[Recette] Crevettes à la mangue

Me revoilà avec une recette toute simple, mais un peu simpliste à mon goût, réalisée lors de mes cours de cuisine chinoise au mois de décembre: les crevettes à la mangue. Personnellement, Papa Lou réalise une recette bien plus savoureuse, – il faudrait d’ailleurs que je lui demande la recette -, mais c’est typiquement un plat rapidement préparé qui me conviendrait tout à fait pour déjeuner.

Ingrédients pour 6 personnes:

  • 1,2kg de crevettes crues congelées (ou 600g de crevettes crues décongelées et décortiquées)
  • 1 mangue fraîche
  • 1 blanc d’oeuf
  • 1 louche + 1 cuillère à soupe d’huile de tournesol
  • 1/2 cuillère à café de bouillon de poule
  • 2 cuillères à café de farine de maïs
  • 1 cuillère à café de vinaigre de riz
  • 1 pincée de sel

Pour la préparation, commencez par faire décongeler les crevettes au réfrigérateur la veille. Le lendemain, il faut les décortiquer et bien les sécher dans un torchon propre.

Dans un bol, mélanger les crevettes décortiquées avec un blanc d’oeuf, une pincée de sel et une cuillère à café de farine de maïs. Réservez.

Laver et peler la mangue. La couper en tranches, puis en morceaux pas trop petits. Réservez.

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Dans un wok, verser une louche d’huile de tournesol. Quand l’huile est bien chaude, faire frire les crevettes 2 minutes. Puis les égoutter.

Dans un autre wok, faire réchauffer à feu doux un grand verre d’eau avec une demi cuillère à café de bouillon de poule, une cuillère à café de farine de maïs et une cuillère à café de vinaigre de riz avant d’y ajouter les mangues et les crevettes.

Laisser revenir quelques minutes. Arroser d’une cuillère à soupe d’huile de friture avant de servir.

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Bon dégustation!  Et n’oubliez pas de me donner votre avis si vous réalisez la recette!  

[Promenade] Au coeur de l’Ex-Concession française

Par une triste matinée du mois de janvier, accompagnée par un léger crachin et du brouillard, j’ai pris le taxi juste après avoir déposé Little Miss Sunshine à son bus et je me suis rendue au coeur de la Concession française où nous attendait un très sympathique guide pour une visite historique et culturelle du quartier. J’aime ces visites de Shanghai, organisées par des guides plus ou moins amateurs mais passionnés par leur ville d’accueil grâce au Cercle Francophone de Shanghai.

La visite était concentrée sur quelques rues, notamment la Julu Lu et la Changle Lu.

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Nous avons commencé par nous rendre dans une petite ruelle, pour voir la maison où  a vécu Cai Yuan Pei, une des figures importantes de l’éducation chinoise et du soutien du droit des femmes au début du XXème siècle. Il a notamment été ministre de l’éducation dans les années 1910 et président du Yuan de contrôle à partir de 1926. A noter, la maison se visite.

Puis nous avons parlé des villas qui bordent la Julu Lu. De leur rénovation parfois hasardeuse…

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Du fait que cette partie de la rue appartienne encore à l’armée de l’air chinoise et qu’il faut des autorisations spéciales de l’armée pour pouvoir y acheter un logement.

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Nous avons continué à flâner et à papoter, le nez en l’air à regarder les câblages électriques qui m’impressionnent toujours autant…

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… puis le nez au sol à observer les quelques rares bornes que nous avons rencontré…

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Nous nous sommes promenés dans quelques uns des Lilongs de la Julu Lu.

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Nous y avons rencontré un sympathique vendeur ambulant de produits ménagers qui s’est prêté au jeu des photos…

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Certains de ses Lilongs sont classés et régulièrement rénovés. La vie y est certainement plus simples que dans d’autres… Mais les jeunes Chinois ne veulent plus y vivre. Les Lilongs font partis de ce qu’ils aimeraient oublier, d’un passé encore douloureux. Ce sont plutôt les personnes âgés ou les Chinois qui ont longtemps vécu à l’étranger qui sont attirés par ce type de logement. Dans l’ancienne ville, les Lilongs sont largement rasés.

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Voici la porte d’un Shikumen. Un des logements autrefois réservé aux plus riches dans les Lilongs.

Puis nous sommes allées visiter la résidence Moller, aujourd’hui transformée en hôtel. Visiter est un bien grand mot, on peut surtout voir la villa et les jardins de l’extérieur. A l’intérieur, l’accès est réservé aux gens qui y séjournent. C’est une sorte de boutique-hôtel comme les Chinois les aime tant. Mais le cadre atypique donne envie d’y séjourner et le prix n’est pas exhorbitant.

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La légende voudrait qu’un riche suédois ait fait construire cette belle villa à sa fille, suivant un rêve qu’elle avait fait…

Puis nous avons repris notre chemin… Certaines villas, par manque d’espace à Shanghai, ont été transformées en école.

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Et puis, un peu plus loin, au fond d’une ruelle étroite, on se retrouve dans un espèce de bidonville en plein centre de la Concession française. Un endroit comme oublié de la ville…

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Et on ressort à côté de la Huai Hai Lu, la rue du divertissement et du shopping, les Champs Elysées de Shanghai. On y trouve des hôtels mytiques tels que la résidence Cathay ou l’ancien cercle sportif français, devenu le Okura Garden Hôtel.

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Nous sommes d’ailleurs montés au 33ème étage de l’Okura Garden Hotel afin de mieux visualiser l’étendue de l’Ex-Concession française.

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On repère très facilement la Concession. C’est l’endroit où l’espace est le plus préservé, où les grattes-ciel n’ont pas encore tout envahit.

Il faisait décidément frais ce jour-là et nous avons été content de terminer la visite par un déjeuner dans un restaurant chinois… 

[Grossesse] Le projet de naissance

Lors de la première grossesse, nous n’avions pas préparé de projet de naissance. En effet, pour la naissance de Little Miss Sunshine, beaucoup de choses étaient bien trop flou dans ma tête, j’ai envie de dire par manque d’expérience… La seule chose que je désirais par-dessus tout était de pouvoir avoir le soutien de Papa Lou à tout moment. Ce que j’ai eu la chance d’avoir. J’avais décidé de faire confiance à l’équipe médicale sur place le jour J. Compte tenu de la manière dont c’est déroulée la naissance de Little Miss Sunshine, je pense que de toute façon, se tenir à un projet de naissance aurait été quasi-impossible…

Avec le recul, je peux dire que j’ai mal vécu le début de mon accouchement. Ma prise en charge chaotique lors de mon arrivée à l’hôpital, la panique du personnel hospitalier à plusieurs reprises au cours de mon accouchement, les nombreux toucher vaginaux et la pose d’une sonde urinaire, le fait d’être branché à cinq produits différents répartis dans deux bras, sans compter la péridurale et le tensiomètre en continu… Finalement l’expulsion, elle, s’est plutôt bien passé si ce n’est que j’étais épuisée.

Pour diverses raisons, il y a des choses que j’aimerai ne pas revivre pour cette deuxième naissance, et d’autres que j’aimerai au contraire pouvoir vivre ou vivre différemment. Pour ce deuxième bébé, nous avons donc décidé de créer un projet de naissance. Pour moi, ce projet de naissance est avant tout une manière de communiquer mes angoisses et mes attentes à l’équipe médicale (surtout la gynécologue qui me suit et qui sera présente le jour J). C’est une manière pour moi de parler avec ma gynécologue de ce que je désire ou pas, de ce que j’attends d’un accouchement ou pas pour qu’on apprenne à mieux se connaître et que si des choses se passent vraiment différemment en Chine, je puisse m’y préparer. Je le considère avant tout comme un outil de communication pour éviter tout énervement ou incompréhension inutile le jour J.

Je suis en pleine rédaction de notre projet de naissance. Nous en avons parlé avec Papa Lou. Il estime avant tout que pour tout le côté « technique » et les « soins » que l’on peut me porter, c’est à moi de choisir et de décider. Le jour J, il sera là pour défendre mes attentes. Nous avons parlé ensemble des sujets qui concerne le bébé ou le Papa et nous sommes d’accord sur la manière dont nous voulons accueillir ce deuxième bébé.

La difficulté réside plutôt dans le fait qu’une fois mon projet de naissance rédigé en français, je vais devoir le traduire en anglais. Ensuite, il faudra que j’arrive à en parler ouvertement avec ma gynécologue, mais de ce côté-là je ne suis pas inquiète, elle a l’air plutôt ouverte. J’espère ne pas être trop étonné par certaines pratiques dans les hôpitaux chinois. Dans tous les cas, en en parlant bien avant, j’aurai au moins le temps de m’y préparer ou d’en rediscuter plus tard avec ma gynécologue pour essayer de faire évoluer les choses en ma faveur…

Et vous, avez-vous rédigé un projet de naissance? Et avez-vous réussi à vous y tenir le jour J? 

Promenade Hongkou et le quartier de Tilanqiao

Par une froide matinée de la fin du mois de janvier, j’avais rendez-vous dans l’ancienne concession américaine, Hongkou, où je n’avais encore jamais mis les pieds depuis mon arrivée à Shanghai, pour une visite guidée du quartier de Tilanqiao. La température frôlait 0°C ce jour-là et nous avons même eu droit à des flocons de neige durant tout notre parcours – les premiers que je vois à Shanghai!

Notre guide était vraiment très intéressant. J’ai appris beaucoup de choses sur l’histoire des anciennes concessions qui me donne envie d’approfondir le sujet et de faire quelques recherches personnelles.

Nous avons commencé par visiter quelques Lilongs populaires et par parler de Frederick Townsend Ward et de la révolte des Taiping dans les années 1860.

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Nous sommes rentrés dans quelques cours qui ne payaient pas de mine de l’extérieur, mais qui révélaient de très jolies villas à l’intérieur, bien que pas rarement bien entretenues.

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Nous nous sommes promenés dans l’ancien quartier juif de Shanghai, nommé au courant de la seconde guerre mondiale, la zone désignée pour les réfugiés apatrides.

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La concession internationale de Shanghai était un endroit relativement sûr pour les Juifs à cette période, comparé à ce qui se passait dans le reste du monde. Ils étaient certes obligés de vivre dans la zone désignée pour les réfugiés apatrides, mais étaient surveillé par leur paires et pouvaient en sortir pour aller travailler dans d’autres quartiers. La municipalité de la concession internationale faisait de cette ville dans la ville une zone franche. Nul besoin de visa pour fuir l’Allemagne, un simple billet de bateau jusqu’à Shanghai suffisait. C’est ainsi qu’environ 20 000 juifs ont pu fuir l’Europe nazie et se réfugier à Shanghai.

A leur arrivée, ils étaient pris en charge par des associations caritatives juives américaines qui leur fournissaient vivres, argent, couverture et abris. Et lorsque le chef de la Gestapo, en visite à Shanghai, alors aux mains des Japonais, essaie de convaincre ses derniers d’appliquer la solution finale, il essuie un refus. Malheureusement, quelques mois avant la fin de la guerre, le quartier juif, et tout Hongkou d’ailleurs, sera bombardé par les Alliés.

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On trouve encore quelques traces de la présence des juifs allemands dans le quartier, comme ici le nom de la ruelle « Chusan Liegh » en fer forgé, mais les destructions vont bon train…

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Il y a quelques années, le premier ministre israélien est d’ailleurs venu inaugurer une plaque commémorative de ses événements dans le parc du volcan situé au coeur de ce quartier.

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Nous avons continué notre promenade et notre observation des bâtiments. Voici par exemple, le théâtre du quartier, une des plus belles façades art-déco de Shanghai, pourtant quasi-invisible derrière un amas de fils électriques et une affreuse enseigne de restaurant…

Mais Hongkou, c’est aussi l’ex-concession internationale et on repère ça et là l’influence européenne dans les constructions. Dans cette rue, on se croirait presque en Angleterre…

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Nous avons poursuivi notre visite en faisant le tour de la prison de Tilanqiao. Construite de 1901 à 1903, elle était alors la prison la plus grande et la plus moderne du monde. On y a pratiqué la peine de mort – par pendaison jusqu’au début du siècle dernier et depuis par balle. Aujourd’hui, il y a toujours quelques 1 000 ou 2 000 détenus dans la prison, mais il n’y a officiellement plus de mise à mort à l’intérieur de Shanghai – c’est la seule prison de Shanghai à l’intérieur de la ville.

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Enfin, nous avons pris le chemin du temple Xia Hai. Et en chemin, nous avons eu la chance d’assister à deux rites funéraires différents et distincts.

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En Chine, un des rites funéraires consistent à brûler de l’argent et des affaires du défunt dans la rue, devant la maison où il vivait, ou à l’endroit où il est mort. C’est ce que l’on peut observer sur la première photo. Sur les deux suivantes, il s’agit d’un autre rite funéraire. Les Chinois croient que l’autre monde est à l’image du nôtre. Il faut donc que le défunt emmène avec lui, une maison, une voiture, un canapé, une montre,… tout ce qui lui sera nécessaire dans sa nouvelle vie. Le tout est en carton et en papier pour brûler facilement.

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Le temple de Xia Hai était le dernier temple que les marins croisaient avant de prendre la mer en quittant Shanghai. C’est donc un temple qui était dédié aux marins pour les protéger avant de partir en mer. Aujourd’hui, le port est plus loin, même si des bateaux partent encore de Shanghai, mais le temple est toujours en activité.

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On peut observer dans les rues que l’on approche des fêtes de la Nouvelle année chinoise. En effet, un peu partout dans les quartiers populaires, les Chinois font sécher certains mets pour fêter la Nouvelle année. On trouve donc des poulets, des canards, des saucisses et même des poissons qui sèchent dans la rue depuis le début du mois de janvier…

Ce fut une très belle matinée de découvertes historique de Shanghai…

[Expatriation] La difficulté du décalage horaire en famille

C’est la première fois que nous venons d’effectuer un voyage aller-retour entre la France et la Chine. Et il va sans dire que ces voyages étaient particulièrement éprouvant, notamment au niveau du décalage horaire. Nous avons actuellement 7h de décalage avec la France. Nous sommes 7h en avance sur la France. En été, il s’agit de 6 heures de décalage.

Le décalage horaire n’est jamais une chose facile à gérer. Tout dépend de son état de fatigue au moment du voyage, de l’heure de départ et d’arrivée, de la manière dont on arrive à dormir dans l’avion,… Bref de nombreux facteurs entrent en jeu. Mais cette fois-ci, j’ai trouvé ce décalage particulièrement violent. Enceinte et malade moins d’une semaine avant notre départ, j’étais exténuée au départ, il faut bien l’avouer. Et ça a été pareil pour Little Miss Sunshine et Papa Lou. Nous avons mis plus d’une semaine à nous en remettre à l’aller. Et il va sans dire que les horaires de coucher décalés dus aux fêtes n’ont rien arrangé.

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Survol des Vosges enneigées le 2 janvier 2015.

Mais j’ai l’impression que ça a été pire au retour. Les horaires de vol n’étaient de loin pas idéaux, mais nous n’avons pas vraiment eu le choix. Nous avons quitté l’Alsace en avion en fin de matinée. Nous avons dû courir à Paris pour rattraper notre avion en partance pour Shanghai qui a été obligé de nous attendre… Merci Air France! Ne nous restait plus qu’à passer une bonne nuit de sommeil dans l’avion avant d’arriver à 8h du matin à Shanghai. Mais ni Papa Lou, ni moi n’avons réussi à fermer l’oeil de la nuit et Little Miss Sunshine a très mal dormi également. Elle était d’ailleurs tellement déphasée à notre arrivée qu’elle a vomit deux fois. Nous avons donc passé notre journée à comater sur le canapé sans pouvoir nous réveiller vraiment. Nos bagages avaient été « oublié » à Bâle-Mulhouse par Air France et l’aéroport de Shanghai a choisi de nous les livrer ce jour-là, ou plutôt cette nuit-là à 2h du matin. On était content de les retrouver, mais impossible de nous rendormir ensuite…

Dimanche, il nous a été impossible de nous lever avant 11h du matin. Nous nous sommes ensuite forcés à sortir manger et aller faire quelques courses pour la semaine. Mais j’ai eu de grosses chutes de tension régulièrement. Papa Lou a repris le travail lundi matin. Il n’a pas encore réussi à dormir plus de quelques heures d’affilés la nuit. Heureusement, j’avais prévenu l’école de Little Miss Sunshine qu’elle ne reviendrait que le mardi. Ca nous laisse une journée de répit.

Nous sommes lundi matin, et nous sommes encore loin d’avoir rattrapé la moindre heure de sommeil. Les prochains jours risquent d’être encore bien difficile, notamment le réveil à 7h demain matin pour aller à l’école…

Notre prochain voyage en France aura lieu cet automne. Nous aurons alors un bébé de quelques mois seulement en plus. Je ne m’imagine même pas la fatigue que je vais ressentir suite au décalage horaire. A ce stade, j’en suis quasiment paniquée!

Si certains d’entre vous ont des trucs ou des astuces à partager, ou même juste leur expérience, je suis preneuse! 

Belle année 2015!

Déja 2014 est terminée. Et nous entamons joyeusement 2015. Voir se clore une année me donne envie de me replonger en arrière de revoir notre cheminement au travers des mois et des semaines que nous venons de passer.

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2014 aura été l’année de la réalisation de notre grand projet. Le projet qui nous tenait en haleine depuis des années. Ce projet qui a failli tomber à l’eau avant de rebondir vers une nouvelle destination. Ce projet qui nous a mené à Shanghai en Chine depuis le milieu de l’année 2014.

2014 aura été une année très particulière pour notre vie de famille. Nous avons été longtemps séparé. Jamais auparavant, nous n’avions passé autant de temps l’un sans l’autre. Une épreuve pour tous les deux. Sans compter que depuis notre arrivée en Chine, Papa Lou multiplie les déplacements qui nous l’enlève régulièrement plusieurs jours de suite.

2014 aura été une année durant laquelle Little Miss Sunshine et moi avons largement pu profiter de notre famille. Ca n’était pas arrivé depuis des années. Elle a pu nouer un lien réel et intense avec ses grands-parents durant cette longue période. Ils ont pu se découvrir, apprendre à se connaître et s’apprivoiser. Un bonheur de la voir évoluer ainsi!

2014 aura été l’année de notre changement de vie. Une nouvelle vie. Nous sommes repartis à zéro en juillet 2014 en arrivant à Shanghai. Dans tous les sens du terme. Nous n’avons quasiment emmené aucune de nos affaires. Nous sommes arrivés dans un pays dont nous ne connaissons ni la culture, ni la langue. Little Miss Sunshine a débuté sa vie d’écolière. Nous avons tous nos repères, tout notre cercle familier à recréer. Un travail de longue haleine! Et qui malgré la difficulté se révèle tellement bénéfique…

Une nouvelle aventure nous attend déja pour 2015. Un heureux événement. Un deuxième bébé qui va venir nous rejoindre au courant du milieu de l’année. Une grande et magnifique aventure à quatre…

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Toute la famille Kangourou vous souhaite à tous une très belle année 2014. Nous vous la souhaitons remplie de joie, de bonheur, d’amour et de beaux projets qui se réalisent…

[Recette] Aubergines au piment

Aujourd’hui, je vous propose une recette plus piquante, mais rien ne vous empêche d’oublier malencontreusement la pâte de piments et de profiter des aubergines telles quelles. Elles sont super bonnes! Et à titre indicatif, Little Miss Sunshine mange les aubergines au piment…

Pour réaliser cette recette pour 6 personnes, il vous faudra:

  • 150g de viande de porc hachée
  • 700g d’aubergines
  • un bouquet de ciboulette
  • un morceau de gingembre
  • 3 gousses d’ail
  • 4 cuillères à soupe d’huile de tournesol 
  • 1 cuillère à soupe de sauce soja
  • 1 cuillère à soupe de pâte de piment
  • 1 cuillère à soupe de vin de riz
  • 1 cuillère à soupe de vinaigre de riz
  • 1 pincée de sel
  • 2 cuillère à café de sucre
  • 1/2 cuillère à café de sucre
  • 1 cuillère à café de farine de maïs dissout dans l’eau 
  • 1 cuillère à café d’huile de sésame

Commencez par laver découper les aubergines en cube assez épais. Les aubergines en Chine sont beaucoup plus fines que celles que nous connaissons, ils les découpent d’une manière bien particulière. Réservez.

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Hachez la ciboulette, couper en fines lamelles le gingembre frais et couper très finement l’ail. Puis réservez.

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Pour éviter que les aubergines n’absorbent trop d’huile, juste avant la cuisson, passer les aubergines sous l’eau.

Dans un wok, faire chauffer 3 cuillères à soupe d’huile et y faire revenir les aubergines. Quand elles sont cuites, il faut les égoutter et les réservez.

Dans un autre wok, faire chauffer une cuillère à soupe d’huile et faire revenir le porc haché. En cours de cuisson, ajoutez le gingembre, la ciboulette et l’ail.

Enfin, versez-y les aubergines, 1 cuillère à soupe de sauce soja, 1 cuillère à soupe de pâte de piment, 1 cuillère à soupe de vin de riz, 1 cuillère à soupe de vinaigre de riz, 1 pincée de sel, 2 cuillères à café de sucre et une demi cuillère à café de bouillon de poule. Bien mélanger et laissez revenir quelques minutes.

Ajouter une cuillère à café de farine de maïs dissout dans l’eau. Couvrir une minute.

Enfin, arroser d’une cuillère à café d’huile de sésame au moment de servir.

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Bon appétit!

Et n’hésitez pas à m’en donner des nouvelles…

[Expatriation] Nouveau rythme de vie

Voilà un peu plus de quatre mois que nous sommes installés à Shanghai et nous commençons seulement à prendre notre rythme. Plusieurs raisons à cela.

Dans un premier temps, Little Miss Sunshine et moi n’avons pas vraiment changé nos habitudes par rapport à notre dernière période en France. Nous étions juste toutes les deux, toute la journée, nous avons continué nos sorties, nos promenades au parc, nos piques-niques, nos petites activités que je mettais en place tout le long de la journée,… Nos journées ont donc largement ressemblées à celles que nous avions pu vivre en Alsace durant deux mois, la découverte de la Chine en plus.

Mi-octobre, nous avons subi un premier changement de rythme avec la rentrée de Little Miss Sunshine. Du lundi au vendredi, je devais emmener Little Miss Sunshine à l’école en taxi et la rechercher le soir de la même manière. L’école se situe à 15 minutes en voiture de chez nous. Mais les 15 minutes peuvent vite se transformer en 30 minutes en cas de bouchon. Sans compter le délai d’attente du taxi, qui pouvait aussi bien être de quelques minutes que de plus d’une heure, surtout le matin. Nous quittions la maison à 8h le matin, j’y revenais entre 9h et 9h45 puis je repartais vers 15h pour y revenir toutes les deux vers 16h30. Je passais donc entre 50 minutes et 2h10 à apporter Little Miss Sunshine à l’école le matin et environ 1h15 pour la rechercher le soir. Un temps conséquent qui ne me permettait pas  d’organiser ma journée comme je l’aurai souhaité.

Enfin, depuis début décembre, Little Miss Sunshine a accès au bus de l’école. Chaque matin, ils viennent donc la chercher au pied de notre immeuble à 8h10 et la ramène au pied de l’immeuble le soir à 16h10. Et je dois bien l’avouer, ça le change la vie! Je n’aurai jamais pensé être heureuse de laisser Little Miss Sunshine, même pas trois ans, partir seule à l’école en bus, mais c’est le cas. Et quand je vois son sourire le matin, quand elle retrouve ses petits camarades dans le bus, je me dis que cette solution lui convient bien aussi! Pour elle, c’est à ce moment-là que la journée avec les copains débute et c’est une bonne chose. Je sais si parlent entre eux, jouent et chantent ensemble dans le bus. Pour le retour, l’adaptation a été un peu plus difficile. La fatigue, la hâte de retrouver Maman, la frustration de ne pas toujours comprendre le personnel chinois qui s’occupe d’eux, la frustration de ne pas encore arriver à communiquer en Chinois et le fait qu’elle soit la dernière à être déposé à la maison y ont certainement contribué. Je l’ai récupéré en pleurs deux fois. Je l’ai récupéré fâchée, frustrée, sans qu’elle ne veuille rien me dire deux ou trois fois. Mais depuis ca va mieux. Dès que je la récupère, elle me saute dans les bras et me raconte sa journée avant même que j’ai eu le temps de récupérer le sac d’école que me tend l’Ayi

Alors voilà, j’ai une petite fille de presque trois ans qui part à l’école en bus le matin à 8h, mange à la cantine tous les jours – mais ça c’est systématique en Chine – et rentre seule en bus à 16h le soir. Du lundi au vendredi. Tout le contraire de ce que j’aurai pu espérer il y a quelques mois encore. Et pourtant ce rythme très régulier lui convient très bien. Je ne peux même pas dire qu’elle est fatiguée par ce rythme. Elle est souriante, rarement grognon, se couche toujours d’elle-même vers 21h et me réclame régulièrement des activités qui demandent de la concentration en rentrant – jeux de société, coloriage, divers apprentissages,… Les réveils le matin sont relativement simples – une fois qu’on a compris qu’elle n’est pas du matin, comme sa maman…

Voilà un rythme que je n’aurai jamais pensé devoir imposer à un enfant de trois ans, mais qui finalement convient très bien à toute la famille… Comme quoi…

 

[Promenade] Le quartier des Antiquaires

S’il est un endroit qu’il ne faut pas louper à Shanghai en tant que touristes ou qu’expatriés, c’est le quartier des antiquaires. Un joli quartier, au coeur de la ville, où l’on trouve toutes sortes de vieilles chinoiseries. De fausses antiquités surtout – des usines sont installées sur l’extérieur de Shanghai pour fournir du faux-vieux au quartier des antiquaires – mais du vieux savoir-faire tout de même.

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C’est un quartier où j’ai pris plaisir à me promener de nombreuses fois depuis notre arrivée. Mais juste avant nos vacances de Noël en France, mi-décembre, j’y ai certainement fait ma dernière promenade. Ce quartier, comme beaucoup d’autres à Shanghai, est voué à la destruction. En fait, depuis que nous étions arrivés à Shanghai il ne restait déja plus que deux rues et les façades des maisons et des lilongs qui bordent ce marché. D’ici quelques mois, le quartier sera remplacé par un énième grand centre commercial, rattaché au quartier branché de Xitiandi.

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La destruction des lilongs autour du marché est déja bien avancée.

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Les habitants et les antiquaires ont été délogés et relogés sur l’extérieur de Shanghai et pour beaucoup cela signifie la fin de leur commerce. Certains seront apparemment relocalisés à l’intérieur même du centre commercial dans un coin dédié aux antiquités, mais ils seront bien peu nombreux. Ce quartier avait été créé par le gouvernement pour assouvir la soif d’antiquités chinoises des occidentaux de Shanghai. C’est donc sans surprise qu’on y croise essentiellement des occidentaux et que les vendeurs parlent tous plus ou moins bien anglais. Mais cela n’enlève en rien au charme du lieu… Un magnifique bric-à-brac, recouvert de poussière, mais ô combien tentant pour des fan de chinoiserie comme la famille Kangourou!

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Ce matin-là, en faisant quelques achats de dernière minute avant Noël, j’ai découvert l’imminence de la fermeture du marché. Ils n’ont pas payé de loyer pour le premier semestre 2015. On pourra donc leur demander de quitter les lieux du jour au lendemain. Une page de l’histoire de ce quartier se tourne…

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On ressent la tristesse et l’incompréhension de certains commerçants. Et pourtant, en Chine, le bâti n’a pas la même valeur culturel qu’en occident. L’architecte, l’utilisation de la maison, la famille qui y vit priment sur le bâti en lui-même. Une maison est bâti pour le temps de vie d’une famille. Lorsque cette famille s’éteint, la maison est détruite, démontée pièce par pièce et le matériaux est récupéré pour la construction d’un autre bâtiment.

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A Shanghai, traditionnellement les maisons sont construites en petites briques grises très solides reliées entre elle par un joint très friable qui permet de démonter les constructions très facilement. On voit à quel point, culturellement parlant, nous n’avons pas la même vision des choses. Même si cela explique en partie ses destructions massives, cela ne les rend pas plus facile à comprendre à nos yeux…

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Pour en revenir au marché, on y trouve toutes sortes de chinoiseries. Des petits livres rouges, des bandes dessinées de Tintin en chinois, de jolies boites chinoises de toutes les couleurs et de toutes les formes, …

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… des théières, des tasses, des gaiwans, de la poterie, …

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… des pinceaux de calligraphie de toutes les grandeurs et de toutes les couleurs,…

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… de la poterie, des valises et des coffres, du petit et moins petit mobilier,…

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des bibelots de tous les genres – boudha, Mao, bracelet en jade,…

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… des vases, des déesses, des soldats en terre cuite, …

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C’est émue que j’ai quitté le marché des antiquaires ce matin-là. J’espère avoir la chance de pouvoir y retourner début janvier, dès notre retour de France. J’aurai encore aimé avoir le temps de flâner et d’acheter quelques petites choses. J’ai vu de beaux portiques pour pinceaux à calligraphie que j’aimerai recycler pour accrocher mes colliers. J’ai craquer sur de tout petits tabourets rouges et j’aurai aimé en offrir un à chacun de mes enfants. J’ai repéré de jolies tasses en porcelaine et en céladon qui plairaient beaucoup à Papa Lou. Mais rien n’est moins sûr…

Une page de l’histoire se tourne et je me rends compte que je ai eu une magnifique chance de découvrir ce lieu avant sa fermeture. 

Notre premier Noël à Shanghai

Nous ne serons pas à Shanghai pour les fêtes de fin d’année. Comme vous l’aurez compris, nous avons pris le chemin de l’Alsace pour retrouver nos familles et profiter de ces moments chaleureux dans notre pays natal.

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Mais il n’empêche que nous avons invité la magie de Noël à s’installer chez nous à Shanghai. Comme nous le faisions à Paris, avant de quitter la capitale pour l’Alsace pour les Fêtes de fin d’année, nous avons décidé de faire notre fête de Noël avant l’heure à Shanghai.

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Pour toute la famille Kangourou, Noël est une période forte de sens. Nous avons depuis longtemps instauré nos traditions et nous aimons profiter de cette douce soirée en famille. Partager nos cadeaux, partager un bon repas, partager nos petits bonheurs de l’année, partager quelques chants de Noël devant le sapin… Vous l’aurez compris, le mot d’ordre de ces soirées sont le partage en famille. Mais cela nous permet également d’étaler l’ouverture des cadeaux – entre Noël et l’anniversaire de Little Miss Sunshine quelques jours plus tard, il y en a bien trop! – et nous permet de ne pas porter tous les cadeaux dans nos valises pour notre retour, puisqu’une partie restera à Shanghai.

P1100702C’est jeudi soir, dernière soirée que nous avons passé à Shanghai, que nous avons fêté Noël. Rien de bien compliqué. Une simple fête de famille, à trois. Un menu tout simple. De jolies bougies. Le sapin de Noël allumé. Les cadeaux sous le sapin. Quelques chants de Noël. Les étoiles dans les yeux de Litttle Miss Sunshine qui découvre ses cadeaux. La joie de voir l’autre découvrir son cadeau, sa surprise. Le bonheur de raconter à l’autre comment on a trouvé l’idée de son cadeau.

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Tout à donc commencé devant le sapin de Noël au pied duquel nous avions déposé les paquets cadeaux. Little Miss Sunshine a voulu chanter quelques chansons de Noël. Nous avons donc chanté en famille. Puis nous avons commencé la distribution des cadeaux. C’est Little Miss Sunshine qui s’en est chargée. Elle a donc découvert la jolie chaise rouge chinoise que nous avons chiné sur le marché aux antiquaires. Chaise qui lui servira pour s’assoir à son bureau, mais aussi pour préparer en toute autonomie les vêtements dont elle aura besoin le lendemain.

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L’an dernier, j’ai craqué sur les emballages en papier kraft avec un joli raphia et une belle étiquette. J’ai donc remis ça cette année, avec de très jolies étiquettes trouvées chez 100% Végétal.  J’aime la sobriété du papier kraft. La douceur de sa couleur. Le contraste avec l’étiquette.

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Little Miss Sunshine a également découvert une très jolie boîte chinoise ancienne contenant un jeu de domino ancien en corne ou en pierre. Un jeu fragile qui ne sera pas à sa disposition, mais que nous conserverons dans le salon et auquel nous jouerons en famille quand elle en ressentira l’envie. Elle a été absolument ravie par cette découverte!

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Papa Lou et moi nous sommes offert des tasses à thé. De très jolies tasses à thé anciennes. Une magnifique tasse en céladon à trois pieds de l’époque des Song du Sud pour moi. Une très jolie tasse peinte à la main en bleu de cobalt de l’époque Ming pour Papa Lou et une paire de tasses avec des fleurs de lotus de l’époque Ming pour tous les deux. Papa Lou m’a également offert des filtres pour jouer avec la lumière pour les deux objectifs de mon appareil photo.

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Puis est venu le moment de s’assoir à table. De profiter de la douce lumière des bougies de la couronne de l’Avent pour déguster l’apéritif: quelques gressins, un guacamole maison et quelques toast de fromage frais aux épices. Nous avons longuement papoté tous les trois de nos jolies tasses et du jeu de domino de Little Miss Sunshine.

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 Pour le repas, j’avais préparé un plat tout simple: des aiguillettes de poulet au citron. Rien de bien compliqué, mais le bonheur de le déguster tous ensemble en famille. Nous avons savouré ce premier Noël à Shanghai. Nous avons mesuré la chance que nous avons de pouvoir vivre cette magnifique expérience. Nous avons profité de ce dernier Noël à trois, en parlant déja de ce quatrième membre de la famille qui nous rejoindra dans quelques mois…

P1100774 Pour clore cette douce soirée, nous nous sommes préparés un bon Pu Erh cru que nous avons dégusté dans nos nouvelles tasses. Nous avons grignoté les brownies que j’avais préparé la veille pour l’occasion. Et nous avons fait plusieurs parties de domino avec Little Miss Sunshine, qui s’est révélée très doué à ce jeu!

Nous avons passé une douce soirée de Noël avant l’heure… Et nous sommes prêts pour profiter de cette belle fête en Alsace! 

Et chez vous, avez-vous des traditions familiales pour les fêtes de Noël?