ceux qui était comme moi, il s’agit d’un long calendrier linéaire. Dans la pédagogie Montessori, il s’agit d’afficher au niveau des yeux de l’enfant, dans un lieu de passage, tous les jours de l’année, afin de faire prendre conscience à l’enfant du temps qui passe.

Je n’avais malheureusement pas la place d’attacher tous les jours de l’année sur un de nos murs (cela nécessite environ 6m de mur). J’ai réfléchi à le couper par saison. Mais au fur et à mesure de notre utilisation, j’ai finalement opté pour la présentation de quatre semaines consécutives (la semaine en cours, la semaine précédente et deux semaines à venir). C’est ainsi que Little Miss Sunshine le comprenait le mieux. Presque trois ans plus tard, nous l’utilisons toujours plus ou moins de cette manière, mais nous avons finalement opté pour la présentation d’un mois après l’autre.

Le but de la poutre du temps est d’avoir une vision linéaire et globale des événements à venir. Ainsi, dans un premier temps, la poutre ne contenait que l’alternance des jours avec la maîtresse chinoise et la maîtresse française (représentée par une lettre chacune), les anniversaires de la famille, les vacances et les grandes fêtes (que ce soit vacances scolaires, jours fériés français et chinois, les voyages ou l’arrivée de la famille chez nous). Noter l’alternance de la maîtresse française et la maîtresse chinoise sur la poutre du temps nous a été très utile la première année. Quand Little Miss Sunshine nous posait la question de savoir si elle allait devoir parler français ou chinois le lendemain, nous la renvoyions vers son calendrier et ça nous a éviter de nombreuses crises (quand je lui disais moi-même « demain, c’est la maîtresse chinoise », j’avais droit à d’interminables crises de larmes les premiers mois). Le rythme ayant changé l’année suivante, nous n’avons plus noté les alternances chinois-français.

L’utilisation de la poutre du temps au quotidien, nous a beaucoup aidé. Little Miss Sunshine n’est pas une enfant qui aime les surprises. Elle aime savoir où elle va et ce qu’on attend d’elle. Et dans ces cas, tout se passe toujours au mieux. Bien sûr, elle a appris à faire avec les imprévus depuis, mais en première année de maternelle, ce n’est pas vraiment ce que j’attendais d’elle. 

L’année suivante, nous y avons ajouté nos activités régulières (piscine, danse, …) ainsi que les impératifs de travail de Papa Lou et moi qui influaient sur sa vie quotidienne (les déplacements de Papa Lou et ma présence pour les ateliers à l’école).

Et depuis cette année, on y note également les différentes invitations de Little Miss Sunshine ou les fêtes de l’école.

Chaque jour, l’enfant déplace la pastille qui symbolise la journée en cours. A ce moment-là, il peut se projeter dans le temps, savoir ce qui l’attend le lendemain (école ou pas, activités, absence des parents en déplacement,…). Il peut aussi compter les jours qui le sépare de l’événement suivant (particulièrement efficace pour son anniversaire ou Noël!, mais cela permet aussi à l’enfant de savoir quand c’est l’anniversaire de son frère ou de sa maman – Little Miss Sunshine m’a ainsi préparé un cadeau en tout autonomie cette année, puisqu’elle connaissait la date de mon anniversaire!). Quand je change le mois, je prépare le calendrier seule (pour être plus efficace pour le moment, mais quand elle saura lire, elle pourra s’en charger) et Little Miss Sunshine participe à la mise en place des différents événements. C’est un petit rituel bien rôdé en fin de mois maintenant.

J’ai pris le parti de créer une étiquette spécifique pour chacun des événements. Pour faciliter la lecture, ce sont des images que nous avons ensemble sélectionné avec Little Miss Sunshine. Ainsi, depuis plusieurs années, c’est la même image qui symbolise la danse, les vacances ou les déplacements de Papa Lou. Vous pouvez notamment voir les étiquettes symbolisant les vacances scolaire (le parasol), ma présence à l’école (le personnage qui lit une histoire aux enfants), nos déplacements en avion (l’avion) ou la Chandeleur (le plat de crêpes).

Chaque jour, on déplace un bouton pour marquer le jour présent. Nous avions longtemps notre poutre du temps sur notre réfrigérateur américain (oui, il est grand!). C’est donc un aimant rose qui marquait le jour présent. Depuis la fin de l’année dernière, la poutre du temps a intégré la chambre de Little Miss Sunshine (puisqu’elle y dort enfin!) et c’est une pastille à scratch créé de toute pièce avec de la laine et de la colle chaude qui marque le jour présent. 

Au quotidien, la poutre du temps rassure. L’enfant a l’impression d’avoir une certaine incidence sur le temps et les événements, ou au moins d’y participer activement. Pour les événements exceptionnels, nous avons l’habitude d’y ajouter des calendriers de décompte des jours pour aider à patienter. C’est notamment le cas à Noël avec le traditionnel calendrier de l’Avent, mais aussi avant de rentrer en France généralement ou de voir la famille nous rendre visite. Je prépare un calendrier de décompte avec son aide environ trois semaines avant l’événement, quand je sens que c’est nécessaire. 

La jolie poutre du temps que nous utilisons depuis le début est celle du site Hoptoys. Elle est belle, complète, pratique. Vous pouvez la télécharger gratuitement à partir de leur blog: ici. J’ai longtemps ré-imprimé, mois après mois, ma poutre du temps. Bonjour le gaspillage d’encre et de papier. J’ai enfin trouvé une solution plus écologique à la fin de l’année dernière. J’ai tout plastifié. J’ai mis partout où c’était nécessaire du scratch autocollant. Et ce système fonctionne vraiment très bien.

Mon prochain défi à partir de septembre sera d’intégrer les événements spécifiques à Little Smiling Buddha qui va rentrer à l’école à notre poutre du temps…

Et vous connaissez-vous la poutre du temps? Et si vous en utilisez une, comment l’utilisez-vous? De manière traditionnelle ou détournée? 

[Jeu] Mosaïques en bois

Il y a un moment déjà, Little Miss Sunshine avait reçu un joli coffret de mosaïques en bois de la marque Mélissa & Doug. Elle n’avait jamais réellement accroché, et j’étais un peu déçue. Elle avait bien réalisé, planche après planche, les modèles prédéfinis, mais n’avait pas cherché plus loin et nous avions fini par ranger ce jeu.

Il y a quelques semaines, nous l’avons ressorti à sa demande et ce fut une réelle re-découverte. Depuis, c’est le grand amour. Régulièrement, le soir, un peu avant de passer à table, quand la tension de la journée tombe doucement, Little Miss Sunshine et Little Smiling Buddha passent de long moment à créer de nouvelles mosaïques.

Les modèles ont d’abord été très simples. Et progressivement, Little Miss Sunshine a trouvé comment créer des mandalas. Et depuis elle n’arrête plus…

Elle aime créer des fleurs de toutes sortes. Elle s’essaie en mettant de petites pièces ou de grandes pièces au centre, pour éviter de faire toujours les mêmes.

Et Little Smiling Buddha aussi essaie de créer des formes, par imitation. Il s’assoit à côté de sa soeur, l’observe de longs moments, puis commence par lui passer des formes en bois au fur et à mesure de ses besoins, jusqu’à se décider à créer lui-même. C’est chaque fois le même rituel. Et je trouve ça adorable!

Voici quelques modèles réalisées par Little Miss Sunshine…

Ce jeu est juste génial. Il est riche en apprentissages et en découvertes. Il prouve à l’enfant qu’il peut être un vrai artiste et créer ses propres figures. Je ne l’aurai jamais proposé à un enfant de 18 mois, mais en observant Little Smiling Buddha, je me rends compte qu’on peut très facilement le substituer à un puzzle et laisser libre cours à l’imagination de l’enfant. Bien sûr, tout dépend de l’enfant. Comme je le disais au début de mon article, il y a un an encore, donc à 4 ans, Little Miss Sunshine ne s’y intéressait pas…

Les mosaïques en bois ne sont finalement pas si nombreuses que ça pour les grandes créations dans ce coffret. J’ai essayé d’en trouver en Chine, mais impossible pour le moment. J’espère que nous aurons l’occasion de leur en offrir encore!

C’est un réel coup de coeur pour toute la famille!

[Recette] Poulet amok

Voici une recette tout droit sortie de nos souvenirs gustatifs de notre voyage au Cambodge. Little Miss Sunshine Sunshine n’a voulu manger que ça durant les 5 jours qu’on duré notre séjour. Et c’est vrai que ce curry est juste délicieusement parfumé.

Alors on a tenté l’expérience et celui-ci y ressemble beaucoup! Voici ce qu’il vous faudra pour 3 personnes: 

  • 500g de filet de poulet 
  • 3 cm de galanga (ou à défaut de gingembre frais) 
  • Une tige de citronnelle 
  • 5 cuillères à soupe d’huile d’arachide
  • Un bouquet de basilic thaï 
  • 3 gousses d’ail
  • Le zeste d’un citron 
  • Trois cuillères à soupe de cacahuète 
  • Du poivre 
  • Une cuillère à soupe de curcuma en poudre 
  • 400ml de lait de coco 


Pour commencer laver toutes les herbes et la racine. Peler le gingembre (ou le galanga). Couper grossièrement la citronnelle. Ne garder que les feuilles du basilic thaï. Peler et émincer grossièrement l’ail. Prélever le zeste d’un citron.

Mettre tous ces ingrédients (gingembre, citronnelle, basilic, ail et zeste) dans un mixeur. Ajouter les cacahuètes, le poivre à votre convenance, le curcuma et deux cuillères à soupe d’huile. Mixer jusqu’à obtenir une pâte fine. Si quelques morceaux de citronnelle résistent, il n’y aura qu’à les sortir à la fin de la cuisson.

Emincer le poulet en gros cubes.

Faire chauffer trois cuillères à soupe d’huile. Y jeter la pâte et laisser cuire à feu vif environ cinq minutes en remuant régulièrement.

Puis y ajouter le poulet et faire revenir cinq minutes supplémentaires. Enfin, baisser le feu, ajouter le lait de coco et laisser mijoter dix minutes.

Servir avec un bol de riz.

Le goût de la citronnelle et du lait de coco sont juste à tomber dans cette recette…  Et pour varier les plaisirs, n’hésitez pas à faire la même chose avec du poisson, du porc ou du boeuf. Laissez-moi votre avis si vous testez!

[Activités] La chenille qui fait des trous

Depuis quelques semaines, Little Smiling Buddha est totalement passionné par l’histoire de la chenille qui fait des trous d’Eric Carle, qu’il me fait lire et relire plusieurs fois au cours d’une même journée. C’est un livre que nous avons acquis en anglais, à notre arrivée à Shanghai. Little Miss Sunshine avait donc deux ans et demi. Mais j’ai choisi de lui traduire en français quand nous le lisons – sauf quand nous le lisons avec sa soeur – afin d’approfondir son vocabulaire en français dans un premier temps. Et il a déja intégré pas mal de vocabulaire au travers de cette petite histoire: la chenille, le cocon, le papillon. Sans compter certains aliments qu’ils connaissaient déja en partie. On n’insistera jamais assez sur la lecture pour l’acquisition de vocabulaire. Les livres sont des trésors!

J’aime beaucoup ce livre et nous l’avions déja bien exploité avec Little Miss Sunshine, quand elle avait trois ans et demi pour étudier le cycle du papillon. Je vous en avais d’ailleurs parlé là-bas.

Cette semaine, je me suis replongée dans mon tableau Pinterest consacré aux livres d’Eric Carle. J’y ai allègrement pioché idées et inspiration. Et j’ai commencé, comme j’avais déja dans l’idée à l’époque pour Little Miss Sunshine par créer un bac sensoriel coloré sur le sujet.

Quand nous avions acheté le livre, il y avait une peluche avec. A l’époque, je n’avais pas pensé à son utilité, mais c’est finalement plutôt sympa d’avoir une peluche pour créer facilement de jolis bacs sensoriels. Le bac a eu pas mal de succès. Surtout la feuille et l’oeuf que j’ai créé en feutrine pour l’occasion et le riz coloré qu’il manipulait pour la première fois.

Lors de la deuxième présentation, j’ai ajouté les cartes de nomenclature que j’ai créé pour l’occasion grâce aux scans du livre et au super site C’est pour vous. Après avoir été intéressé uniquement par le riz coloré, il a finalement décidé de donner à manger à sa chenille.

Je re-proposerai régulièrement le bac sensoriel à Little Smiling Buddha tant qu’il montre de l’intérêt pour celui-ci.

J’ai imprimé les jolies cartes de nomenclature en grand modèle afin que Little Smiling Buddha puisse mieux s’en servir. J’ai dans l’optique de les conserver grâce à un anneau de porte-clef pour les ranger facilement, mais aussi pour y revenir aussi souvent que l’envie nous en prend. Mais pour le moment, comme nous nous en servons quasi quotidiennement, je les ai laissé libre.

L’utilité des cartes de nomenclature est très variée. Quand je les donne à Little Smiling Buddha, il cherche spontanément ce qu’il connait pour me dire le nom de l’objet représenté. Ensuite, souvent, on reprend les cartes ensemble en les nommant, chacun notre tour. Mais ce que je préfère, c’est lire le livre et le laisser chercher seul la carte correspondant à ce dont nous sommes entrain de parler. Pour réduire la difficulté, je ne pose jamais toutes les cartes sur la table, je les sélectionne par rapport à son intérêt. Comme je le disais plus haut, on les utilise aussi avec le bac sensoriel. Mais dans ce cas-là, je n’interviens pas le laissant découvrir et jouer à son rythme.

Little Miss Sunshine aussi y trouve son intérêt. Grâce aux trois écritures, elle commence à déchiffrer et même à écrire. Elle a d’ailleurs spontanément cherché un stylo et du papier en m’annonçant qu’elle allait essayer d’écrire les mots en attaché grâce aux cartes de nomenclature.

Je savais que les cartes de nomenclature lui plairait – et ça fait d’ailleurs un long (trop long) moment que je ne lui en avais pas proposé -, mais je ne pensais pas qu’elle les utiliserait spontanément pour écrire en attaché.

J’ai également imprimé un mini jeu de mémory, des images séquentielles et le cycle de la vie du papillon. Little Miss Sunshine a très tôt apprécié les jeux de mémory. Je ne sais pas si ce sera pareil pour Little Smiling Buddha, mais il a l’air de suivre les pas de sa soeur à ce sujet… Pour les images séquentielles, pour le moment, on fait ensemble en parlant de ce qui se passe dans le livre, juste après sa lecture. Quant au cycle de vie du papillon, on l’utilise avec le livre au courant de la lecture pour mettre le doigt sur chaque étape. Little Miss Sunshine est également fière d’utiliser toutes ces ressources, pour elle en feuilletant le livre, ou pour le raconter avec ses propres mots à son frère.

J’ai encore l’intention de faire un peu de bricolage sur le sujet. Je pense notamment faire de la peinture avec des ballons, Little Smiling Buddha aimant beaucoup varier les ustensiles pour peindre. J’ai aussi l’intention de refaire de la pâte à modeler maison et de proposer une invitation à créer sur le sujet de la chenille qui fait des trous, sur le même principe que celle proposée pour l’automne. Ensuite, tout dépend de l’intérêt des enfants pour le sujet. Mais quoiqu’il en soit, j’ajouterai des photos au fur et à mesure de nos créations.

J’adore exploiter les livres pour créer des activités, et vous, qu’en pensez-vous? 

[Recette] Pâte à crêpes

Voici notre recette, classique, de pâte à crêpes. Je la pose ici, surtout pour la retrouver facilement lorsque j’en ai besoin. Car c’est avant tout pour ça que j’ai mis en place mon blog, me permettre de me remémorer de beaux souvenirs, de revoir des photos, des événements qui nous ont marqué, de faire des bilans de nos différentes étapes de vie, mais aussi de rassembler nos recettes et d’y avoir facilement accès où que je sois.Mais n’hésitez pas à tester notre recette!

Pour une vingtaine de crêpes, il vous faudra:

  • 250g de farine
  • 4 oeufs
  • 15g de sucre vanillé
  • un demi litre de lait
  • une cuillère à soupe de rhum (facultatif)
  • un peu de beurre pour la poêle

Dans le bol d’un robot, verser la farine, les oeufs et le sucre. Commencer à mélanger vitesse 2 en ajoutant progressivement le lait. Quand tout le lait a été ajouter, augmenter la vitesse progressivement jusqu’à le mettre au maximum pour quelques minutes afin d’éviter d’avoir des grumeaux dans la pâte.

Laissez reposer au moins 30 minutes.

Faire chauffer une poêle légèrement huilée à l’aide d’un pinceau de cuisine. Quand la poêle est bien chaude, y verser une demi-louche de pâte. A feu moyen, laisser cuire la première face jusqu’à ce que la crêpe se décolle seule. La faire sauter et laisser cuire la seconde face une minute supplémentaire. Déposer sa crêpe dans une grande assiette et renouveler l’opération autant de fois que nécessaire.

Quand je prépare des crêpes, je les prépare toujours pour le goûter. Et pour me faciliter la tâche, j’ai deux options: soit je prépare toutes les crêpes pour le goûter et je mets celles que je n’ai pas mangé au frigo – me reste alors à les ressortir le lendemain matin pour le petit déjeuner et à les réchauffer rapidement à la poêle une à une avant de les garnir -, soit je rempli une bouteille de sauce à bouchon « propre » préalablement lavée (moutarde, ketchup…) de pâte à crêpes pour le lendemain – et il ne me reste qu’à faire sauter des crêpes fraîches pour le petit-déjeuner, mais cette option est un peu plus longue que la précédente. Des crêpes déja prêtes se conservent deux-trois jours au réfrigérateurs, la pâte crue ne se conserve qu’une journée.

Pour les déguster, ce qu’on préfère c’est y ajouter de la pâte à tartiner au chocolat, des tranches de banane et un peu de pâte à tartiner au chocolat, du sucre à la cannelle, du sucre vanillé, du miel ou de la confiture. Mais comme ces crêpes sont très peu sucrée, on peut aussi les déguster salée.

A vous de choisir comment vous aimez les déguster! 

[Voyage à Siem Reap] Jour 1 – Notre hôtel et Angkor Vat

Vous vous en souvenez très certainement, mais ses vacances de printemps ont failli nous passer sous le nez à cause de la maladie de Little Miss Sunshine. C’est finalement au dernier moment, alors qu’elle n’avait plus de fièvre depuis 12h environ, que nous avons fait le choix de partir quand même. Et nous avons eu raison! A part un petit épisode de grosse fatigue le premier jour – que nous avons du coup adapté à cette fatigue -, tout s’est passé pour le mieux.

Nous avons quitté l’appartement vers 16h30, alors que nous venions de boucler nos valises. Nous voulions partir en avance, parce que voyageant avec une compagnie lowcost chinoise, Spring Airlines – qui par ailleurs est une très bonne compagnie – durant les fêtes du Nouvel An Chinois, nous nous attendions à ce qu’il y ait vraiment un monde de dingue. Finalement, soit on s’habitue au monde – ce qui doit être en partie le cas -, soit il n’y avait finalement pas tant de monde que ça – en plus, les Chinois savent gérer la foule, il faut bien le dire! -, mais tout est allé relativement vite. Nous avons même pu dîner de raviolis chinois à l’aéroport avant d’embarquer.

Entre Shanghai et Siem Reap, le vol est direct. 4h plus tard, nous sommes arrivés en pleine nuit à l’aéroport de Siem Reap. J’ai beaucoup aimé ce bel aéroport. Il n’est pas très grand, mais très exotique je trouve. Tout se passe à l’extérieur. On ne rentre dans l’aéroport que pour le contrôle de l’immigration et récupérer ses bagages. Les bâtiments sont très jolis, la végétation luxuriante aux abords des pistes. C’est la première fois de ma vie que je trouve un aéroport « beau ».

L’hôtel avait envoyé une voiture pour nous chercher. Nous sommes arrivés à notre hôtel vers les 2h du matin. Little Smiling Buddha et Little Miss Sunshine dormaient. L’un dans le Boba, l’autre dans les bras de Papa Lou. Le temps de faire une photo de notre jolie chambre et nous sommes tous allés terminer notre nuit dans nos lits!

Nous avons tout de suite été séduit par notre hôtel, que nous avions minutieusement choisi avec l’aide de Little Miss Sunshine au courant du mois de décembre. Même dans la nuit, il était magnifique et reposant. Et nous y avons passé un magnifique séjour, mais j’aurai encore l’occasion de vous en reparler. Nous avons mis notre réveil sur 8h30, pour éviter de louper le petit-déjeuner et nous avons terminé notre nuit…

Le lendemain, au réveil, mon premier réflexe fut de sortir de la chambre pour aller voir les alentours et visiter notre hôtel. La lumière matinale était magnifique. Voici par exemple notre grande chambre vue de l’extérieur. On entend les bruits de la ville au loin – on est quand même en plein coeur de Siem Reap, au bord de la rivière, et pourtant c’est le calme qui règne. Le jardin de l’hôtel est magnifique, rempli de plantes et de fleurs tropicales…

Et nous sommes juste à côté de la piscine. Nous n’avons qu’une hâte, c’est de commencer vraiment ses vacances. Les enfants ont bien dormi. Little Miss Sunshine va bien, pas de fièvre à l’horizon. Nous sommes donc allés prendre notre petit-déjeuner.

Les petits-déjeuners étaient copieux, et le choix était important: deux petits-déjeuner asiatique, un petit-déjeuner continental et un petit-déjeuner américain. Ce matin là, je me suis régalée avec le grand petit-déjeuner continental: des oeufs au plat, une saucisse, du lard grillé, une tomate grillée aux herbes et une pomme de terre, un plat de fruit, des viennoiseries et un thé.

Nous nous doutions bien que Little Miss Sunshine allait encore être fatiguée. Elle sortait tout juste d’une semaine de fièvre. Nous avons donc décidé de partir visiter un seul temple en ce premier jour, puis de rentrer à l’hôtel pour profiter de la piscine. Et pour ce premier jour, nous avons choisi de visiter un des plus connu: Angkor Vat.

Nous avons choisi de faire le trajet en tuk-tuk. C’est de loin le moyen de transport le plus pratique, même si pas vraiment sécuritaire. Si on est en couple, ou avec des adolescents, ça doit être sympa de louer des vélos ou des scooter, encore que la circulation reste importante et le code de la route rarement respecté.

Dans un premier temps, notre chauffeur de tuk-tuk nous a emmené jusqu’au ticket office pour acheter nos pass pour les différents temples. Nous avons passé cinq jours à Siem Reap. On peut acheter des pass pour une journée (à 20$, le pass est valable trois jours), pour trois jours (40$, le pass est valable une semaine) ou pour une semaine (60$, le pass est valable un mois). Nous avons opté pour le pass une semaine, même si nous ne restions que cinq jours et nous l’avons largement rentabilisé. A chaque fois que l’on entre dans la zone d’Angkor, le pass est poinçonné. Seuls les temples les plus lointains ne sont pas compris dans le tarif du pass (nous avons dû acheter une entrée pour visiter le temple de Beng Mealea).

Mais revenons-en a notre visite du premier jour: Angkor Vat. Il faut dire que je ne savais pas trop à quoi m’attendre. J’avais des images en tête, mais j’avais un peu peur d’être déçue, qu’il y ait trop de vendeurs « à la sauvette », qu’il y ait trop de mendicité, qu’il y ait trop de monde – surtout de Chinois vu la période à laquelle nous y séjournions! -, … Mais finalement je n’ai pas été déçue. Les vendeurs ne sont pas trop insistants, la mendicité est quasi-inexistante, les Chinois étaient nombreux mais compte tenu du nombre de temple, leur nombre est moindre…

Notre tuk-tuk nous a déposé à l’entrée arrière d’Angkor Vat. Comme nous avions deux enfants en bas-âge, il nous a conseillé de faire un aller-retour sur l’entrée arrière, plus facilement accessible et moins loin du temple. C’est vrai que nous avons loupé la majestueuse entrée d’Angkor Vat ce premier jour, mais nous avons pu l’observer à plusieurs reprises lors de nos autres journées de visite.

Nous sommes donc arrivés par l’arrière, là où les douves sont les plus présentes. La promenade a donc commencé le long de l’eau.

Puis, nous sommes arrivés au premier mur d’enceinte. C’est certainement l’endroit où les enfants se sont le plus amusés. On peut grimper partout ou presque. 

Ils sont partis à la découverte, à leur rythme, en grimpant comme ils le pouvaient, en faisant demi-tour quand ils ne pouvaient plus avancer, en appelant quand ils étaient coincé… En plus, nous étions quasiment seuls. Nous avons vraiment bien profité!

Ensuite, nous sommes allés visiter le temple proprement dit. Il y avait évidement déja plus de monde.

Il faisait vraiment chaud ce jour-là, dans les 35°C facilement. Nous avons régulièrement fait des pauses pour nous hydrater.

Little Miss Sunshine a adoré grimper les énormes escaliers des temples, d’abord avec l’aide de Papa Lou, puis seule. Little Smiling Buddha a passé une grande partie du temps de la visite du temple dans le Boba.

Il y avait partout de magnifiques bas-relief sculpté.

 

  

La partie centrale du temple n’est accessible que pour les personnes de plus de 12 ans, n’étant pas enceinte et n’ayant pas de problème de coeur. Nous avons fait le choix de ne pas faire cette visite avec les enfants, nous aurions évidement pu nous relayer, mais où aurait été le côté familial dans tout ça… En outre, et je trouve ça tout à fait normal, il faut avoir une tenue décente – à savoir les épaules couvertes ainsi qu’un bas qui couvre au moins les genoux – pour accéder au site. Certains touristes ont fait un scandale parce qu’ils ne pouvaient pas accéder au site en mini-short avec un pashmina autour de la taille, au point de bousculer vivement le personnel sur place et j’ai trouvé ça particulièrement honteux, surtout que la précision sur la tenue vestimentaire est présente partout. C’est peut être un lieu touristique mais il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’un temple à l’origine…

 

A cause de la fatigue de Little Miss Sunshine, nous avons fait de nombreuses pauses, nous asseyant à l’ombre régulièrement.

Nous avons finalement passé près de trois heures sur le site d’Angkor Vat. Et nous en avons pris plein les yeux.

     

Nous sommes tardivement revenu vers Siem Reap. Notre tuk-tuk nous a emmené déjeuner dans un restaurant de cuisine traditionnelle khmer.

On a pu se désaltéré avec de délicieuses noix de coco fraîches.

Et quelques plats typiquement locaux et d’autres moins (pourquoi servent-ils des frites avec des plats typiquement locaux?!?

Après ce premier aperçu de la cuisine local, nous sommes rentrés nous reposer à l’hôtel.

Et après une petite sieste pour toute la famille, nous sommes allés profiter de la jolie piscine de l’hôtel… Quel bonheur de voir les enfants patauger dans l’eau! 

Pour dîner, l’hôtel étant idéalement placé assez proche du Old Market et de la Pub Street, nous avons repris le tuk-tuk pour nous y rendre – à cause des enfants, mais entre adulte ça n’aurait pas été nécessaire.

Après une petite promenade sur le Old Market, nous sommes partis à la recherche d’un restaurant.  

Dans une des petites rues animés, nous avons trouvé le Purple Mangousteen, un sympathique restaurant de spécialités locales. Et nous nous sommes régalés.

Little Miss Sunshine est tombée amoureuse d’un de leur curry local, le amok. Elle en a mangé à tous les repas pendant les cinq jours qu’a duré notre séjour au Cambodge.

Tout le monde était bien fatigué, Papa Lou et moi avions très envie de profiter encore un peu de la soirée, mais finalement, notre promenade sur le Night Market a été microscopique. Mais ce ne fut que partie remise puisque nous avons pu en profiter d’autres soirs de notre séjour…

Cette première journée n’aura pas été trop chargée pour ne pas sur-fatigué les enfants. Et nous avons fait le bon choix. Ils ont très bien dormi, toute la nuit et ce sont réveillé en pleine forme pour repartir à la découverte d’autres temples!

[DIY] Nos nouvelles bouteilles sensorielles 

Il y a quelques mois de ceci, je vous avais montré les premières bouteilles sensorielles que j’avais créé pour Little Smiling Buddha. Il s’avère qu’elles ont eu un énorme succès auprès de Little Smiling Buddha, mais aussi auprès de Little Miss Sunshine.

C’est donc avec grand plaisir, qu’au gré de mon inspiration, nous avons créé de nouvelles bouteilles sensorielles, certaines éphémères – dont les bouteilles autour de l’automne, dont les marrons et les haricots ont fini par moisir – et d’autres non.

Voici deux autres bouteilles qui ont eu un énorme succès.

  • La bouteille aux perles d’eau

Après notre jolie activité de manipulation et transvasement de perles d’eau, nous avons récupéré une partie des perles que nous avons mis à l’intérieur d’une petite bouteille en plastique transparente. Puis je l’ai rempli d’eau avant de sceller le bouchon à l’aide de mon pistolet à colle. Les perles d’eau sont superbes dans la bouteilles. Les couleurs pastels plaisent aussi bien aux enfants qu’à moi et la lenteur avec laquelle les perles se déplacent est très reposante.

  • La bouteille d’hiver

Pour réaliser cette bouteille, j’ai découpé des cylindres de polystyrène – qu’il me restait suite à cette activité – en tranche, j’y ai dessiné des flocons de chaque côté au feutre indélébile bleu. Pendant ce temps, Little Smiling Buddha a glissé de jolies perles bleu et argent et blanche et argent, ainsi que des pompons blanc et bleu.

On commence à avoir une jolie collection de bouteilles sensorielles de toutes sortes, qui sont renouvelées ou pas au fur et à mesure qu’elles s’abîment. Les enfants jouent énormément avec. Little Smiling Buddha aime qu’elles fassent du bruit. Little Miss Sunshine préfère les observer. Little Smiling Buddha essaie actuellement de faire des constructions avec. Little Miss Sunshine préfère les utiliser comme biberon pour ses poupées. Chacun son utilisation…

Ces jouets réalisés avec presque uniquement du matériel récupéré sont vraiment très intéressant pour les enfants. Si vous n’avez pas déja essayé, je vous invite à le faire!

[DIY] Un igloo en polystyrène 

Voici une de nos jolies créations dans le cadre de notre thème sur les Inuits qui rentre dans le thème plus grand de la découverte des enfants du monde. Ce petit univers de jeu nous aura valu quelques heures d’amusement avant destruction complète: un igloo en polystyrène.

Je l’ai réalisé avec Little Smiling Buddha, 19 mois. Et voici ce dont nous avons eu besoin:

  • de cylindres de polystyrène
  • de la colle
  • une feuille de papier bleu

J’ai commencé par mettre de la colle sur la feuille bleue en dessinant la forme que je voulais donner à notre igloo. Ensuite, j’ai montré à Little Smiling Buddha comment prendre en main les cylindres de polystyrène et les poser sur la colle. Au bout du troisième, il s’est débrouillé seul. Je lui montrais juste comment suivre la ligne de colle de temps à autre et bien poser le polystyrène. Il a pris beaucoup de plaisir à coller tout seul!

Quand nous avons eu fini de faire le tour de notre première ligne de polystyrène, il a été très frustré de ne pas pouvoir continuer seul. C’est moi qui ai remis la colle et je lui ai a nouveau montré comment poser les cylindres sur la première ligne de polystyrène.

Ensuite, nous avons patienté une journée avant de faire de même pour une ligne supplémentaire. Puis encore une journée, pour la ligne suivante. Ma colle séchait très mal. C’est moi qui ait fini par réaliser la porte de l’igloo seule.

Pour achever ce paysage, j’ai trouvé sur le site de Hugo l’Escargoticide jolies petites marionnettes que Little Smiling Buddha a colorié, avant que je ne leur ajoute un peu de couleur. Si vous cherchez d’ailleurs de jolies marionnettes sur le thème des enfants du monde, je vous invite à farfouiller sur ce site, il y en a pas mal d’autres, très jolies aussi.

Il a joué un bon moment à mettre ses personnages dans l’igloo et à les sortir, avant de totalement détruire l’igloo… Il a pris un malin plaisir à démonter l’igloo cylindre par cylindre. Une activité de motricité fine à elle toute seule!

Il lui reste ses marionnettes, avec lesquelles il joue encore régulièrement. Il sait maintenant nommer l’ours, le pingouin, la petite fille et le garçon inuit. Un vrai bonheur de voir ainsi ses progrès!

Ma reconversion professionnelle 

Cette reconversion, j’en rêve depuis plus de trois ans. J’en rêvais déjà, que je n’avais pas encore arrêté mon précédent boulot. Pas que je n’aimais pas ce que je faisais. Mais je ne supportais plus les horaires et le manque de disponibilité pour ma famille que cela impliquait. Et j’avais besoin de faire une pause professionnelle, j’avais besoin de prendre soin de mes enfants, de leur offrir ce dont ils avaient besoin durant leurs plus jeunes années.

Je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire. Un emploi qui me permette d’avoir du temps pour ma famille, pour moi. C’était l’essentiel. Si cet emploi pouvait en plus me permettre de travailler en lien avec une de mes passions: les livres, le thé ou les enfants, ça aurait été parfait. Je me suis promis d’analyser la situation, de trouver des pistes, de trouver une formation, de m’organiser pour reprendre le travail le jour où on rentrerait en France.

Et puis je suis tombée enceinte, et puis Little Smiling Buddha est arrivé, et puis il avait intensément besoin de moi. Et puis ma reconversion a été mise de côté. Ce n’était de loin plus ma priorité…

En même temps, par l’intermédiaire de l’école de Little Miss Sunshine, j’ai très vite eu l’occasion de m’investir un peu dans quelque chose qui me plaisait: la bibliothèque de l’école. Dès la deuxième rentrée de Little Miss Sunshine, ou les trois mois de Little Smiling Buddha, j’ai participé à son entretien. Un après-midi par semaine. Jusqu’à ce que Little Smiling Buddha ait 8 mois, je l’emmenais chaque mardi. Ensuite, c’est Ayi qui s’en est occupée. J’avais un moment pour moi. Un moment où je m’investissais dans un projet plus grand que moi. Un moment où je sortais de mon train-train. Un moment où je pouvais parler avec des adultes. Et ce moment m’a fait beaucoup de bien.

À la rentrée suivante, j’ai décidé de m’investir plus. J’avais envie de plus. J’étais prête à faire autre chose que pouponner. Même si Little Smiling Buddha, 15 mois à l’époque, n’était pas forcément du même avis. Mais il restait volontiers avec Ayi un après-midi par semaine. J’ai créé les « ateliers du mardi » pour les classes de la section française. Une lecture et un bricolage en lien avec cette lecture par classe, pour chaque niveau, des Tout-Petits au CP, différent chaque semaine. J’avais besoin de beaucoup plus de disponibilité, notamment pour réfléchir mes ateliers – souvent le jeudi ou le vendredi de la semaine précédente – et puis pour les organiser – le mardi matin. Pas toujours simple avec Little Smiling Buddha dans les pattes, mais ce fut une réelle révélation. Je savais ce que je voulais faire. Et j’ai repensé à mes études, à ma première remise en question, il y a de ça presque dix ans maintenant…

J’ai tendance à dire que pour la suite, ma reconversion m’est tombée dessus. Mais à vrai dire, c’est mon investissement sur deux ans qui a payé. Je sais aussi que c’est ce statut un peu particulier d’expat qui me permet cette reconversion. Il faudra que je valide mes acquis lors de notre retour en France, mais j’ai déja des projets en tête pour le moment où ça arrivera.

Cette semaine, je commence un stage de deux jours par semaine à l’école qui durera jusqu’à la fin de l’année. Je passerai mes journées dans les classes des TPS, des PS, et des MS-GS. En observation ou en renfort. J’effectuerai des remplacements si nécessaire (comme je l’ai déjà fait en décembre).

J’ai aussi des formations de prévu. Notamment une formation à la pédagogie Reggio Emilia dès fin février. Je réfléchi aussi beaucoup à ma manière de mettre en place la bienveillance dans ma future classe. Je veux apporter ma contribution à la création d’une société plus bienveillante. Et moi qui ait longtemps réfléchi à faire l’instruction en famille à mes enfants, mais qui ait été mise en défaut par leur besoin de contact avec les autres, par leur ouverture d’esprit, je pense qu’il n’y a pas de meilleure manière de faire bouger les choses que de rentrer dans le système et de faire changer les choses à son niveau…

Et dès la rentrée de septembre, j’aurai ma classe. La classe des Tout-Petits. Et Little Smiling Buddha sera dans ma classe. J’ai déjà des tonnes d’idées, des tonnes d’envies, des tonnes de projets. J’ai aussi des tonnes d’appréhension. Mais je suis certaine que tout se passera bien. Je suis sûre de moi. J’aurai enfin le boulot de mes rêves! 

[Recette] Cake mandarine et pépites de chocolat

C’est la première fois que ça arrive, mais Little Smiling Buddha 19 mois m’a demandé un « tato o mamine » – comprendre un gateau à la mandarine. Comme nous en avons acheté beaucoup la semaine dernière – un peu plus de 2,5kg – il m’en restait justement pas mal. Alors ni une ni deux, on a tous les deux improvisé un cake à la mandarine et aux pépites de chocolat.

Pour un cake, il vous faudra:

  • 125g de sucre
  • 125g de beurre
  • 2 oeufs
  • 180g de farine
  • 1 sachet de levure
  • 2 mandarines + 1 mandarine pour le glaçage
  • 100g de chocolat noir grossièrement réduit en pépites
  • 2 cuillères à soupe de sucre glace pour le glaçage

Préchauffer le four à 180°C.

Faire fondre le beurre à la casserole. Puis mélanger énergiquement le beurre et le sucre.

Laver les mandarines et prélever le zeste. Presser deux mandarines et réserver le jus.

Réduire le chocolat en pépites grossières à l’aide d’un couteau. Réserver.

Dans le mélange beurre-sucre, ajouter les oeufs, la farine et la levure. Mélanger.

Enfin ajouter les zestes et le jus de mandarine et les pépites de chocolat. Mélanger.

Beurrer un moule, y verser la pâte. Enfourner 40 minutes à 180°C.

Juste avant de sortir le cake du four, presser le jus de la dernière mandarine et le mélanger avec le sucre glace pour obtenir un glaçage à la mandarine. A l’aide d’un pinceau, étaler sur le cake de manière homogène. Parsemer de perles de sucre ou d’écorces de mandarine confites.

Déguster!

Ici, il a fait l’unanimité et a été dévoré en une soirée!