[ Pollution] Sensibilité aux particules – Solutions

De retour en France depuis près d’un mois, nous avons tenté de reprendre nos habitudes chinoises en nous déplaçant au maximum à vélo et en évitant le plus possible la voiture. Nous sommes actuellement en vacances en Alsace chez nos parents et beaux-parents, nous n’avons donc pas encore repris un vrai rythme quotidien ou de nouvelles habitudes. Mais nous faisons régulièrement quelques kilomètres à vélo pour aller faire des courses au marché ou dans la petite boutique bio du coin ou pour aller prendre un thé/café en ville. 

Malheureusement, je me suis vite rendue compte que j’étais très sensible à un polluant présent même ici à la campagne. Faire un aller-retour à vélo de moins de 10km le long d’un route passante me provoque quasi-systématiquement nausées et maux de tête. Après une expérience où j’ai été bloqué durant 10 minutes derrière une camionnette diesel qui venait de démarrer et dont le moteur tournait à vide le temps d’un chargement, et parce qu’en Chine le parc Diesel est vraiment limité et que même en faisant quotidiennement du vélo sur une 2×3 voies surplombées d’une autre 2×3 voies sans masque (hors jour de grande pollution) je n’ai jamais eu ce type de symptômes, j’en suis sortie convaincu que ce sont, entre autre, les particules du diesel qui me rendent malade. 

Je ne veux pas renoncer au vélo pour autant.  Nos masques anti-pollution Vogmask étant partis dans le déménagement, nous ne les retrouverons qu’au courant du mois de septembre. Je voulais donc trouver une solution ponctuelle avant de le retrouver. Impossible de trouver un masque anti-pollution qui filtrent les particules fines d’appoint en France. J’ai bien trouvé des Vogmask sur Amazon, mais le mien étant encore utilisable assez longuement, je cherchais vraiment un masque d’appoint. Ni en pharmacie, ni en magasin de bricolage les masques vendus ne protègent des particules fines. Nous avons donc fini par faire une commande en Chine, des masques d’appoint 3M que nous avions l’habitude d’utiliser avant d’avoir des Vogmask. 

Je me promène désormais avec un masque dès que je fais du vélo et déja je sens moins les effets de la pollution. Et je dois quand même souligné que j’ai été vraiment abasourdi par ce constat. On entend partout parler de la pollution de la Chine ou des grandes villes, mais je me retrouve à devoir porter un masque à la campagne pour faire du vélo pour éviter d’être malade alors que je circulais sans masque au quotidien à Shanghai…

Evidement, nous nous sommes également attelé à la qualité de l’air de notre voiture (Diesel, oui c’est un comble, mais nous n’avions ni les mêmes réflexions, ni même la réelle possibilité d’avoir une autre voiture, il y a 8 ans quand nous l’avons acheté d’occasion). 

Pour commencer, après nos nombreux voyages en Asie, nous avons été surpris de constater que les voitures ne sentent pas la même chose là-bas. J’ai toujours été nauséeuse en voiture, depuis toute petite, dès que je pénétrais dans une voiture. Je n’ai jamais eu ce problème en Asie (ni en Chine, ni au Japon, ni au Cambodge). Little Miss Sunshine a le même souci que moi. Cette odeur caractéristique de « neuf » des voitures nous rend également malade. Cette odeur de neuf est en partie due aux composés organiques volatils, mais également à un parfum créé de toute pièce pour que la voiture sente le neuf toute sa vie durant… En fonction des pays, ce parfum est plus ou moins marqué, voire inexistant. 

Même si notre voiture à grosso modo quinze ans, elle a toujours cette odeur de neuf qui nous rend toutes les deux nauséeuses. Nous avons donc décidé de mettre plusieurs sachets de charbon actif à divers endroits de la voiture pour absorber ses mauvaises odeurs, sachant que le charbon actif peut également absorber une partie des composés organiques volatils, mais ce n’est pas le but ici. Après seulement une grosse semaine d’utilisation, nous ne voyions pas encore de réelle amélioration, mais je suis sûre qu’avec le temps ce sera efficace. 

Ici, nous avons choisi du charbon de bambou. C’est la porosité du charbon actif qui va permettre d’absorber les odeurs, les COV et les gaz. Il faut penser à le mettre une fois par mois sous les rayons directs du soleil pour le régénérer, ce qui est assez simple dans une voiture si on le laisse sur la plage arrière, par exemple. Un sac va être efficace entre un et deux ans et ensuite, il suffira de vider le joli sac de lin dans le jardin, le charbon étant un engrais naturel. 

En deuxième lieu, nous avons choisi d’acheter un purificateur d’air de voiture. Il s’agit d’un purificateur de la marque Mi – marque chinoise – avec un filtre à charbon doublé d’un filtre Hepa. Le principe est exactement le même que pour les purificateurs d’air à utiliser dans la maison, le choix du purificateur dépendra de la surface à couvrir.  Il se branche sur l’allume-cigare et fonctionne dès que la voiture est allumée. 

Pourquoi avons-nous choisi un filtre Hepa doublé d’un filtre à charbon plutôt qu’un ionisateur? 

Tout simplement par expérience. A Shanghai, nous avions des purificateurs d’air et un ionisateur. Le premier filtre et garde donc dans son filtre les particules, il faut vraiment veiller à l’air que le filtre va être capable de filtrer pour le choisir, il faut donc choisir son filtre en fonction du m3 d’air à régénérer. Pour que le purificateur demeure efficace les filtres sont à changer tous les 3 à 6 mois selon leur utilisation. Le second va faire tomber les particules en les rendant plus lourdes que l’air. Les particules vont donc se retrouver au sol, mais aussi partout sur vos canapés, sièges, meubles, et tout dépendra de l’efficacité de votre aspirateur (si il n’a pas de filtre Hépa, ce n’est même pas la peine puisque vous ré-envoyer les particules dans l’air). Dans une voiture qui n’est finalement que rarement (et efficacement aspirée) le ionisateur à donc un intérêt tout relatif. De plus, par expérience, les particules de pollution étant des particules collantes, le ionisateur va provoquer une accumulation de particules collantes là où il est déposé et cette pollution collante est très difficile à nettoyer.  

C’est en partant vivre en Chine, où le problème est mondialement connu et indéniable, que nous avons pris conscience du problème de la qualité de l’air et de ses effets sur notre santé et notre vie quotidienne. Nous avons dû apprendre à nous y adapter. Nous retrouvons aujourd’hui ces symptômes caractéristiques au milieu de notre verte campagne française. Et nous nous rappelons en avoir deja souffert avant notre départ.

Nous voyons aussi comment cette question est traitée en France. Au lieu d’une démarche transparente et une action globale sur la question, on reste soit dans le déni ou la recherche d’excuses, soit dans la stigmatisation d’une minorité. Des solutions efficaces et rapides existent pour s’attaquer à la cause de ces pollutions. Ces pays tant conspués pour la qualité de leur air sont aujourd’hui moteurs dans cette lutte. Un jour, ils nous montreront du doigt. Il est temps d’agir…

[Expatriation] Notre retour en France

Nous sommes de retour en France depuis près de deux semaines et je prends enfin le temps de vous parler un peu de ce retour.

Vous l’avez tous compris, ce retour n’était pas un choix de notre part. Mais nous avons eu beaucoup de chance dans ce non-choix puisque nous rentrons pour le temps des vacances. Et il est évident que c’est beaucoup plus simple de se ré-adapter sous le soleil et pendant les vacances scolaires, alors même que nous pouvons largement profiter des grands-parents. Deuxième chance que nous avons eu: Papa Lou peut profiter de près de deux mois de vacances avec nous avant de reprendre le travail. Ces deux bonnes nouvelles ont beaucoup participé à créer un enthousiasme autour de ce retour. 

Pour compléter cet enthousiasme, nous avons décidé de nous fixer une série d’objectifs à réaliser sur le court et moyen terme. L’objectif principal étant d’expérimenter, de tester, de continuer à créer et faire un maximum de choses par nous-même. Deux semaines après notre retour, nous avons déja préparé du savon maison, de la bière maison et du tofu maison. Et on a encore beaucoup d’idées en tête. Un autre objectif, plus personnel, est de créer enfin mon entreprise, comme j’en rêve depuis un bon bout de temps.

En ce qui concerne la suite, nous avons décidé de nous laisser un an pour voir comment vont évoluer les choses. Aurons-nous une nouvelle proposition d’expatriation? Comment se passera effectivement notre réadaptation en France? Aurons-nous toujours envie de quitter la France? Ce sont des questions que nous allons laissé de côté pour un temps. Nous y reviendrons dans une bonne année…

Sur le blog, je vous parlerai encore pas mal de la Chine. J’ai encore beaucoup de choses à partager: nos derniers voyages, la censure en Chine et la manière dont elle est vécu par les Chinois et les expatriés, que faire en deux/trois jours à Shanghai, … Je vous partagerai également nos différentes expériences de fait-maison, en commençant évidement par nos recettes de savons et de tofu. Comme je vous ai partagé notre expatriation, je vous parlerai de notre impatriation: de nos ressentis face à ce retour en France, de nos chocs d’impatriation, des difficultés ou des bonheurs que l’on vivra au fur et à mesure de notre réintégration. Et puis je continuerai à vous parler des activités que nous faisons avec les enfants, de nos voyages, de nos lectures, de thés, de tout ce qui nous passionne et qui fait ce blog depuis ces débuts. Vous trouverez les mêmes éléments sur le compte Instagram du blog qui a changé de nom, comme le blog, pour l’occasion: La famille Kangourou le retour.

Concernant notre retour en particulier, tout s’est bien passé. L’entreprise de déménagement est venue terminer d’empaqueter nos affaires, démonter nos meubles et remplir le conteneurs le 8 juillet.

Nous avons quitté notre appartement le soir-même. Ca a été des moments particulièrement émouvant. Nous avons pris le temps de remercier à notre manière, de dire notre gratitude pour cette belle période de notre vie que nous avons passé en Chine.

Nous avons vécu dans un appart’hôtel pour une semaine encore. Nous devions attendre de récupérer nos passeports, pour le dédouanement du conteneur, avant de quitter le territoire chinois. Nous en avons profité pour aller visiter le musée d’histoire de Shanghai sous la Perle d’Orient que nous n’avions pas encore vu, nous avons grimpé tout en haut de la deuxième tour la plus haute du monde, nous sommes retournés à l’aquarium de Shanghai à la demande des enfants, et nous avons encore dîné deux fois avec Ayi avant de la quitter… Les aurevoir ont été difficile. Mais nous gardons le contact. Nous espérons la revoir lors d’un prochain voyage en Chine.

Nous avons voyagé dans la nuit du 14 juillet. Nous sommes arrivés le 15 juillet au matin à l’aéroport de Bâle-Mulhouse où nos parents nous attendaient impatients. Nous allons passer près de deux mois ici en Alsace, avant d’emménager dans notre nouveau chez nous, théoriquement vers la mi-septembre. Mais je vous en dirai plus, dès que nous en saurons plus!

En attenant, nous profitons de l’été en France, de nos familles et de nos amis…

[Expatriation] Quand rien ne va comme on espère…

Je vous ai récemment parlé de notre déception lorsqu’on nous a annoncé que nous ne pouvions pas rester en Chine quelques années de plus comme nous le souhaitions. Je vous invite d’ailleurs à aller lire cet article pour comprendre la suite, si vous étiez passé à côté de l’information…

Nous attendions depuis plus d’un mois une confirmation qui tardait à venir pour une nouvelle destination d’expatriation. Mon instinct me disait depuis un moment que les chances s’amenuisaient au fil du temps qui passait. Et puis un soir, Papa Lou est rentré en m’annonçant que nous allions avoir la proposition d’emploi détaillée pour cette nouvelle expatriation au courant de la soirée ou de la nuit (décalage horaire oblige). Nous étions tous emballé à cette idée puisque ne restait plus qu’à savoir de quoi était exactement faite cette proposition avant d’accepter. Notre attente allait prendre fin. Et en plus, dans le sens que nous espérions…

Sauf que le lendemain, Papa Lou m’a réveillé à l’aube. Il venait d’avoir un mail. Mais pas le mail que nous attendions. Un mail qui lui disait que finalement la proposition n’arriverait pas, car quelqu’un tout là en-haut dans sa boite avait finalement refusé pour des raisons de budget… Nous avons eu l’impression que tout s’écroulait autour de nous. Le jour d’avant encore, je n’y croyais presque plus, mais après l’annonce de la veille, ce revirement de situation était totalement incompréhensible pour nous. 

Le week-end a été difficile. Nous avons peu dormi. Nous avons eu l’impression d’être pris pour des pions que l’on peut avancer ou reculer au gré des envies de certains. Nous étions vraiment sous le choc. Nous n’avions plus aucune piste et personne n’avait pris soin de nous en fournir une avant de lancer cette bombe…

Nous n’avons rien dit aux enfants car nous ne savions même pas quoi leur dire: que nous savions où nous n’irions pas, mais toujours pas où nous irons effectivement? Nous leur avons juste expliqué que nous étions très angoissé face à la situation et que nous avions besoin d’un peu de calme et de sérénité pour tenir le coup jusqu’aux prochaines nouvelles. Dans un cas comme celui-ci, la situation est évidement difficile pour tout le monde. Et le stress et l’angoisse transparaissent pour tous. Evidemment les enfants ont été d’autant plus demandeurs qu’ils sentaient notre désarroi. Mais nous avons réussi à passer au travers. D’autres projets nous attendaient pour la semaine suivante et c’est donc à cela que nous nous sommes raccroché. 

Le lundi soir (merci le décalage horaire), Papa Lou a enfin réussi a contacter quelqu’un pour avoir des réponses à nos questions. Il ne nous restait qu’un choix possible: le retour à Paris. La pilule a eu du mal à passer. D’autant que nous attendons toujours les détails de cette offre de retour près de dix jours après l’annonce. 

Nous nous sommes laissés quelques jours pour digérer la nouvelle avant d’en parler. Rien ne sert de ruminer ou de se plaindre, maintenant la priorité est à la remise à jour de nos priorités face à la situation. Elles demeurent les mêmes: notre famille et le temps de qualité que l’on peut passer tous les quatre. 

Nous avons envie de croire que si cette nouvelle aventure ne s’est pas concrétisée, c’est que quelque chose nous attend ailleurs. Nous avons décidé de nous laisser une année pour trouver une solution pour repartir. C’est une période qui sera propice à une grosse remise en question, à de nouveaux projets, à de nouveaux choix de vie, à un recentrage sur nous, nos familles et nos amis. 

Nous avons informé les enfants de la nouvelle quand nous avons su que nous rentrions à Paris. Ils sont déçus eux aussi, mais ils ont décidé d’en retenir le meilleur: nous serons plus proche de la famille et ils veulent en profiter le plus possible. 

Pour les détails, nous n’en savons toujours pas plus. Quand partira notre déménagement? Quand quitterons-nous exactement la Chine? Combien de temps resterons-nous en Alsace avant de partir à la recherche d’un logement dans la région parisienne? Papa Lou aura-t-il des vacances? Quand sera la meilleure période pour chercher un nouveau logement dans la région parisienne? Et puis de tout ça dépend l’inscription des enfants dans une nouvelle école… Bref, les désillusions s’enchaînent. 

L’expatriation n’est pas un long fleuve tranquille. Et notre retour en France ne le sera certainement pas non plus. Nous nous attendons tous à vivre une période pas facile, mais nous sommes tous prêt à retirer tout le positif que ce passage en France nous permettra de prendre, avant un nouveau départ… 

Mais en attendant, nous vivons encore à fond nos dernières semaines en Chine… 

[Partenariat] Merci Facteur

Aux alentours du Nouvel An Chinois, j’ai été contacté par Matthieu du site Merci Facteur par l’intermédiaire de mon blog. Généralement, j’évite les partenariat. Mais dans ce cas, après avoir jeté un oeil sur leurs offres, je me suis rendue compte que c’est un service qui peut vraiment intéresser les expatriés.

Merci facteur existe depuis 2004.  L’idée de lancer ce service est partie de l’observation qu’avec le développement d’internet, beaucoup de grand-parents recevaient de moins en moins de courrier de leur famille…

Merci facteur propose donc d’envoyer des cartes postales – il y a plus de 6000 cartes illustrés sur le site, mais on peut également les personnaliser, à partir de 0,99€ -, des documents administratifs – lettre de motivation, de résiliation, de réclamation, de nombreux modèles sont disponible, mais vous pouvez également charger votre document personnel, à partir de 0,89€ -, des photos – à partir de 0,29€ – pour vous, sans que vous ayez à vous déplacer.

C’est un service extrêmement pratique pour les personnes à mobilité réduite, mais également pour nous les expats. Les deux grands avantages pour les expatriés étant que vous payez le tarif français et que votre courrier arrive dès le lendemain. Il y a beaucoup moins de risque que le courrier se perde en traversant le monde. Evidemment, c’est également très pratique pour envoyer un courrier sans avoir à se déplacer de chez soi, même si l’on vit en France.

Tous les courriers mis sur le site avant 17h sont envoyés le jour-même. Et en cas de problème d’acheminement, Merci Facteur promet de gérer les réclamations et un second envoi gratuit si le courrier est vraiment perdu par La Poste.

On m’a offert un bon d’achat de 5€ pour me permettre de découvrir leur service. J’en ai profité pour envoyer des photos de nos dernières vacances aux grands-parents, mais aussi pour glisser une lettre que Little Miss Sunshine avait écrit pour Nonna et GrandPapa – que j’ai scanné et mis au format PDF. J’ai chargé mes photos sur le site, ainsi que le document PDF, et j’ai créé deux courriers à envoyer: l’un pour Nonna et GrandPapa et l’autre pour Mamama et Papapa.

Le site est simple d’utilisation. Tout y est très bien expliqué. A chaque étape d’ajout de documents dans le courrier, on voit le prix global du courrier. Ensuite, il s’agit de choisir une enveloppe – compté 0,10€ par enveloppe, mais on peut la personnaliser pour 0,29€ ce qui peut être très sympa pour une occasion particulière. On peut gratuitement ajouter l’adresse de l’expéditeur en haut à gauche de l’enveloppe. L’envoi simple est gratuit, mais on peut également ajouter 0,69€ pour être prévenu de l’arrivée du courrier. Enfin, on peut demander à recevoir une copie du courrier.

J’ai mis mon courrier sur le site le jeudi matin et le lendemain, les grands-parents ont déja reçu leur courrier. Ils étaient évidement ravis et nous aussi. Les photos ont été imprimées sur une sorte de papier cartonné et pelliculé. Et le rendu est vraiment pas mal.

C’est toujours un plaisir de recevoir du courrier, tellement plus personnel et touchant qu’un simple message ou un email. Ouvrir une enveloppe, déplier une lettre, afficher une carte ou une photo sur son frigo, l’impact est bien plus grand et dure bien plus longtemps…

Si vous aussi vous voulez tester Merci Facteur, j’ai le plaisir de vous offrir grâce à Merci Facteur un bon cadeau de 20% sur votre envoi, grâce au code Lafamillekangourou20. 

Si vous voulez envoyer une carte postale en ligne grâce à Merci facteur, c’est par ici.

Si vous voulez envoyer un courrier international, c’est également possible, par ici. 

J’espère que ce partenariat vous permettra de découvrir cet intéressant service, comme ce fut mon cas. Je réutiliserai ce site assez régulièrement, c’est sûr, que ce soit pour l’envoi de courrier administratif ou de photos et cartes postales à la famille. N’hésitez pas à me faire un retour si vous utiliser le code promo. 

[Expatriation] La pollution à Shanghai

Voilà un sujet que je veux traiter depuis longtemps sur le blog, mais sur lequel j’ai tardé à écrire. Et pourtant, j’ai toujours beaucoup de questions sur ce sujet à chaque fois que j’en parle sur Instagram.

Alors voilà un petit résumé de ce que je peux vous dire sur la pollution à Shanghai au bout de près de cinq ans de vie ici.

Quand nous sommes arrivés en Chine, il y a près de cinq ans maintenant, la pollution était beaucoup plus importante qu’aujourd’hui. C’est un des sujets qui me posait d’ailleurs fortement question alors que nous étions sur le point de venir vivre ici. Nous avons d’ailleurs notamment vécu un pic de pollution à plus 500 durant près d’un mois l’hiver juste après notre arrivée. C’était au mois de décembre et janvier, et nous avions eu la chance de rentrer en France pour les fêtes de Noël. Nous ne gardons donc que peu de souvenirs de cet épisode, puisque nous avons eu la chance de ne vivre que les premiers et les derniers jours.

Depuis cette période nous n’avons plus eu d’épisode de pollution aussi haut et aussi long. Et il faut bien le dire, aujourd’hui, les taux de pollution ne sont plus les mêmes. Globalement, la pollution à Shanghai a largement baissé. Nous avons régulièrement des périodes où le curseur est dans le vert, donc l’indice de qualité de l’air est en-dessous de 50. C’est d’ailleurs régulier au printemps, en été et à l’automne, ce qui était tout de même assez rare quand nous sommes arrivés.

D’où vient la pollution? 

Les facteurs sont évidemment nombreux. Tout d’abord, Shanghai est une très grande ville de quelques 27 millions d’habitants officiels. La pollution est donc déja provoqué par la concentration de tout ce monde et du traffic que cela implique. A noter tout de même que ces dernières années les voitures hybrides ont été largement privilégiés et on en voit vraiment beaucoup ici. Le gouvernement à mis en place une plaque d’immatriculation « verte » gratuite pour ceux qui achètent et utilisent des voitures hybrides. Quand on sait qu’une plaque d’immatriculation à Shanghai coûte l’équivalent de 10 000 euros, on comprend vite pourquoi les voitures hybrides se sont multipliées aussi rapidement.

En hiver, on a également la pollution due au chauffage, même si globalement les Shanghaiens ne chauffent que très peu. Il faut savoir que par décision du gouvernement centarl, longtemps la Chine a été coupé en deux au niveau du fleuve Yangtse. Au Nord du Yangtse, tout le monde était autoriser à avoir un moyen de chauffage, mais pas de climatisation et au sud du Yangtse, tout le monde avait le droit d’avoir la climatisation, mais pas de chauffage. Shanghai est juste au Sud du Yangtse. Traditionnellement, les Shanghaiens n’ont donc pas pour habitude de se chauffer l’hiver, mais plutôt de multiplier les couches de vêtements.

Et toutes les usines qui sont autour de Shanghai participent évidement également à la pollution de la ville.

Une autre chose à prendre en compte durant ses mois d’hiver, est que les paysans dans les campagnes environnantes brûlent les branchages et autres résidus des récoltes passées – comme cela se faisait encore beaucoup en France également il y a quelques dizaines d’année -, et provoquent donc des fumées et également de la pollution.

La pollution se fait moins présente à partir du printemps et jusqu’au mois de novembre environ, même si on peut toujours avoir des pics, ils durent vraiment moins longtemps. Au mois de novembre environ, les vents tournent et à la place de venir de la mer et de nous apporter un air frais et sain, l’air vient alors des terres, des autres villes et des campagnes environnantes et est donc beaucoup plus chargé que durant les autres saisons.

Le gouvernement de Shanghai a les moyens de faire baisser la pollution. Ils n’hésitent pas durant les grandes expositions internationales, -comme c’était encore le cas en novembre-, à stopper toutes les usines autour de Shanghai et à interdire aux entreprises d’état et aux écoles de faire circuler leur bus et à inciter les gens à rester à la maison, pendant plusieurs jours. Résultat, le traffic diminue, la pollution des usines diminue et on se retrouve avec une ville sans aucune pollution. Des solutions sont donc ponctuellement trouvées pour montrer au niveau internationale qu’il est possible de faire diminuer la pollution. Cela leur permet également au gouvernement de faire des tests grandeur nature pour voir ce qui pourrait être fait à l’avenir.

Personnellement, je pense vraiment que le jour où il y aura eu une vraie prise de conscience du problème de la pollution, que ce soit parce qu’un problème aura directement impacté le gouvernement, soit parce qu’il y aura une vraie prise de conscience collective globale, tout ira très vite pour que la pollution diminue drastiquement. En règle générale en Chine, les solutions sont radicales et le jour même de l’application des décisions, tout le monde n’a d’autre choix que de suivre.

Qu’est ce qu’on a mis en place pour protéger notre famille de la pollution? 

Juste pour information, pour ceux qui ne serait pas familier du sujet, un indice de qualité de l’air (AQI) existe. C’est une mesure de la qualité de l’air, permettant de synthétiser différentes données sous la forme d’une valeur unique. Généralement, on utilise l’AQI des Etats Unis, mais la Chine a également son propre AQI qui diffère légèrement (il est toujours un peu moins alarmiste que son homologue américain).  Personnellement, je n’utilise que l’AQI US ou le taux de particules (qui diffèrent encore) qui est indiqué par mes purificateurs d’air.

A partir de 150 (AQI US), en Europe et aux Etats Unis, on dit que l’air n’est vraiment pas bon. Les enfants, les personnes âgés et les personnes à risque – notamment celles ayant des problèmes respiratoires – ne devraient pas sortir. Concrètement, nous avons eu trois semaines en ce mois de janvier où les journées où le taux de pollution a été inférieur à 150 ont été exceptionnelles.

Cela veut dire que durant ces trois semaines, nous n’aurions pas pu sortir de chez nous. Ce n’est évidement pas réalisable. Alors que faire pour se protéger? 

A l’intérieur de l’appartement, nous avons des purificateurs d’air dans chaque pièce: un dans la chambre des enfants, un dans la nôtre et trois dans la pièce à vivre. Ils fonctionnent 365 jours par an, 24h/24 en mode automatique. Et quand la pollution est trop haute, ils sont mis en marche forcée pour accélérer le filtrage de l’air.

Nous avons deux nouveaux purificateurs de la marque Mi que nous avons acheté l’hiver dernier et que nous pouvons régler. Dès que le taux de particules dépassent les 20, nos deux nouveaux purificateurs se mettent automatiquement en marche forcée. Evidement, la marche forcée fait du bruit puisqu’on a le bruit du ventilateur qui fait circuler l’air et au bout de la journée, quand l’air et vraiment mauvais, j’ai parfois l’impression d’avoir la tête qui bourdonne… Tant que la pollution ne dépasse pas les 150 (AQI US) à l’extérieur, c’est assez simple de conserver un air sain à l’intérieur, malheureusement, dès que l’on passe au-dessus de 180, ça devient très difficile de conserver un air correct, en-dessous de 50 (AQI US) dans l’appartement.

Nous avons également un « oeuf » de la marque Origins, qui est en fait un détecteur de pollution et qui permet de calculer en temps réel la concentration en particule de l’air et qui nous donne l’AQI US pour avoir une idée de la qualité de l’air dans la pièce où se situe l’oeuf. Comme il est autonome et facilement transportable, on peut vérifier différentes pièces ou même le placer à l’extérieur.

J’utilise également trois applications, l’une chinoise et deux autres qui sont des applications internationales, que vous pourrez également facilement utiliser. Il s’agit des applications Air Visual, qui a de bonnes prévisions à trois jours – même si les prévisions vont jusqu’à sept jours-, et Air Matters, où l’on trouve les détails sur les taux de particules mais également sur les autres polluants de l’air.

A l’intérieur de la maison, nous sommes donc relativement bien équipé. La question reste donc quand nous sortons de chez nous.

Globalement, j’évite de sortir jouer à l’extérieur avec les enfants si ce n’est pas absolument nécessaire quand la pollution est au-dessus de 150 (AQI US). Nous évitons au maximum de sortir de chez nous quand la pollution dépasse les 200 (AQI US) Je garde d’ailleurs les enfants à la maison dans ces cas-là. En dessous de 150, nous vivons absolument normalement.

L’hiver dernier, après un énième pic de pollution, nous avons acheté des purificateurs d’air portable aux enfants. Ce sont des petits appareils qu’ils peuvent porter autour du cou. Je n’étais pas convaincu, mais je me suis dit que ça serait toujours mieux que rien et force est de constater que ça fonctionne vraiment. Si on les mets à proximité de notre « oeuf », on voit rapidement le taux de particules baisser.  Il s’agit en fait de ionisateurs qui font tomber les particules autour des voies respiratoires et évitent ainsi de les respirer. Mais le ionisateur est efficace uniquement quand on est immobile, dans une position statique et c’est justement pour ça que nous le avons acheté, pour diminuer les particules ingérer par nos enfants dans les transports scolaires. Ils y passent chacun deux heures par jour et par expérience, je sais que les enfants ne gardent pas un masque sur leur nez aussi longtemps. Ils les portent autour du cou dans le bus dès que la pollution dépasse les 150 (AQI US)

Aussitôt que l’on marche ou que l’on court, le purificateur portable est inefficace. Ils ont donc chacun également des masques avec filtre à charbon. J’ai également mon masque de la marque Vogmask que je porte dès lors que la pollution dépasse les 180(AQI US) et que je dois sortir longtemps ou faire du vélo. Je sens personnellement assez rapidement la pollution:  je suis essoufflée, j’ai mal aux muscles des cuisses, je me sens lasse. Par contre, je déteste porter un masque et c’est bien pour cela aussi que j’ai acheté un purificateur d’air portable aux enfants.

Dès que les enfants arrivent à l’école, ils ont des purificateurs d’air dans toutes les salles de classe. Quand la pollution est supérieur à 180 (car c’est la norme en Chine) les enfants ne sortent plus. Il y a certaines écoles où ils y a des espaces intérieurs avec des purificateurs pour jouer et se défouler – comme c’est le cas dans l’école de Little Smiling Buddha-, dans d’autres écoles, les enfants restent juste sous le préau intérieur – comme c’est le cas dans l’école de Little Miss Sunshine.

En temps de fortes pollution, je vérifie une ou deux fois par jour le taux de pollution sur les applications pour suivre l’évolution et savoir si je peux sortir avec les enfants, mais aussitôt que le printemps est de retour, je vais très rarement vérifier, uniquement quand je le sens ou que je le vois (a l’aspect laiteux de l’air). Je ne veux pas non plus que la pollution vire à la paranoïa…

Nous avons vécu sept ans à Paris, dans le 19ème arrondissement, avec mon mari et Little Miss Sunshine y est née. Et j’y ai été beaucoup plus gênée par des soucis de santé liés à la pollution, que depuis que nous sommes à Shanghai, qui est pourtant réputé pour être une ville plutôt pollué. J’avais régulièrement le nez très sec, au point d’en avoir vraiment mal au nez, j’avais les yeux secs, des maux de gorge et j’étais d’ailleurs allé voir le médecin et la pharmacie à ce sujet, mais on m’avait rit au nez en me disant que ce n’est pas possible que ce soit la pollution, que j’avais simplement une allergie.

Avec le recul évidement que c’était la pollution. Le ciel était régulièrement laiteux à Paris, parfois il l’était tellement que nous ne voyions pas clairement le bâtiment en face du nôtre depuis notre fenêtre. Mais le pire, c’est qu’en France, on n’en parlait pas, qu’on n’avait aucun moyen de se protéger des particules fines. Il faut bien prendre conscience que la pollution est présente partout, y compris en France et notamment à Paris. 

J’ai également été malade à cause de la pollution à Shanghai, notamment des maux de tête quand la pollution monte au-delà de 200. A Paris, on n’arrive jamais à ses taux-là, et pourtant ma gêne était plus présente au quotidien.

A titre indicatif, voilà quelques symptômes provoqués par la pollution atmosphérique: essoufflement rapide dans l’effort limité -en montant un escalier, en faisant un trajet quotidien en vélo -, sécheresse des muqueuses – nez très sec et qui peut jusqu’à faire mal, yeux qui grattent, yeux secs – gorge sèche ou qui gratte, sécheresse de la peau inhabituelle – main, visage, jambe -, maux de tête, migraine, lassitude, fatigue extrême, … Ce sont des indices qui peuvent vous mener à vérifier d’une manière ou d’une autre la qualité de l’air que vous respirez, que vous habitez à la ville ou à la campagne, en France ou ailleurs dans le monde.

Je pense que malheureusement, la pollution n’est pas un problème qui touche uniquement la Chine. On est tous impacté par la pollution atmosphérique, on doit tout se poser des questions sur l’air que l’on respire, que l’on habitude à la ville ou à la campagne. J’ai eu de nombreux retours après avoir évoqué tout cela sur mon compte Instagram et force est de constater que vous étiez d’horizon très différents, en France ou ailleurs dans le monde, en ville ou à la campagne… Vous avez été plusieurs à prendre conscience du problème de la pollution atmosphérique là où vous vivez suite à mes stories sur le sujet.

Et vous, avez-vous déja vécu des épisodes de fortes pollutions atmosphériques? 

Les vacances d’été se terminent

Et voilà… Aujourd’hui, nous reprenons l’avion pour rentrer à Shanghai. Tout le monde est impatient de rentrer à la maison et de retrouver Papa Lou que nous n’avons pas vu depuis plus de cinq semaines.

Chaque année, c’est la même chose. A la fin, des vacances les enfants deviennent plus difficiles: leur Papa leur manque, ils manquent de sommeil (les siestes et les grasses matinée, c’est surfait quand il y a tant de chose à voir et à faire), ils en ont assez de devoir prendre la voiture à chaque sortie, ne veulent plus rentrer dans leur siège auto, ne s’alimentent quasiment plus (rapport à l’absence du papa, ça on l’a bien compris…) et bizarrement les deux ont quasiment le même comportement.

Chaque année, je me dis donc qu’il est temps de rentrer, de retrouver Papa Lou et de retourner à notre routine. Et je trouve que c’est une bonne chose. Ca veut dire que nous avons bien profiter de ce dont nous avions à profiter  en France, que nous avons tous fait le plein de moments en famille et que nous sommes prêts à repartir et à reprendre notre quotidien à l’autre bout du monde.

Aujourd’hui, je voyage seule avec les deux enfants. Je suis confiante. Je ne suis ni anxieuse, ni stressée. Les enfants ont l’habitude de voyager. Et globalement, ils sont toujours coopératif dans ces moments-là. L’important est de rester connecté à eux.

Nous partons donc pour l’aéroport. Nous avons deux avions à prendre: le premier jusqu’à Amsterdam et ensuite en route pour Shanghai. Nous arriverons à destination dans environ 19h. Et nous attendons avec impatience le moment où nous retrouverons Papa Lou…

On se retrouve très vite pour de nouvelles aventures…

Vacances d’été

Ce soir, nous quittons Shanghai pour l’été. L’école est finie. Nous allons pouvoir nous reposer et nous amuser pour deux mois en Alsace avec les grands-parents.

Les enfants me demandent chaque jour quand nous rêverons la famille depuis au moins deux semaines. Ces vacances d’été sont toujours attendus avec une grande impatience!

Cette année, nous avons la chance de rentrer en France à quatre. Papa Lou fait le voyage avec nous! Il ira travailler une semaine à Paris, avant d’être vraiment en vacances avec nous pour deux semaines. Nous avons prévu de partir un week-end en amoureux également. Ça va nous faire le plus grand bien.

Cet été sera calme et reposant, je le souhaite. Rien de particulier de prévu. Juste profiter de moments en famille et des joies des jeux en extérieur à la campagne.

J’espère avoir le temps de vous préparer tous les articles qui manquent sur nos différents voyages (Kyushu, le Kansai, le Sud du Yunnan, Angkor,…) et de vous faire profiter de tous les activités créatives que j’ai prévu de faire cet été avec les enfants.

Je rentrerai à Shanghai vers le 20 août, seule avec les deux enfants. Papa Lou nous attendra alors avec impatience.

Et vous, quoi de prévu cet été?

Séjour en France

À l’occasion des vacances françaises de notre école, et du mariage de Parrain et Tata F., nous en profitons pour faire un séjour d’un peu plus de deux semaines en France.

Comme à notre habitude, nous passerons notre temps entre la maison de Nonna et GrandPapa et celle de Papapa et Mamama. Avec Papa Lou, nous nous sommes également prévu un petit week-end en amoureux, ce qui n’est jamais arrivé depuis que nous avons des enfants, mais qui nous fera le plus grand bien! Et enfin nous aiderons à l’organisation du mariage de Parrain et Tata. Notre séjour sera donc court et intense!

Comme à leur habitude, les enfants ont été adorable dans l’avion. La fatigue, nous fait parfois douter, mais quand au bout d’un vol de 11h les hôtesses viennent féliciter les enfants pour leur comportement exemplaire, ça nous remet les idées en place. Little Smiling Buddha et Little Miss Sunshine savent s’occuper seuls, nous sommes présents (autant que faire ce peu avec la fatigue d’un voyage d’une 20aine d’heures) pour eux quand nécessaire, et nous nous arrangeons toujours pour les laisser courir librement à un moment, afin de se défouler après un long vol et avant un second et pour les distraire dans les moments les plus difficiles (un paquet de bonbons – ce qui est exceptionnel – pour attendre le décollage, un nouveau petit jouet pour renouveler les moments de jeux quand ils s’essoufflent…)

Ces vacances vont être chargées, c’est sûr! Mais nous allons pouvoir en profiter au maximum. Et puis nous serons de retour en France dès le dernier jour du mois de juin pour les vacances d’été!

De beaux souvenirs en perspective!

Les vacances d’été se terminent

Comme chaque année depuis que nous sommes en expatriation et que nous rentrons en France, nous avons l’impression que l’été passe bien vite. Nous voilà déja entrain d’attendre notre premier avion qui nous emmènera jusqu’à Paris, avant de prendre celui qui nous fera traverser presque la moitié du monde pour rentrer chez nous, à Shanghai.

L’été pour les expatriés, c’est toujours une multitude d’émotions et de sentiments qui se bousculent. La joie de retrouver la famille après une longue séparation. Le bonheur de fouler à nouveau le sol du pays qui nous a vu naître ou grandir. L’émerveillement face aux paysages familiers qui nous ont manqué. Et en parallèle, c’est souvent seule avec les enfants alors que le mari travaille encore dans le pays d’expatriation que nous passons l’été. Et ça, c’est vraiment une des choses qui me pèse. Bien sûr, si Papa Lou rentrait plus longtemps, nous n’aurions plus de vacances pour profiter de l’Asie au courant de l’année. Alors le choix est difficile, mais finalement vite fait. Cette année, pour profiter à fond des dernières vacances avant que je ne reprenne le travail, nous avons donc choisi tous ensemble que je rentrerai deux mois complets avec les enfants.

Nous avons très largement profité de notre été. Surtout les enfants. Ils n’ont laissé que peu de répit aux grands-parents. Ils ont voulu tout faire, tout voir et surtout jouer, jouer sans cesse avec eux. De mon côté, j’ai passé près de six semaines à bosser pour la rentrée. Régulièrement. Au moins deux à trois jours par semaine. Papa Lou nous a manqué, beaucoup. Et puis quand il est enfin arrivé en France, au bout de près de sept semaines, il a encore dû travailler. Difficile à comprendre pour les enfants. Et j’avoue que même pour moi, ça n’est pas évident. Il aura donc été deux semaines en France, mais aura tout de même travaillé quatre jours.

En contre partie, nous allons pouvoir profiter à fond de l’Asie cette année, puisque nous avons déja prévu une semaine dans le XiShuangBanna en octobre, ainsi que deux week-ends durant ce même mois (les montagnes du Phénix et les rizières près de Shanghai), une semaine de roadtrip sur l’île de Kyushu au Japon en novembre, une semaine au Japon (lieu exact à définir) avec Nonna et GrandPapa à Noël, une semaine dans le XinJiang avec Papapa et Mamama pour le Nouvel An Chinois et deux semaines de vacances en France en avril à l’occasion du mariage de Parrain et Tata. Devraient encore s’ajouter quelques week-ends supplémentaires en fonction de nos disponibilités, de notre fatigue et de nos finances!

C’est donc le coeur heureux et léger, la tête plein de beaux souvenirs d’été, les valises pleines de livres et la tête déja à la rentrée et à nos prochaines vacances que nous reprenons ce matin l’avion vers Shanghai.

En route vers notre quatrième année d’expatriation! 

[Sortie] Le ranch du moulin Saint Martin

Nous venons de passer une chouette semaine dans la région parisienne, chez Parrain, Tata et Petit O. Ces vacances ont été pour nous l’occasion de découvrir, entre autres, une région que nous ne connaissons que très peu. C’est donc avec beaucoup de plaisir que nous avons suivi Tata et Petit O dans la découverte du Ranch du moulin Saint Martin.

Il s’agit d’une ferme pédagogique dont le cadre est inspiré par l’Ouest américain. Le tarif est unique pour tous à partir de 2 ans: 3,50€ pour la visite. A cela, on peut ajouter des activités payantes (2€ par enfant) comme l’orpaillage, la fabrication d’attrape-rêve ou la découverte de l’art navajo, activités qui varient selon les jours. Comme c’était notre première visite, nous nous sommes contentés de découvrir le lieu, mais l’activité orpaillage nous a beaucoup intrigué…

Le cadre est sympathique. Tout est dans le thème western. On y découvre la vie des animaux de la ferme. Et à 16h, on peut assister à leur nourrissage, en découvrir plus sur les animaux et parfois les toucher.

 

Il y a de très nombreuses activités pour les enfants. Nous avons beaucoup aimé le « touchatout et devinequoi ». Little Miss Sunshine a d’ailleurs été très forte à ce jeu!

Les enfants se sont amusés à lancer leur lasso de cowboy sur de jolis vaches peluches.

Ils ont fait du karting à travers la forêt.

Little Smiling Buddha a adoré l’aire de jeux, et surtout le bac à sable rempli de nombreux tracteurs et autres pelles-mécaniques.

Pendant que les enfants jouaient tranquillement dans le bac à sable, Tata et moi avons pu profiter d’une tisane offerte par le ranch…

On a visité de beaux tipis d’indien colorés.

Et Little Miss Sunshine, qui vient de passer un an dans la classe des Indiens, était intarissable sur le sujet, et aux anges de découvrir un vrai tipi.

Nous avons passé un très bel après-midi. Et si l’occasion se présente s’est avec grand plaisir que nous y retournerons!