Ma routine matinale: comment je l’ai mis en place

Aujourd’hui j’ai envie de vous parler de pourquoi j’en suis venue à une routine matinale et comment je l’ai mis en place depuis presque un an maintenant.

Vous vous en souvenez peut-être, j’en parlais justement au mois de janvier dernier, j’avais envie de me remettre un peu au sport, notamment faire une séance de yoga régulièrement et je m’étais mis au défi de relever le challenge de 30 jours de yoga de Yoga with Adriene.

Malgré toute ma bonne volonté, le seul moment où j’arrivais à faire cette séance de yoga, c’était au moment où Petite Panda (9 mois) s’endormait pour sa sieste, soit juste après le repas de midi, en pleine digestion pour moi. Très vite, je me suis rendue compte que c’était impossible à cet horaire et dans ces conditions : j’ai eu des maux de ventre, des nausée, … ce moment n’était absolument pas adapté. Et je n’arrivais à me dégager aucun autre moment pour moi dans la journée…

J’ai failli abandonné. Amélie de Famille épanouie parlait depuis quelques mois de ses miracle morning, j’étais admirative, mais dans ma tête, c’était juste impossible de faire pareil: je ne suis pas du matin et les nombreux réveils nocturnes de Petite Panda me faisait apprécier chaque minute gagnées avant le lever…

En parallèle, Charlotte du compte Instagram Organizen_green_mama faisait des live chaque jour de ce mois de janvier sur ce thème, pour mettre au défi d’autres personnes de tenter le miracle morning, car selon elle, cette routine avait révolutionnée sa vie et j’en ai regardé quelques uns par curiosité.

J’étais déjà convaincu du bien qu’un tel temps pour moi me ferait, mais il était impossible pour moi de m’imaginer me lever à 5h45 ou 6h pour avoir ce temps. Ce réveil me semblait une montagne infranchissable!

Un peu déconfite de ne pas pouvoir m’offrir de temps rien qu’à moi, j’ai mis l’idée de côté en me disant que j’avais encore un tout jeune bébé et qu’il serait toujours temps de tenter de mettre ça en place quand elle dormira mieux. Mais dans ma tête, j’avais les problèmes de sommeil de Little Smiling Buddha en tête – qui n’a pas fait de nuits complètes avant 4 ans et demi et qui dort vraiment bien seulement depuis ses 6 ans – et intérieurement, je sentais que je ne pouvais plus attendre…

Et puis vers la mi-janvier, Petite Panda dormait relativement bien depuis quelques nuits, je me suis réveillée un matin à 5h45. Naturellement. C’était un lundi. Quand j’ai vu l’heure, je me suis dit que c’était un signe de mon corps. Ce temps pour moi, j’en avais besoin. Vraiment.

Je me suis levée, j’ai sauté dans un legging, un t-shirt et un pull, j’ai attrapé mon tapis de yoga, je suis descendu dans la salle à manger, entre la table et la cheminée, devant la porte-fenêtre qui donnait sur le jardin, le seul endroit où j’avais la place de déplier mon tapis, j’ai attrapé mon ordinateur et je me suis mis la vidéo du challenge du jour. 40 minutes de yoga. Que j’ai savouré. Qui m’ont fait un bien fou. Qui m’ont donné une énergie folle…

Quand j’ai eu fini ma séance, tout le monde dormait encore et il n’était toujours pas l’heure de les réveiller. Je me suis assise à la table, j’ai pris mon agenda et j’ai tranquillement programmé ce que j’avais à faire dans la journée. J’ai pu réfléchir, structurer, programmer, sans être interrompue. J’ai trouvé ce moment à la lumière de la bougie juste magique… J’en garde encore un souvenir émotionnellement très fort.

Finalement, je suis montée prendre ma douche. Et j’ai réveillé les enfants à l’heure habituelle.

Cette première fois, a été vraiment révélatrice pour moi. Le bien que m’avait procuré cette routine matinale était largement plus grand que le réveil à affronter.

Et pendant deux mois, tous les matins, je me réveillais à 5h45 pour faire ma routine. Je n’ai jamais eu de difficulté à me lever. Je savais le bien que me faisait ce moment.

Mais Petite Panda s’est à nouveau réveillée plus régulièrement et il m’est devenu difficile de me lever a 5h45. J’ai décidé d’écouter mon corps de me reposer tant que j’en avais besoin. Mais de me lever 20mn avant les enfants pour savourer au moins une douche et un petit temps au calme (juste une méditation ou même seulement quelques minutes à regarder le jour se lever)

Finalement les semaines ont passé et je n’ai pas réussi à me remettre au yoga. J’ai pris l’habitude de faire une méditation de 5 ou 10mn chaque matin après ma douche, avant de lever les enfants. Ce temps était mieux que rien, mais le yoga me manquait vraiment.

J’ai réussi à reprendre en m’autorisant des séances de yoga plus courtes, 10 à 20 minutes. J’ai découvert le compte de Yoga with Kassandra qui est une vraie mine pour ces séances courtes.

Je fais ce qui me semble bon pour moi au moment où je me lève. J’ai aussi au fil de l’année et de mes besoins, mis en place d’autres temps pour moi au courant de la journée. Si cela vous intéresse, je vous donnerai plus de détails sur ma routine matinale et les autres temps que j’ai mis en place depuis lors dans un prochain article.

Et vous les mamans, arrivez-vous à trouver de vrais temps pour vous?

DIY Les calendriers de l’Avent 2021

Comme chaque année depuis de très nombreuses années maintenant, j’ai pris plaisir à réfléchir aux contenus et aux formes des différents calendriers de l’Avent de cette année.

Une des nouveautés: Papa Lou m’a réclamé un calendrier pour lui avec beaucoup d’enthousiasme. Cela fait plusieurs années que je ne lui en ai plus fait car il ne prenait plus le temps de les ouvrir, entre son boulot et ses déplacements. Mais cette année, il semble motivé.

J’ai immédiatement su ce que j’allais préparer pour lui: un calendrier de l’Avent sous forme de Blind Test de 24 thés de notre réserve. Il pourra chaque soir goûter un thé et essayer de deviner de quoi il s’agit: Quelle famille de thé? Quelle type de terroir? Quel thé en particulier? Il peut parfois être bluffant et je me demande jusqu’où il va pouvoir deviner les thés que j’ai mis dans son calendrier…

Pour la forme, j’ai eu un flash. J’allais mettre les thés dans des enveloppes (car cela me semblait le plus simple) et lier les enveloppes entre elles pour créer un livre: le grand livre du thé.

Pour créer le Grand livre du thé, il vous faudra:

  • 24 thés différents (entre 5 et 8 grammes par thé pour permettre une belle infusion au gaiwan)
  • 24 enveloppes (ou des restes de papier cadeaux pour créer des enveloppes soi-même)
  • Du washi tape
  • un feutre noir (ou de n’importe qu’elle couleur)
  • un morceau de carton (récupéré d’un colis à peine reçu) pour la couverture du livre
  • du papier (papier-cadeau, pages de magazine, …) pour décorer la couverture du livre
  • de la colle

Sur chaque enveloppe, écrire le jour de 1 à 24. Dans chaque enveloppe, mettre le thé. Ne pas oublier de noter le nom du thé sur une feuille avec le numéro du jour pour pouvoir retrouver la réponse au BlindTest quand ce sera nécessaire. Créer un accordéon avec les 24 enveloppes, les relier les unes aux autres avec du washi tape.

Créer une couverture avec le carton. Décorer la couverture en collant un joli papier sur le carton. Noter le nom de votre livre.

Pour me souvenir des thés et les communiquer facilement à Pap Lou (que je ne croise pas forcément le matin) j’ai décidé de lui envoyer un mail par jour avec le thé qu’il a dégusté la veille. Mais on peut tout aussi bien gardé une liste sous la main et communiquer directement les réponses au jour le jour.

Calendrier de l’Avent: 24 thés en BlindTest

Pour les enfants, je me suis dit que j’allais réutiliser un des calendriers que j’avais créé à Shanghai (celui-ci) et que j’aime beaucoup. Comme souvent à cette période, j’ai décidé de reprendre l’idée du calendrier des activités de Noël.

Cette année, il y aura entre autre:

  • 3 visites de marchés de Noël (notre village, La Défense et un marché de Noël alsacien),
  • une chasse aux trésors de Noël,
  • l’organisation de notre fête de Noël à 5
  • une nuit au pied du sapin
  • un spectacle de Noël
  • faire griller des Marshmallow dans le brasero sur la terrasse
  • l’organisation d’une fête de la Saint Nicolas
  • la préparation de bredala
  • la préparation de gourmandises de Noël comme un Christmas Bark, des truffes au chocolat, un chocolat chaud au Marshmallow
  • un film de Noel en famille
  • une séance de cinéma
  • la création de décoration de Noël en perles Hama,
  • des coloriages de mandala de Noël

Contrairement aux années précédentes, j’y ai glissé pas mal d’activités familiales à l’extérieur (marchés de Noël, spectacle de Noël, cinéma,…) mais je crois que j’ai besoin de sortir, de me confronter un peu à une vie sociale plus remplie après les aléas de ces deux dernières années. Et si tout ça ne devait pas pouvoir se faire, il sera toujours temps de modifier les activités en dernière minute…


Enfin, contrairement à ces dernières années, j’ai eu envie de leur faire plaisir en leur donnant l’opportunité de manger un chocolat chaque matin. Alors j’ai eu l’idée de créer un calendrier de l’Avent des doubles énigmes. Deux énigmes par jour. Une première énigme à résoudre ensemble (ce sont des énigmes puisées ça et là sur des sites de profs, du niveau CE1 à CM2, pour les faire réfléchir à deux). Quand le résultat est trouvé, ils reçoivent une nouvelle énigme qui les mène à un endroit dans la maison, où se trouve caché une boite avec 3 petits chocolats. Je sais que ce calendrier plaira d’avantage à Little Smiling Buddha, mais que Little Miss Sunshine se prendra facilement au jeu pour les chocolats!

Je ne me suis pas cassée la tête pour la forme de ce calendrier. Une boite avec 24 énigmes et 24 lieux à découvrir dans la maison. Une boite à thé (pour y glisser les trois chocolats au jour le jour). Les chocolats. Ils piocheront l’énigme du jour chaque matin. Je leur donnerai l’énigme sur le lieu de la boite dès qu’ils auront trouvé la réponse à l’énigme. Et je cache la boite avec les chocolats chaque matin (je me suis notée les lieux sur une feuille, avec les jours). Un peu de logistique, mais rien de bien compliqué.


Je suis très contente de mes créations, même s’ils m’ont demandé de me creuser un peu les méninges quant à leur réalisation (envoie des mails en différé, réflexion autour des énigmes, réflexion autour de l’organisation concrète…)

Les calendriers de l’Avent de 2021

Et vous, préparez-vous des calendriers de l’Avent pour vos enfants?


Et pour les curieux:

Objectif 2021

Voilà plusieurs années que je me fixe des objectifs en début d’année, plutôt que de faire de bonnes résolutions, auxquelles je ne me tenais jamais. Pourquoi? Parce que les objectifs se réfléchissent, se divisent en sous-objectifs, s’étalent dans le temps et se travaillent. Les résolutions ont y pensent vaguement et une semaine plus tard, on a oublié. Résultat: au début de l’année suivante on reprend les mêmes résolutions et on se sent nul de ne pas avoir réussi à s’y tenir… Avec des objectifs, on se fixe des étapes et on réfléchi vraiment à la manière d’avancer chaque jour…

Je suis très fière de me dire que mes principaux objectifs de l’année 2020 ont été atteint: j’ai créé mon entreprise, Retour des Montagnes Jaunes, et nous avons accueilli notre Petite Panda avec beaucoup de sérénité.

Nous avons continué à travailler sur notre manière de consommer cette année. J’ai beaucoup moins utilisé mes traceurs d’habitudes que les deux années précédentes et je pense diminuer le nombre de mes traceurs cette année, car j’ai évolué dans ma manière d’appréhender mes objectifs.

Voici quelques unes de nos avancées de cette année sur notre manière de consommer:

  • nous avons créé un compost, qu’à mon sens nous n’utilisons pas encore assez (coucou les bottes boueuses à mettre pour aller dans le jardin… coucou le compost dont nous ne savons pas quoi faire après un an d’utilisation car nous n’avons pas de jardin potager suffisant pour l’absorber…), mais nous avons tout de même réussi à bien diminuer nos déchets et c’est déjà pas mal.
  • nous n’achetons plus que très peu de produits emballés dans du plastique et privilégions toujours les autres alternatives quand c’est possible (notamment le bois et le verre que nous réutilisons par la suite, à défaut le papier ou le carton)
  • nous utilisons des pochons à vrac pour nos fruits secs
  • nous achetons la plupart de ce que nous consommons régulièrement en gros (minimum 2kg) et en sachet papier (farine, riz, sucre, légumineuses…) ou en gros bocaux en verre de 500g ou 1kg (huile de coco, miel,…)
  • nous n’achetons plus aucun produit transformé (à part exceptionnellement) et préparons donc tout par nous-même, nous avons commencé à faire des conserves (soupe, ratatouille, fruits au sirop, sauce tomate, …)
  • nous nous sommes lancés dans la lacto-fermentation et nous adorons ça (au point d’en préparer chaque semaine de nouvelles variétés),
  • nous n’achetons plus de savon. Nous sommes désormais auto-suffisant et nous en fournissons même à nos familles
  • Papa Lou prépare une grande part de sa bière lui-même,
  • il prépare également ses bitter lui-même (au pamplemousse, au céleri branche, à la bergamotte), quelques litres d’hydromel et du Nusswasser (alcool de noix verte), des liqueurs d’épines et autres baies, du tepache, … Bref, niveau alcool Papa Lou assure!
  • je prépare mon produit lave-vaisselle moi-même
  • nous n’achetons plus aucune bouteille en plastique grâce à l’achat d’une machine soda-stream qui nous permet de préparer de l’eau gazeuse
  • nous avons récolté pas mal de fruits autour de chez nous (des cerises dans notre jardin et offert par des voisins, des kakis offert par des voisins, des quetsches et des raisins récoltés dans les vergers abandonnés autour de chez nous, des églantines, des aubépines, des mûres dans les haies autour de chez nous, des châtaignes et des noix dans la forêt…)
  • quasiment tous les vêtements achetés l’ont été de seconde main
  • nous n’avons absolument rien acheté pour la naissance de Petite Panda (hormis une nouvelle coque pour la voiture, car j’ai donné la mienne et la poussette à une famille chinoise à Shanghai) C’est un bébé 100% récup!
  • nous avons acheté plusieurs jeux sur Vinted

Je suis fière de notre cheminement, nous avançons doucement, mais surement, car les nouveaux gestes que nous ajoutons progressivement deviennent de vrais besoins pour coller au plus juste de notre état d’esprit… Une fois acquis, il n’y a donc pas de retour en arrière.

Un autre objectif était de continuer à lire le plus possible. J’ai changé ma manière de faire et je lis désormais autant que j’en ai envie. J’ai ainsi lu plus de 16 000 pages cette année soit quelque 62 livres. Mais je vous prépare un article complet à ce sujet.

J’ai continué à travailler sur moi et sur ma parentalité, au travers de formations, de podcasts, de conférences en ligne. L’offre est large actuellement. Cette année, j’aimerai me concentrer sur mes blocages, mes pensées limitantes. J’aimerai arriver à passer outre, je sens bien que je stagne depuis quelques mois… Je veux vraiment être plus apaisée dans mon quotidien.

Quant au Chinois, nous nous y sommes doucement remis cette année. J’espère vraiment pouvoir lire de petits livres en Chinois d’ici la fin 2021.

Notre grand objectif familial pour 2021 sera de trouver la maison qui nous correspond dans le village où nous habitons depuis un an et demi, de l’acheter et de l’aménager à notre goût. Une belle nouvelle aventure qui nous attend!

Et vous, résolutions ou objectifs? Quels sont les vôtres?

Organisation familiale – Notre routine de confinement

Dès l’annonce du confinement, je savais que pour bien le vivre, nous devions mettre en place des routines. Des routines qui ne nous changent pas trop de nos précédentes habitudes, des routines qui nous simplifieraient la mise au travail et les temps de transition. Les routines nous permettent à tous de nous simplifier la vie, car tout le monde sait toujours ce qu’il doit faire puisqu’elles ne changent pas ou peu. Elles évitent de s’énerver au moment des transitions, elles favorisent l’autonomie des enfants, elles les rassurent également et leur sert de cadre. 

Nous avons ainsi choisi de ne pas nous lever trop tôt pour garder le rythme sur la longueur, de fixer l’heure du petit-déjeuner pour toute la semaine du lundi au vendredi, de fixer l’heure du début de l’école à la maison, de faire l’école à la maison tous les jours de la semaine du lundi au vendredi, de ne faire du travail formel que le matin, de fixer l’heure du déjeuner avec Papa Lou chaque matin en fonction de ses réunions de télétravail, de prendre le goûter tous ensemble, de ne pas aller se coucher plus tard que d’habitude en semaine.

Et je dois dire que ces routines nous permettent de bien tenir sur la longueur. Nous les avons adopté dès le début du confinement et nous n’avons changé que peu de choses, même suite à la naissance de Petite Panda, car le rythme nous convient vraiment bien.

Chaque matin du lundi au vendredi, mon réveil sonne à 7h. Je me lève vers 7h15, prends ma douche et m’habille. Puis je descends préparer le petit-déjeuner. Papa Lou se lève, s’habille et me rejoint pour m’aider. Petite Panda tète souvent soit avant ma douche, soit juste après que je sois descendu. Ensuite, soit elle se rendort et reste dans notre lit, soit elle est en bas avec nous et commence sa journée avec nous. Little Smiling Buddha se réveille la plupart du temps entre 7h et 7h30, soit il prend sa douche avec moi, soit il descend seul et vient me rejoindre pour préparer le petit-déjeuner.

A 8h, Papa Lou va réveiller Little Miss Sunshine. Et nous prenons le petit-déjeuner tous ensemble. Vers 8h30, Papa Lou commence à bosser sur son téléphone en répondant à ses mails, moi et les enfants nous terminons le petit-déjeuner. Vers 8h45, les enfants montent s’habiller, se brosser les dents et se coiffer en toute autonomie. Papa Lou monte travailler depuis son ordinateur. Je débarrasse la table, prépare les affaires de Little Miss Sunshine pour qu’elle puisse commencer son travail.

Quand les enfants redescendent vers 9h, je lis les instructions du jour de la maîtresse avec Little Miss Sunshine, puis elle commence son travail en autonomie. Little Smiling Buddha joue ou lit la plupart du temps en autonomie à ce moment-là, j’en profite donc pour aller changer Petite Panda.

Quand je redescend, je propose une activité à Little Smiling Buddha. Une activité dure en moyenne une dizaine/quinzaine de minutes avec lui. Je commence toujours par une activité pour laquelle il aura besoin de moi: un jeu de loto avec de la lecture, une nouvelle leçon,… Et laisse les activités qu’il sait faire en autonomie pour la suite. Entre les deux, la plupart du temps, il veut lire en pseudo-autonomie ou s’attaque à un casse-tête, ce qui veut dire que je peux naviguer entre lui et sa soeur pour les aider.

Pendant toute la matinée, Petite Panda est tout contre moi, dans l’écharpe. Je ne la garde pas dans l’écharpe pour cuisiner, je trouve ça trop dangereux. On n’est pas à l’abris d’avoir de l’huile ou de l’eau bouillante qui gicle et je préfère ne pas prendre le risque. A ce moment-là, soit elle accepte d’être dans son transat ou sur la canapé calé dans le coussin d’allaitement, soit Papa Lou n’est pas en réunion et la prend avec lui pendant qu’il travaille.

Vers 11h, je m’attaque donc à la préparation du repas et au rangement de la cuisine – oui, je fais les deux en même temps. On mange généralement vers 12h ou 12h30 en fonction des réunions de télétravail de Papa Lou. Pendant ce temps, en fonction des jours, les enfants jouent librement, lisent ou m’aident à la préparation du repas.

Après le repas, que l’on prend dans le jardin le plus souvent possible, les enfants partent jouer. Je termine de débarrasser la table et de ranger la cuisine. Je prépare également le goûter ou le petit-déjeuner du lendemain en fonction des jours et des besoins. Papa Lou reprend le travail. Si il n’a pas de réunion, il s’installe dehors avec nous.

Durant ce temps, Petite Panda dort le plus souvent dans les bras de Papa Lou ou dans le transat pour sa sieste de début d’après-midi.

Vers 16h, je prépare le goûter que l’on prend tous ensemble. C’est le moment qui nous arrange le plus pour appeler la famille et prendre des nouvelles de tout le monde. Petite Panda est le plus souvent dans mes bras.

Vers 17h30, je commence à préparer pour la routine du soir. Je rentre et je range ce qu’il reste à ranger pour la soirée. Je vide le lave-vaisselle et range la vaisselle. Je termine la préparation des goûters et petits-déjeuners suivant si nécessaire. Je commence à préparer le dîner si nécessaire. Papa Lou va prendre son bain et les enfants le suivent dans le bain. Je les rejoins dans la salle de bain pour papoter, les aider, mais aussi pour préparer la nuit – je vérifie notamment que j’ai tout ce qu’il faut autour de la table à langer si il me serait nécessaire de changer Petite Panda durant la nuit. J’ouvre ou je ferme les fenêtres en fonction de la température.  J’imprime le travail de Little Miss Sunshine pour le lendemain.

Vers 18h30, Papa Lou prend le relai pour terminer de préparer le dîner et l’apéro. Je prépare la table pour le petit-déjeuner et celle pour le dîner (on mange le plus souvent à la table basse). A partir de cette heure-ci, Petite Panda ne veut plus quitter les bras, elle passe donc de bras en bras en fonction de la disponibilité de chacun, jusqu’au coucher.

Vers 19h, on prend l’apéro, puis on dîne. Le plus souvent, on met quelque chose à la télévision durant ce temps: un dessin animé comme Il était une fois, un documentaire comme C’est pas sorcier, une émission culinaire, parfois quelques épisodes de Kaamelot.

Vers 20h30, je termine de ranger la cuisine, je laisse Petite Panda à Papa Lou et je monte me préparer pour aller me coucher. Dès que je suis prête, je fais monter Little Smiling Buddha et Little Miss Sunshine pour qu’ils se préparent à aller se coucher. Papa Lou monte préparer Petite Panda pour le coucher et elle nous rejoint au lit. Un peu avant 21h, soit je leur lis une histoire, soit ils lisent chacun une histoire dans leur lit.

Vers 21h15, j’éteins la lumière. Papa Lou est redescendu pour fermer les volets et regarder un film ou une série. Little Miss Sunshine peut lire jusqu’à 22h – mais elle éteint souvent avant. Little Smiling Buddha s’endort très rapidement. Petite Panda tète et s’endort en général avant 22h et moi je lis sur ma tablette en attendant que tout mon petit monde s’endorme. Papa Lou vient généralement nous rejoint vers minuit alors que je dors déja depuis longtemps…

On a aussi de petites routines qui se mettent progressivement en place sur la semaine:

  • le lundi matin à 8h, on essaie de sortir faire une promenade – la seule sortie de la semaine – pour aérer l’esprit de tout le monde et bien commencer la semaine.
  • le mercredi matin, l’école à la maison est moins formel, on ne fait que des activités dont ils ont envie et que je leur prépare à l’avance.
  • le jeudi matin, au petit déjeuner on prépare la liste des repas de la semaine suivante. Je fais la liste des courses en fonction des repas et des manques. Papa Lou part faire les courses vers 15h/15h30, car il a remarqué que c’est l’horaire où il y a le moins de monde dans les magasins.
  • Samedi matin, on se prend une bonne heure pour faire le ménage en famille.

Et vous, avez-vous instauré une nouvelle routine avec le confinement?

Bienvenue Petite Panda

Toute la famille Kangourou est très heureuse de vous annoncer la naissance de Petite Panda à la toute fin du mois de mars 2020.

Le contexte a été difficile à vivre en fin de grossesse. Si vous nous suivez sur Instagram, vous savez à quel point il a été angoissant pour nous de devoir changer plusieurs fois de mode de garde pour nos deux plus grands enfants au moment de l’accouchement, de ne pas savoir si Papa Lou allait ou non pouvoir me soutenir durant l’accouchement, de voir la filière physiologique où j’avais choisi d’accoucher fermer trois jours avant mon accouchement car les sages-femmes avaient été réquisitionnés…

Finalement, nous avons fait jouer la solidarité pour la garde des enfants et c’est un collègue de travail de Papa Lou qui s’est occupé d’eux durant quelques heures, Papa Lou a eu la chance de pouvoir me soutenir pour l’accouchement et même de rester trois heures après l’accouchement dans la salle d’accouchement avec moi et le bébé, et la sage-femme de la maternité, même si elle ne faisait pas partie de l’équipe de la filière physiologique, a totalement respecté mon choix d’accouchement physiologique et m’a même encouragé dans les moment de doute (ah! la phase de désespérance…) Nous avons donc eu beaucoup de chance et notre organisation a fini par payer…

Je vous ferai certainement un récit de mon accouchement durant le confinement à l’occasion, en attendant, je retourne pouponner!

Organisation familiale – Notre routine matinale hivernale

Ce n’est pas la première fois que je vous partage notre routine matinale. Elle évolue au fil des saisons, mais aussi au fil des rentrées, de l’agrandissement de la famille, de l’évolution de nos besoins à chacun.

Avec notre emménagement en France, c’est un nouveau rythme et nouvelle routine qui s’est mise en place. On a tout de même mis un peu de temps à l’ajuster, notamment à cause de ma fatigue, liée à ma troisième grossesse.

Elle est en place depuis quelques mois maintenant et elle fonctionne plutôt bien, alors je me dis qu’il est temps de la partager avant qu’elle n’évolue à la saison prochaine ou à l’arrivée de notre Petit Panda. Je trouve ça intéressant de pouvoir partager nos trucs et astuces, ce qui fonctionne bien chez nous dans nos routines pour pouvoir y puiser des idées, faire des ajustements dans nos propres routines.

Notre routine est la même les lundis, mardis, jeudis et vendredis, quand les enfants partent à l’école. Elle évolue les mercredis, samedis et dimanches matins. Elle est moins fixe, moins rigide à ce moment-là, et surtout plus tardive.

Les jours d’école, mon réveil sonne à 6h30. Je commence par me lever pour aller prendre ma douche, les vêtements que j’ai préparé la veille dans ma chambre sous le bras. Papa Lou est déja parti au travail à cette heure-ci – il quitte la maison vers 6h.

En sortant de la douche, après m’être habillé et coiffé, je vais réveiller les enfants. Il est habituellement entre 6h55 et 7h. Little Smiling Buddha qui se lève très vite, descend avec moi et s’installe sous un plaid sur le canapé. Little Miss Sunshine met un peu plus de temps à nous rejoindre. En descendant, j’attrape les habits des enfants qui sont prêts depuis la veille sur leur chaise de bureau respective, et je les dépose alors sur le radiateur, pour les réchauffer et éviter les cris « C’est trop froid! » ou « Je ne veux pas m’habiller » au moment de se préparer.

J’ouvre les volets et je passe à la cuisine. Je commence par faire chauffer l’eau de la bouilloire pour le thé et si nécessaire j’allume le cuiseur à riz pour réchauffer le riz prêt depuis la veille de Little Miss Sunshine.

Ensuite, je me lance dans la préparation de mon petit-déjeuner – qui est le plus long à préparer -: un porridge. Je verse dans une casserole une dose de flocons d’avoine et deux doses de lait d’amandes, ainsi qu’un peu de gingembre et de cannelle en poudre. Je laisse cuire une dizaine de minutes à feu vif.

Pendant ce temps, je prépare le petit-déjeuner de Little Smiling Buddha. J’attrape une banane que j’écrase, j’y ajoute ses gouttes d’extrait de pépin de pamplemousse, cinq cuillères à soupe de granola maison, deux grosses pépites de chocolat noirs que je casse en morceaux et j’y ajoute une cuillère à café de beurre de cacahuète. A ce moment-là, je le sers directement à table parce que c’est lui qui met le plus de temps à manger.

Little Miss Sunshine vient également à table à ce moment-là et dose les feuilles de thé (les affaires pour le thé sont prêtes depuis la veille sur la table).

De mon côté, je prépare le petit-déjeuner de Little Miss Sunshine. Deux options en fonction des jours:

  • elle veut du riz et celui-ci est chaud au bout d’une dizaine de minutes, je remplis donc un bol de riz, j’ajoute une cuillère à soupe de sauce soja allégée en sel, des graines de sésame et des algues grillées.
  • elle veut du granola et je lui prépare un bol de granola maison avec deux grosses pépites de chocolat noir cassées en morceaux et deux cuillères à café de beurre de cacahuète (elle ne veut pas de banane, elle prépfère manger un fruit à part ou pas)

Enfin, je m’occupe de mon petit-déjeuner, que j’ai ôté du feu quand il était prêt. Je coupe une banane en tranche ou une pomme ou une poire en dés, une dizaine de noisettes en morceaux et je verse mon porridge dans un bol. J’y ajoute les morceaux de fruits, de noisettes, parfois des morceaux de dattes ou d’abricots secs. Je termine par une cuillère à café de purée d’amandes. J’aime ce petit-déjeuner qui me tient au corps toute la matinée et me réchauffe dès le matin…

Je termine par préparer les gouttes d’extrait de pépin de pamplemousse dans un verre d’eau pour moi et Little Miss Sunshine. Je pose sur la table mes pillules de spiruline et de vitamines que j’ai pris tout l’hiver et depuis le début de ma grossesse.

Il est environ 7h20 et avec les enfants nous avons donc environ 25 minutes pour manger, papoter, écouter de la musique, … Vers 7h45, les enfants s’habillent. Leurs habits sont tout chaud puisqu’ils viennent de passer presque une heure sur le chauffage. Ils adorent! La plupart du temps, ils s’habillent seuls, parfois j’aide encore Little Smiling Buddha.

Pendant ce temps, je débarrasse la table. Dès qu’ils sont habillés, ils montent dans la salle de bain se brosser les dents et se coiffer. De mon côté, quand la table est débarassée, je prépare les chaussures, manteaux, écharpes/gants si nécessaire dans l’escalier, devant la porte d’entrée et je monte les rejoindre.

Je me brosse les dents quand ils ont terminé. Ils se coiffent, parfois je les aide, ou pas. Ils font leur lit, rangent encore leur pyjama dans leur lit, m’aident parfois à faire mon lit. A 7h05, mon alarme sonne sur mon téléphone. C’est l’heure de descendre mettre nos manteaux.

On s’habille tous ensemble. C’est le moment où Little Smiling Buddha a besoin de temps. Il met du temps à se décider à mettre ses chaussures, parfois il veut que je l’aide encore. Il n’est pas toujours décidé à mettre son manteau… Bref, c’est le moment un peu délicat. C’est pour ça que j’ai avancé mon alarme de 5 minutes au courant de l’hiver, pour lui permettre de prendre ce temps dont il a besoin et pour éviter de trop le presser.

Little Miss Sunshine est la première dehors. Elle accroche les volets à l’avant, rentre la poubelle les jours où les éboueurs passent, elle commence à sortir les vélos si nous partons en vélo ou va ouvrir la voiture si nous prenons la voiture. Parfois, surtout quand nous partons à pied, elle attend simplement.

Départ entre 8h10 et 8h15. Arrivée à l’école vers 8h25. On fait un bisou à Little Miss Sunshine devant la grille de son école et puis j’accompagne Little Smiling Buddha à la maternelle qui est juste à côté. Il enlève son manteau, met ses chaussons et puis on se fait un gros câlin pour la matinée et il part dans sa classe…

De mon côté, je rentre chez moi et je débute ma propre matinée 😉 Il est en général 8h45/50 quand j’arrive de nouveau à la maison. J’ai alors jusqu’à 11h15 pour préparer leur retour de midi!

Et vous, ça se passe comment le matin? Organisé ou pressé? 

Nos cadeaux de Noël minimalistes

Depuis quelques années, nous essayons de réduire au maximum le nombre de jouets / de cadeaux reçus par les enfants et offerts à Noël (et aux autres fêtes d’ailleurs également). Nous n’avons aucune envie d’entrer dans la surconsommation de cette période et d’apprendre ce gâchis à nos enfants et nous voulons plutôt qu’ils gardent en tête la magie de faire et d’offrir et les beaux moments en famille.

Tout a commencé avec la naissance de Little Miss Sunshine. Nous vivions alors dans 39m2 à trois, avec une seule chambre et une pièce à vivre. Autant dire que nous sommes restés minimalistes dans nos achats en puériculture et jouets pour bébé et que nous avons demandé à nos familles de respecter ce choix, sous peine de ne plus pouvoir nous retourner dans notre appartement. Même si avec le recul, nous avions trop de choses…

Et puis nous sommes partis vivre en Chine, à Shanghai. Dans un appartement d’un peu plus de 150m2, nous n’avions pas le même problème, mais nous n’avons emmené que quelques affaires auxquelles nous tenions particulièrement et quelques habits (un conteneur par avion de moins de 150kg pour trois personnes) et nous avons apprécié ce minimalisme auquel nous avons réussi à nous tenir durant plusieurs années. Nous avons évidement dû acheter quelques meubles pour ce nouvel appartement, mais il était en grande partie déja meublé. A Noël, nous emmenions une valise vide en France que nous remplissions avec les cadeaux de Noël des enfants pour le retour à Shanghai, mais pas plus. 

Et puis il y a quatre ans environ, nous avons commencé à faire de plus en plus régulièrement nos cadeaux de Noël nous-même pour les offrir à la famille. Nous trouvons que le geste est d’autant plus fort que c’est quelque chose qui est vraiment fait / créé pour quelqu’un en particulier, il ne s’agit pas juste de rentrer dans un magasin et de prendre la première carte cadeau, ou la première paire de gants que l’on trouve en se sentant soulagé d’avoir trouvé quelque chose (oui, c’est comme ça que je le ressens, comme une obligation stressante)

Cette année, nous avons été fiers de réaliser tous nos cadeaux pour la famille nous-même, dans une logique zéro déchet et de participation familiale.

Il faut avouer que Papa Lou a réalisé la grande partie des cadeaux, avec mon aide et celle des enfants. Il a préparé de la bière de Noël maison et de la bière avec du houblon récolté dans le jardin de Papapa. Il a également préparé une liqueur de prunelles. Il est d’ailleurs allé récolter les prunelles sur les bords de l’Oise avec les enfants.

Nous avons également préparé des savons maison au miel et à la cire d’abeilles, en pain et en petits kougelhopfs « pour les invités ».

A l’école, les enfants ont fait un dessin qui a été reporté sur un torchon en coton bio, et nous les avons acheté au marché de Noël de notre petite commune pour les offrir également aux grands-parents.

Pour ma part, j’ai réalisé du sucre vanillé, parce que dans la famille tout le monde aime faire de la pâtisserie et que c’est très simple à faire et à entretenir. J’ai fait le mien il y a un peu plus de cinq ans maintenant et je l’utilise toujours.

Enfin, seul cadeau vraiment non zéro déchet, notre traditionnel calendrier de l’année avec des photos de nous et des enfants. C’est quelque chose que nous faisons depuis la naissance de Little Miss Sunshine et que nous apprécions tous beaucoup. Il trône d’ailleurs chaque année dans les cuisines de tous les membres de la famille.

Les enfants ont réalisé des étiquettes avec la peinture et des tampons naturels (feuille de lierre, badiane, …) et Little Miss Sunshine a écrit sur les étiquettes.

Nous avons choisi de présenter le tout dans un petit cageot récupéré au magasin bio lors de nos courses hebdomadaires. Donc aucun emballage cadeau n’a été nécessaire.

Pour notre part, nous avons choisi de nous offrir un cadeau dématérialisé familial: une place pour chacun d’entre nous au spectacle Shen Yun qui aura lieu à Paris au mois de mai. Il s’agit d’artistes chinois qui viennent faire une tournée en France et nous nous sommes dit que ça nous rappellerait de beaux souvenirs. C’est un cadeau que nous offrons d’ailleurs également à Petit Panda, qui sera déja parmi nous depuis quelques semaines à cette date.

Et un cadeau nécessaire et utile pour chacun d’entre nous. Quelque chose dont nous avons besoin, que nous achèterions de toute façon ET qui nous fait vraiment plaisir.

Little Miss Sunshine a choisi une paire de bottes El Naturalista. C’est une marque éco-responsable que nous achetons depuis plus d’une dizaine d’années. A l’époque j’avais craqué sur leur style, et depuis que je connais leur éthique, je ne porte plus que cette marque (et des Birkenstock pour l’été, j’avoue) .

Little Smiling Buddha avait besoin de pantalons. Il ne supporte pas les pantalons que l’on trouve dans les grandes enseignes en France, trop étroits à son goût. Nous les achetions jusqu’à présent uniquement en Chine. Nous avons testé autre chose, qu’il semble également apprécier: les sarouels. J’ai craqué sur deux très jolis sarouels de la boutique instagram Les petites menottes . Avec les très jolis motifs, et les belles finissions, il a été aux anges en les voyant.

Petit Panda a également reçu un cadeau. C’est une tradition pour chacun de nos enfants, Papa Lou leur offre une bola vers le 4/5ème mois de grossesse. Cette fois-ci, nous avons découvert les superbes bola en bois de Nativee et nous avons craqué.

J’ai offert trois paires de chaussettes à Papa Lou qui aime par-dessus tout les chaussettes de la marque Mes chaussettes rouges

Et j’ai reçu de Papa Lou un agenda My365 pour l’année 2020. C’est la troisième année que je l’utilise et je les aime beaucoup. Je ne pensais pas en avoir besoin cette année, et je ne l’ai donc pas acheté en septembre comme je le fais habituellement, mais force est de constater qu’enceinte ma mémoire me fait défaut. C’est donc avec plaisir qu’il m’a offert cet agenda 100% made in France et écologique.

Nous avons glissé chacun de nos cadeaux dans de jolis hottes en lin achetées cette année. Chacun à la sienne et nous les ressortirons dorénavant chaque année pour ne plus utiliser de papiers cadeaux. Et c’est Little Smiling Buddha qui a réalisé les étiquettes avec le nom de chacun.

Ce sont des petits pas. Mais je ne suis pas peu fière de les avoir réalisé. On a vraiment été en accord avec nos principes, on est allé au bout de nos idées et ça, ça fait du bien!

Evidemment on peut toujours faire mieux, plus minimaliste, plus zéro déchet. Mais je suis vraiment fière de ses efforts de la part de toute la famille, y compris des enfants. Suite à notre discussion sur la surconsommation de Noël, les enfants n’ont d’ailleurs demandé aucun jouet à la famille (ils ont privilégié des cadeaux immatériels: abonnement à La Petite Salamandre, abonnement à Epopia, atelier de confection d’un parfum… même s’il y a eu des Légos et un déguisement pour Little Smiling Buddha notamment) et Little Miss Sunshine, qui est née le 31 décembre, m’a spontanément réclamé un cadeau d’anniversaire fait main – une maison en carton pour ses Sylvanian Family.

Et vous, les cadeaux de Noël, vous en êtes où? Vous essayez de limiter ou pas? 

Grossesse – Petit bilan au début du troisième trimestre

Je me rends compte que je parle très peu de cette grossesse ici ou sur Instagram, même si entre nous, nous en parlons tous les jours. En ce début de mois de janvier, je suis entrée dans le dernier trimestre. Et je me suis dit que c’était le bon moment de faire un petit bilan de cette troisième et très certainement dernière grossesse.

Je n’ai pas été particulièrement malade les premiers mois, contrairement à ma dernière grossesse, et il va sans dire que c’est vraiment plus agréable à vivre. J’ai bien eu des nausées matinales, je n’ai pas pu prendre de petit-déjeuner pendant quelques semaines, mais globalement, tout est rentré dans l’ordre assez rapidement.

La grossesse est globalement très paisible. J’ai senti mon Petit Panda bouger très tôt, comme son frère et sa soeur. Par contre, il est beaucoup plus actif. Je le sens en continu, jour et nuit. Quand il fait deux heures de sieste, je le sens tout de suite. C’est assez déroutant. A 5 mois de grossesse, il déformait déja complètement mon ventre régulièrement dans la journée en donnant des coups. Je ne me souviens pas que c’était aussi tôt avec mes deux précédents, dans mon souvenir mon ventre se déformait aussi, mais plutôt au 8ème et 9ème mois.

6 mois de grossesse pour l’épiphanie

Dans les nouveauté par rapport à mes grossesses précédentes, j’ai des douleurs sciatiques très régulières depuis quasiment le début de la grossesse. J’en ai eu un peu pour mes deux précédentes, mais seulement à la fin. Il m’est parfois difficile de me relever ou de marcher quand j’ai été assise un moment et je me réveille souvent la nuit, rien que pour pouvoir me tourner dans le lit…

Comme pour mes précédentes grossesses, j’ai de grosses insomnies. Je passe souvent des nuits à lire, à ne dormir que quelques heures. Le souci étant que j’ai du mal à assumer ensuite en journée. Ma patience disparait vite avec les enfants, je m’énerve beaucoup plus vite, je fais une sieste quand je peux, mais j’enchaîne alors une deuxième nuit sans sommeil… Je dois bien l’avouer, la fatigue est LE gros point noir de cette grossesse. 

Mon suivi de grossesse est simple et pas du tout intrusif. Exactement ce que je voulais. Nous avons fait les deux échographies obligatoires jusqu’à présent. J’ai rendez-vous début février pour la dernière. Mais comme je fais de petits bébés, une quatrième échographie est déja programmée pour rassurer le gynécologue en chef de l’hôpital qui validera ou non ma demande pour accoucher dans la filière physiologique de l’hôpital. Personne n’a encore vérifié mon col. Ca me change de ma première grossesse en France, où j’y avais droit à chaque rendez-vous! Les rendez-vous consistent surtout en discussion autour de la grossesse, questions de ma part et réponses de la sage-femme, mon état d’esprit semble important pour les sages-femmes et c’est vraiment très agréable de se sentir écouté et comprise.

J’ai refusé le test O’Sullivan – que j’ai fait pour ma première grossesse et que je juge difficile à vivre pour la mère et le bébé ( j’ai eu du mal à rentrer chez moi seule alors que j’habitais au bout de la rue, j’ai été malade deux jours, mon bébé ne se calmait plus après l’ingurgitation de tout ce sucre et pourtant je n’avais pas de diabète) – que l’on nous demande de pratiquer sans raison. J’ai demandé quels étaient les signes qui prouvaient que je pouvais avoir diabète gestationnel, on m’a répondu rien, en dehors de mon âge (c’est ça ma bonne dame d’avoir plus de 35 ans!)  Mais j’ai été écouté, pour rassurer le gynécologue en chef qui validera ou non ma participation à la filière physiologique, on a trouvé une parade: j’ai fait un test sanguin du glucose à jeun et 1h30 après mon petit-déjeuner. Tout s’est révélé normal. C’est vraiment agréable de pouvoir avoir une relation de confiance avec le corps médical et de ne pas avoir l’impression d’être simplement une femme enceinte de plus.

Au niveau du poids, je ne me pèse pas (ça fait des années que nous n’avons plus de balance à la maison). Aux dernières nouvelles, j’avais pris 5kg à la visite des 5 mois et je me suis rapidement peser avant de revenir en région parisienne après Noël et j’aurai pris 1,5kg. Ce qui nous ferait + 6,5kg à l’entrée dans le troisième trimestre, c’est donc équivalent à mes précédentes grossesses. Habituellement, c’est ensuite que je prends du poids – pour rappel 36kg pour la première et 16kg pour la seconde. On verra ce que nous réserve la fin de cette grossesse!

Je ne réalise pas vraiment que je suis déja au dernier trimestre de cette grossesse. J’ai envie de profiter encore… Et même si j’ai encore le temps, je sais que la rencontre approche doucement. Je ne crois pas que je suis déja prête. Il va falloir que je me mette à préparer un nid douillet et ses petites affaires à notre Petit Panda dès le mois prochain… Ensuite nous serons certainement tous serein pour pouvoir l’accueillir…

Grossesse – Mon premier accouchement #récit

Je n’ai jamais encore parlé de mes accouchements ici. Sans doute par pudeur. Ou par sentiment que mes accouchements n’ont rien eu d’exceptionnel. Et pourtant, j’aime les récits d’accouchement. Je prends plaisir à lire ceux sur lesquels je tombe et j’aime écouter Bliss Stories pour voir comment les autres femmes ont vécu les leur. Je trouve que ces témoignages sont précieux pour toutes celles qui cherchent à en savoir plus sur l’accouchement, sur ce qui existe, sur ce dont nous, les femmes, sommes capables d’accomplir. Alors j’ai décidé qu’il était temps que je parle de mes accouchements. A commencer par le premier. 

Il n’y a pas si longtemps, je vous faisais enfin le récit de ma première grossesse. Je terminais ce récit au soir du 29 décembre, quand les contractions ont vraiment débuté. C’est là, que je commence donc aujourd’hui mon récit.

Ce soir-là, une amie, qui était également la responsable de la maison de thé dans laquelle je travaillais alors, était passé nous voir pour nous souhaiter un joyeux Noël, une bonne année et une belle rencontre avec notre bébé. Elle nous a quitté vers 21h: heure vers laquelle mes contractions ont commencé. J’ai tout de suite senti que ces contractions n’avaient rien à voir avec celles que j’avais pu ressentir de temps à autre jusqu’à présent.

J’en ai parlé à Papa Lou et puis nous nous sommes installés devant un film, espérant arriver à nous détendre encore quelques heures. Je pensais naïvement que la rencontre n’était plus si loin que ça… 

Les heures passaient. Les contractions étaient intenses, mais elles n’étaient pas régulières. Parfois toutes les 5 minutes, parfois toutes les demi-heure. Nous avons finalement choisi d’aller nous coucher. 

J’ai dormi entre les contractions. Je me réveillais donc toutes les demi-heures environ. A 4h du matin, elles étaient de plus en plus intenses et rapprochées. Toutes les 5 minutes. J’ai décidé de prendre un Spasfon, comme on me l’avait conseillé, et de prendre un bain. J’ai réveillé Papa Lou et il m’a aidé à entrer dans l’eau. A présent, j’en étais sûre, nous allions rencontrer notre bébé très bientôt…

Le bain m’a fait beaucoup de bien. Les contractions étaient moins douloureuses. J’ai pu me reposer un peu, j’ai même somnoler sous la surveillance de Papa Lou. Après avoir re-remplit la baignoire plusieurs fois, alors qu’il n’y avait plus d’eau chaude, je suis finalement sortie de l’eau. Mais mes contractions avaient diminué en intensité et en régularité. Il était 7h du matin et Papa Lou a fait le choix de partir travailler. J’avais pour consigne de l’appeler dès que les contractions seraient à nouveau régulières.

30 décembre. A ce moment-là, seule, je ne savais pas trop quoi penser. Je pensais naïvement qu’un accouchement ne duraient que quelques heures. Je n’ai eu autour de moi à cette période que des récits d’accouchement relativement rapide – 6h pour ma mère pour moi sa première! entre sa première contraction et notre rencontre. Je ne me suis pas trop renseignée sur le sujet, comme je l’expliquais dans l’article précédent. Certainement par déni, par peur aussi. Et comme mes contractions n’avaient pas la régularité que l’on m’avait indiqué à l’hôpital pour m’y rendre, je n’ai pas non plus osé les déranger…

Impossible d’avaler un petit déjeuner, je me suis mise devant la télé en espérant me distraire et que les contractions reviendraient rapidement à un rythme plus régulier. Autant les contractions restaient intenses (elles m’obligeaient à me mettre à quatre pattes au sol à chaque fois) autant elles ne se rapprochaient plus. J’en avais une toutes les trente minutes et ça a été ainsi toute la journée. En milieu de journée, en allant aux toilettes, j’ai remarqué que j’ai perdu le bouchon muqueux. En fait, je ne savais pas ce que c’était et je suis allée faire une recherche sur Internet parce que ça me semblait bizarre…  J’ai finalement réussi à grignoter le midi. J’ai réussi entre deux contractions à préparer le repas du soir: des aiguillettes de poulet à la crème de citron et du riz. Je m’en souviens comme si c’était hier. Je me vois encore à quatre pattes dans la cuisine au moment d’une contraction…

Papa Lou est rentré du travail vers 19h. Nous avons dîné. Mais j’avais tellement mal, j’étais tellement épuisée que je n’arrivais plus à m’assoir sur une chaise pour manger. J’ai dîné debout devant la table entre deux contractions. Subitement vers 20h, les contractions ont repris en régularité. . J’ai hésité à partir à l’hôpital à plusieurs reprises entre 20h et 22h. Et puis, j’ai eu des contractions encore plus intenses toutes les 5 minutes. J’avais un pressentiment. Je n’arrêtais pas de dire que » j’ai peur pour le coeur de mon bébé »… 

A 22h, nous avons appelé une ambulance. Mais un 30 décembre au soir, il n’y a pas d’ambulance disponible à Paris. Ils sont tous en repos avant les astreintes du lendemain… Nous avons passé plus de 40 minutes à appeler toutes les ambulances de Paris. Sans succès. On nous a dit d’appeler le SAMU. Ce que nous avons fait. Nous avons attendu 10 minutes au bout du fil, personne n’a jamais décroché…

Finalement, peu avant 23h, une des ambulances nous a rappelé pour nous dire qu’ils pouvaient être sur place d’ici une demi-heure si nous étions toujours prêts à partir. Quand les ambulanciers sont arrivés, ils ont essayé de me faire assoir dans l’ambulance, mais les contractions étaient telles que je n’y arrivais plus. Ils m’ont finalement couché, mais je n’étais pas plus à l’aise, j’avais horriblement mal partout. Et les contractions devenaient de plus en plus difficiles à supporter.

A notre arrivée à l’hôpital, je me souviens avoir reçu une feuille de soin. En France, on a droit à deux déplacements en ambulance remboursés par la Sécurité Sociale au moment d’un accouchement. Je me souviens du tarif: 170€ pour même pas 10 minutes de trajet dans Paris intra-muros. J’avais trouvé ça vraiment exagéré. Mais de toute façon, nous n’avions pas de voiture et il y avait peu de chance qu’un taxi nous accepte dans mon état…

Arrivés à l’hôpital, je suis reçue à l’accueil par une femme aimable comme une porte de prison. Oui, oui j’ai mal, elle sait. On va bientôt m’ausculter. Une dizaine de minutes plus tard, une sage-femme m’ausculte et m’annonce sans ménagement que ce sont de fausses contractions, que le vrai travail n’a pas encore commencé. On va me faire un monitoring et je peux rentrer chez moi. J’ai cru qu’elle se moquait de moi. Déja je ne savais pas qu’on pouvait avoir un faux travail et je ne me voyais pas rentrer chez nous dans l’état dans lequel j’étais. Je me suis mise à pleurer. Mes contractions étaient toujours très intenses et régulières. Mais apparemment, mon col n’était même pas ouvert à 1cm…

Il devait être minuit quand on m’a branché à un monitoring avec pour consigne de rentrer chez moi 30 minutes plus tard. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Papa Lou ne savait plus quoi dire pour me rassurer, ni quoi faire pour me soulager. Car accessoirement, mes fausses contractions n’en demeuraient pas moins intenses. La sage-femme est revenue à deux reprises pour remettre le monitoring en place et me dire d’arrêter de bouger, qu’ils ne voyaient pas les données apparaître sur leur écran dans la salle des sages-femmes parce que je bougeais trop. Je pleurais toujours. Je lui ai dit que je ne pouvais pas rentrer dans cet état. J’avais trop souffert toute la journée, j’étais épuisée, je n’en pouvais plus. Je n’y arriverai jamais. Je ne me souviens même pas ce qu’elle m’a répondu, mais en gros que de toute façon, ce n’était que le début… Et elle est repartie.

31 décembre. La sage-femme est finalement revenu moins de dix minutes plus tard pour me mettre dans une chambre, en attente car les résultats du monitoring n’étaient pas convaincant. Je pouvais rester à l’hôpital quelques heures de plus, le temps d’être sûre que tout va bien pour mon bébé.

On m’a installé dans un vrai lit, avec un nouveau monitoring. Et puis moins de dix minutes plus tard, une dizaine de personnes sont entrés dans la chambre en même temps. On m’a dit que le bébé était en souffrance, que son coeur avait de grosses faiblesses, qu’il fallait tout de suite me faire une césarienne. Je n’ai rien compris. J’étais complètement en panique. Sous l’effet des contractions toujours intense et de la panique, j’ai eu le souffle coupé. Je n’arrivais plus à respirer.

On m’a emmené avec mon lit en salle d’accouchement. On m’a posé des documents à signer sur le lit alors que je pleurais et que je n’arrivais plus à reprendre mon souffle. Les gens avaient l’air paniqué autour de moi. Papa Lou a dû partir. Je n’ai rien compris. En fait, ils l’ont emmené mettre une blouse avant de me rejoindre.

Dans la salle d’accouchement, enfin une sage-femme compatissante était à mes côtés. Elle a vu ma détresse et elle a essayé de me calmer. On ne pouvait pas me poser de péridurale à cause du coeur du bébé. Elle a collé sa tête contre la mienne, m’a tenu la tête et me disait de respirer en même temps qu’elle, de caler ma respiration sur la sienne pour reprendre mes esprits. Ca a marché au bout de quelques minutes.

Elle m’a promis de me chercher du gaz hilarant pour m’aider à supporter les contractions le temps que je puisse avoir la péridurale. Alors que j’ai réussi à me calmer, le coeur de mon bébé a repris un rythme normal. Le médecin a décidé qu’il fallait rompre la poche des eaux pour faire avancer le travail et que la césarienne n’était finalement pas nécessaire.

A ce moment-là, ils ont remarqué que j’étais brûlante de fièvre. On m’a branché une intraveineuse d’antibiotiques. Entre le monitoring sur mon ventre, l’intraveineuse d’antibiotiques dans un bras, une perfusion d’eau sucrée dans l’autre bras, le tensiomètre branché en continu, allongée en position gynécologique, il m’était impossible de bouger, ni de gérer mes contractions. Heureusement, la sage-femme est arrivée avec le gaz hilarant. Ce n’était pas magique, mais ça m’a bien aidé quand même.

On m’a percé la poche des eaux et en parallèle, on a jugé nécessaire de vider ma vessie avec une sonde. Je pense que la sonde urinaire est ce qui m’a le plus fait souffrir de tout mon accouchement. La sonde me brûlait affreusement et ça me brûlait encore plusieurs jours plus tard. Mais on m’a certifié que c’était normal… ce dont je doute.

Quand ils ont percé la poche des eaux, nouveau vent de panique. Encore une fois, une dizaine de personnes ont défilé dans la salle d’accouchement. Je n’avais quasiment pas de liquide amniotique. Rien n’avait été repéré sur l’échographie passée deux jours plus tôt à l’hôpital.

Tout le monde venait voir ce qui était sorti de mon utérus. Je ne comprenais pas ce qui se passait , jusqu’à ce que la sage-femme m’explique finalement que je n’avais plus beaucoup de liquide amniotique et que mon bébé pouvait être en danger. Finalement, on m’a dit qu’à la naissance il faudra vérifier que tout va bien pour mon bébé, qu’on était encore sûr de rien.

Mon col s’était ouvert, j’étais à 4cm. On m’a proposé la péridurale pour me reposer et me remettre de mes émotions. Ce que j’ai accepté. Je ne savais pas alors que la péridurale ralentissait le travail, mais de toute façon, branché comme je l’étais, je n’avais aucun moyen de faire avancer le travail…

Papa Lou et moi nous sommes endormis pour quelques heures. Mais je me réveillais régulièrement à cause des bips du monitoring et parce que je ne pouvais absolument pas bouger. Vers 5h du matin, j’ai sentie que quelque chose avait évolué. On m’a dit que j’y étais presque, que j’étais à 7cm.

Peu avant 8h, la gentille sage-femme est venue me dire au revoir. Elle terminait son service et viendrait nous voir moi et mon bébé en revenant le soir-même, mais c’est quelqu’un d’autre qui allait m’accoucher. 

La nouvelle sage-femme estimait que mon col ne s’ouvrait pas assez vite, que ça faisait trop longtemps que mon col était à 7 cm et que plus rien n’avançait. Ils ont décidé de me donner de l’ocytocine de synthèse pour accélérer le travail.

Progressivement, ma péridurale n’a plus fait effet. J’ai dû rappeler et on m’a redonné une dose, beaucoup plus forte à mon avis, car rapidement j’ai été absolument incapable de bouger mes jambes. Finalement, on m’a dit que l’heure était venue de pousser. Mais je ne sentais plus du tout les contractions. J’étais incapable de savoir quand pousser. On m’a dit de regarder sur l’écran du monitoring et de pousser quand je voyais une contraction monter. J’étais complètement perdue.

J’ai poussé n’importe comment, plusieurs fois. La sage-femme me disait que je ne poussais pas efficacement, qu’il fallait que je me mette en colère et que je pousse franchement, mais je n’avais aucune sensation. Au bout d’un moment, j’étais épuisé, on ne cessait de me crier « Poussez! Poussez! » Je n’arrivais même plus à reprendre mon souffle, mais je sentais bien que c’était totalement inefficace.

On m’a menacé de chercher le gynécologue pour une extraction car le bébé risquait d’être en souffrance. J’étais perdue. Tout le monde est sorti pour chercher le fameux médecin. Et je me suis retrouvée seule face à la sage-femme. Je crois que c’est à ce moment-là que j’ai enfin réussi à faire sortir mon bébé. Il devait être 10h20 du matin environ.

Quand le médecin est arrivé, notre bébé était né. Il était si petit. On l’a posé sur moi. J’avais les yeux plein de larmes. Des larmes de fatigue. Des larmes de joie. Des larmes de milliers d’émotions entremêlées. J’ai eu encore quelques contractions et le placenta est sorti. Ils ont fait couper le cordon à Papa Lou et ils ont repris mon bébé pour aller l’aspirer. Papa Lou l’a suivi. Je suis restée seule avec la sage femme. Je me souviens qu’elle regardait le placenta dans tous les sens et puis elle est sortie. Et j’ai été seule dans la salle d’accouchement. Je me suis mise à pleurer sans plus pouvoir m’arrêter. Et puis, quelqu’un d’autre est entré dans la salle d’accouchement pour me recoudre. Quelqu’un qui a vaguement tenté de dire quelques mots gentils qui m’ont encore plus fait pleurer.

Je ne me souviens pas du temps durant lequel Papa Lou et Little Miss Sunshine étaient partis. Mais je me suis sentie tellement seule. Et quand il est rentré dans la salle d’accouchement avec elle dans les bras, en la regardant, j’ai vu que ça y est: il était Papa. Elle avait à peine la taille de son avant-bras. Je me souviens m’être dit: « Mon Dieu! Qu’est-ce que j’ai mal fait pour avoir un aussi petit bébé? » Elle faisait 2kg670.

Nous étions toutes les deux épuisées. Elle n’arrivait pas à rester au sein, à boire sans s’endormir. Une puéricultrice est venue à plusieurs reprises pour la mettre au sein. Mais on m’a tout de suite parlé de complément. Finalement, elle a réussi à prendre un peu et on m’a laissé tranquille.

2h plus tard, deux infirmiers sont venus pour m’aider à monter dans ma chambre. Ils voulaient que je m’assois sur une chaise roulante, mais je n’avais toujours quasiment pas de sensation dans les jambes. Ils se sont moqués de moi en disant qu’il fallait que je fasse un effort, qu’ils n’allaient pas me porter. Ils ont finalement pris un lit pour me faire monter dans ma chambre.

Je pensais que j’allais enfin pouvoir me reposer un peu. Mais c’était sans compter le défilé du personnel soignant dans la chambre pour moi (parce que j’avais eu de fortes fièvres durant l’accouchement) et pour mon bébé. Sans compter non plus sur le fait que Little Miss Sunshine avait beau être épuisée, elle était aussi affamée et n’arrivait pas à téter. Personne n’a su m’aider. Certains m’ont pincé les seins jusqu’à me faire mal, d’autres ont collé sa tête contre mon sein au point que j’ai cru qu’elle allait s’étouffer, mais personne n’a réussi à m’aider. Et à chaque fois que j’appelais, c’est une autre personne qui arrivait, très souvent agacée de devoir m’aider à mettre ma fille au sein.

L’allaitement n’a pas été facile à mettre en place, mais je vous raconterai cette nouvelle étape dans un autre article…

Je ne m’en suis pas rendue compte sur le coup, car j’étais très soulagé d’avoir mis mon bébé au monde et qu’il soit en pleine forme. Mais mon accouchement a été plutôt traumatique. Et surmédicalisé. J’étais totalement perdue et en confiance avec le corps médical qui n’a pourtant pas su m’aider…  à part l’extraordinaire sage-femme qui m’a suivi et aidé toute la nuit. J’ai souvent eu l’impression d’être infantilisé, de n’être qu’un numéro, de ne pas être prise au sérieux, durant cette longue nuit…

J’ai découvert ce que la sage-femme a appelé des fausses contractions et que l’on ne devrait pas appeler ainsi. Le corps se prépare, il s’apprête à donner la vie et ces contractions, même si elle ne sont pas directement efficaces sur le col, préparent notre corps à l’arrivée de notre bébé. Un peu de positif et d’encouragement dans ce contexte aurait vraiment été le bienvenu de la part du personnel hospitalier… J’ai découvert qu’un bébé pouvait naître sans savoir téter. Grande surprise pour nous. Mais je vous le raconterai dans un autre article, nous arriverons finalement à mettre en place cet allaitement.

J’ai mis plus d’un mois à m’en remettre physiquement, près de trois mois à m’en remettre psychologiquement. Peut être même plus. Par contre, je savais exactement ce que je ne voulais pas pour mon deuxième accouchement…  

DIY – Le calendrier de l’Avent 2019

L’année dernière déja, je n’avais fait qu’un calendrier de l’Avent pour mes deux enfants. Ils sont en effet à un âge – bientôt 8 ans pour Little Miss Sunshine et 4,5 ans pour Little Smiling Buddha – où ils peuvent beaucoup plus partager les activités. Comme déja plusieurs années, c’est un calendrier centré sur des activités de Noël à réaliser en famille. Une manière de passer du bon temps ensemble. 100% immatériel et 100% réalisé à partir de choses que j’avais déja à la maison ou de récup’.

Pour réaliser mon calendrier, j’ai eu besoin:

  • de 24 rouleaux de papier toilettes (dans la réalité, je n’en avais que 20, j’ai donc utilisé deux boites à oeufs pour compléter).
  • du masking tape au couleur qui rappelle Noël
  • 5 bouchons en liège 
  • un stylo à bille noir 
  • un ciseaux
  • 24 morceaux de ficelle
  • 24 activités à réaliser à glisser à l’intérieur des pochons réalisés
  • 48 bonbons en chocolat (ils sont deux!) – offerts par Mamama, mais les enfants n’en mangeant que très peu, c’est un peu une manière de m’en débarrasser avant Pâques…

J’ai commencé par replier le fond de chaque rouleau de papier toilette. Ensuite, j’y ai glissé deux bonbons en chocolat et une activité à réaliser ensemble.

Puis j’ai refermé le rouleau en repliant le haut. J’ai décoré simplement avec du masking tape, en alternant les couleurs.

J’ai coupé les bouchons de liège en 5 tranches avec un grand couteau de cuisine. J’ai écrit les chiffres de 1 à 24 sur  les tranches de liège avec un stylo à bille noir.

J’ai collé le chiffre en liège sur le pochon à l’aide de mon pistolet à colle.

J’ai coupé un bout de ficelle de taille aléatoire que j’ai collé avec du masking tape et un peu de colle derrière mon pochon. 

J’ai accroché la ficelle et donc mon pochon sur un cintre en bois. 

J’ai recommencé l’opération 24 fois.

Pour ceux qui aimerait avoir plus de détail sur les activités à réaliser dans notre calendrier cette année: 

  • Une sortie en famille 
  • Un bon pour faire l’école buissonnière et aller visiter le Muséum d’Histoire Naturelle à Paris – ce qu’ils attendent depuis des semaines!
  • Faire griller des marshmallow dans la cheminée 
  • Préparer des petits gâteaux de Noël 
  • Préparer un jus de pomme chaud aux épices 
  • Organiser une fête pour la Saint Nicolas 
  • Créer des pommes d’ambre 
  • Aller visiter le marché de Noël de notre village
  • Préparer un chocolat chaud au marshmallow 
  • Regarder un film de Noël en famille
  • Aller déjeuner avec Papa Lou à La Défense et y visiter le marché de Noël 
  • Préparer des truffes au chocolat 
  • Aller voir la Reine des Neiges 2 au cinéma
  • Dormir dans le salon devant le sapin de Noël et la cheminée 
  • Préparer un christmas bark 
  • Faire griller des marrons dans la cheminée 
  • Réaliser un parfum d’ambiance de Noël 
  • Fabriquer une maison en pain d’épices en carton 
  • Préparer des mangeoires pour les oiseaux 
  • Fêter notre dernier Noël à 4 et le premier dans notre maison en France dignement 
  • Faire une liste des 3 choses que l’on aime le plus chez chaque membre de la famille et lui offrir pour Noël 
  • Visiter un marché de Noël en Alsace 
  • Installer le sapin de Noël et la crèche avec les grands-parents 
  • Participer à la préparation du dîner de la veille de Noël 

Ce sont des activités simples, facile à mettre en place ou déja prévues sur le calendrier. J’ai réservé nos places à l’avance pour les sorties et j’ai réalisé une liste des petites choses qu’il me faudra pour mener à bien les activités semaine par semaine pour ne pas me laisser avoir par le temps. Je note toujours l’activité du jour sur le calendrier de mon téléphone pour m’y savoir ce que me réserve le lendemain et m’organiser en conséquence. Mais il n’y a vraiment rien de compliqué à mettre en place!

Ce temps de l’Avent est un temps que nous chérissons particulièrement dans la famille Kangourou. Et le calendrier de l’Avent nous aide chaque année à en faire un temps particulier… 


Et pour les curieux: