Le lac des cygnes à Versailles

Le weekend dernier, le château de Versailles nous a offert à chacun quatre places pour la répétition générale du ballet du Lac des Cignes au bassin de Neptune. Mon chéri et moi – j’ai donné les deux autres places à une collègue de boulot – avons donc passé notre soirée à Versailles…

Nous sommes partis de Paris vers 18h30. Direction Versailles avec le RER de 19h. J’avais préparé un petit pique-nique que nous avons savouré durant le trajet dans le RER.

A 19h45, nous étions installés dans les gradins. Le spectacle a commencé à 20h30.

La soirée nous a beaucoup plu, même si c’est vrai que les sièges des gradins n’étaient pas très confortables et qu’il ne faisait vraiment pas très chaud! Le spectacle était très beau, mais il manquait quand même un je-ne-sais-quoi de féérie. Je m’attendais à quelque chose de beaucoup plus enchanteur… Les deux premiers actes avaient encore lieux alors que le soleil n’était pas tout à fait couché et la nuit pas encore tout à fait là et il manquait vraiment un petit quelque chose… Les deux actes suivants, une fois la nuit tombée étaient déja beaucoup plus féérique. Ce qui m’a également un peu déçu est la qualité du son qui n’était vraiment pas adapté à ce style de spectacle… Mais bon, peut être ai-je trop l’habitude des opéras en salle avec un orchestre adapté…

Comme je l’ai déja dit: le spectacle était très beau mais il manquait vraiment un petit je-ne-sais-quoi. Il s’est terminé vers 23h15 et nous avons juste eu le temps de rejoindre le dernier RER.

Ca m’a fait beaucoup de bien de passer cette soirée en amoureux avec mon Coeur… mais je rêve encore d’un petit resto’ sympathique en tête à tête… peut être ce soir.

Cauchemars

Aujourd’hui, ca n’est pas la grande forme…

Depuis hier, comme je vous l’avais dit, nous croulons sous les cartons. J’ai déja effectué une première vague de rangement hier dans la journée, mais je n’ai pas pu tout ranger puisque nous n’avons pas encore monté toutes les étagères… Aujourd’hui, le rangement continue mais le coeur n’y est pas vraiment. Je ne suis pas en forme… Cette nuit, j’ai fait un cauchemar et depuis je n’arrête pas d’avoir des images qui me repasse devant les yeux…

Ca vous arrive aussi des fois ça? Vous avez vraiment l’impression que le rêve que vous avez fait est vrai, vous avez tout ressentit comme si vous y étiez… Je n’aime vraiment pas ça. D’autant plus qu’ensuite, tout au long de la journée, des images marquantes me reviennent et me pourrissent mon humeur…

J’ai envie de me blottir dans les bras de mon Chéri pour tout oublier, mais il n’est même pas là… (oui, je sais, il y en a qui bosse!). Vivement ce soir qu’il me rejoigne et me serre dans ses bras…

Saleté de cauchemars!

Que de cartons!

Ce weekend, comme je vous en avait parlé la semaine dernière, Arnaud et ses parents ont effectué la deuxième phase de notre déménagement sur Paris. Ils ont terminé les cartons à Nantes, démonté les meubles et terminé de nettoyer l’appart afin de pouvoir faire l’état des lieux ce vendredi.

Ils ont tout terminé en un weekend, comme prévu et ce matin ils ont encore déposé le reste de nos affaires dans un box à l’extérieur de Paris. Hier soir vers 21h30, ils sont venus déposés les affaires et les meubles qui nous manquaient à l’appart à Paris.

Ce matin, je me suis donc réveillée envahit par des cartons et des sacs poubelles plein de nos affaires… Je me suis donc attelée à la dure tâche de leur trouver une nouvelle place dans ce petit studio, ce qui n’est pas une mince affaire… Je sens que ma semaine va être rythmée par du rangement, de l’organisation et de la rationalisation de l’espace!

Et dire que dans quelques mois à peine on va devoir tout emballer à nouveau pour repartir… mais cette fois on aura un vrai appart à nous et qu’on aura eu tout le loisir de choisir!

Déménagement deuxième phase

Ces deux prochaines nuits, je vais les passer seule, toute seule à Paris dans notre petit studio…

Mon chéri est parti pour Nantes ce soir à 19h. Je suis allée me réfugier dans un Quick pour mon repas du soir, avant de me rendre au Trocadero pour lire un peu au soleil… Demain matin, je retourne au boulot à Versailles. Encore un long weekend qui m’attend!

Samedi et dimanche, avec ses parents, ils entament la seconde phase du déménagement de l’appart de Nantes: ramener tous nos meubles dans un box à Paris… Cette phase aura été plus que laborieuse dans son organisation… Espérons que tout se passe comme prévu…

Bon courage Lou!

Suite la semaine prochaine…

A bientôt Alex!

Alors que je pensais que je ne la reverrais plus avant son départ en Colombie, j’ai eu le plaisir de recevoir un coup de fil mercredi après midi. Alex partait jeudi dans l’après midi de Paris et me proposait de prendre un dernier verre ensemble dans la matinée puisqu’elle devait tout de même entrer dans Paris avant de repartir.

J’ai donc eu la joie de la revoir encore une fois jeudi matin. On a filé prendre un petit déjeuner sur les Champs Élysées et on a encore papoté un peu… J’ai été très heureuse de la revoir encore une fois avant son départ… Maintenant, je ne la reverrais plus avant Noël au moins… et elle est partie pour deux ans au moins…

Bon voyage ma Lex! Et reviens nous vite!

Suite et fin du week-end avec Caro

Dimanche matin, 5h45, après une courte nuit de sommeil, c’était reparti pour une journée… Cette fois, je suis bien allée au boulot à Versailles. Mon mal de tête allait mieux et les RER étaient à l’heure!

La journée a été longue à Versailles, d’autant plus que j’étais à la caisse d’une entrée très peu empruntée – ils ont été gentils, ils ont voulu m’épargner. J’ai eu le temps de lire un bouquin et demi en une matinée… Mais dans l’après midi, j’ai eu le droit à plus de monde parce qu’ils étaient débordés aux caisses de l’entrée principale, ils m’ont donc envoyé un peu de monde…

J’ai quitté le boulot à 17h40 et je suis arrivée à l’appart peu avant 19h… Lorsque Caro et Arnaud sont rentrés de leur journée, – ils se sont baladés à Montmartre et dans le parc des Buttes Chaumont – on est allé manger dans le quartier du faubourg Saint Denis. On a trouvé un petit  restaurant indien pas cher et on a passé une bonne soirée à papoter…

Lundi, c’était au tour d’Arnaud de retourner au boulot. On a donc passé la journée entre filles. On est allé visiter les égouts de Paris. Au travers de galeries aménagées, on découvre les égouts de la ville de Paris et leur fonctionnement. La visite était intéressante mais plutôt malodorante puisqu’on passe vraiment au-dessus des eaux usées… En bref, il faut l’avoir fait une fois dans sa vie…

Dans l’après midi, après une pause au MacDo des Champs Élysées, on s’est séparé parce que Caro avait rendez-vous avec une amie parisienne. On s’est à nouveau rejoint tous les trois pour le repas du soir. On est allé manger des tapas dans le quartier de Beaubourg et on a vraiment passé une très bonne soirée à discuter…

Le musée du quai Branly

Mardi, c’était le dernier jour que Caro passait avec nous. On est allé visiter le musée du quai Branly toutes les deux. La visite était intéressante, leur collection est essentiellement composé de masques et diverses sculptures ainsi que des vêtements des différentes tribus qui peuplent encore le monde (Aborigènes, Indiens d’Amérique, tribus Berbères…), mais ce qui est impressionnant c’est que ce sont des œuvres qui datent parfois des années 1990 et qu’on a l’impression qu’elles ont des milliers d’années!

Dans l’après midi, nous sommes encore allés faire un peu de shopping et notamment dans la rue du Temple, près de l’Hôtel de ville où on s’est acheté des tonnes de bijoux – moi je me suis offert 3 paires de boucles d’oreilles et 4 colliers pour moins de trente euros!

A 19h, on a rejoint la gare de l’Est… Le séjour de Caro à Paris touchait à sa fin et moi je suis allée rejoindre mon chéri qui m’attendait sagement à l’appart. Ca m’a fait du bien de passer un peu de temps « en touriste » à Paris avec Caro durant ces quelques jours…

Fête nationale

C’est la première fois que j’ai passé le 14 juillet à Paris. J’avais déja vu le défilé sur les Champs Élysées à la télévision comme 90% des Français, je suppose, j’avais déja entendu parler du feu d’artifices et des concerts un peu partout dans la capitale ce soir-là, mais je n’avais jamais expérimenté…

Comme je vous l’avais précisée, la journée du 14 à plutôt mal commencé… Mais après beaucoup de repos et ma piqure, ma tête allait un peu mieux vers midi. On a donc décidé, mon Lou et moi de rejoindre Caro, qui avait assisté au défilé du 14 juillet sur les Champs Élysée… Je ne sais pas si je vous l’avais déja dit, mais j’habite juste entre les Champs Élysée et la Tour Eiffel, à même pas 10 minutes à pied des deux…

La Grande Dame de Fer

La grande Dame Parisienne

Nous nous sommes donc embarqués dans une marche à pied effrénée qui devait nous mener aux Champs Élysée afin de retrouver Caro avant d’aller trouver un restaurant. La traversée des Champs Élysées, même une heure après la fin du défilé a été atroce… Et on a jamais pu rejoindre Caro. Il y avait encore un monde fou et toutes les rues étaient bouclés à cause de la Garden Party de l’Élysée. Après une heure de marche et une ruée vers le seul métro ouvert du quartier – vous pouvez imaginer le monde! – on a finalement rejoint Caro dans le quartier des Halles. On a alors dégusté un croque monsieur vite fait bien fait… L’après midi c’est déroulé entre promenade, shopping et sieste…

La foule sous la Tour Eiffel

La foule sous la Tour Eiffel

Dans la soirée, nous avons décidé d’aller voir le feu d’artifice sur le Champs de Mars. Ma migraine s’était  bien calmée. A 19h, le Champs de Mars est déja noir de monde. Nous avons tout de même réussis à trouver une petite place – minuscule et limite assis les uns sur les autres – pour pique-niquer. Nous avons donc eu la chance d’assister au concert de Nelly Furtado et Michel Polnareff…

A 22h30, le feu d’artifice a été tiré. Il était vraiment magnifique – je m’attendais plutôt à être déçue –  sur le thème du cinéma… Je crois que je n’avais jamais vu autant de monde de toute ma vie! Vers 23h30, nous avons finalement quitté Caro qui a tenté tant bien que mal de joindre son hôtel deux stations de métro plus loin et nous avons essayé de joindre notre appart. Il s’est avéré que c’était quasiment mission impossible! Alors que le trajet Champs de Mars – appart se fait en vingt minutes en temps normal, entre les rues bloquées par les CRS et le monde, nous avons mis plus d’une heure et quart à rentrer… bien fatigué.

Caro et Moi

Caro et Moi sur le Champs de Mars

Je crois que finalement, l’année prochaine on regardera le feu d’artifice d’une des buttes de Paris qui offre une vue sur la Tour Eiffel ou alors on ira se coucher… Je n’ai décidément plus envie de revivre une telle galère pour rentrer chez moi!

La soirée a été vraiment sympathique, malgré ses petits désagréments, mais tellement stressante!

Chez moi, ca n’est pas vendredi 13 le problème, mais samedi 14!

Sans doute aurez-vous remarqué mon absence ses derniers jours… Non, je ne suis pas partie en vacances, mais j’ai quand même pris un peu de bon temps dans ma nouvelle ville: Paris.

Comme je vous le disais vendredi – il faut suivre! – , une de mes meilleures amies, Caro est venue passer le weekend et les deux premiers jours de la semaine avec nous. Elle est arrivée vendredi soir avec le TGV Est vers 19h30. Ma journée du vendredi 13 c’était très bien passée jusqu’ici…

Vendredi soir, nous sommes donc allés prendre notre repas dans le quartier latin après avoir déposé les affaires de Caroline à l’hôtel. Nous sommes allés chez un petit grec aux menus pas très chers, à la bouffe pas exceptionnelle mais au moins il y avait de l’ambiance… A 23h, nous sommes rentrés chez nous puisque le lendemain, une grosse journée de travail m’attendait…

Samedi matin, debout à 5h45 pour partir au boulot à Versailles. Un peu avant 7h, je sors de chez moi avec déja une belle migraine… J’adore me réveiller avec la migraine, vous ne pouvez pas vous imaginer. Arrivée à la station de RER, tous les trains sont notés comme annulés ou retardés… Je me demande comment je vais bien réussir à joindre Versailles ce matin pour aller bosser… Ma migraine persiste et est de plus en plus violente – faut dire aussi que je n’ai pas été très assidue dans mon  traitement ses dernières semaines… Ca faisait longtemps que je n’en ai plus eu d’aussi violente.

J’essaie de patienter… Mais les trains n’arrivent pas. Je vais donc demander a un agent de la SNCF quand les trains arriveront (je doit être au boulot à 8h moi!) et il n’en a aucune idée. Le trafic est perturbé m’annonce-t-il! Chouette, je ne l’aurai pas deviné! Je note au passage une affiche qui annonce que la station sera fermé à partir de 16h le jour même à cause des festivités du 14 juillet… Et comment je fais pour rentrer ce soir après minuit moi? Je retourne donc chez le contrôleur qui me prévient que oui mon train partira bien à 23h50 de Versailles ce soir – encore faut-il que je ne le loupe pas! – mais que le traffic sera certainement perturbé à cause des festivités… Et là, je panique… Comment je rentre chez moi sans RER ce soir? Sans métro? Et sans téléphone portable – bien sûr il faut qu’il tombe en rade à ce moment-là!

Ma migraine empire, ce n’est pas possible d’aller bosser dans ses conditions. Je décide donc de rentrer à l’appart et d’appeler le château de Versailles pour leur dire que je ne vais pas pouvoir travailler aujourd’hui. Je me remets au lit et me rendors. Un peu plus tard, j’appelle tout de même le médecin pour qu’il me refasse une ordonnance de mon traitement anti-migraineux afin que je puisse calmer cette crise. Au passage, il me fait une piqure d’anti-douleur et d’anti-vomitif… Quelle bonne idée! Personne ne m’avait jamais proposé de piqure – bien plus efficace et rapide à agir contre la douleur – jusqu’à aujourd’hui… Je me suis encore recouchée quelques heures…

Bref, pour moi ce n’est pas le vendredi 13 qui m’a posé problème… Mais bien le samedi 14! Je dois avoir mon horloge biologique en retard d’une journée… Heureusement que la suite de la journée a été moins catastrophique… 😉

Retrouvez bientôt la suite de mon weekend… Je décide de faire des épisodes… ça permet de tenir le public en haleine 😉

Vendredi 13

Alors à vous, ça vous porte bonheur ou malheur?

De mon côté, j’ai beaucoup de choses à faire aujourd’hui… Mettre à jour mon blog de lecture, passer chez la retoucheuse, passer à la fac, trouver une bibliothèque intéressante, acheter des bouquins pour les cours,… Bref que des choses passionnantes 😉 On verra ce soir si ça aura été une bonne journée ou non!

Ce soir, Caro arrive à Paris pour quelques jours. Elle passera le weekend avec Arnaud – oui parce que je vous rappelle, moi je bosse! – (au moins il ne sera pas tout seul) et on passera lundi et mardi ensemble. J’avais bien envie de voir une petite partie du défilé du 14 juillet sur les Champs Élysées, mais malheureusement ça ne sera pas encore pour cette année…

Je suis déja fatiguée rien qu’à penser à mon weekend!

Ah! Les touristes…

Je ne pensais pas devenir une parisienne râleuse aussi rapidement… Moins de trois semaines que je suis à Paris et déja les touristes me tapent sur le système! Il faut dire que j’avais déja du mal avec les touristes à Strasbourg…

Il faut également dire que vu mes horaires de travail le weekend – comme vous avez pu le noter dans mes précédents posts – quand je rentre le soir, que ce soit à 19h ou à 00h, je n’ai qu’une envie, c’est me réfugier dans une bulle où ne percerait nul bruit et nulle agression olfactive…  L’espoir fait vivre…

Le premier samedi de boulot, j’étais exténuée à 19h par ma journée. J’ai donc sauté dans le premier RER qui attendait sur le quai. Il partait quelques minutes plus tard, mais il y avait encore de la place assise. Chouette! Je m’installe donc en haut contre une fenêtre, mon iPod sur les oreilles et le regard dans le vide. En face de moi vient s’assoir un couple de touristes, étrangers apparement bien que je ne sache pas de quelle nationalité ils pouvaient être. L’homme a une curieuse manière de se râcler la gorge ou plutôt de renifler, enfin bref un sale bruit de râclement de fond de gorge, qu’il émet toutes les deux minutes… Une horreur. Sa femme semble ne rien remarquer, elle lui sourit d’un air ébahit. Une image tout simplement dégoûtante…

Le deuxième jour de boulot – dimanche qui suit donc – je termine de même à 19h. Je saute encore une fois dans le premier RER qui est à quai. Je suis quasiment seule dans le wagon – miracle! Je m’installe donc dans un siège contre la fenêtre, mon iPod sur les oreilles et me plonge dans mon livre – je lis actuellement Luz ou le temps sauvage d’Elsa Osorio, un très beau livre – sans attendre. Un groupe de cinq jeunes japonais s’installent à côté de moi. L’un d’entre eux à l’air vraiment fatigué, il s’écroule quelques minutes après le départ du train. J’essaie désespérement de me coller le plus possible à la fenêtre, mais rien n’y fait il s’est limite endormi sur moi… Le reste du groupe n’arrête pas de bouger, de parler avec les mains, de gueuler – ben, oui c’est connu les touristes se sentent toujours seuls -, de ronchonner, de râler dans leur jargon… J’ai beau monter le son, rien n’y fait, je n’arrive pas à entrer dans mon livre…

La semaine suivante, samedi. Cette fois, j’espère ne pas avoir à supporter les touristes. Je saute in-extrémis dans le dernier RER de 23h50. Je suis debout depuis 5h45 le matin et j’ai un peu plus de 15h de boulot dans les dents… Je m’écroule sur un siège. Une floppée de touristes entrent encore au dernier moment et s’entasse devant les portes. Je suis à la limite de m’endormir, je lutte… Cinq minutes après le départ, une femme s’avance vers moi: « Je suis enceinte » dit-elle avec un accent horrible. Je ne réagit pas tout de suite et me demande ce qu’elle me veut – je suis complètement déconnecté du monde à ce moment-là. Finalement je me lève en la maudissant… Pourquoi moi? Elle est peut être enceinte – bien qu’elle n’était pas plus épaisse que moi – mais moi j’ai quinze heure de boulot dans les dents! Je suis naze, je n’en peux plus. Je n’ai qu’une envie c’est de mettre des claques à toute cette floppée de touristes qui jacassent affreusement.

Arrive dimanche soir. Je rentre cette fois un peu plus tôt vers 17h30. Je fonce dans le premier RER qui est déja overplein! Je force un peu pour entrer. Les touristes prennent une place hallucinante : ils s’étalent et refusent tous simplement de bouger. La sonnerie retentit mais un groupe de 6 anglaises forcent encore le passage et tentent de s’incruster dans le wagon. Je suis complètement écrasée. Derrière moi, des touristes espagnols qui poussent dans l’autre sens parcequ’ils ne veulent pas bouger d’un pouce. Finalement, les anglaises arrivent à entrer, mais nous sommes compresser par les espagnols qui poussent toujours dans l’autre sens pour nous faire ressortir du train. Au bout d’un moment, la place s’homogénéise à nouveau. Finalement, il y avait largement de place pour tout le monde… mais bon. Les touristes espagnols n’arrêtent pas de parler. Il y en a un, celui qui est juste derrière moi, qui a une super haleine de fumeur qui digère mal, c’est terrible. Il n’arrête pas de brailler… Je ne comprend rien, mais ils m’énervent vraiment. A chaque arrêt, ils essaient de lire le nom de la station et le répètent au moins trois fois chacun avec un accent des plus terribles. Devant moi, les anglaises se racontent leurs histoires de coeur… Je suis d’ailleurs étonné de les comprendre aussi bien! Elles sont franchement d’une futilité affligeante… Je sors du train 30 minutes plus tard… au bord de la crise de nerf!

Décidement, les touristes me tapent franchement sur les nerfs! Ca ne leur arrivent jamais de penser qu’ils ne sont pas seuls et que tout le monde n’est pas en vacances à glandouiller comme eux! Grrr…