La famille Kangourou

Enfin l’hiver arrive à petits pas. Voilà deux jours que lorsque je sors de chez moi le matin, le froid piquant vient me chatouiller les narines. Les gants deviennent indispensables, ainsi que le baume pour les lèvres.

Je viens de voir qu’il est même prévu qu’il neige mercredi.
Enfin un temps qui annonce Noël…

Encore quelques décorations de Noël, à côté desquelles je passe tous les jours…

Hier soir, c’est totalement fébrile, que peu avant 18h nous sommes arrivés devant Bercy. Il y avait déjà pas mal de monde devant les portes. Nous nous sommes glissés dans la file d’attente et avons patiemment attendu. Nous avons été très surpris par le public de Rammstein: des jeunes de 15-16 ans, beaucoup de jeunes de 20 à 35 ans et puis pas mal de personnes plus âgées et même des familles entières.

Peu avant l’ouverture des portes, il s’est malheureusement mis à pleuvoir. Heureusement, nous avions tous les deux une capuche, mais pas de parapluie. C’est bien mouillé que nous nous sommes finalement installés dans la salle, pile en face de la scène. Nous avons hésité à descendre dans la fosse, mais finalement notre place dans les gradins était parfaite!

La première partie était consacrée à Combichrist, un groupe finlandais que je ne connaissais pas du tout. C’était plutôt pas mal, ca bougeait bien, mais la salle était vraiment très molle. Je me suis prise à penser que j’espérais que lorsque Rammstein arriverait sur scène l’ambiance se réveillerait…

Et vers 21h, lorsque Rammstein est entré en scène, en abattant le mur du fond de la scène à coup de hache sur les premières notes de Rammlied, le public s’est d’un coup réveillé. Le concert a été géant. C’est vraiment des bêtes de scènes, des fous, notamment Flake qui a passé une bonne partie du concert sur un tapis roulant à courir tout en jouant… J’adore!
Maintenant, il n’y a plus aucun doute, je sais pourquoi je suis si fan!

Ce soir, nous allons voir le concert de Rammstein à Bercy…

Un évenement que j’attends depuis des mois, et même des années si on sait que Rammstein est mon groupe favori depuis plus de six ans et que je n’ai jamais eu l’occasion d’aller voir un de leur concert!

Je vous raconterai demain!

La fin de ma semaine aura été agitée.
Samedi matin, dans le métro, sur le chemin du travail, un petit malin n’a rien trouvé de plus drôle que de s’amuser à bloquer la fermeture des portes à chaque station.
Résultat: un chauffeur de plus en plus énervé qui a fini par hurler dans le micro de « lâcher les portes » – mais bien évidement, ce fut vain – et dix minutes de retard pour moi.
Voyant dangereusement arriver mon retard, j’ai d’ailleurs tout de suite appelé ma responsable pour la prévenir: « Ne t’inquiète pas, me dit-elle, on n’est pas près d’ouvrir la boutique, on a été cambriole cette nuit ».
Lorsque finalement j’arrive au travail, l’expert qui a relevé les empreintes vient de quitter la boutique – Et zut! J’ai loupé Grissom! – et la police arrive quelques minutes plus tard.
Entre le va-et-vient des uns et des autres, l’évaluation des dégâts, le nettoyage et le rangement, et l’attente d’une autorisation pour rouvrir la boutique au public, c’est toute la matinée qui est passée. Mais bon, on ne va pas se plaindre, parce que finalement les cambrioleurs auraient pu saccager toute la boutique, ce qu’ils se sont heureusement abstenus de faire!
Dans l’après-midi, en revenant du commissariat, ma responsable nous a rassuré: trois autres boutiques de la rue ont été cambriolées cette nuit-là… On s’est tout de suite senti moins seuls…
Les journées qui commencent comme ça, je ne sais pas pourquoi, mais je ne les aime pas!

Maintenant que Noël approche de plus en plus surement, partout les lumières illuminent la ville. C’est avec grand plaisir que je me promène le nez en l’air en sortant du travail.

Dans un autre coin de l’appartement, l’esprit de Noël se faufile également…

Ca y est. Nous y voici. Le mois de décembre est arrivé. Et avec lui son cortège d’attente, de bougies, de petits gâteaux, de contes de Noël, de fêtes de famille et je l’espère, de neige…

Pour l’instant, ici à Paris, on ne se croirait pas vraiment au mois de décembre. Le temps est encore doux. Il n’appelle pas encore à se blottir sous une couverture avec une tasse de chocolat chaud fumant et des petits gâteaux aux épices, mais j’espère que ça se rafraichira vite pour nous mettre au mieux dans l’ambiance des fêtes…

Depuis dimanche, premier dimanche de l’avent, les décorations de Noël commencent à s’allumer dans tous les quartiers. Alors pour se mettre dans l’ambiance de l’avent, nous avons décidé de monter notre sapin de Noël afin de faire entrer la magie de cette période dans notre nid.

En attendant avec impatience, notre veillée de Noël…

A chaque fois qu’on va au cinéma, on se dit qu’il faudrait qu’on prenne un abonnement afin de nous obliger à y aller plus souvent. Et hier ne fut pas une exception.

Hier, dans la soirée, nous sommes enfin allés voir Twilight Chapitre 2. On voulait y aller depuis sa sortie – il y a quelque deux semaines -, mais à chaque fois on se trouvait une autre excuse – « je suis fatigué aujourd’hui », « il pleut, j’ai pas envie de sortir », « j’ai froid, je n’arrive pas à me réchauffer alors sortir… » . C’est fou ce qu’on peut être casanier tous les deux!

On est allé acheter nos billets une bonne heure avant le début de la séance pour être sûr d’avoir encore des places. On en a profité pour se promener le long du canal de l’Ourcq. A 17h, il faisait déja nuit noire. C’est impressionant! Et nous allons encore perdre une heure de soleil d’ici au début de l’hiver… Mais cette promenade, main dans la main, à la lumière des réverbères qui se reflétaient dans l’eau, a été très agréable.

Après un passage par la librairie du cinéma, nous sommes enfin rentrés dans la salle. Il n’y avait finalement pas trop de monde, ou en tout cas, pas autant que ce que je m’imaginais. J’avais hâte de voir ce deuxième opus. La première moitié du deuxième roman, autour de la dépression de Bella, m’avait beaucoup ennuyée. Par contre, j’avais adoré le rapprochement entre Bella et Jacob… Je me demandais donc comment tout cela allait être retranscrit. Et finalement, ce deuxième opus m’a beaucoup plu! Comme dans le premier film, il y a des choses à revoir – toujours ce problème de maquillage et de rouge à lèvre – mais dans l’ensemble c’est plutôt réussi… Mais je m’égare, jen parlerai plus longuement là-bas.

En sortant de la salle obscure, on approchait les 22h. Nous avons donc décidé de manger un morceau avant de rentrer chez nous. Nous sommes allés à la brasserie Le Jaurès, comme les dernières fois où nous sommes sortis du cinéma à cette heure-ci. Je me suis régalée avec un bon hamburger et des frites maison, tandis qu’Arnaud s’est attaqué à une belle côte de boeuf grillé…

Et c’est le coeur léger et les idées changées, que nous sommes rentrés chez nous…

Je viens de passer une semaine plutôt éprouvante. Tout à commencé samedi matin, lorsque je me suis réveillée avec beaucoup de mal. Arrivée au boulot, une de mes collègues me lance « Toi, t’as oublié tes yeux dans le matelas aujourd’hui! ». Et c’était effectivement l’impression que j’avais…

Après ma pause repas, j’ai d’un coup perdu la vue de mon oeil droit. Par intermittence, je ne voyais soit rien du tout, soit des tâches jaune et rouge. Pas de panique, je connais ce symptôme… Une demi-heure plus tard, j’étais sûre d’avoir une migraine carabinée. N’ayant plus d’anti-inflammatoire sur moi, je quitte le boulot, cours à la pharmacie et m’avale d’un coup 800mg d’ibuprofène.

Résultat des courses: L’ibuprofène a bloqué ma migraine, – je n’ai que peu eu mal à la tête – mais par contre la sensation d’écrasement de mon nerf optique et la vision fluctuante est restée présente trois jours de plus. J’ai donc recommencé mon traitement contre la migraine que j’ai arrêté il y a plus d’un an. Entre la vision trouble et la migraine, j’en ai eu pour six jours consécutifs… Aujourd’hui, je vais enfin mieux, bien que je sente toujours le fond migraineux qui n’est pas bien loin…

J’espère que ma tête va vite s’en remettre et que mon traitement va me faire autant de bien qu’il le faisait à l’époque…