Je vous ai déja parlé de ses habitudes chinoises auxquelles j’ai bien l’impression que je ne me ferai jamais, alors laissez-moi cette fois-ci vous parlez des habitudes chinoises que j’ai dors et déja adopté.
Car vous l’aurez deviné, mais il y a plein de choses qui nous plaisent énormément ici… La vie d’expat a justement ça de bon que l’on peut découvrir les us et coutumes, les habitudes du pays progressivement, mais sur une longue période et donc les expérimenter par nous-même.
Voici donc une liste d’habitudes, non-exhaustives, que nous avons déja adopté:
- Le cuiseur à riz
Nous avions déja un cuiseur à riz à Paris. C’est vrai. C’est nos séjours au Japon qui nous avaient convaincu à l’époque. Mais le choix des cuiseurs à riz est vraiment très restreint en France. Ici, il y en a des dizaines de sortes, que dis-je des centaines. Dans toutes les grandes surfaces, on fait des démonstrations de leur capacité. Et en plus ils sont énormes.
Papa Lou en a acheté un bien avant que nous n’arrivions à Shanghai, Little Miss Sunshine et moi. Il convient pour six personnes et propose aussi bien la cuisson du riz que la cuisson à la vapeur. Depuis que nous sommes en Chine, nous ne mangeons plus de riz qui ne soit pas préparé dans le cuiseur. Déja parce que c’est super pratique. Une fois le riz lavé et rincé, on verse un pot de riz par personne pour un pot et demi d’eau et on laisse cuire un peu plus d’une trentaine de minutes pour du riz blanc. La cuisson est certes un peu plus longue que notre fameux riz « 10mn » en France, mais le riz en est bien plus savoureux et surtout on peut le préparer bien à l’avance et le laisser au chaud jusqu’à l’heure du repas…
Comme le cuiseur fait aussi office de panier vapeur, on peut y cuire les raviolis, les légumes pour la soupe ou les purées… Et c’est vraiment très pratique! Voilà bien une habitude que je ne suis pas prête d’abandonner même si nous rentrons un jour en France!
- La tasse nomade
En Chine, tout le monde se promène avec sa tasse nomade à la main. Que se soit les gens qui travaillent dans les bureaux, les chauffeurs de taxi, les médecins, les mamans qui se promènent avec leurs enfants, tout le monde a sa tasse à la main. Le plus souvent, il s’agit d’une tasse en verre à double paroi qui se referme avec un bouchon hermétique et qui possède un petit filtre pour faire infuser du thé ou des plantes. Mais il peut aussi s’agir d’une tasse en plastique ou en métal avec un système isotherme plus ou moins développé. Où que l’on soit, dans un restaurant, dans une maison de thé, au travail, il y a toujours quelqu’un pour nous remplir notre tasse d’eau chaude tout au long de la journée. Il suffit donc de trouver ce qu’on a envie de boire chaque matin et de le laisser infuser…
A noter que les Chinois boivent énormément de tisanes. Ils font infuser toutes sortes de plantes et de fleurs dans leur tasse nomade.
- Le bateau à thé
Voilà encore une chose que nous avions déja à Paris. Mais nous n’en avions pas le même usage et pour cause! Les bateaux à thé ici sont d’une taille bien plus importante que ceux que nous trouvons péniblement en France. Ils sont également pourvu d’un système de siphon qui permet aux excédents d’eau de disparaître dans un seau caché sous la table. Tous les bateaux à thé que l’on achète ici son muni de ce système particulièrement pratique. Miraculeusement, il n’y a plus jamais d’eau partout sur la table quand Papa Lou prépare son thé du matin 😉
Je trouve ça tellement pratique que nous allons investir dans un deuxième bateau à thé pour notre salle de thé/bibliothèque/bureau. Oui, oui… Il faut que je vous parle de ça aussi un jour…
- Traverser la route n’importe où
En Chine, les routes sont dangereuses. Ou en tout cas, elles paraissent plus dangereuses qu’en France à l’oeil d’un nouvel arrivant. Quelles soient effectivement plus dangereuses, je ne le pense pas. Mais il faut bien comprendre qu’un Chinois ne réfléchit pas comme un Français. Que l’anticipation, il ne connaît pas. Que celui qui va le plus vite est toujours celui qui passe devant, même si le feu est vert pour le piéton. Que leur but est de passer devant par tous les moyens. Il faut aussi savoir qu’il y a une tolérance pour tourner à droite. Ce qui signifie en gros que quelle que soit la circulation et la couleur du feu celui qui tourne à droite en arrivant dans la circulation y entre quoi qu’il arrive. Piéton ou pas. Voiture ou pas. Vélo ou pas. Une fois qu’on a compris ses principes de bases, on peut circuler facilement. Toujours regarder les voitures, vélos, motos, scooters qui viennent de droite. Ah! Et puis ceux qui viennent à contre-sens aussi. Et ceux qui font demi-tour sans se soucier de la circulation aussi… Bref, une fois qu’on a l’oeil, on peut traverser une quatre ou une six voies assez facilement. Puisque finalement, ce n’est pas plus dangereux que de traverser à un feu piéton vert que personne ne respecte. Seul impératif: laisser passer ceux qui veulent passer. Et puis au bout de quelques mois, ça me semble même moins dangereux que de traverser à Paris parfois…
Il y a certainement d’autres habitudes chinoises que j’ai déja adopté et dont je ne me rends peut être même pas compte. Notre retour en France pour deux semaines me permettra certainement d’approfondir cet article…