[Formation] Massage Tuina pédiatrique

Il y a deux ans et demi, j’ai fait une première formation en médecine traditionnelle chinoise. Il s’agissait d’une introduction globale à la médecine traditionnelle chinoise: ses principes au travers des théories fondamentales, la manière de poser un diagnostique et la pharmacopée. Nous avions fait beaucoup de théorie, mais aussi un peu de pratique à la fin de la formation.

J’avais trouvé cette formation particulièrement intéressante et je m’étais d’ailleurs promis de me renseigner pour en faire une autre. Et puis le temps a passé, l’occasion ne s’est pas présentée. Et ce n’est finalement que cette année que j’ai enfin trouvé l’occasion de poursuivre ma formation en médecine traditionnelle chinoise.

Cette année, j’ai choisi une formation en massage Tuina pédiatrique. Le Tuina est une technique de massage chinoise, issue de la médecine traditionnelle chinoise, qui peut être de confort ou thérapeutique. J’ai déjà fait une formation en massage pour bébé en France à l’époque de la naissance de Little Miss Sunshine et j’ai donc trouvé l’idée de pouvoir comparer ces deux méthodes et les compléter l’une l’autre particulièrement intéressante.

Les deux formations ont eu lieu au Collège d’Education  Internationale de l’Université de Médecine traditionnelle chinoise de Shanghai. La première avec un médecin chinois et la seconde avec une médecin spécialiste en Tuina pédiatrique. Lors des deux formations, nous avions une interprète chinoise qui traduisait les propos des médecins en Français.

La première formation que j’ai faite a vraiment été utile pour comprendre certains concepts de la Médecine Traditionnelle Chinoise. C’est une manière de penser tellement différente de notre médecine occidentale que c’en est parfois troublant. C’est avant tout une médecine de prévention ou de complément, sauf sur certaines pathologies où elle a largement fait ses preuves. La Médecine Traditionnelle Chinoise comprend la pharmacopée chinoise, l’acupuncture, la moxibustion, le Tuina, parmi les méthodes les plus connues. 

Dans la première formation, nous avions commencé à aborder la pharmacopée, dans celle-ci j’ai entamé la découverte du Tuina. Et je dois dire que c’est quelque chose que j’espère pouvoir approfondir encore avant de quitter la Chine. Le Tuina utilise les douze méridiens et les points d’acupuncture. Pour les bébés et les enfants de moins de 7 ans, il y a certains points ou certaines zones spécifiques qui sont également très efficace.

J’ai ainsi appris à poser un diagnostique et à établir un protocole pour soigner les petits et moins petits maux des bébés de la naissance à 14 ans: coliques, rhume, maux de tête, maux de gorges, nausées, mal des transports, vomissement, insomnie, agitation, renforcement du système immunitaire, écoulement nasal, diarrhée, vertiges, fièvre, toux, asthme, constipation, énurésie, douleur abdominale, inappétence, trouble du sommeil, irritabilité, aphtes, …

Cette formation en Tuina pédiatrique a été vraiment passionnante et j’utilise les techniques apprises au quotidien avec les enfants ou même sur moi-même depuis.

Je garde toutes mes notes précieusement et j’espère un jour pouvoir aider d’autres enfants, d’autres parents, avec ses techniques apprises ces dernière années…


Et si vous êtes intéressés, j’ai depuis également effectué une formation en réflexologie plantaire

[Promenade] Caoyang quartier modèle de Shanghai

A la mi-novembre, une des sorties proposées par Shanghai Accueil était de visiter le premier quartier modèle de Shanghai : CaoYang. Curieuse, notamment parce que c’est un quartier que je ne connais pas du tout, je me suis donc inscrite.

Shanghai Accueil est une association de francophones qui essaie de faciliter l’intégration des Français et francophones qui arrivent à Shanghai en leur proposant toutes sortes d’activités entre Français pour découvrir Shanghai et la vie en Chine.

Le jour de la sortie, la pluie était malheureusement au rendez-vous. Heureusement, il ne faisait pas encore trop froid. Et c’est donc avec ma veste de pluie et mon parapluie que je me suis rendue en métro au lieu de rencontre.

Nous étions une douzaine de Français à nous rejoindre autour de notre guide chinoise qui parlait Français. Je fais régulièrement ce type de visite, mais c’est la première fois que j’étais avec une guide chinoise et j’ai trouvé ça très intéressant. Les Chinois, curieux  de voir un rassemblement d’étrangers, s’adressent beaucoup plus facilement à une Chinoise, et il est donc possible de poser beaucoup plus de questions aux gens autour de nous.

Nous avons commencé par visiter le parc du quartier de CaoYang. Malheureusement, avec la pluie, il y avait très peu de monde dans le parc ce jour-là. Une habitante du quartier s’est joint à nous pour nous faire partager sa vie dans le quartier, la guide traduisait. Nous avons été invité à danser avec un groupe de personnes âgées. Nous avons notamment eu l’occasion de parler de retraites avec ces personnes.

En Chine, les femmes prennent leur retraite vers 50 ans. Si elles sont fonctionnaires, elles peuvent la prendre vers 55 ans. Les hommes prennent leur retraite vers 60 ans. Mais lorsqu’ils font un travail de force, qu’ils soient homme ou femme, ils pourront prendre leur retraite dès 45 ans. C’est quelque chose qui m’a beaucoup étonné au début car je m’imaginais les Chinois travailler très tard…

Les Chinois, notamment les femmes sont donc très nombreuses dans les parcs. Les femmes après 50 ans s’occupent en règle générale de leurs petits-enfants. Elles sortent donc très tôt avec les bébés et les enfants en bas-âges dans les parcs. Quand elles ne s’occupent pas de leurs petits-enfants, elles dansent ou font du sport en groupe. Pareil pour les hommes, qui jouent plutôt au cartes ou au mahjong, dansent, ou boivent du thé.

Ce jour-là, il y avait peu de monde, mais habituellement les parcs sont plein de monde à cette heure-ci. Les parcs sont vraiment un lieu de vie essentiel en Chine.

En Chine, dans tous les parcs ou presque, il y a des lieux pour danser, des lieux pour s’abriter du soleil, des lieux pour s’abriter de la pluie, des lieux pour faire du sport, des tables et des bancs pour s’assoir et jouer ou boire du thé.

Il y a également toujours des lieux d’eau avec des poissons et des tortues…

Juste en face du parc se trouve le quartier originel, créé en 1951. Ce n’est pas ce quartier, trop délabré au goût des Chinois, que nous avons pu visiter. Par contre, on nous a emmené visiter le musée du quartier.

Là, nous avons appris que le quartier a été créé en 1951 par le premier maire de Shanghai et que le but du quartier était de loger convenablement les ouvriers des usines textiles alentours. Le but était d’avoir tout le nécessaire dans le quartier: les écoles, les logements, les bibliothèques, l’hôpital, … Tout à porter de main.

Les mille premiers logements ainsi créés ont été offert aux familles des meilleurs ouvriers. Aujourd’hui, le quartier comprend neufs quartiers, sur 2km2 et compte 40 000 familles.

C’est là que des journalistes d’une chaîne télé de Shanghai se sont mis à nous suivre pour nous filmer dans le musée. On nous a demandé si on était d’accord, on n’a pas vraiment osé dire « non » et finalement ils nous ont suivi toute la matinée…

Là où c’est devenu vraiment très drôle, c’est quand on nous a invité à visionner une petite vidéo créé pour le musée sur la vie du quartier. On y voyait un père, habitant du quartier, et dont le travail était guide touristique pour les étrangers – dans le genre, il y a tellement d’étrangers qui viennent voir le quartier que tout le monde est guide touristique dorénavant. Son fils, créateur informatique, qui vient d’être licencié rentre chez ses parents et se rend dans sa chambre. Mais ses parents louent sa chambre à une Française – vous savez une blonde plantureuse à l’accent russe – et alors qu’il est nu sous la douche, elle entre en hurlant dans la chambre. Finalement, les parents s’excusent et demandent aux deux jeunes de cohabiter, l’un sur le canapé et l’autre sur le lit. C’est tellement loin de ce qui se passe en réalité en Chine, que ça en était comique. J’ai trouvé ce téléfilm clairement créé pour les étrangers, tellement improbable pour des Chinois! Bref, finalement, les deux jeunes gens finissent par partir main dans la main à la visite du quartier, et finissent également par se marier. Le petit mot de la fin du film étant que ce n’est qu’une histoire d’amour entre un Chinois et une étrangère et qu’il y en a eu des centaines dans le quartier et que la Chine aime les étrangers… Franchement, je m’attendais à ce qu’on nous présente de jeunes chinois à épouser à la sortie de la séance 😉 Et c’est pour ça aussi que j’aime la Chine pour ses situations absolument improbable qu’on y vit! Jamais à court de choc culturel 😉

En sortant du musée, la pluie avait cessé, nous nous sommes donc un peu promené dans le quartier.

Les rues bordés de platanes sont vraiment très agréables.

Il y a même des pistes matérialisée pour marcher et faire le tour du quartier en sachant combien on marche – et non pas combien on court comme ça serait le cas chez nous 😉

On nous a également parlé du système d’évacuation des déchets. Les Chinois ne mettent leur poubelle dans un sac que depuis les années 2000. C’est fou! Avant tout était dans la rue à même le sol la plupart du temps.

Voici un exemple de panneau que l’on trouve un peu partout en Chine, mais encore plus ici à Shanghai. Il s’agit en fait « d’éduquer » les masses et de leur expliquer quel est le bon comportement à adopter: comme faire la queue l’un derrière l’autre, traverser sur les passages piétons, jeter ses déchets dans la poubelles ou ne pas gaspiller la nourriture.  

Ensuite, nous sommes allés dans le centre communautaire. Là bas, il y a une salle de spectacle, des salles pour apprendre le piano, des salles pour danser, des salles de ping-pong, des salles d’informatique, une bibliothèque…

Ca m’a d’ailleurs fait sourire de voir une petite dame d’au moins 70 ans sur son ordinateur à consulter les cours de la bourse… Comme quoi la Chine, ce n’est pas toujours comme on le pense! 

Les petits notes sur l’escalier m’ont beaucoup fait sourire également…

Et puis nous avons vu la belle bibliothèque… A partir du moment où on vit dans le quartier et qu’on a demandé la carte, les emprunts sont gratuits. 

Nous avons également eu la chance de voir un spectacle de danse d’un groupe de personnes âgées. En fait, les groupes de danse s’entrainent ainsi pour avoir une chance de passer à la télé. Il y a chaque année une sélection dans tous les groupes de danse qui s’inscrivent et une sorte de concours où les groupes gagnants font un spectacle à la télé.

 

Et puis ensuite est venu la partie que j’ai le plus apprécié: aller déjeuner chez l’habitant. Nous avons été invité à déjeuner dans deux familles du quartier. Ils avaient préparé des spécialités shanghaiennes juste pour nous. C’était vraiment un grand honneur!

Ils avaient également préparé de quoi faire nos propres wonton – raviolis chinois que l’on déguste dans une soupe. J’en avais déja fait durant les cours de cuisine chinoise que j’ai pris en arrivant à Shanghai, mais j’ai pris beaucoup de plaisir à en refaire… 

Nous avons eu droit à un véritable festin: beignet de poulet, boeuf en gelée, rouleau de printemps, nouilles de riz sautées, riz sauté, boulettes de porc au gingembre, viande froide de canard, salade de concombre, bambou d’hiver en pickles, crevettes sautées au céleri branche, émincé de poulet à la cacahuète,… C’était délicieux! 

Et puis pour terminer notre promenade, nous sommes passé au travers du très beau marché couvert du quartier. Il s’agit en fait d’une ancienne gare qui a été rénové et qui abrite aujourd’hui le marché. Certainement un des plus grands et plus beaux marchés que j’ai pu visiter à Shanghai…

Je vous laisse juger avec les photos…

J’ai vraiment adoré cette sortie, qui au premier abord ne me semblait pas plus intéressante que ça. Je vais d’ailleurs garder cette promenade en tête pour faire voir un autre aspect de Shanghai à ceux qui viendront nous visiter 😉

[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #14

Cette semaine, le défi consistait à avoir un regard bienveillant envers les autres comme les choses

Je suis totalement convaincu qu’un regard bienveillant peu changer beaucoup de choses, mais ce que j’ai surtout remarqué c’est à quel point j’ai le regard « fermé », « dur ». Je pensais être quelqu’un de plutôt souriant, mais force est de constater qu’à chaque fois que j’adopte un regard bienveillant, je sens vraiment la différence. 

Je ne l’ai pas réellement expérimenté envers les choses, mais plutôt envers les autres, et j’ai même vu la différence sur Ayi et les enfants, qui me l’ont fait remarquer… Comme quoi! 

Avoir un regard doux et bienveillant change tout de suite ma manière de voir les choses, mon visage se détend et je sens un réel bien-être. Et c’est vrai que même le monde paraît plus doux. Alors pourquoi, est-ce si difficile de rester ainsi, pourquoi mon regard se « referme »-t-il dès que je me laisse aller? Bizarre… 

Mais surtout un nouveau travail sur moi à faire! 

Et vous, avez-vous testé le regard bienveillant? Qu’en pensez-vous? 

[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #13

Cette semaine, le défi consistait à faire un jeûne de médias et autres réseaux sociaux. Le but étant de se servir de ce temps dégager par la non-lecture, le non-visionnage des médias pour utiliser ses mains ou son corps pour créer ou bouger. 

Autant le dire tout de suite, je n’ai pas relevé ce défi. J’utilise quotidiennement les réseaux sociaux pour rester en contact avec la famille au loin et garder un certain contact avec l’extérieur, je n’avais donc aucune envie de supprimer cette utilisation des réseaux sociaux. 

Par contre, cela fait plusieurs années maintenant que nous ne regardons plus les informations, que nous n’écoutons plus la radio et que nous sommes ainsi protégés de tout ce tapage médiatique. Je suis abonnée à un journal sur mon Iphone et quand j’en ressens le besoin ou que je vois une alerte importante, je vais voir ce qu’il se passe. Mais c’est rare. Je ne dois pas consulter ce journal plus d’une fois par semaine et je peux souvent passer plusieurs semaines sans le consulter. 

Sur les réseaux sociaux également je me protège des informations qui arrivent en masse. C’est pour cela que j’évite Facebook. Dans mes contacts, les gens partagent régulièrement des avis politiques ou des pseudo-analyse de comptoir et  je dois bien dire que je me porte très bien sans connaître leur avis. J’ai beau avoir réduit drastiquement mes contacts, ceux qui me restent et que je ne peux que difficilement retirer de mon compte continuent leur partage. Sur Instagram, par contre, j’ai fait un grand tri. Je ne suis abonnée qu’à des comptes qui m’apportent un certain bonheur ou une certaine motivation. J’ai ainsi supprimé de nombreux comptes auxquels j’étais abonné. Et mon univers Instagram en est devenu très positif. 

En parallèle, j’essaie de diminuer mon temps sur les réseaux sociaux. J’apprécie particulièrement Instagram que je consulte plusieurs fois par jour. J’y trouve des idées, des conseils, des pistes de réflexion et j’aime partager. Mais c’est également une énorme source de perte de temps et une source constante de distraction. Je me rends bien compte que je me laisse parfois prendre par le temps quand je consulte les réseaux sociaux. On perd la notion du temps. 

Je me suis déjà fixée certaines règles: après 19h30 mon téléphone est branché pour la nuit et je ne le touche plus jusqu’au lendemain matin et je ne consulte pas les réseaux sociaux – ou le moins possible – lorsque les enfants sont avec moi. Je n’ai aucun mal avec la première règle, mais je me perds de temps à autre avec la seconde sous diverses excuses – notamment lorsque les enfants me laissent un peu de temps. 

J’ai encore du travail sur ce défi, c’est sûr, mais je vois déja des améliorations depuis plusieurs mois. J’ai retrouvé le temps de lire et de créer de mes mains,  le temps d’écrire et de regarder la pluie ou la neige tomber. 

Et vous, où en êtes-vous dans la consommation de médias? 

[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #12

Cette semaine, le défi consistait à profiter de l’attente, pour respirer et s’ancrer dans le moment présent.

Ce défi est quelque chose que j’essaie déja de pratiquer depuis un moment, mais je me rends compte que mon premier réflexe en cas d’attente est plutôt de prendre mon téléphone et d’aller voir les réseaux sociaux plutôt que de me mettre dans un état de pleine conscience.

J’arrive tout de même à le faire de temps à autre quand je laisse intentionnellement mon téléphone à la maison en allant chercher les enfants au bus par exempleJe le fais de temps à autre quand je suis dans une file d’attente au supermarché, mais j’avoue que j’ai du mal à y rester bien longtemps car le comportement des Chinois dans une file d’attente est juste insupportable. Personne ne sait attendre, tout le monde se dépasse, les gens se collent à vous alors qu’il y a beaucoup de place autour, mais là n’est pas la question. J’arrive à me mettre dans une posture de pleine conscience mais en règle générale, j’en ressors assez rapidement agacée par ce qui se passe autour de moi, malgré ma bonne volonté.

Ce que je pratique de plus en plus, ce sont des moments de pause au travers de la journée. Je m’arrête intentionnellement, je respire, je regarde autour de moi et je me mets en posture de pleine conscience. J’apprécie tout particulièrement de le faire avec les enfants. Je me mets à côté d’eux, sans intervenir, je les observe et je me mets en posture d’écoute consciente. Cette semaine, j’ai ainsi eu droit à quelques confidences de Little Miss Sunshine et je suis sûre que si je n’avais pas fait cet effort de pleine écoute, elle se serait vite refermée. Au lieu de quoi, nous avons eu une intéressante discussion.

Je tiens également à tous nous féliciter, puisque nous concluons avec cette semaine notre troisième mois de défi! Je suis fière de moi, d’avoir tenu jusqu’à maintenant et d’arriver à inclure de nouvelles pratiques à mon quotidien.

En route vers la suite de ce défi! 

Et vous, où en êtes-vous de votre défi de pleine conscience? 

Si vous voulez nous rejoindre, c’est sur Instagram que ça se passe…

[DIY] Le calendrier de l’Avent 2018

Cette année, j’ai décidé de ne faire qu’une seul calendrier de l’Avent pour mes deux enfants. Little Miss Sunsine – 7 ans dans quelques jours – et Little Smiling Buddha – 3 ans et demi – ont un âge où ils savent partager ensemble de belles activités. C’est donc sur un calendrier 100% immatériel avec de jolies activités à réaliser en famille que je suis partie. Et en farfouillant dans mes affaires de bricolage, j’ai trouvé tout ce dont j’avais besoin.

Pour un calendrier, j’ai eu besoin de:

  •  feutrine verte et de feutrine blanche 
  • un ciseau 
  • un morceau de carton 
  • un compas
  • 24 autocollants simples
  • 24 minis pinces à linge en bois
  • ficelle épaisse
  • un bâton
  • un pistolet à colle
  • papier blanc
  • un ciseau cranté

J’ai tout d’abord commencé par découper deux triangles isocèles de 8 cm et 10 cm dans mon morceau de carton en m’aidant du compas.

Puis, j’ai utilisé les triangles comme gabarit et j’ai tracé 24 grand triangles dans la feutrine blanche et 24 petits triangles dans la feutrine verte. J’ai découpé tous les triangles.

Ensuite, j’ai rassemblé un triangle blanc et un petit triangle vert et j’ai accroché une pince à linge pour créer un sapin enneigé. Et j’ai répéter l’opération 24 fois. J’ai écris les 24 chiffres sur des autocollants que j’ai collé sur mes sapins pour créer les dates.

J’ai continué en créant des doubles triangles de la taille de mes petits triangles de 8 cm – donc j’ai créé des losanges, si vous me suivez bien – dans du papier blanc, que j’ai ensuite découpé avec un jolie parie de ciseaux crantées.  Sur chaque papier, j’ai écris une des activités que j’avais préalablement sélectionnée. J’ai ensuite plié le losange en deux, pour obtenir un triangle de 8 cm, que j’ai caché à l’intérieur de chaque sapin. 

Pour finir, j’ai découpé un peu au hasard des fils de différentes tailles. J’ai pris mon pistolet à colle et j’ai collé la ficelle derrière chaque sapin avant de faire un noeud en l’accrochant à la branche. Finalement, j’ai créé une anse en ficelle à ma branche afin de pouvoir accrocher le calendrier de l’Avent.

En ce qui concerne les activités que j’y ai glissé, je vais vous les détailler. L’an dernier, nous avons construit un sapin de Noël en bois que nous garderons de nombreuses années. Nous n’avions pas encore de crèche. L’activité principale du calendrier de l’Avent est donc de construire une crèche à six mains, moi et les enfants. Nous la fabriquerons en carton, nous y ajouterons des décors végétaux et nous construirons les personnages avec de la pâte à modeler auto-durcissante. J’avais dans l’idée de les faire en pâte à sel ou en glaise, mais Little Smiling Buddha est encore un peu jeune pour arriver à créer de beaux personnages dans ces matières. Par contre, il commence à bien se débrouiller avec la pâte à modeler, d’où mon choix. Je veux qu’il puisse pleinement participer et créer. La crèche recouvre dix activités donc dix jours répartis jusqu’au 18 décembre.

Les autres jours, j’ai misé sur des activités que nous ferons en famille ou d’autres petites activités créatives. Ainsi, le 1er décembre sera le jour du montage et de la décoration de notre sapin de Noël, le 6 décembre nous organiserons une fête de la Saint Nicolas, le 7 décembre nous ferons une pyjama party spéciale Noël, le 14 décembre nous regarderons un film de Noël en famille, le 15 décembre nous irons voir un spectacle d’ombres chinoises, le 20 décembre nous prendrons l’avion pour rentrer en France pour les fêtes, le 21 décembre nous retrouverons Papa Lou après une semaine d’absence, le 22 décembre nous visiterons un marché de Noël en Alsace, le 23 décembre les enfants pourront décorer un second sapin de Noël avec leurs grands-parents, et le 24 décembre ils pourront participer à la décoration de la table de la veillée de Noël.  Pour les petites activités supplémentaires que j’y ai glissé, il s’agit de créer chacun une boule de Noël en perles Hama – je la ferai en binôme avec Little Smiling Buddha -, nous créerons également de petits sapins en bâton de bois et laine pour décorer notre sapin, je leur préparerai une invitation à créer des bonhommes de neige avec des cotons et enfin, nous dégusterons un soir un chocolat chaud aux marshmallow

J’ai voulu faire simple et ne pas trop surcharger le programme qui est toujours assez rempli avant les fêtes de Noël. Il y a aussi la contrainte que l’on rentre en France le 20 décembre et que je dois donc pouvoir emmener les derniers sapins – et trouver des activités alors que je ne connais pas encore le programme et qu’il ne dépend pas que de nous. Mais je suis ravie de ce calendrier de l’Avent. Et il fait un joli effet quand on entre chez moi 😉 

Et vous, calendrier de l’Avent ou pas pour vos enfants? Et pour vous? 

—–

Et pour les curieux:

[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #11

Cette semaine, le défi consistait à avoir un toucher aimant, même envers de simples objets.

J’ai trouvé ce défi très intéressant. Mais j’ai eu beaucoup de mal à y penser. J’ai failli me mettre un pense-bête sur la main pour y penser plus régulièrement, mais je ne l’ai finalement pas fait.

Nous avons l’habitude d’utiliser nos mains comme des ustensiles. Il faut que ça aille vite, que ce soit efficace. Je l’avais déja noté avec le défi sur l’observation de nos mains il y a quelques semaines. Et c’est finalement un défi intéressant que de ralentir, et d’utiliser nos mains pour ce qu’elles sont vraiment faites: toucher. Mais pas n’importe comment, toucher délicatement, toucher avec amour, comme si chaque objet était aussi précieux qu’un bébé.

J’ai ainsi noté que j’aime particulièrement le toucher du bois, notre table du salon est une ancienne porte chinoise et on sent bien toutes les marques du temps et du bois. Le bois a une sorte de vie. J’aime également beaucoup toucher mes tasses à thé. Elles sont chacune différentes et je pourrai les reconnaître les yeux fermés, juste au toucher, j’en suis convaincu.

Il m’a été plus difficile d’adopter un toucher aimant avec mon ordinateur, mon linge ou ma vaisselle. Et pourtant, je suis sûre que j’en tirerai un grand bénéfice. Je me sais souvent brusque dans mes mouvements, et le toucher aimant pourrait m’aider à apaiser cela.

J’en suis venu à faire un parallèle avec les pieds à la fin de la semaine. Dans la famille Kangourou, nous passons la plupart de notre temps pieds nus. Au pire, nous portons des chaussettes à l’intérieur en plein hiver, mais nous passons au moins huit mois par an pieds nus. C’est un bonheur pour tous les quatre de nous promener pieds nus dans les jardins des grands-parents à l’été. Alors que tout le monde craint pour nous les piqûres d’insectes – oui, nous avons déja été piqué, notamment Little Miss Sunshine qui marche sur une guêpe ou une abeille une fois par an – mais ça ne nous empêche pas d’apprécier plus que tout le toucher de nos pieds sur les différentes matières – herbes, petits cailloux, goudron, … Ressentir toutes ses sensations, les vivre pleinement est vraiment une source de bonheur. Je suis donc totalement convaincu qu’il peut en être de même avec nos mains, si seulement nous arrivons à avoir un toucher aimant, même envers les objets les plus communs. Et je vais poursuivre mon chemin avec ce défi, même si la semaine est terminée…

Et vous, comment avez-vous vécu le défi de cette semaine? 

Et pour ceux qui veulent encore nous rejoindre, c’est toujours possible et ça se passe sur Instagram

[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #10

Le défi de cette semaine consistait à prendre trois grandes respirations à chaque fois que le téléphone sonne. Je n’ai participé à ce défi car il y a bien longtemps que le téléphone ne sonne plus chez nous…

Nous n’avons pas de téléphone fixe depuis que nous vivons en Chine, car nous en n’avons aucune utilité. Nos téléphones portables sont continuellement sur vibreur et à part quand Papa Lou m’appelle – ce qui est rare, moins d’une fois par semaine – ou quand le bus des enfants me contacte pour un retard éventuel – ce qui arrive également plus ou moins une fois par semaine – je ne reçois jamais d’appels. Je fonctionne essentiellement avec WeChat – dont je vois les notifications au fur et à mesure qu’elles arrivent et j’ai d’ailleurs bloqué toutes les notifications des groupes qui ne présentent aucune urgences. La sonnerie du téléphone n’est donc absolument pas une source de stress ou d’angoisse chez nous.

Je pensais à l’origine faire ce défi avec la sonnerie de la porte. Ce qui arrive plus souvent compte tenu du nombre de colis que nous nous faisons livrés. Mais finalement notre sonnerie est cassée depuis plusieurs semaines – et apparemment irréparable sans faire des trous dans le mur – donc la question ne s’est plus posée…

Il y a quelques années, alors que je travaillais encore dans une grande maison de thé parisienne et que le téléphone sonnait régulièrement, j’avais déja instauré un petit rituel positif autour de ce moment: je m’efforçais de sourire au moment où je répondais au téléphone. Je suis depuis longtemps convaincu que le positif attire le positif.

Cette semaine, j’ai donc continué les défis précédents que j’appréciais déja beaucoup. Mais je n’ai pas non plus été très assidu ayant les deux enfants à la maison en vacances. Dans ses moments-là, mes moments de pleine conscience j’essaie au maximum de leur offrir, d’être totalement à leur écoute, dans leurs jeux ou dans leurs apprentissages, juste là maintenant avec eux.

Et vous, où en êtes vous dans votre chemin vers la pleine conscience? 

Pour ceux qui veulent encore nous rejoindre, c’est sur Instagram que ça se passe! 

[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #9

J’ai trouvé le défi de cette semaine très intéressant. Il s’agissait de prendre le temps d’écouter les bruits de la vie. Et j’ai trouvé cet exercice très agréable!

On est souvent déranger par le bruit, on a donc la plupart du temps un apriori négatif sur le bruit. Du coup, d’accueillir le bruit sans jugement, d’écouter sans classifier, est vraiment une expérience que je n’avais jamais faite, ou pas en ville, dans la vie de tous les jours.

Je me suis surprise à régulièrement m’arrêter, et à écouter les bruits autour de moi. Que ce soit chez moi, dans mon appartement, dehors dans la rue, le matin au réveil quand les oiseaux chantent devant notre fenêtre ou le soir quand les enfants dorment chacun dans leur lit.

Je n’ai eu aucune difficulté à me tenir à ce défi. Je n’ai eu aucun besoin de me mettre un pense-bête. J’ai vraiment pris plaisir à m’arrêter de nombreuses fois dans la journée, juste pour écouter

J’ai remarqué deux choses:

  • les bruits sont vraiment nombreux et divers tout autour de nous. Et finalement même le silence fait du bruit 😉
  • écouter les bruits qui nous entourent est vraiment apaisant…

C’est évidement une habitude que je vais tenter de conserver car ces moments d’écoute m’ont vraiment fait du bien cette semaine. Ce défi m’a vraiment permis d’entrer en pleine conscience à nouveau – contrairement aux deux précédents.

Et vous, où en êtes-vous de votre cheminement vers la pleine conscience? 

Et pour ceux qui veulent nous accompagner dans ce défi, il est toujours temps, ça se passe sur Instagram

[Défi] 52 semaines pour pratiquer la pleine conscience #8

Cette semaine, notre défi consistait à être reconnaissant. Le but étant de faire une liste de cinq petites choses survenues dans la journée pour lesquelles on est reconnaissant.

C’est un exercice que je pratique déja régulièrement avec plus ou moins d’assiduité. Parfois je les note, parfois je n’en fais que mentalement la liste, parfois je fais ma liste avec les enfants et nous échangeons sur nos petits bonheurs respectifs.

Habituellement, quand je pratique cet exercice, je note trois petits bonheurs. Du coup, cette semaine, j’ai parfois dû réfléchir un peu plus pour en trouver cinq. Mais ce qui est agréable, c’est que progressivement, dans la journée, on se dit « tiens, il faut que je me souvienne de cet instant ce soir! ». Et comme le positif amène le positif, progressivement nos journées entières semblent plus positives 🙂 

J’aime cet exercice. Refaire la liste de nos petites réussites, nos petits bonheurs de la journée, permet vraiment de terminer la journée sur une note très positive. Nos dernières pensées avant de s’endormir sont douces et positives.

Cet exercice est vraiment miraculeux pour augmenter le bonheur dans sa vie! Et moi, je suis reconnaissante d’être arrivée à deux mois de pratique de ce beau défi!

Et vous, pratiquez-vous ce genre d’exercice? 

Pour nous rejoindre dans ce défi, c’est sur Instagram que ça se passe!