Objectifs 2019: bilan de février

Nous voici déja au début du mois de mars, l’heure pour moi de faire un bilan de mes objectifs 2019. Si vous avez loupé mon article sur le sujet qui donnait le détail de mes objectifs, je vous invite à aller le lire là-bas avant de continuer votre lecture ici.

Premier objectif: faire baisser notre consommation globale. J’ai fait une belle découverte ce mois-ci: le site internet sur lequel nous faisons nos courses et qui utilise déja assez peu de sac plastique par rapport à d’autres sites, propose de récupérer les sacs et le matériel la fois suivante. Je vais donc mettre de côté tout ceci et tester lors de notre prochaine livraison.

En ce qui concerne le lavage du linge, nous avons tenu notre objectif!!! Et même fait mieux puisque nous n’avons pas utilisé de sèche-linge du mois. Mais il faut tout de même noter que le mois ne faisait que 28 jours et que je vais avoir à faire tourner plusieurs machines avec le sèche-linge dès le début de ce mois de mars. Il n’empêche que je suis très fière de nous!

Deuxième objectif: continuer la rédaction de mon livre sur notre expatriation. Deux constats ce mois-ci:

    1. Mon objectif de 6000 mots par mois n’est pas suffisant si je veux en terminer la rédaction pour le mois de juin: je passe donc à 10 000 mots dans un premier temps
    2. J’ai beaucoup de difficultés à trouver ce temps nécessaire d’au moins une heure pour écrire 1000 mots mais qui me demande vraiment beaucoup de calme et de concentration.

A la fin de ce mois de février, j’ai réussi à atteindre péniblement la moitié de mon objectif du mois, à savoir 3250 mots. Les vacances au Cambodge, puis ma semaine avec les enfants ne m’ont pas permis d’écrire jusqu’au 18 février. Depuis j’ai été un peu plus régulière, réussissant à mettre trois séances d’écriture d’une heure en place par semaine. C’est ce qu’il faut que je poursuive pour le mois de mars.

Troisième objectif: une sortie quotidienne de trente minutes par jour avec les enfants pour leur permettre de jouer librement, sans intervention d’un adulte. Pour préciser ce que je disais de cet objectif au mois de janvier, je ne compte pas les sorties où les enfants vont jouer avec des copains en extérieur – anniversaire à la ferme par exemple – ou les moments où nous faisons simplement une promenade en ville (sans jeu libre, sans possibilité d’explorer les alentours). Je me dis que je vais ajouter une couleur pour cette situation particulière au mois de mars. Je précise que je n’ai toujours pas trouvé de réponse à ma question: pourquoi n’arrivons nous pas à sortir quotidiennement, est liés à des facteurs extérieurs (pollution, chaleur étouffante) ou est-ce global?

Pendant les vacances, l’objectif a été largement rempli. Les enfants ont passé des heures en extérieur à courir à droite et à gauche à explorer, à découvrir des oiseaux, des papillons te des fleurs. C’était juste idéal! Lors de notre retour à Shanghai, c’est la pluie qui nous a accueilli, mais nous avons tout de même réussi à faire deux sorties de près de 2h et une sortie d’une heure en une semaine. Depuis le reprise de l’école, nous n’avons toujours pas réussi à trouver une rythme de sortie convenable. Il faut dire que le froid, la pluie et la pollution ne nous aident pas. Mais nous espérons que les beaux jours du mois de mars nous aide! 

Quatrième objectif: lire plus et plus régulièrement. Je suis plutôt fière de cet objectif ce mois-ci. J’ai été vraiment plus régulière. Et j’ai atteint un rythme de lecture quasi-quotidien à la fin de mois. Mon objectif est donc de continuer sur cette voie en mars.

Dernier objectif: parler couramment Chinois, apprendre à le lire et à l’écrire. J’ai fait une pause de presque deux semaines avec les vacances car il est assez difficile pour moi de travailler sur cet objectif quand les enfants sont à la maison à plein temps. Mais dès leur retour à l’école, j’ai pris un bon rythme de travail. Il faut que je continue ainsi au mois de mars. J’ai d’ailleurs dans l’idée de me lancer dans la lecture de mon premier petit livre en Chinois.

En ce qui concerne le dernier objectif non quantifiable de travailler sur ma confiance en moi, j’aimerai souligner que le mois de février a été vraiment riche. J’ai enfin pris mon courage à deux mains pour m’inscrire à un cours de yoga que je vais dorénavant pratiquer une fois par semaine avec Little Miss Sunshine. J’ai réalisé un rêve que j’ai depuis des années en m’inscrivant, grâce au cadeau d’anniversaire que Papa Lou m’a offert, à une formation de poterie. Je la débute dès demain et je suis vraiment très impatiente. Je me suis également inscrite à la dernière formation qui m’intéressait vraiment en Médecine Traditionelle Chinoise: le Tuina pour les adultes. La formation aura lieu dès la fin du mois de mars.  Et j’ai trouvé un chiropracteur pour m’aider dans mes problèmes de dos qui me renferment sur moi depuis des années. Et après quelques séances et une petite séance de sport quotidienne, je me sens déja beaucoup plus droite et plus confiante en moi aussi!

Un joli mois de février donc! Et le mois de mars s’annonce vraiment intéressant!

Objectifs 2019

Cette année, j’ai décidé de me fixer des objectifs et de tout mettre en oeuvre pour m’y tenir. Je n’ai plus pris de bonnes résolutions depuis des années, parce que je les prenais de façon machinales, sans vraiment réfléchir à ce qui est essentiel pour moi et évidement très rapidement, je perdais complètement de vue mes résolutions.

Plusieurs m’ont posé des questions à ce sujet au courant du mois de janvier sur Instagram, je me suis donc dit que de faire un point sur le blog serait une bonne idée. Cela me permettra également de faire un bilan de l’avancée de mes objectifs à des dates clefs.

Cette année, j’ai donc commencé par vraiment réfléchir à mes objectifs de vie pour cette année à venir. J’ai pris mon temps. J’ai fait un bilan de ce que j’avais réalisé l’année passé. J’ai fait le point sur ce qui me manque et ce sur quoi je veux avancer cette année. Qu’est-ce que je veux vraiment réaliser cette année? Qu’est-ce qui me semble réellement important à faire pour ma famille? pour mon épanouissement personnel? et professionnellement? Qu’est-ce qu’il me tient à coeur de travailler?

Ensuite, j’ai cherché comment je pouvais faire pour me tenir à ces objectifs et les réaliser vraiment à long terme. L’idée que j’ai eu est de créer des traceurs d’habitudes annuels pour y mettre mes objectifs de cette année afin d’avoir un suivi, de voir mes habitudes évoluer et de garder ma motivation intacte en voyant le résultat se dessiner sous mes yeux. Evidement, l’objet du traceur d’habitudes n’est pas forcément l’objectif complet, mais c’est une partie facilement quantifiable qui va me permettre de garder ma motivation, de voir les évolutions et de me re-motiver le cas échéant quand je constate que je fais moins d’effort sur cet objectif.

Le premier objectif que je me suis fixée est d’améliorer et de baisser notre consommation globale. Ce n’est qu’un aspect de cette démarche que j’ai intégré à un traceur d’habitudes, mais la démarche ne se limite pas à cet aspect. C’est simplement que de travailler sur le nombre de machines et de sèche-linge que je fais tourner par mois est simplement quantifiable. C’est quelque chose que je surveille et que j’essaie de faire baisser depuis le mois de septembre.

En septembre, nous étions à sept ou huit machines par semaine et un sèche-linge qui tournait tous les deux jours environ. J’ai réussi en surveillant ce que nous mettons au linge – n’y mettre que des choses qui sont réellement sales ou transpirées et en éviter que les enfants ne sortent des nouveaux vêtements à chaque fois que je leur demande de s’habiller – à baisser à cinq machines et plus ou moins un sèche-linge par semaine. Je suis convaincu que l’on peut encore mieux faire, c’est pour ça que je me suis fixé l’objectif de trois machines par semaine et un sèche-linge maximum.

Chaque jour, je colorie donc la case qui correspond dans la couleur qui correspond à la réalisation de l’objectif. Pour chaque cas rencontré, j’utilise une couleur différente ce qui me permet de très vite visualiser où j’en suis: vert = pas de machine,  jaune = 1 machine, rose = 2 machines, violet = 3 machines ou plus, orange = 1 machine et 1 sèche-linge, rouge = 2 machines + 1 sèche linge.

A la fin de ce mois de janvier, nous avons largement respecté les objectifs pour le sèche-linge, mais pour les machines, nous en sommes toujours à cinq machines par semaine. Je reconnais que j’ai eu du mal à limiter le linge à certaines périodes, notamment quand j’avais les draps, les serviettes de bain et des pièces en laine à laver, mais c’est aussi un des inconvénient de l’hiver.  Il est clair pour moi que nous avons déja réaliser un bel effort. L’idée est de continuer sur ce chemin pour le mois de février!

Autre objectif, beaucoup plus personnel, celui d’écrire régulièrement afin de réaliser un livre sur notre expatriation. J’aimerai rédiger l’histoire de notre expatriation que ce soit pour nous plus tard, ou pour les enfants qui sont encore jeune et qui aimeront certainement avoir un souvenir de cette période. Ce qui est sûr aussi c’est qu’on est beaucoup plus proche de la fin que du début de cette aventure. Nous étions partis pour cinq ans et c’est en juin que l’on termine théoriquement cette période. Nous espérons pouvoir rester encore quelques années, mais pour l’instant nous n’en savons rien.

Mon objectif est donc d’écrire tout ce que nous avons vécu durant cette expatriation, de balayer ces cinq années pour le mois de juin. Cet été, je pourrai ainsi imprimer ce livre si nous rentrons finalement en France, ou continuer l’écriture progressivement plus tard, si nous restons en Chine comme nous le souhaitons.

J’ai commencé à écrire au mois de novembre. J’ai rédiger 7500 mots en environ un mois. Je me suis donc fixé comme objectif d’écrire au mois 6000 mots par mois. Pour les couleurs, j’ai choisi violet = pas d’écriture, vert d’eau = 250 mots, vert clair = 500 mots (mon objectif moyen par séance d’écriture), vert foncé = 750 mots, vert bouteille = 1000 mots ou plus, bleu = relecture seule.

A la fin de ce mois de janvier, c’est l’objectif auquel je me suis le moins tenu. Je n’ai fait qu’une séance d’écriture durant laquelle j’ai écrit 750 mots. J’ai également relu tout mon manuscrit depuis le début. Le traceur d’habitudes m’a vraiment permis de me rendre compte que je ne me suis concentré sur mon livre que deux fois ce mois-ci. Je pense que je ne m’en serai pas rendu compte sans. Dans le positif, j’ai mis en place une fiche de notes sur laquelle j’écris les conversations, les événements qu’il me semble important de rapporter dans le livre quand j’y pense, ce qui à terme me facilitera l’écriture.

Mon troisième objectif est de continuer à travailler sur ma parentalité pour aller vers plus de positif, d’écoute, et de respect des besoins de chacun. Dans ce cadre, je note le nombre de sorties en extérieur où les enfants peuvent jouer librement sur un traceur d’habitude. C’est simple à quantifier et les sorties aident à canaliser les émotions et les énergies de chacun.

Mon idéal serait de sortir chaque jour au moins trente minutes durant lesquelles les enfants pourraient jouer librement sans qu’un adulte soit toujours à proximité. Malheureusement, entre la pollution en hiver et les chaleurs et l’humidité assommantes dès le mois de juin, ce n’est pas toujours facile à réaliser. A travers ce traceur d’habitudes, j’aimerai vraiment mettre en lumière les raisons qui font que nous ne sortons pas quotidiennement. Est-ce uniquement lié à ces deux facteurs ou est-ce plus global?

Pour les couleurs permettant de visualiser l’avancement de cet objectif, j’ai mis en gris = pas de sortie, en noir = pollution > 150 ou chaleur > à 39°C, en vert d’eau = 30 minutes de jeux libres en extérieur, en vert clair = 1h de jeux libres en extérieur, en vert foncé = 1h ou plus de jeux libres en extérieur.

En ce mois de janvier, nous sommes loin d’avoir relevé le défi. Une partie du mois, c’est la pollution qui nous a empêché de sortir. Pour une autre partie, j’ai noté que c’était plutôt le manque de motivation compte tenu du froid, de l’humidité et de la pluie, ou les devoirs de la grande. J’ai donc noté que l’année prochaine, nous achèterons des vêtements plus adapté pour sortir l’hiver quand il fait froid et humide – mais ici ca ne dure que deux mois maximum – et mon objectif du mois de février est de trouver une solution pour sortir le soir en semaine malgré les devoirs de la grande.

Un quatrième objectif est un objectif personnel et sans réelle pression: lire plus et plus régulièrement. C’est vraiment juste pour le plaisir. J’adore lire et la plupart du temps quand je me rend compte que je dois rogner sur quelque chose, c’est ce qui passe à la trappe. Cette année, j’ai décidé de m’y remettre sérieusement, pour mon bien-être. Lire un peu chaque jour serait mon idéal, si ce n’est que 15 ou 30 minutes.

Pour les couleurs, j’ai choisi le gris = pas de lecture, le bleu clair = 15 minutes de lecture, le bleu = 30 minutes de lecture, le bleu foncé = 45 minutes de lecture et le bleu nuit = 1h ou plus de lecture.

A la fin de ce mois de janvier, je note que j’ai réussi à lire en moyenne un jour sur deux. Mais que j’ai lu tous les jours durant la deuxième semaine et presque pas la troisième. J’ai également été agréablement surprise de noter que j’ai réussi à lire quatre fois plus d’une heure et trois fois au moins 45 minutes. Je suis ravie! Mon objectif pour le mois de février est que la lecture soit plus régulièrement.

Dernier objectif, celui de parler couramment chinois et d’arriver à lire et à écrire un minimum d’ici la fin de l’année. Il ne me manque pas grand chose pour parler couramment, la confiance en moi et un peu de vocabulaire. Par contre, je pars de zéro pour ce qui est de l’apprentissage de l’écriture et de la lecture.

J’ai trouvé une super application à la fin du mois de janvier pour m’aider à l’oral et à l’écrit: HSK – online. Pour les couleurs de mon traceur d’habitudes, j’ai donc choisi le rose clair = travail sur HSK online sur la compréhension et la lecture, le rose = l’apprentissage de nouveaux caractères (10 au moins par séance), orange = révision des caractères déja appris, rouge = réels efforts sur de la compréhension ou sur de l’expression, fushia = lecture en chinois, violet = pas de Chinois.

Evidement, je parle tous les jours Chinois avec Ayi, même les jours où je « ne fais pas » de Chinois. Mais ce n’est pas tous les jours que je fais de réels efforts d’expression, par exemple. Je n’ai pas beaucoup fait d’effort en ce mois de janvier, mon objectif est vraiment de faire plus régulièrement des efforts dans mes conversations quotidiennes avec Ayi. Je suis sûre que c’est la clef pour devenir plus fluent. 

Voilà donc mes objectifs pour cette année. J’y ajoute que je travaille également à avoir plus confiance en mes capacités. Mais là, les efforts sont difficilement quantifiables.

Et vous, vous fixez-vous des objectifs? Faites-vous de bonnes résolutions et réussissez-vous à vous y tenir? 

[Défi] Réduire notre impact sur le climat #2

Je continue donc le défi On est prêt avec beaucoup de plaisir et en espérant trouver de nouvelles idées à mettre en place pour réduire notre impact sur l’environnement. Les cinq premiers défi à remplir sont là-bas. C’est parti pour les sept défis de cette semaine!

Défi 5: J’éteins la veille de mes appareils

Je dois bien avouer que je suis mauvaise à ce défi. Nous coupons l’électricité de tous les appareils lorsque nous partons en vacances, mais c’est assez rare en dehors de ça. La télévision, les ordinateurs et les chargeurs de téléphones portables en particulier sont branchés en continu. Les chargeurs des téléphones étant sur une rallonge, j’ai pris l’habitude de l’éteindre depuis quelques soirs. Je vais changer la prise de la télévision également pour que je puisse facilement éteindre la multi-prise le soir. C’est un réflexe à prendre, mais ça vaut le coup!

Défi 6: Je colle un stop pub sur ma boite aux lettres

Nous vivons dans un immeuble en Chine, et je dois bien dire que c’est extrêmement rare de trouver de la publicité dans notre boîte aux lettres. Evidement, le lendemain de ce défi, il y avait pour la première fois depuis des mois, un magazine et un papier de pub dans ma boite aux lettres! Ca fait bien longtemps que je refuse systématiquement les publicités que l’on distribue dans la rue.

Défi 7: Je fais du tri sélectif et du lombricompost

Vivant en Chine, c’est déja difficile de faire du tri. En effet, ce n’est pas à notre niveau que ça se passe, mais une fois que les poubelles sont sorties en vrac que des gens se pressent pour les trier, notamment le carton, le polystyrène et le matériel informatique. J’ai d’ailleurs fait une vidéo à ce sujet sur IGTV. J’essaie déja de faire comprendre à Ayi de ne pas tout mettre systématiquement dans le même sac poubelle, de descendre le carton à part… Bref, ça ne date que de 2010 que les poubelles soient mises dans des sacs en plastiques et non pas simplement jetés dans la rue en Chine, donc on est encore loin du compte. Mais Shanghai est entrain d’entrer dans une phase plus importante de tri et car elle se veut la première ville de Chine a pratiquer vraiment le tri sélectif!

Je sais que le lombricompost existe à Shanghai, grâce à un groupe d’expats qui l’a mis en place. Mais je ne vois pas ce qu’on fait du compost ainsi obtenu dans une ville où l’on vit dans des appartements et qu’on a aucun moyen de l’utiliser.  Qu’en fait-on par la suite? Je suis par contre convaincu que si nous habitions en France et avions notre jardin, nous aurions déja sauté le pas!

Défi 8: Je cuisine un bon plat avec mes restes

C’est quelque chose que nous faisons systématiquement. C’est assez rare que l’on jette de la nourriture. Toute la cuisine chinoise que nous ne terminons pas est mangée les soirs par Ayi, qui mange chez nous tous les soirs, mais seulement deux fois par semaine avec nous – elle part avant le dîner. Les restes des plats que je prépare sont congelés et réutilisés. Vous pouvez d’ailleurs souvent voir passer nos recettes de restes dans nos menus de la semaine.

Défi 9: Aujourd’hui, je n’achète rien de neuf

Ceci n’était pas un défi difficile. Nous achetons rarement des biens matériels. Nos achats se cantonnent essentiellement à l’alimentaire. C’est rare que nous nous offrons autre chose.

Ce que nous achetons le plus en dehors de l’alimentation, c’est le thé et les ustensiles pour boire le thé. Mais ce sont principalement des achats en direct du producteur ou du potier, pour valoriser au maximum le savoir-faire de ces personnes, ou l’achat d’antiquité et donc de seconde main.

Depuis que nous vivons en Chine, l’autre poste d’achat régulier, c’est le matériel pédagogique ou le matériel pour fabriquer du matériel pédagogique. Je ne me limite que peu pour cela. Mais j’utilise tout mon matériel au moins deux fois, pour Little Miss Sunshine puis Little Smiling Buddha et je garde le tout pour notre futur troisième bébé.

Enfin, nous ne nous limitons que peu dans l’achat de livres. C’est quelque chose qui nous procure à tous un grand plaisir… Mais nous n’en achetons qu’à l’été et à Noël pour nos retours en France, le plus souvent c’est un mélange de livres d’occasion et de livres neufs.

Défi 10: Je consomme des légumes bio, locaux et de saison.

Encore un défi pas évident en Chine. Le bio n’existe quasiment pas et le peu qui existe est souvent à un prix exorbitant. Nous avons certains produits de base que nous trouvons et que nous nous efforçons d’acheter systématiquement bio: la farine, le riz, le lait. Pour le reste, c’est plus compliqué. J’achète de temps à autre des légumes bio quand l’occasion se présente.

Par contre, nous nous efforçons de manger de saison, même ici. Les saisons ici sont différentes et plus étendues de celles que nous connaissons en Europe, et ce n’est pas toujours facile de s’y retrouver, mais Ayi ne cuisine que de saison. Pour le local, si on achète sur les marchés chinois, c’est le cas la majeure partie du temps. Si on achète en grande surface, c’est plus difficile à savoir et moins souvent le cas… On fait un mélange des deux: marché chinois et donc local, et grande surface pour des produits plus « contrôlé » ou « bio ».

Défi 11: Je prévois un cadeau maison ou d’occasion pour Noël.

Depuis, plusieurs années, nous glissons un cadeau fait-main dans nos cadeaux de Noël et nous limitons au maximum les achats à cette période – surtout pour nous et nos enfants. Ce n’est pas forcément évident, mais nous faisons chaque année des petits pas supplémentaires. L’an dernier nous avons ainsi construit notre sapin de Noël en bois; dont nous sommes très très fiers! Par contre, je n’ai pas le réflexe d’acheter en seconde main pour les jouets ou les cadeaux en tout cas, je n’arrive pas à sauter le pas, mais je le fais très régulièrement pour les livres.

Nous avons encore de grands efforts à fournir, mais petits à petits, on avance…

C’est parti pour une nouvelle semaine de défi. Alors, vous êtes prêts? 

[Défi] Réduire notre impact sur le climat

Depuis le 15 novembre, je participe au défi de On est prêt. Ce défi nous permet chaque jour durant un mois – jusqu’au 15 décembre – de mener des actions simples et de prendre des décisions et des bonnes habitudes à plus long terme pour réduire notre impact sur l’environnement.

Dans la famille Kangourou, on n’en parle pas beaucoup, mais à notre échelle, depuis la naissance de Little Miss Sunshine – il y a 7 ans – nous faisons notre part de colibri. D’année en année un peu plus.

Nous avons commencé par prendre conscience de l’impact des produits chimiques sur notre corps, durant ma grossesse et ensuite avec l’eczéma de Little Miss Sunshine que nous n’avons réussi à soigner qu’en utilisant uniquement des produits naturels et plus aucun produit chimique dans notre vie de tous les jours – savon, shampoing, lessive, couches,… J’avais écrit un article à ce sujet juste avant de quitter la France.

Ensuite, à travers notre alimentation à partir de la diversification de notre grande. Quand nous vivions à Paris, nous nous efforcions de consommer local le plus souvent, d’acheter chez des commerçants de proximité autant que possible et de consommer bio quand c’était possible. Nous avons fini par n’utiliser les grandes surfaces que pour acheter des produits tels que le papier toilette. 

Depuis que nous sommes en Chine, notre consommation de produits bio à largement chuté. Difficile de manger bio ici. Ce sont des produits qui n’existent quasiment pas. Mais quand nous en trouvons, c’est ce que nous privilégions, notamment pour les produits les plus consommer lait – mais le lait venant d’Europe l’impact écologique pose également question -, farine, riz, … Dans un même temps, nous préparons tout nos plats maison et nous n’achetons plus aucun « produit fini » ou alors à de très rares occasions.

Nous avons réussi à maintenir notre non-consommation de produits chimiques en continuant d’acheter nos produits naturels essentiels – savon, shampoing et dentifrice – en France et en faisant des stocks que nous emmenons dans les valises. Sauf pour la lessive. J’avais dans l’idée de faire des produits moi-même, mais même si on a accès à une partie du catalogue d’aroma-zone par exemple en Chine, je n’ai pas encore trouvé tout le nécessaire.

Par contre, nous avons pris conscience de l’importance des déchets que nous générons. Dans un pays qui ne se met que tout doucement au tri, l’impact est énorme et la difficulté de réduire nos déchets énorme. Nous essayons de réutiliser un maximum de choses – carton, papier,… -, de privilégier les produits en bocaux de verre si nous devons faire un choix, d’acheter des recharges quand elles existent – ce qui est vraiment exceptionnellement rare ici -, et puis nous avons pris quelques habitudes: les sacs réutilisables – pas automatiques ici – les gourdes en inox et en verre, nous avons une consommation raisonnée – pas d’achats impulsifs, on réfléchi toujours à son utilisation effective. Bref, on essaie de faire des petits pas, progressivement… 

Alors je me suis dit que ce défi pouvait nous aider encore un peu dans notre démarche. Et jusqu’à présent je suis plutôt contente de constater que les premiers défis sont des choses que nous faisons depuis longtemps… sauf le premier!

Défi 1: Je supprime mes vieux mails

Je suis vraiment très mauvaise à ce jeu. Il faut savoir que ma boite mail est une boite gmail que je n’ai jamais changé car je la trouve extrèmement pratique mais qu’en Chine, gmail est inaccessible. Donc je dois utiliser un VPN pour accéder à mes mails. Ce que je fais tous les jours, mais autant j’arrive à consulter et répondre à mes mails, autant je n’ai ni la patience – de recharger dix fois le VPN – ni le réflexe d’effacer mes anciens mails. Je le fais tout de même une fois par an à l’été quand je suis en France habituellement. J’ai réussi en quelques jours à passer de plus de 1500 mails à moins de 500. C’est déja une bonne chose et je vais continuer sur cette voie.

J’en ai profité pour effacer tous mes anciens messages sur mon téléphone et faire le tri dans mes contacts également. Je vais faire la même chose dans les jours à venir sur les réseaux sociaux 😉

Défi 2: Je m’équipe d’une gourde en inox

Depuis que nous vivons en Chine les enfants ont leur gourde en inox et nous notre gourde en verre. Nous ne consommons jamais de café à emporter et exceptionnellement un thé à emporter – peut être deux fois par an. Mais nous avons pris l’habitude de le faire pour l’eau des enfants et pour notre thé que nous préparons à la maison avant de partir.

Défi 3: Je me déplace sans mon véhicule et je favorise la marche à pied, le vélo ou les transports en commun.

Nous n’avons pas de voiture en Chine. Nous utilisons le taxi une fois par semaine pour nous rendre dans un quartier plus éloigner du nôtre dans la petite maison de thé de nos amis et pour faire nos courses – le quartier est le même. Je me déplace à quasi 100% en vélo si je suis seule ou avec un seul enfant. Je me déplace le plus souvent en bus ou en métro si j’ai les deux enfants avec moi. Papa Lou se déplace à vélo ou en transport au commun pour se rendre quotidiennement au travail.

Défi 4: Je tri mes habits et je fais que ceux qui sont inutilisés soient ré-utilisés ou recyclés. 

Je trie les habits à chaque changement de saison. Nous en achetons très peu. Ceux des enfants sont offert par les grands-parents à quasiment 100%, je complète quand quelque chose nous manque avec le strict nécessaire. Pour moi, j’achète quelques vêtements lors de mes retours en France – souvent un ou deux pantalons et quelques hauts ainsi que des t-shirt originaux sur Redbubble – rien d’écologique mais le fait d’avoir de jolis décors d’artistes divers et variés me plait énormément – et puis sinon je complète avec le strict nécessaire en Chine. Papa Lou fait faire ses costumes et chemises pour le travail sur mesure ici en Chine au compte goutte quand c’est nécessaire et achète quelques T-shirt comme moi sur Redbubble chaque année et quelques jean’s ou short en France.

Lorsque le tri est fait, je donne à Ayi qui envoie la plupart de nos vêtements dans le Sichuan pour les offrir à sa famille ou à des amis. Si il me reste des vêtements, je les donne à des associations de temps à autre quand il y a des collectes. Quand les vêtements sont abîmés nous les utilisons pour bricoler. C’est vraiment rare que nous jetions des habits.

Je vais continuer ce défi avec grand intérêt. J’espère en tirer de nouvelles habitudes plus responsble…

Et vous, êtes-vous prêt à rejoindre ce défi? 

[Voyage] Les petites choses que nous aimons ramener du Japon

On aime voyager au Japon. Si vous nous suivez depuis un moment déjà, vous le savez bien. Nous essayons d’y aller une fois tous les deux ans au minimum et une fois par an depuis que nous sommes en Chine. Et à chaque voyage, nous ramenons quelques petites choses dans nos bagages pour nous souvenir de ces beaux moments passer dans ce magnifique pays.

Nous ne sommes pas fan des bibelots. Nous préférons nous offrir des choses qui nous servirons au quotidien ou des rappels des goûts du Japon.

Voici donc ce que nous avons ramené cette fois-ci, mais qui est très similaire à ce que nous ramenons à chaque fois…

Nous avons ramené un nouveau junbei pour Little Smiling Buddha. Le sien commençait à être petit et comme ce sont des vêtements que nous utilisons quasiment quotidiennement, comme sortie de bain, le soir venu, nous ramenons toujours une yukata ou un junbei pour un des membres de la famille Kangourou…

Autre chose que nous ramenons quasi systématiquement du thé, du sobacha, du mugicha et des umeboshi – prunes au vinaigre à mettre dans les onigiri. Cette fois-ci, nous avons refait le plain d’umeboshi que Little Miss Sunshine adore dans ces onigiri. Nous avons trouvé une boutique où elle a pu les goûter et choisir l’acidité et le niveau de sucre de ses prunes. Elle était ravie. J’ai racheté du sobacha également car nous en consommons pas mal.

Petite gourmandise que nous ramenons souvent également, les fameux KitKat spéciaux qu’on ne trouve qu’au Japon. Et cette fois, on a fait fort, on en a ramené de chaque sorte (ou presque).

Enfin, nous offrons toujours un petit cadeau utile ou coup de cœur aux enfants. Little Smiling Buddha a eu un énorme coup de cœur pour les tanuki qu’il réparait un peu partout durant notre voyage. Nous lui en avons donc offert un petit en porcelaine, qu’il aime regarder ou manipuler avec beaucoup de précaution. Little Miss Sunshine a demandé une petite boîte à bijoux aux jolis couleurs des tissus traditionnels du Japon pour y mettre les jolis bijoux qu’elle a reçu de Nonna et GrandPapa à Noël.

Enfin, nous récupérons toujours les origamis offerts dans les différents hôtels où nous logeons et cette fois-ci nous avons eu beaucoup de chance car nous avons eu de petits kits avec les jolis papiers et les instructions pour les réaliser nous mêmes. Un joli moment de création en perspective…

Habituellement, quand nous voyageons nous ne ramenons que peu de choses ou rien du tout pour nous les parents. Quand nous nous offrons quelque chose, c’est toujours de la vaisselle pour le thé: tasse, théière, bateau à thé… Mais cette fois-ci, nous avons été très raisonnable et nous n’avons rien acheté!

Et vous, quels types de « souvenirs » ramenez-vous de voyage?

Un petit geste pour la planète

Aujourd’hui, mon Chéri m’a envoyé un petit mail me signalant une  bonne action facile à réaliser pour notre bonne vieille planète dont l’initiative vient de l’Alliance pour la planète.


Le principe:
Ce soir entre 19h 55 et 20h 00 – donc 5 minutes – on éteint tous nos petites loupiotes et nos veilleuses et on reste à la bougie.

Le but:
Il ne s’agit pas d’économiser cinq minutes d’électricité uniquement ce jour-là – ce qui ne servirait à pas grand chose -, mais d’attirer l’attention des citoyens, des médias et des décideurs sur le gaspillage d’énergie et l’urgence de passer à l’action!

Donc ce soir, éteignez tous vos petites loupiotes pour quelques minutes. En plus, c’est rigolo de se retrouver à la bougie… Non?