Et voilà… Je suis de retour depuis hier de mon concours au Mans. Tout s’est bien passé…
Arrivée dimanche soir vers 18h30 au Mans. Direction l’hôtel Première Classe rue du Vert Galant. Un hôtel pas cher – 33 euros – et plutôt bien situé puisque nous étions à seulement 15 minutes des lycées où nous – Sonia et moi – passions nos épreuves. Puis on a cherché un endroit où manger quelque chose de léger… Je vous préviens Le Mans un dimanche soir ou un lundi soir, c’est mort! Il ne se passe absolument rien et en plus il n’y a aucun restaurant potable d’ouvert – en dehors du MacDo et d’une ou deux brasseries minables. On s’est donc décidé pour un petit plat de pâte à la carbonara dans une brasserie qui était franchement bof…
Après le dîner, on est allé voir où se situait exactement les lycées pour connaître le chemin pour le lendemain et ne pas stresser pour ça! 15 minutes de marche jusqu’aux lycées… Génial et pas besoin de compter sur les transports en commun… C’est déja ça… De retour à l’hôtel, passage sous la douche et révisions. Une nuit un peu agitée, mais malgré tout j’ai dormi quelques heures.
Le lendemain, c’est parti pour la première épreuve: la composition d’histoire. Le stress est à son comble avant l’épreuve. 9h05, début de l’épreuve. Sujet: Être romain en Afrique du Nord (69-439). Ca va… rien de bien exceptionel. Un sujet plutôt bateau et pas mal puisqu’on trouve toujours quelque chose à raconter dans ce genre de truc. J’ai terminer mon épreuve au bout de 4h45. Sortie à 13h45, vannée… J’étais morte, je n’en pouvais plus de fatigue.
Début d’après midi, on est allé prendre un petit sandwich et ensuite on est rentrée à l’hôtel parce qu’on était toutes les deux trop fatiguées. Après une petite sieste de trois quart d’heure, on est ressorti pour se promener dans le centre-ville et fouiner dans les magasins. Pourtant on n’avait envie de rien, on était beaucoup trop fatigué. Dans la soirée, on a voulu trouvé une petite crêperie pour prendre une petite crêpe sucrée légère et rentrer se coucher à l’hôtel. Malheureusement, il n’y avait absolument rien d’ouvert dans toute la ville. On a finalement dû aller au McDo… un soir avant un concours alors qu’on est super fatigué, c’est vraiment pas top. Bref, à 20h30, on était à l’hôtel. Direction la douche puis révisions et enfin gros dodo pour essayer de récupérer avant le lendemain. J’ai dormi d’une traite, comme un bébé.
Mais le lendemain au réveil, j’avais un torticoli et le nez bouché. Chouette! *ironique* Je me suis bien couverte en espérant passer outre pendant l’épreuve. A 9h, début de l’épreuve: La question de la terre en Amérique latine. Un sujet vachement précis quand même pour le Capes. Je n’y avais pas pensé. Je pensais plutôt à un sujet couplé Mondialisation et Amérique latine. Bref, j’ai utilisé les 5h d’épreuve dans leur entier pour me concentrer et trouver quelque chose à écrire. Je ne suis pas déçue du résultat même si je me doute bien que j’ai du traiter l’essentiel du sujet en oubliant certains points et en faisant peut être ici ou là quelques petits hors sujet. Mais j’essaie d’être confiante.
L’après midi, nous avions l’intention de nous promener et de profiter encore un peu de la ville avant de rentrer sur Nantes. Mais nous étions toutes les deux bien trop fatiguées. Depuis 9h du matin, j’avais en plus un mal de gorge du tonnerre et j’ai évité d’avaler pendant toute la matinée pour éviter de souffrir et d’y penser pendant l’épreuve. Finalement, nous avons récupéré nos bagages à l’hôtel et nous sommes directement allées à la gare.
Arrivé à la gare, on a remarqué qu’un train pour Nantes venait de partir 5 minutes plus tôt et qu’il n’y en avait plus avant presque deux heures. On a donc passé près de deux heures, assises par terre dans le hall de la gare en réparation – avec le bruit des marteaux piqueurs et de je ne sais quoi d’autre – c’était terrible. Il y avait des courants d’air de partout et je n’avais qu’une envie: DORMIR. Finalement, dans le train, nous avons discuté avec deux autres personnes qui ont passé le Capes avec nous et qui passent l’agreg aussi dans moins d’un mois. On a bien rigolé et ça nous a bien changé les idées.
Arrivé à Nantes à 18h30. Arnaud m’attendait. Qu’est-ce que je l’aime lui… et qu’est-ce qu’il m’a manqué. J’aurai beaucoup mieux dormi en me blottissant contre lui. Mais bon… J’étais morte. Je n’en pouvais plus. Arrivée à l’appart, je me suis blottie sous la couette et je me suis quasiment instantanément endormi après avoir mangé quelques pâtes avec de l’huile d’olive et du parmesan.
Hier, j’étais toujours aussi fatiguée. Je ne sais pas si ça viens de la retombée du stress ou du fait que je me suis bien enrhumée au Mans. Aujourd’hui, ça va mieux. Je me sens plus d’attaque…