[Impatriation] Notre installation en région parisienne

Je vous l’annonçais dans un précédent article, malgré quelques difficultés, nous avons eu la chance de pouvoir louer la première maison sur laquelle nous avons eu un coup de coeur. J’essaierai d’ailleurs de préparer un article avec des photos de la maison dès que nous serons un peu mieux installé.

Nous avons donc pu signer le bail, faire l’état des lieux et récupérer les clefs de la maison dès la fin du mois d’août. Nous avons ainsi pu profiter d’une semaine avec la maison vide pour revenir dans la région parisienne et rafraichir les peintures.

Papa Lou a repris le travail le 2 septembre à Paris. Les enfants ont passé quelques jours chez Papapa et Mamama et moi et mes beaux-parents, nous sommes revenus en région parisienne pour nous atteler au nettoyage et au rafraichissement des peintures de la maison.

J’ai également profité de ces deux jours dans notre nouveau village pour  terminer d’inscrire les enfants à l’école. Une fois que nous avions signé le bail, rien ne nous empêchait plus de les inscrire à l’école. Mais ce n’était qu’une pré-inscription. Ce n’est qu’après avoir eu le rendez-vous avec chacune des directrices des deux écoles et d’avoir fixé la date de leur rentrée au lundi 16 septembre que les inscriptions ont été définitives.

Nous sommes revenus en Alsace après cette courte semaine en région parisienne dès le vendredi soir. Papa Lou n’est pas rentré en Alsace. En effet, je devais reprendre la route dès dimanche matin avec Mamama et les enfants pour revenir en région parisienne, pour le vrai déménagement.

Nous avons attendu la confirmation de la livraison de notre conteneur avec impatience. Il était prévu qu’il arrive le lundi 9 septembre. Evidemment toute notre installation et la reprise de l’école dépendait de la livraison du conteneur, puisque nous n’avions sinon aucunes de nos affaires. C’est aussi pour cette raison que je n’ai demandé la rentrée des enfants que le lundi suivant pour m’assurer d’avoir une semaine de battement pour le conteneur au cas où il devait arriver plus tard…

Mais nous avons eu énormément de chance! Le conteneur a été contrôlé et relâché par les douanes dans les temps, la livraison était bien prévu lundi matin à 8h…

J’ai donc chargé la voiture avec Papapa avec les affaires que nous avions en Alsace (dois-je préciser qu’il s’agissait essentiellement de feuilles de thé, de matériel pour faire de la bière, du savon et du tofu…). Et nous avons quitté l’Alsace tôt dans la matinée du dimanche pour arriver milieu d’après-midi en région parisienne et décharger la voiture à la maison.

Je précise que durant le temps où nous étions en région parisienne, l’entreprise de Papa Lou nous payait un appartement à Meudon. C’est donc là que nous avons logé durant tout ce temps.

Et lundi matin, avant 8h, le conteneur était devant la porte de notre maison. Le voici, ce conteneur qui a contenu toutes nos affaires durant près de deux mois. Je vous ferai un article spécifique sur le déménagement international pour vous en parler plus précisément.

Je tiens tout de même à préciser que tout avait été vraiment très bien emballé par les déménageurs chinois qui ont vraiment fait un sacré bon boulot, surtout par rapport aux déménageurs français que nous avions eu lors de notre départ en Chine.

Les déménageurs ont passé la matinée à déposer les cartons dans les différentes pièces de la maison et à déballer et remonter les meubles. Ils ont terminé leur travail vers 13h. De notre côté, nous avions commencé à ouvrir les cartons et ranger nos affaires, ce que nous avons poursuivi durant plusieurs jours…

Petit à petit, nous avons commencé à nous installer vraiment. Nous avons retrouvé nos affaires. Les enfants ont passé une semaine à ouvrir leur carton de jeux et à les redécouvrir un à un, toujours avec le même émerveillement! Entre les cartons et la balançoire dans le jardin, je ne les ai pas entendu pendant toute la semaine!!!

C’est avec un grand bonheur que j’ai pu recommencé à cuisiner avec mes propres affaires. J’ai pris un plaisir immense à le faire avec les enfants, comme nous l’avions toujours fait jusqu’à présent. Little Smiling Buddha gagne de plus en plus en autonomie et c’est vraiment très agréable! Quant à Little Miss Sunshine, du haut de ses 8 ans, elle est quasiment capable de tout faire seule.

Je me suis remise à mes listes de menus de la semaine (d’ailleurs je devrais les remettre en ligne, car ça fait partie des choses qui vous intéressaient pas mal!) ainsi qu’à mes listes de courses. Nous avons décidé d’acheter un maximum de choses au marché de producteurs locaux et au magasin bio de producteurs français. C’est beaucoup plus simple ici de limiter ses déchets, d’acheter en vrac, de faire des efforts sur ce que l’on achète, et c’est quelque chose sur lequel nous allons vraiment travailler en famille dans les prochains mois.

Nous avons commencé à découvrir la nature environnante. Nous sommes à moins de 5 minutes à pied des champs, de la forêt et des bords de l’Oise. Nous sommes déja allés récolté des noisettes fraîches pour le petit-déjeuner et des mûres avec lesquelles Papa Lou a préparer un sirop pour l’apéritif des enfants.

La maison commence tout doucement à ressembler à une vraie maison, avec des meubles, un semblant de décoration, des lits, des jouets qui traînent, un barbecue dans le jardin, des pommes de terre et des carottes dans le cellier… Il ne nous manque que le canapé, la table basse et la table de la salle à manger. Le canapé arrive sous peu. Quant aux tables, elles ont été commandé et sont en cours de production…

Nous avons profité d’avoir une cheminée pour commander du bois pour alléger la facture d’électricité cet hiver. Avec quelques belles flambés le soir avant de s’endormir, les murs de la maison seront moins froid pour la nuit… Nous avons également fait le choix de choisir un fournisseur d’électricité verte, mais là encore, je vous en parlerai dans un article dédié à tous ses petits pas que nous sommes entrain de faire vers une consommation plus raisonnée…

Lundi, 16 septembre, les enfants ont fait leur première rentrée en France, mais je vous en parlerai bientôt dans un article spécifique… Ce retour à la routine marque la fin de notre emménagement. Même si tout n’est pas terminé…

[Défi] Réduire notre impact sur le climat #2

Je continue donc le défi On est prêt avec beaucoup de plaisir et en espérant trouver de nouvelles idées à mettre en place pour réduire notre impact sur l’environnement. Les cinq premiers défi à remplir sont là-bas. C’est parti pour les sept défis de cette semaine!

Défi 5: J’éteins la veille de mes appareils

Je dois bien avouer que je suis mauvaise à ce défi. Nous coupons l’électricité de tous les appareils lorsque nous partons en vacances, mais c’est assez rare en dehors de ça. La télévision, les ordinateurs et les chargeurs de téléphones portables en particulier sont branchés en continu. Les chargeurs des téléphones étant sur une rallonge, j’ai pris l’habitude de l’éteindre depuis quelques soirs. Je vais changer la prise de la télévision également pour que je puisse facilement éteindre la multi-prise le soir. C’est un réflexe à prendre, mais ça vaut le coup!

Défi 6: Je colle un stop pub sur ma boite aux lettres

Nous vivons dans un immeuble en Chine, et je dois bien dire que c’est extrêmement rare de trouver de la publicité dans notre boîte aux lettres. Evidement, le lendemain de ce défi, il y avait pour la première fois depuis des mois, un magazine et un papier de pub dans ma boite aux lettres! Ca fait bien longtemps que je refuse systématiquement les publicités que l’on distribue dans la rue.

Défi 7: Je fais du tri sélectif et du lombricompost

Vivant en Chine, c’est déja difficile de faire du tri. En effet, ce n’est pas à notre niveau que ça se passe, mais une fois que les poubelles sont sorties en vrac que des gens se pressent pour les trier, notamment le carton, le polystyrène et le matériel informatique. J’ai d’ailleurs fait une vidéo à ce sujet sur IGTV. J’essaie déja de faire comprendre à Ayi de ne pas tout mettre systématiquement dans le même sac poubelle, de descendre le carton à part… Bref, ça ne date que de 2010 que les poubelles soient mises dans des sacs en plastiques et non pas simplement jetés dans la rue en Chine, donc on est encore loin du compte. Mais Shanghai est entrain d’entrer dans une phase plus importante de tri et car elle se veut la première ville de Chine a pratiquer vraiment le tri sélectif!

Je sais que le lombricompost existe à Shanghai, grâce à un groupe d’expats qui l’a mis en place. Mais je ne vois pas ce qu’on fait du compost ainsi obtenu dans une ville où l’on vit dans des appartements et qu’on a aucun moyen de l’utiliser.  Qu’en fait-on par la suite? Je suis par contre convaincu que si nous habitions en France et avions notre jardin, nous aurions déja sauté le pas!

Défi 8: Je cuisine un bon plat avec mes restes

C’est quelque chose que nous faisons systématiquement. C’est assez rare que l’on jette de la nourriture. Toute la cuisine chinoise que nous ne terminons pas est mangée les soirs par Ayi, qui mange chez nous tous les soirs, mais seulement deux fois par semaine avec nous – elle part avant le dîner. Les restes des plats que je prépare sont congelés et réutilisés. Vous pouvez d’ailleurs souvent voir passer nos recettes de restes dans nos menus de la semaine.

Défi 9: Aujourd’hui, je n’achète rien de neuf

Ceci n’était pas un défi difficile. Nous achetons rarement des biens matériels. Nos achats se cantonnent essentiellement à l’alimentaire. C’est rare que nous nous offrons autre chose.

Ce que nous achetons le plus en dehors de l’alimentation, c’est le thé et les ustensiles pour boire le thé. Mais ce sont principalement des achats en direct du producteur ou du potier, pour valoriser au maximum le savoir-faire de ces personnes, ou l’achat d’antiquité et donc de seconde main.

Depuis que nous vivons en Chine, l’autre poste d’achat régulier, c’est le matériel pédagogique ou le matériel pour fabriquer du matériel pédagogique. Je ne me limite que peu pour cela. Mais j’utilise tout mon matériel au moins deux fois, pour Little Miss Sunshine puis Little Smiling Buddha et je garde le tout pour notre futur troisième bébé.

Enfin, nous ne nous limitons que peu dans l’achat de livres. C’est quelque chose qui nous procure à tous un grand plaisir… Mais nous n’en achetons qu’à l’été et à Noël pour nos retours en France, le plus souvent c’est un mélange de livres d’occasion et de livres neufs.

Défi 10: Je consomme des légumes bio, locaux et de saison.

Encore un défi pas évident en Chine. Le bio n’existe quasiment pas et le peu qui existe est souvent à un prix exorbitant. Nous avons certains produits de base que nous trouvons et que nous nous efforçons d’acheter systématiquement bio: la farine, le riz, le lait. Pour le reste, c’est plus compliqué. J’achète de temps à autre des légumes bio quand l’occasion se présente.

Par contre, nous nous efforçons de manger de saison, même ici. Les saisons ici sont différentes et plus étendues de celles que nous connaissons en Europe, et ce n’est pas toujours facile de s’y retrouver, mais Ayi ne cuisine que de saison. Pour le local, si on achète sur les marchés chinois, c’est le cas la majeure partie du temps. Si on achète en grande surface, c’est plus difficile à savoir et moins souvent le cas… On fait un mélange des deux: marché chinois et donc local, et grande surface pour des produits plus « contrôlé » ou « bio ».

Défi 11: Je prévois un cadeau maison ou d’occasion pour Noël.

Depuis, plusieurs années, nous glissons un cadeau fait-main dans nos cadeaux de Noël et nous limitons au maximum les achats à cette période – surtout pour nous et nos enfants. Ce n’est pas forcément évident, mais nous faisons chaque année des petits pas supplémentaires. L’an dernier nous avons ainsi construit notre sapin de Noël en bois; dont nous sommes très très fiers! Par contre, je n’ai pas le réflexe d’acheter en seconde main pour les jouets ou les cadeaux en tout cas, je n’arrive pas à sauter le pas, mais je le fais très régulièrement pour les livres.

Nous avons encore de grands efforts à fournir, mais petits à petits, on avance…

C’est parti pour une nouvelle semaine de défi. Alors, vous êtes prêts? 

[Défi] Réduire notre impact sur le climat

Depuis le 15 novembre, je participe au défi de On est prêt. Ce défi nous permet chaque jour durant un mois – jusqu’au 15 décembre – de mener des actions simples et de prendre des décisions et des bonnes habitudes à plus long terme pour réduire notre impact sur l’environnement.

Dans la famille Kangourou, on n’en parle pas beaucoup, mais à notre échelle, depuis la naissance de Little Miss Sunshine – il y a 7 ans – nous faisons notre part de colibri. D’année en année un peu plus.

Nous avons commencé par prendre conscience de l’impact des produits chimiques sur notre corps, durant ma grossesse et ensuite avec l’eczéma de Little Miss Sunshine que nous n’avons réussi à soigner qu’en utilisant uniquement des produits naturels et plus aucun produit chimique dans notre vie de tous les jours – savon, shampoing, lessive, couches,… J’avais écrit un article à ce sujet juste avant de quitter la France.

Ensuite, à travers notre alimentation à partir de la diversification de notre grande. Quand nous vivions à Paris, nous nous efforcions de consommer local le plus souvent, d’acheter chez des commerçants de proximité autant que possible et de consommer bio quand c’était possible. Nous avons fini par n’utiliser les grandes surfaces que pour acheter des produits tels que le papier toilette. 

Depuis que nous sommes en Chine, notre consommation de produits bio à largement chuté. Difficile de manger bio ici. Ce sont des produits qui n’existent quasiment pas. Mais quand nous en trouvons, c’est ce que nous privilégions, notamment pour les produits les plus consommer lait – mais le lait venant d’Europe l’impact écologique pose également question -, farine, riz, … Dans un même temps, nous préparons tout nos plats maison et nous n’achetons plus aucun « produit fini » ou alors à de très rares occasions.

Nous avons réussi à maintenir notre non-consommation de produits chimiques en continuant d’acheter nos produits naturels essentiels – savon, shampoing et dentifrice – en France et en faisant des stocks que nous emmenons dans les valises. Sauf pour la lessive. J’avais dans l’idée de faire des produits moi-même, mais même si on a accès à une partie du catalogue d’aroma-zone par exemple en Chine, je n’ai pas encore trouvé tout le nécessaire.

Par contre, nous avons pris conscience de l’importance des déchets que nous générons. Dans un pays qui ne se met que tout doucement au tri, l’impact est énorme et la difficulté de réduire nos déchets énorme. Nous essayons de réutiliser un maximum de choses – carton, papier,… -, de privilégier les produits en bocaux de verre si nous devons faire un choix, d’acheter des recharges quand elles existent – ce qui est vraiment exceptionnellement rare ici -, et puis nous avons pris quelques habitudes: les sacs réutilisables – pas automatiques ici – les gourdes en inox et en verre, nous avons une consommation raisonnée – pas d’achats impulsifs, on réfléchi toujours à son utilisation effective. Bref, on essaie de faire des petits pas, progressivement… 

Alors je me suis dit que ce défi pouvait nous aider encore un peu dans notre démarche. Et jusqu’à présent je suis plutôt contente de constater que les premiers défis sont des choses que nous faisons depuis longtemps… sauf le premier!

Défi 1: Je supprime mes vieux mails

Je suis vraiment très mauvaise à ce jeu. Il faut savoir que ma boite mail est une boite gmail que je n’ai jamais changé car je la trouve extrèmement pratique mais qu’en Chine, gmail est inaccessible. Donc je dois utiliser un VPN pour accéder à mes mails. Ce que je fais tous les jours, mais autant j’arrive à consulter et répondre à mes mails, autant je n’ai ni la patience – de recharger dix fois le VPN – ni le réflexe d’effacer mes anciens mails. Je le fais tout de même une fois par an à l’été quand je suis en France habituellement. J’ai réussi en quelques jours à passer de plus de 1500 mails à moins de 500. C’est déja une bonne chose et je vais continuer sur cette voie.

J’en ai profité pour effacer tous mes anciens messages sur mon téléphone et faire le tri dans mes contacts également. Je vais faire la même chose dans les jours à venir sur les réseaux sociaux 😉

Défi 2: Je m’équipe d’une gourde en inox

Depuis que nous vivons en Chine les enfants ont leur gourde en inox et nous notre gourde en verre. Nous ne consommons jamais de café à emporter et exceptionnellement un thé à emporter – peut être deux fois par an. Mais nous avons pris l’habitude de le faire pour l’eau des enfants et pour notre thé que nous préparons à la maison avant de partir.

Défi 3: Je me déplace sans mon véhicule et je favorise la marche à pied, le vélo ou les transports en commun.

Nous n’avons pas de voiture en Chine. Nous utilisons le taxi une fois par semaine pour nous rendre dans un quartier plus éloigner du nôtre dans la petite maison de thé de nos amis et pour faire nos courses – le quartier est le même. Je me déplace à quasi 100% en vélo si je suis seule ou avec un seul enfant. Je me déplace le plus souvent en bus ou en métro si j’ai les deux enfants avec moi. Papa Lou se déplace à vélo ou en transport au commun pour se rendre quotidiennement au travail.

Défi 4: Je tri mes habits et je fais que ceux qui sont inutilisés soient ré-utilisés ou recyclés. 

Je trie les habits à chaque changement de saison. Nous en achetons très peu. Ceux des enfants sont offert par les grands-parents à quasiment 100%, je complète quand quelque chose nous manque avec le strict nécessaire. Pour moi, j’achète quelques vêtements lors de mes retours en France – souvent un ou deux pantalons et quelques hauts ainsi que des t-shirt originaux sur Redbubble – rien d’écologique mais le fait d’avoir de jolis décors d’artistes divers et variés me plait énormément – et puis sinon je complète avec le strict nécessaire en Chine. Papa Lou fait faire ses costumes et chemises pour le travail sur mesure ici en Chine au compte goutte quand c’est nécessaire et achète quelques T-shirt comme moi sur Redbubble chaque année et quelques jean’s ou short en France.

Lorsque le tri est fait, je donne à Ayi qui envoie la plupart de nos vêtements dans le Sichuan pour les offrir à sa famille ou à des amis. Si il me reste des vêtements, je les donne à des associations de temps à autre quand il y a des collectes. Quand les vêtements sont abîmés nous les utilisons pour bricoler. C’est vraiment rare que nous jetions des habits.

Je vais continuer ce défi avec grand intérêt. J’espère en tirer de nouvelles habitudes plus responsble…

Et vous, êtes-vous prêt à rejoindre ce défi?