Il y a quelques jours, j’ai eu envie de faire un gâteau au chocolat et puis en voyant les noix, j’ai eu un flash: un brownie.
Voilà des années que je n’ai plus fait de recette de brownie. Je ne suis même pas sûre qu’il y ait une recette de brownie sur ce blog d’ailleurs. Alors j’ai cherché et j’ai adapté à ma sauce, comme souvent. Et le résultat a été plus que convaincant, tout le monde m’en a redemandé et pour ne rien gâcher la recette est très rapide à préparer et nécessite un minimum de vaisselle, ce qui n’est pas rien dans ma vie de maman entrepreneur!
Je vous livre donc sans attendre ma recette:
150g de beurre
80g de sucre
10g de sucre vanillé
4 oeufs
200g de chocolat noir
70g de farine
une poignée de pépite de chocolat
une poignée de noix décortiquées
Préchauffer le four à 180°C et beurrer un moule carré
Faire fondre délicatement au bain marie le chocolat noir, le beurre et les sucres
Quand le chocolat est bien fondu, ajouter les œufs et mélanger délicatement
Ajouter la farine tamisée. Tout cela peut être fait directement dans le bol que l’on a utilisé pour le bain marie.
Ajouter enfin quelques pépites de chocolat et quelques morceaux de noix dans la pâte.
Verser la pâte dans le moule et parsemez du reste de pépites de chocolat et de noix.
Enfourner 15mn à 180°C.
Quand le brownie sort du four, il continue de « cuire » un moment. Attention donc à ne pas le surcuire. Pour un brownie vraiment moelleux, il suffit que lorsque l’on pose le doigt sur la « croûte », elle reste intacte à la sortie du four. Mais on peut aussi le laisser cuire 5mn de plus pour obtenir un brownie moins fondant.
Enfin, couper le brownie en carré et déguster tiède ou froid!
Nous avons découvert la recette des sirop cru en Chine. C’est une tradition dans toute l’Asie où on ne fait pas cuire les sirops contrairement à notre habitude occidentale. On connait souvent la version japonaise, le fameux Koso, ou la version coréenne, mais l’équivalent existe en Chine.
L’avantage de ne pas cuire le sirop est de conserver toutes les propriétés et les nutriments des plantes et des fruits que l’on met dans le sirop et également les levures qui y sont naturellement présentes. De plus, le goût est absolument divin et colle exactement au goût du fruit ou de la fleur cru, rien à voir avec le goût modifié d’un sirop cuit.
Après des années de pratique, je vous livre ma recette du sirop cru :
Pour les ingrédients, on aura besoin:
d’un fruit juteux: citron, orange, fraise, prune, pêche… ET
d’une fleur comestible: violettes, lilas, sureau, rose, lavande,…
OU d’une herbe aromatique: menthe, mélisse, thym, origan…
ET du sucre
On peut ainsi varier les plaisirs à l’infini ou presque!
Alterner les couches de fruit, de fleurs ou d’herbes et de sucre. Terminer par une couche de sucre pour recouvrir l’ensemble.
Laisser à température ambiante une journée, jusqu’à ce que les sucs des fruits aient fait fondre le sucre et que les premières bulles de fermentation apparaissent.
Mélanger avec une cuillère propre si nécessaire en veillant toujours à ce que les fruits et fleurs restent sous le sucre.
Quand les premières bulles sont apparues, mettre au frigo pour une meilleure conservation.
On peut filtrer pour une meilleure conservation, mais chez nous on le consomme si vite que la plupart du temps je retire le sirop à la cuillère dès qu’il apparaît. Mais il se conserve de longues semaines voire plusieurs mois au frigo.
Délicieux dans les cocktails, en sirop à l’eau ou avec de la limonade, on peut même l’utiliser en coulis sur une glace ou une crêpe par exemple.
Mes favoris du printemps: violettes et citron ET fleurs de sureau et fraises
Mon favori de l’hiver: orange amère et cannelle
Avez-vous déjà testé? Quelle est votre recette favorite?
Chaque printemps à partir de la fin février, notre jardin se couvre de milliers de violettes odorantes pour quelques semaines.
Voici quelques indications sur la violette sauvage pour commencer. Les violettes odorantes commencent à tapisser les sous-bois ou les coins frais des jardins dès la fin février. On connaît souvent l’utilisation de ses fleurs, mais c’est une plante dont même les feuilles se mangent.
C’est une fleur commune sous nos latitudes, une petite plante vivace d’une dizaine de centimètres qui n’a pas de tige. Comme le fraisier, elles se multiplient grâce à ses stolons, des rejets rampants qui s’enracinent et forment de nouvelles plantes. C’est ainsi qu’elles se retrouvent souvent à tapisser tout un espace.
Quelques indices pour reconnaître la violette odorante, Viola odorata L. Malvaceae de son nom scientifique: – C’est une plante vivace dont les fleurs apparaissent tôt dans la saison, dès la fin du mois de février. Elles peuvent être violette ou blanche. – Elle est facilement reconnaissable à son odeur typique. – Ses feuilles évoluent au fil des saisons, de recourbées sur elles et glabre au début du printemps, elles prennent une forme de cœur velu à l’été.
Attention tout de même la règle numéro 1 du cueilleur est d’être absolument sûr de ce qu’il cueille!
Les fleurs de violettes font d’excellents sirop, mais on peut aussi faire des fleurs au sucre ou des glaces.
La violette odorante est également une plante médicinale réputée pour être un antitussif et un expectorant efficace. On peut préparer un macérât huileux à appliquer en massage. En application locale de ses feuilles, notamment grâce au mucilage, elle peut également soulager les démangeaisons, les gerçures et autres irritations de la peau.
On peut utiliser les feuilles fraîches pour les intégrer à une salade. On peut également les faire cuire, elles donnent une consistance onctueuses aux sauces et aux soupes.
Pour profiter au maximum de ce délicat parfum, je prépare chaque année plusieurs bouteilles de sirop de violettes.
Voici la recette que j’utilise après en avoir testé des dizaines:
– 250 fleurs de violettes odorantes – 1/2 citron – 50 cl d’eau – du sucre blanc (important pour conserver et le goût et la couleur) en fonction du poids final
Ramasser les fleurs, séparer les fleurs des brindilles et assurez vous d’avoir le moins de tige possible – elles développent de l’amertume.
Mettez les à infuser pendant 24h dans une eau filtrée à température ambiante.
Le lendemain, filtrez l’eau à travers une étamine ou un torchon propre, assurez vous de bien presser les fleurs, c’est à ce moment là que la couleur ressort.
Ajouter le jus d’un demi citron ou un peu moins (plus il y aura de citron, plus le sirop sera rose et moins on sentira la violette, c’est un juste équilibre à trouver, mais il en faut au moins quelques gouttes pour stabiliser le sirop)
Peser le poids du liquide ainsi obtenu, et y mettre l’équivalent en sucre. (Exemple: 480 grammes de liquide, je mets 480 grammes de sucre)
Faire chauffer dans une casserole à feu doux, quand de petits bouillons apparaissent surveiller la texture du sirop, dès que le liquide devient légèrement sirupeux, c’est prêt! Il faut compter environ une dizaine de minutes.
En parallèle, stérilisez une bouteille à l’eau bouillante ou au four et verser le sirop bouillant dans la bouteille que vous refermez tout de suite.
Dès que le sirop a refroidit, il est prêt à être consommé!
En fonction de la quantité de violettes, du pressage des fleurs, de la quantité de “parties vertes”, de la quantité de citron votre sirop ira du rose pâle au violet clair en passant par du verdâtre. Il est bon dans tous les cas, mais vous saurez quels ajustements faire pour les prochains sirops!
Voici une recette que nous préparons au moins une fois par semaine, le plus souvent le midi, quand nous avons des restes de légumes, ou plein de légumes au jardin et que ça doit aller vite. C’est un plat délicieux et qui peut-être décliné à l’infini.
Je vais vous donner la recette de base et quelques astuces pour la décliner à l’infini.
Cette recette, c’est avant tout celle d’Ayi, c’est elle qui me la transmise à Shanghai. Je l’ai adapté à nos habitudes de consommation.
C’est une recette qui permet en Chine de récupérer le riz que l’on n’a pas mangé la veille. En effet, c’est meilleur avec un riz déja cuit et recuit voire même légèrement sec.
Ingrédients:
Du poivre du Sichuan
2/3 cm de gingembre
3 gousses d’ail (ou plus)
3 càs d’huile d’olive
un bol de riz déja cuit par personne
1 oeuf par personne
1 càs de sauce soja
1 càc de sucre
1 càc de pâte de haricots noirs fermentés (doubanjiang) par assiette
1 càc de pâte de piment (facultatif) par assiette
1 càc de vinaigre de riz par assiette
Voilà les ingrédients plus ou moins indispensables.
Ensuite, vous pouvez y mettre tout ce que vous voulez: de la viande déja cuite, de la viande crue, du jambon, du saucisson, du lard, des légumes de toutes sortes coupé en petits morceaux, des légumes feuilles entiers ou légèrement coupés, du tofu, … En version végétarien ou carnivore, c’est toujours excellent!
La préparation est simple et va seulement changer un peu si vous voulez y mettre de la viande crue.
Dans ce cas, il faudra dans un premier temps, couper la viande en fines lamelles. La mettre à mariner quelques minutes dans une cuillère à soupe de sauce soja, une càc de fécule de maïs et un peu de poivre. Ensuite, on fait revenir la viande à feu très vif, dans une càs d’huile d’olive jusqu’à ce qu’elle soit cuite. Puis on réserve.
Dans le wok, mettre l’huile d’olive, et faire chauffer à feu très vif. Dès que l’huile est chaude, mettre le poivre du Sichuan, le gingembre émincé en fines lamelles, les gousses d’ail juste coupées en deux et faire sauter. Quand on commence à sentir le poivre du Sichuan, ajouter la viande, la charcuterie ou le tofu (si c’est votre choix) et faire sauter quelques fois. Puis mettre les légumes coupés en petits morceaux. Ajouter une cuillère à soupe de sauce soja, une càc de sucre et continuer à faire sauter. Quand tout commence à colorer, réserver dans une assiette.
C’est un plat qui se cuisine à l’assiette. A ce stade, vous allez donc séparer votre préparation en fonction du nombre de personne que vous voulez servir. Vous remettez une càs d’huile d’olive dans votre wok, vous remettez la dose de votre préparation pour une personne et vous ajoutez un bol de riz. Vous faites sauter, toujours à feu très vif. Vous ajoutez une càc de pâte de haricots noirs fermentés et une càc de pâte de piment si vous le désirez et vous continuer à faire sauter votre plat.
Ensuite vous faites un creux au milieu de votre riz et vous y casser un œuf. Il va falloir faire sauter plusieurs fois rapidement le wok pour bien mélanger l’œuf. On peut aussi mélanger avec une cuillère en bois si c’est trop difficile. Si vous choisissez de mettre des légumes feuilles, c’est le moment de les ajouter. Et on va laisser bien griller le riz au fond de la casserole. C’est l’étape la plus longue.
Pour terminer, on sert et on met un peu de ciboulette ou de vert d’oignon et un peu de poivre du Sichuan en poudre sur le dessus de l’assiette.
Vous pouvez y mettre tous les légumes que vous souhaitez: poivrons, aubergine, oignon, carotte, fenouil, céleri branche, courgette, champignons, blette, navet, potiron, poireau, …
C’est le plat idéal pour ajouter des légumes feuilles en fin de cuisson: épinards, feuilles d’amarante, arroche, feuilles de moutarde, endive, feuilles tendres de noisetier, salade verte, feuilles tendres de petits pois,…
C’est aussi le plat idéal pour manger des feuilles de chou que vous ne mangeriez pas dans un autre plat (on mange souvent des grandes feuilles de choux de Bruxelles comme ça ou les feuilles des choux qui ont oublié de faire une boule…). Il suffit de les couper en fines lamelles et de les ajouter aux autres légumes, car elles nécessitent un peu plus de cuisson.
On peut également y mettre des légumes lacto-fermentés: c’est le moment d’utiliser le reste de choucroute ou les navets lacto-fermentés préparés quelques semaines plus tôt. On peut y mettre du kimchi. On peut remplacer le gingembre frais par du gingembre lacto-fermenté. Et on peut mélanger les légumes frais et les légumes lacto-fermenté, c’est excellent!
On peut ajouter des graines germées avec les légumes feuilles en fin de cuisson, ça donne un petit goût original: alfalfa, radis, fenouil…
Ce plat est vraiment un super moyen de manger une très grosse quantité de légumes très facilement. Et toute la famille en rafole!
Ces dernières semaines, suite à mes stories Instagram vous avez été plusieurs à me demander la recette du Tepache. Il s’agit d’une sorte de « bière » d’ananas. Il suffit de laisser fermenter la peau du fruit dans de l’eau et du sucre pour obtenir une boisson proche d’un soda, très forte en goût du fruit, et très légèrement alcoolisée.
C’est une superrecette anti gaspillage puisqu’on utilise la peau de l’ananasaprès avoir consommé le fruit. Il ne reste plus qu’à récupérer la tête de l’ananas pour en faire une jolie plante d’intérieur et tout aura été utilisé. J’ achète rarement un ananas, mais les dernières semaines de vacances, j’ai fait les courses avec ma grande qui adore ça et qui m’en a redemandé. L’occasion donc de refaire du Tepache!
Avec la peau d’un ananas vous pourrez faire 2 litres de boisson. Personnellement, j’utilise deux bocaux Le Parfait d’1,5L mais on peut tout aussi bien le préparer dans une bouteille de jus de fruit en verre.
Ingrédients:
la peau d’un ananas
deux litres d’eau
un bâton de cannelle
une badiane
200 grammes de sucre brun
J’ai choisi de faire ma recette en deux bocaux, mais vous pouvez utiliser une grande cruche ou trois bouteilles en verre d’un litre. Il suffit demettre la peau coupé grossièrement dans le bocal, d’yajouter le sucre, les épices et enfin l’eau. Veillez toujours à laisser de l’espace dans votre bocal ou votre bouteille. Ensuite, on referme le bocal (sans mettre de joint!) ou la bouteille avec un morceau de tissu et un élastique.C’est une boisson qui va fermenter, ne fermez surtout pas hermétiquement votre bouteille/bocal, il risque d’exploser!
Laissez reposer tranquillement sur le plan de travail de votre cuisine là où vous pourrez facilement l’observer. Au bout de quelques heures, un jour maximum, des petites bulles vont commencer à se former. La fermentation débute.
Quelques jours plus tard, quand la fermentation battra son plein et que de belles bulles apparaîtront, voire une légère mousse sur le dessus, il seratemps de filtrer et de mettre en bouteille avant de le mettre au frigo. Pensez à ne pas fermer hermétiquement votre bouteille, le Tepache continue de fermenter, même au frigo, et le risque d’explosion existe encore.
Astuce pour éviter que le mélange ne tourne (surtout en été quand il fait très chaud), pensez à bien recouvrir les fruits qui doivent être sous l’eau, quitte à les couper plus fin. Si jamais votre mélange tourne, vous le remarquerez tout de suite à l’odeur (vraiment nauséabonde) et/ou à la moisissure qui apparaîtra.
Au bout de 3/4 jours et après un passage au frigo pour le rafraîchir, vous pourrez déguster un délicieux Tepache!
Variante: préparer exactement la même recette avec la peau d’un melon. C’est également délicieux et rafraichissant!
Et vous, avez-vous déja testé les sodas/boissons fermentées maison?
Lors du forum des associations de notre village début septembre, nous avons été ravis de constater que l’association Petits Pas vers le Zéro déchet allait à nouveau proposer des ateliers cette année. Comme il s’agit vraiment d’un de nos objectifs familiaux, c’est en famille que nous nous sommes inscrits.
Chaque mois, un atelier permet de se rencontrer, de discuter et de créer de nos mains pour limiter nos déchets. Pour ce premier atelier, nous avons parlé végétarisme et véganisme et nous avons confectionné tous ensemble un délicieux cake moelleux au citron vegan.
Le gros avantage de cette recette, tout comme celle que je vous avais déjà partagé sur le tranches aux amandes, les ingrédients sont vraiment ceux que l’on a sous la main. Très facile à faire et super moelleux. Il a convaincu toute la famille Kangourou et comme j’ai eu beaucoup de demandes sur Instagram, je partage ici la recette.
Ingrédients pour un cake:
3 citrons non traités
200g de yaourt végétal (on a utilisé du yaourt au lait d’amande)
60g d’huile végétale (on a utilisé de l’huile de tournesol, mais j’ai l’habitude d’utiliser de l’huile d’olive dans les pâtisseries)
125g de sucre
200g de farine
1 cac bomber de bicarbonate de soude
150g de sucre glace
Préparation
– Zester les trois citrons et réserver les zestes
– Dans un bol, presser le jus de deux citrons et ajouter les 2/3 des zestes.
– Ajouter le yaourt végétal au citron et bien mélanger
– Ajouter les 125g de sucre et l’huile et bien mélanger
– Ajouter la farine et le bicarbonate et mélange jusqu’à obtenir un appareil bien homogène
– Avec de l’huile d’olive et un peu de farine chemiser un moule à cake, puis y verser l’appareil
– Enfourner 45 minutes a 160 degrés .
– Pendant la cuisson, préparer le glaçage au citron en pressant le dernier citron, en y ajoutant le restes des zestes et les 150g de sucre glace.
A la sortie du four du cake, le laisser refroidir un temps avant de le sortir du moule, puis verser le glaçage sur tout le cake.
Nous avons tous beaucoup aimé le moelleux et la fraîcheur de ce cake au citron.
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Autre recette vegan facile qui pourrait vous intéresser:
Je ne sais plus par quel hasard j’ai découvert les Gozleme. Je me souviens être partie à la recherche de plats sympa pour un dîner estival et être tombée sur une recette de Gozleme au chèvre frais et aux figues. J’ai été de suite convaincue par le résultat et ce n’est que bien plus tard que j’ai fait le rapprochement avec les sortes de pizzas calzone fourrée à la viande hachée que je mangeais de temps en temps à Strasbourg quand j’étais étudiante chez notre habituel Kebab.
Ce qui est chouette dans cette recette, c’est qu’elle est transposable à l’infini puisqu’on peut fourrer son Gozleme avec tout ce qui nous passe par la tête, sucré ou salé.
Je vous propose donc ma recette, qui n’a absolument rien de traditionnel, mais qui nous plait beaucoup:
Ingrédients pour 5 gozleme:
500g de farine
250ml d’eau
10g de levure boulangère sèche ou 100g de levain
une pincée de sel
Préparation:
Préparer votre pâte à pain dès le matin pour gagner du temps de préparation pour le dîner. Mettre les ingrédients secs dans le bol de votre robot, commencer à pétrir et verser très progressivement l’eau jusqu’à obtenir une belle boule de pâte. Pétrir 10 minutes supplémentaires, puis couvrir pour laisser monter la pâte.
Au moment de préparer vos gozleme, dégazer la pâte et faire 5 pâtons.
Un pâton après l’autre, abaisser la pâte le plus finement possible dans une forme plus ou moins ronde ou ovale.
Fourrer votre gozleme avec les ingrédients de votre choix sur une moitié (je propose quelques associations testées et approuvées par la famille Kangourou à la fin de l’article)
Refermer votre gozleme en pressant bien les bords avec les doigts, n’hésitez pas à utiliser un peu d’eau si nécessaire pour le sceller.
Faire chauffer une poêle à sec et y déposer le premier gozleme. Badigeonner le côté visible d’huile d’olive avec un pinceau.
Laisser cuire quelques minutes, puis faire sauter le gozleme de l’autre côté. Badigeonner d’huile d’olive avec un pinceau.
6/7 minutes de cuisson suffisent.
Servir bien chaud avec une salade verte
Variante/ Astuce
Ajouter un yaourt dans la pâte à pain pour obtenir une pâte un peu plus moelleuse.
Laisser au four à 150°C le temps de l’apéro
Idées pour fourrer votre gozleme:
la version traditionnelle est fourrée à la viande hachée (mais pourquoi ne pas y mettre un reste de sauce bolognaise)
la version que nous apprécions le plus: figue, chèvre frais, miel et noix
la version pizza: sauce tomate, tomates cerises, mozzarella, emmental râpé
sauce tomate, épinards et feta
sauce tomate, feta et anchois
N’hésitez pas à partager vos idées d’association si vous testez!
Voici une première recette printanière pour cette saison. Les petits pois sont arrivés sur les étals, et c’est un légume que les enfants aiment beaucoup. Voilà bien longtemps que nous n’avions plus tenté de préparer des muffins salés et ce plateau télé a été un succès auprès de toute la famille. Il peut également se décliner en version apéritif.
Pour une douzaine de muffins:
250g de farine
1/2 sachet de levure chimique
3 oeufs
10 cl d’huile d’olive
10cl de lait
6 poignées de petits pois
200g de feta
une dizaine de feuilles de menthe
1/2 càc de gingembre en poudre
1/2 càc de paprika moulu
poivre du moulin
Préparation:
Préchauffer le four à 180°C.
Laver et ciseler les feuilles de menthe
Mettre la farine et la levure dans un bol.
Ajouter les épices et mélanger.
Ajouter les oeufs, l’huile et le lait et mélanger jusqu’à obtenir un appareil homogène.
Emiettez la feta dans l’appareil puis ajouter les petits pois et mélanger.
Enfin, ajouter la menthe.
Verser la pâte dans des moules à muffins et les remplir au 2/3.
Des brioches, j’en ai fait au moins deux fois par semaine durant cinq ans. Faire une pâte à brioche me prend 10 minutes top chrono. Même les enfants connaissent les ingrédients par coeur à force de m’aider. Mais depuis quelques mois, plus personne n’avait envie d’en manger. J’avais donc arrêté d’en préparer, au profit de porridge aux flocons d’avoine et de granola maison, plus sains.
Mais il y a quelques semaines, j’ai eu très envie de brioche à la fleur d’oranger. C’est donc sur un coup de tête que je me suis préparé une brioche. L’inspiration est venue au cours de la confection, d’abord l’idée de la tresse, puis l’idée d’utiliser mes peaux de mandarines séchées pour en faire un sucre parfumé.
Voici donc la recette pour une brioche:
350g de farine
15g de levure boulangère sèche
80g de sucre
2 oeufs
100g de beurre mou
20 cl de lait
2 cuillères à soupe de fleur d’oranger
2 cuillères à soupe de sucre
1 cuillère à soupe de peaux de mandarine séchées
un jaune d’oeuf
Coupez des morceaux grossiers de beurre mou.
Dans le bol d’un robot, mélangez la farine, la levure et le sucre. Puis ajoutez les morceaux de beurre mou. Commencez à pétrir vitesse 1.
Ajoutez les oeufs, le lait et la fleur d’oranger. Continuez à pétrir jusqu’à ce que la pâte forme une boule.
Poursuivre le pétrissage 10 minutes supplémentaires.
Puis couvrir le bol et le mettre dans un endroit à l’abri des courants d’air pour quelques heures.
Quand la pâte a bien monté, il faut la travailler pour la dégazer. Il faut la travailler à la main pour au moins 5 minutes.
Séparez la pâte en trois et faire trois boudins de même taille. Tressez les trois boudins.
Pour avoir une belle tresse briochée qui monte bien, il suffit de beurrer un moule à cake et de mettre la brioche dans le moule à cake. Mais on peut aussi la mettre telle qu’elle sur une plaque allant au four.
Couvrez votre brioche et laissez-là reposer pendant une demi heure.
Préchauffez le four à 180°C.
Avant d’enfourner, badigeonnez avec un jaune d’oeuf.
Mixez 2 cuillères à soupe de sucre et les peaux de mandarine séchées ensemble, assez longuement pour en faire une sorte de sucre glace.
Saupoudrez votre brioche de ce sucre de peaux de mandarine et enfournez pour 30 minutes.
Vous avez été nombreux sur Instagram à me demander la recette du gingembre lacto-fermenté dont j’ai parlé en story. Je vous propose donc de vous partager la recette ici sur le blog.
Je vous conseille quand même de vous renseigner un peu sur la lacto-fermentation avant de vous lancer. C’est une réaction de fermentation non alcoolique, il faut évidement respecter certaines règles d’hygiène pour que ça fonctionne et que le mélange soit consommable.
C’est un premier essai pour nous, je complèterai donc la recette au fil de nos expérimentations.
Pour une première lacto-fermentation, il vous faudra:
un gros morceau de gingembre (de la taille d’une main au moins)
de l’eau
du sel
Et c’est tout! Facile non?
Commencez par couper le gingembre comme vous le désirer. Si c’est pour croquer à l’apéro ou avec des plats japonais, faites-le très fin, à la mandoline. Si c’est pour utiliser dans des plats cuits, vous pouvez faire des cubes ou des rectangles plus grands, que vous pourrez couper plus finement au moment de faire votre plat, en fonction de vos envies.
Ensuite placer votre gingembre dans un récipient pour la fermentation. Nous avons utilisé une ancienne bouteille de jus de fruits en verre, ce qui a très bien fonctionné. Il faut bien tasser le gingembre dans la bouteille, c’est très important pour la fermentation.
A ce stade, si vous le désirez, vous pouvez ajouter des épices.
Ensuite, il faut ajouter l’eau salé nécessaire pour remplir la bouteille, jusqu’à 2/3cm du bord (pour éviter que ça ne déborde au moment de la fermentation). Il faudra calculer le sel nécessaire à votre saumure, sachant qu’il faut 40g de sel pour un litre d’eau pour le gingembre.
Remplir la bouteille avec la saumure et la fermer. Placer dans un endroit à température ambiante. Ne pas oublier de secouer la bouteille deux fois par jour.
Laisser fermenter votre gingembre d’une semaine à un mois en fonction du goût recherché: le mieux est de goûter régulièrement!
Le jour où vous avez vidé votre gingembre, ne jetez surtout pas la saumure. Vous pouvez la réutiliser plusieurs fois pour votre lacto-fermentation suivante. Utiliser une saumure déja prête a le don de concentrer les goûts et d’accélérer le début de la fermentation.