Lors du forum des associations de notre village début septembre, nous avons été ravis de constater que l’association Petits Pas vers le Zéro déchet allait à nouveau proposer des ateliers cette année. Comme il s’agit vraiment d’un de nos objectifs familiaux, c’est en famille que nous nous sommes inscrits.
Chaque mois, un atelier permet de se rencontrer, de discuter et de créer de nos mains pour limiter nos déchets. Pour ce premier atelier, nous avons parlé végétarisme et véganisme et nous avons confectionné tous ensemble un délicieux cake moelleux au citron vegan.
Le gros avantage de cette recette, tout comme celle que je vous avais déjà partagé sur le tranches aux amandes, les ingrédients sont vraiment ceux que l’on a sous la main. Très facile à faire et super moelleux. Il a convaincu toute la famille Kangourou et comme j’ai eu beaucoup de demandes sur Instagram, je partage ici la recette.
Ingrédients pour un cake:
3 citrons non traités
200g de yaourt végétal (on a utilisé du yaourt au lait d’amande)
60g d’huile végétale (on a utilisé de l’huile de tournesol, mais j’ai l’habitude d’utiliser de l’huile d’olive dans les pâtisseries)
125g de sucre
200g de farine
1 cac bomber de bicarbonate de soude
150g de sucre glace
Préparation
– Zester les trois citrons et réserver les zestes
– Dans un bol, presser le jus de deux citrons et ajouter les 2/3 des zestes.
– Ajouter le yaourt végétal au citron et bien mélanger
– Ajouter les 125g de sucre et l’huile et bien mélanger
– Ajouter la farine et le bicarbonate et mélange jusqu’à obtenir un appareil bien homogène
– Avec de l’huile d’olive et un peu de farine chemiser un moule à cake, puis y verser l’appareil
– Enfourner 45 minutes a 160 degrés .
– Pendant la cuisson, préparer le glaçage au citron en pressant le dernier citron, en y ajoutant le restes des zestes et les 150g de sucre glace.
A la sortie du four du cake, le laisser refroidir un temps avant de le sortir du moule, puis verser le glaçage sur tout le cake.
Nous avons tous beaucoup aimé le moelleux et la fraîcheur de ce cake au citron.
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Autre recette vegan facile qui pourrait vous intéresser:
Voilà plusieurs années que je me fixe des objectifs en début d’année, plutôt que de faire de bonnes résolutions, auxquelles je ne me tenais jamais. Pourquoi? Parce que les objectifs se réfléchissent, se divisent en sous-objectifs, s’étalent dans le temps et se travaillent. Les résolutions ont y pensent vaguement et une semaine plus tard, on a oublié. Résultat: au début de l’année suivante on reprend les mêmes résolutions et on se sent nul de ne pas avoir réussi à s’y tenir… Avec des objectifs, on se fixe des étapes et on réfléchi vraiment à la manière d’avancer chaque jour…
Nous avons continué à travailler sur notre manière de consommer cette année. J’ai beaucoup moins utilisé mes traceurs d’habitudes que les deux années précédentes et je pense diminuer le nombre de mes traceurs cette année, car j’ai évolué dans ma manière d’appréhender mes objectifs.
Voici quelques unes de nos avancées de cette année sur notre manière de consommer:
nous avons créé un compost, qu’à mon sens nous n’utilisons pas encore assez (coucou les bottes boueuses à mettre pour aller dans le jardin… coucou le compost dont nous ne savons pas quoi faire après un an d’utilisation car nous n’avons pas de jardin potager suffisant pour l’absorber…), mais nous avons tout de même réussi à bien diminuer nos déchets et c’est déjà pas mal.
nous n’achetons plus que très peu de produits emballés dans du plastique et privilégions toujours les autres alternatives quand c’est possible (notamment le bois et le verre que nous réutilisons par la suite, à défaut le papier ou le carton)
nous utilisons des pochons à vrac pour nos fruits secs
nous achetons la plupart de ce que nous consommons régulièrement en gros (minimum 2kg) et en sachet papier (farine, riz, sucre, légumineuses…) ou en gros bocaux en verre de 500g ou 1kg (huile de coco, miel,…)
nous n’achetons plus aucun produit transformé (à part exceptionnellement) et préparons donc tout par nous-même, nous avons commencé à faire des conserves (soupe, ratatouille, fruits au sirop, sauce tomate, …)
nous nous sommes lancés dans la lacto-fermentation et nous adorons ça (au point d’en préparer chaque semaine de nouvelles variétés),
nous n’achetons plus de savon. Nous sommes désormais auto-suffisant et nous en fournissons même à nos familles
Papa Lou prépare une grande part de sa bière lui-même,
il prépare également ses bitter lui-même (au pamplemousse, au céleri branche, à la bergamotte), quelques litres d’hydromel et du Nusswasser (alcool de noix verte), des liqueurs d’épines et autres baies, du tepache, … Bref, niveau alcool Papa Lou assure!
je prépare mon produit lave-vaisselle moi-même
nous n’achetons plus aucune bouteille en plastique grâce à l’achat d’une machine soda-stream qui nous permet de préparer de l’eau gazeuse
nous avons récolté pas mal de fruits autour de chez nous (des cerises dans notre jardin et offert par des voisins, des kakis offert par des voisins, des quetsches et des raisins récoltés dans les vergers abandonnés autour de chez nous, des églantines, des aubépines, des mûres dans les haies autour de chez nous, des châtaignes et des noix dans la forêt…)
quasiment tous les vêtements achetés l’ont été de seconde main
nous n’avons absolument rien acheté pour la naissance de Petite Panda (hormis une nouvelle coque pour la voiture, car j’ai donné la mienne et la poussette à une famille chinoise à Shanghai) C’est un bébé 100% récup!
nous avons acheté plusieurs jeux sur Vinted
Je suis fière de notre cheminement, nous avançons doucement, mais surement, car les nouveaux gestes que nous ajoutons progressivement deviennent de vrais besoins pour coller au plus juste de notre état d’esprit… Une fois acquis, il n’y a donc pas de retour en arrière.
Un autre objectif était de continuer à lire le plus possible. J’ai changé ma manière de faire et je lis désormais autant que j’en ai envie. J’ai ainsi lu plus de 16 000 pages cette année soit quelque 62 livres. Mais je vous prépare un article complet à ce sujet.
J’ai continué à travailler sur moi et sur ma parentalité, au travers de formations, de podcasts, de conférences en ligne. L’offre est large actuellement. Cette année, j’aimerai me concentrer sur mes blocages, mes pensées limitantes. J’aimerai arriver à passer outre, je sens bien que je stagne depuis quelques mois… Je veux vraiment être plus apaisée dans mon quotidien.
Quant au Chinois, nous nous y sommes doucement remis cette année. J’espère vraiment pouvoir lire de petits livres en Chinois d’ici la fin 2021.
Notre grand objectif familial pour 2021 sera de trouver la maison qui nous correspond dans le village où nous habitons depuis un an et demi, de l’acheter et de l’aménager à notre goût. Une belle nouvelle aventure qui nous attend!
Et vous, résolutions ou objectifs? Quels sont les vôtres?
Vous avez été nombreux sur Instagram à me demander la recette du gingembre lacto-fermenté dont j’ai parlé en story. Je vous propose donc de vous partager la recette ici sur le blog.
Je vous conseille quand même de vous renseigner un peu sur la lacto-fermentation avant de vous lancer. C’est une réaction de fermentation non alcoolique, il faut évidement respecter certaines règles d’hygiène pour que ça fonctionne et que le mélange soit consommable.
C’est un premier essai pour nous, je complèterai donc la recette au fil de nos expérimentations.
Pour une première lacto-fermentation, il vous faudra:
un gros morceau de gingembre (de la taille d’une main au moins)
de l’eau
du sel
Et c’est tout! Facile non?
Commencez par couper le gingembre comme vous le désirer. Si c’est pour croquer à l’apéro ou avec des plats japonais, faites-le très fin, à la mandoline. Si c’est pour utiliser dans des plats cuits, vous pouvez faire des cubes ou des rectangles plus grands, que vous pourrez couper plus finement au moment de faire votre plat, en fonction de vos envies.
Ensuite placer votre gingembre dans un récipient pour la fermentation. Nous avons utilisé une ancienne bouteille de jus de fruits en verre, ce qui a très bien fonctionné. Il faut bien tasser le gingembre dans la bouteille, c’est très important pour la fermentation.
A ce stade, si vous le désirez, vous pouvez ajouter des épices.
Ensuite, il faut ajouter l’eau salé nécessaire pour remplir la bouteille, jusqu’à 2/3cm du bord (pour éviter que ça ne déborde au moment de la fermentation). Il faudra calculer le sel nécessaire à votre saumure, sachant qu’il faut 40g de sel pour un litre d’eau pour le gingembre.
Remplir la bouteille avec la saumure et la fermer. Placer dans un endroit à température ambiante. Ne pas oublier de secouer la bouteille deux fois par jour.
Laisser fermenter votre gingembre d’une semaine à un mois en fonction du goût recherché: le mieux est de goûter régulièrement!
Le jour où vous avez vidé votre gingembre, ne jetez surtout pas la saumure. Vous pouvez la réutiliser plusieurs fois pour votre lacto-fermentation suivante. Utiliser une saumure déja prête a le don de concentrer les goûts et d’accélérer le début de la fermentation.
Lorsque j’ai parlé de notre réalisation de savon au lait maternel sur Instagram, vous avez été nombreux à me demander notre recette. Je vais donc vous parlez de la réalisation de savons maison dans cet article.
Ce n’est vraiment pas compliqué de réaliser son propre savon, mais comme il s’agit tout de même d’une réaction chimique avec la soude, qui peut être dangereuse si elle n’est pas maîtrisé, je vous conseille de bien vous renseigner sur le sujet auparavant et de bien vous protéger (gants, protection pour les yeux, matériel qui touche la soude à usage uniquement de la préparation de savon) au moment où vous le réalisez. Je ne donnerai ici aucune recette exacte, car il me semble important que vous prépariez votre propre recette parce que nous n’avons pas tous le même type de peau, mais également parce que je n’ai rien d’une experte en la matière, car les dosages sont vraiment importants et que vous trouverez tous les détails sur des sites de calculs spécifiques pour faire du savon.
Pour les ingrédients, il vous faudra:
de la soude caustique
de l’eau
du lait maternel (à titre indicatif, une quinzaine de centilitres suffisent pour un pain de savon de 900g environ)
des huiles en fonction de vos envies et de vos besoins
Pour commencer, c’est l’étape la plus délicate: celle du mélange de la soude et de l’eau. Une réaction chimique est créé qui provoque beaucoup de chaleur et qui peut vous brûler. Personnellement, nous mettons un glaçon pour refroidir l’eau et éviter ainsi que la température ne s’envole. On arrive ainsi à éviter de dépasser les 70 degrés. Surveiller la température de l’eau avec une sonde (qui ne sera utilisée que pour faire du savon puisqu’elle est en contacte avec la soude). Si vous ajoutez du lait maternel, il faut mettre cette même quantité d’eau en moins (dans notre cas, 15cl d’eau en moins) et quand la réaction entre l’eau et la soude a refroidi un peu, y ajouter le lait maternel.
Ensuite, on prépare le mélange d’huiles que l’on a choisi en fonction de ce dont on a besoin: savon surgras, savon très dur… et on les fait légèrement chauffer (<30 degrés) pour faire fondre les huiles qui sont la plupart du temps solides. Personnellement, nous avons utilisé notamment du beurre de cacao, de l’huile d’olive, de l’huile de coco,…
Enfin, on verse la soude + eau + lait maternel dans les huiles et on mélange vivement. On peut utiliser un vieux mixeur-plongeur que l’on gardera uniquement pour cet usage, pour vraiment bien mélanger et aller plus vite, jusqu’à ce que la trace apparaisse. La trace, c’est simplement le fait de bien voir apparaître la trace du mixeur ou de la cuillère en bois dans le mélange.
À ce moment là -l’apparition de la trace -, c’est le moment d’ajouter des huiles essentielles ou du colorant ou encore des fleurs séchées ou de l’argile si vous en avez envie. Personnellement, nous ne l’avons jamais fait.
Enfin, il faut verser le savon dans un moule. On peut acheter des moules spécifiques pour le savon, mais on peut aussi utiliser un vieux moule à gâteau ou des petits moules à mini-muffins qu’on destinera à cet usage, par exemple. Les moules en silicone fonctionnent très bien, car on peut bien en sortir le savon. Il ne reste plus qu’à mettre le moule à sécher dans un endroit frais et sec pour deux jours.
Au bout de deux jours, le savon est déja sec mais pas complètement. C’est le moment de le couper en pain à la taille souhaitée ou de démouler les mini-savons.
C’est aussi le moment de graver un message sur les savons, si vous en avez envie.
Pour finir, le savon doit sécher sur une planche en bois pendant un mois dans un endroit frais et sec. Le mieux pour les premières fois est d’acheter des languettes pour tester le PH de vos savons, ça vous permettra de vous rassurer et d’être sûr que toute la soude a bien disparu au moment de l’utiliser.
Afin de vous aider dans le choix de vos huiles, je vous conseille de trouver un site qui décrit bien les spécificités de chaque huile.
Pour le grammage exact, je vous conseille le site soapcalc.net. Il est très précis et vous donnera les quantités exactes pour chaque ingrédients – chaque huile choisie, la soude, l’eau – en fonction de la recette que vous aurez créé.
N’hésitez pas à me laisser un commentaire si vous testez les savons maison!
Depuis le week-end dernier, pour la première fois depuis tout l’hiver, nous nous sommes retrouvés envahi par les microbes… Je dois bien avouer que dans le contexte actuel, j’ai d’abord été un peu inquiète face à ma vulnérabilité de femme enceinte et au coronavirus. Finalement, il n’a s’agit que d’une grippe quelconque qui est passée par chez nous et a posé ses bagages pour une grosse semaine.
Tout a commencé avec Papa Lou, qui en a eu pour deux jours. Puis Little Smiling Buddha a enchainé avec cinq jours de haute fièvre (jamais descendu sous 38,6°C). J’ai continué avec de la fatigue et des quintes de toux qui s’est terminé par une extinction de voix totale de quatre jours. La seule qui ait été épargné, c’est Little Miss Sunshine.
Vous avez été très intéressé par mes remèdes naturels pour combattre mon extinction de voix sur Instagram, je vais donc vous partagez mes recette ici.
L’eau de cuisson des pommes de terre
Quelques pommes de terre
de l’eau
La première chose à faire, et la plus simple, c’est de faire cuire des pommes de terre pelées dans de l’eau. Quand elle sont cuites, on les utilise pour le repas et on fait réduire l’eau pour que l’amidon soit bien concentré. A l’heure du repas, buvez l’eau de cuisson des pommes de terre. Que ce soit pour une extinction de voix, un simple mal de gorge, ou une gorge et un nez qui commencent à piquer, ça marche vraiment très bien. C’est un remède issu de la médecine traditionnelle chinoise qui fonctionne vraiment très bien.
Un jus de melon amer, poire et citron
Un melon amer
Une poire
Un citron
Le melon amer est comme une espèce de concombre avec des boutons. C’est un légume très répandu en Chine. Je n’en ai pas encore vu en France, mais je pense qu’il y a moyen d’en acheter dans les magasins asiatiques. Ce qui est consommable dans le melon amer ce n’est « que » la peau. On coupe donc la peau et on jette l’intérieur qui est blanc. Si on a un extracteur à jus, le mieux est d’y passer la peau du melon amer, la poire ainsi que le jus d’un citron. C’est encore une recette issue de la médecine traditionnelle chinoise qui est très efficace. Tous les ingrédients amers étant très efficace pour la gorge.
Salade de melon amer
Trois melons mers
Un bouquet de ciboulette
Deux cuillères à soupe d’huile de sésame
Une cuillère à soupe de vinaigre de cidre (ou le jus d’un citron)
sel
Il vous faudra trois melons amers, un bouquet de ciboulette, de l’huile de sésame, du vinaigre de cidre (ou du jus de citron) et du sel. La première étape est de laver le melon, de le couper en tronçon de 5 cm et de ne couper et garder que la peau. La partie blanche intérieur n’est pas consommable. Mettre la peau dans un plat, couvrir avec de l’eau, salé et couper grossièrement la ciboulette. Mettre au frais pour trois ou quatre heures. Au moment de servir, tremper dans une vinaigrette préparée à base de vinaigre de pomme (ou de jus de citron), d’huile de sésame et de sel. Encore une recette issue de la médecine traditionnelle chinoise qui est très efficace.
Décoction de sauge et thym au miel
Une cuillère à soupe de sauge
Une cuillère à soupe de thym
Un morceau de 2cm de gingembre frais
Un demi litre d’eau
Une cuillère à café de miel (facultatif)
Un remède de grand-mère bien de chez nous cette fois-ci et donc plus simple à mettre en place si nécessaire. Il vous suffit d’avoir de l’eau, du thym frais (ou séché par vos soins, c’est plus efficace, mais du thym acheté séché peut très bien faire l’affaire dans un premier temps) et de la sauge fraîche (ou séchée de votre jardin, mais si vous en avez achetez en grande surface, ça ira aussi dans un premier temps). Pour préparer la décoction, mettez une cuillère à soupe de thym, une cuillère à soupe de sauge et un demi-litre d’eau froide à cuire dans une casserole. Quand l’eau frémit, laisser frémir sans bouillir à gros bouillon, pendant 10 minutes. Au bout de ce temps, retirer du feu et laissez infuser 10 minutes supplémentaires. Vous pouvez ajoutez une belle cuillère à café de miel dans votre tasse si vous trouvez le mélange trop amer.
Oxymel rapide
20cl de vinaigre de cidre
Une cuillère à soupe de sauge
Une cuillère à soupe de thym
Une cuillère à soupe d’origan
Un bâton de cannelle
Le zeste d’un citron vert
Du miel (tant pour tant par rapport à la décoction finale de vinaigre)
Papa Lou a préparé un oxymel rapide il y a quelques jours maintenant alors que je n’arrivais même plus à avaler ma salive tellement j’avais mal à la gorge parce que j’étais malade et que j’ai multiplié ça avec des remontées acides toute la nuit plusieurs jours d’affilés. Résultat: j’ai eu les cordes vocales brûlées. Je n’étais vraiment pas convaincu quand il m’a parlé de décoction de vinaigre de cidre. Je pensais que j’allais souffrir le martyr en avalant ce mélange. Mais ce n’est pas le cas, c’est vraiment ce qui m’a aidé à récupérer ma voix en deux jours. Et j’ai vu la différence dès le premier jour d’utilisation. Il s’agit donc d’une décoction à base de vinaigre de cidre. Il a mis 20cl de vinaigre de cidre dans une casserole, il a ajouté une cuillère à soupe de sauge, une cuillère à soupe de romarin, un bâton de cannelle, une cuillère à soupe de thym, une cuillère à soupe d’origan, le zeste d’un citron vert et il a fait cuire la décoction à petits bouillons pendant 10 minutes. Il a retiré du feu et laissé infusé 10 minutes supplémentaires. Au moment de le mettre en bouteille (dans un petit contenant en verre pour épices dans notre cas), il a mis autant de miel que de décoction. Il a bien secoué tant que le mélange était encore chaud pour faire fondre le miel dans la décoction.
Je dilue une cuillère à soupe d’oxymel dans un verre d’eau bouillante de 20cl et ça n’est pas acide. Je prends deux verres de ce mélange par jour.
A la fin de l’été, nous préparerons un vrai oxymel qui infusera plusieurs mois, pour l’hiver prochain. C’est un remède presque miracle que nous allons adopté définitivement, c’est sûr!
Pour information, nous n’avons pas été malade de l’hiver, malgré cinq ans passés loin des microbes de la France (et oui, les microbes varient d’une région du monde à l’autre). Nous n’avons pas vu un médecin depuis la fin de l’hiver 2019. Les remèdes naturels ne sont pas magiques ou miraculeux, mais les plantes et les épices ont de vraies vertus, de vrais principes actifs dont on tire d’ailleurs de nombreux médicaments.
N’hésitez pas à tester et à me faire votre retour!
A noter: attention au thym pour les mamans allaitantes au thym et au miel pour les jeunes enfants. Renseignez-vous sur les plantes avant d’en faire des infusions et des décoctions, ce sont de vrais principes actifs.
Voici une très bonne recette, quand on a des restes de pain ou de brioche et des fruits sur le point de se gâter et dont on ne sait pas vraiment quoi faire.
C’est une recette qui, dans mon enfance, se déclinait presque toujours autour des cerises noires – car ma grand-mère avait un grand cerisier dans le jardin – mais qui peut très bien se décliner avec d’autres fruits. Cette fois-ci, je l’ai préparé avec des pommes.
Ingrédients pour un battelman pour 4 personnes:
300g de pain ou de brioche rassis
1 litre de lait
15g de sucre vanillé
4 cuillères à soupe de sucre
1 cuillère à café de schnaps ou de rhum
4 pommes
50g de noisettes entières
3 oeufs
2 cuillères à café de cannelle
50g de chapelure
Préparation:
Préchauffer le four à 180°C.
Faire chauffer le lait jusqu’à ce qu’il soit tiède.
Ecraser le pain rassis dans un saladier.
Ajouter le lait et laisser le pain infuser dans le lait.
Pendant ce temps, laver, peler et couper les pommes en morceaux.
Quand le pain est bien imbibé, on peut écraser encore un peu pour ne pas avoir de gros morceaux de pain dans le battelman.
Ajouter le sucre, le sucre vanillé et la cannelle.
Battre les oeufs dans un bol, puis les verser dans le saladier avec le pain et le lait et bien mélanger.
Ajouter le schnaps.
Enfin, ajouter les morceaux de pommes et les noisettes.
Bien huiler/beurrer le moule dans lequel vous allez mettre votre battelman.
Verser la préparation dans le moule, recouvrir d’un peu de chapelure et de cannelle en poudre. Et enfourner pour au moins 50 minutes à 1 heure.
Le battelman se mange tiède ou froid.
Cette recette avec des pommes a eu beaucoup de succès à la maison, mais on peut très facilement faire la même chose avec des cerises, des poires ou des bananes.
N’hésitez pas à me dire si vous testez la recette!
Une nouvelle recette de burger végétarien validée par toute la famille, comme la précédente, à base de légumineuses, nous utiliserons celle-ci comme base et varierons les céréales.
Ingrédients pour quatre burgers:
8 cuillères à soupe de flocons d’avoine (on peut remplacer par n’importe quel autre type de flocons)
3 carottes
1 échalote
4 cuillères à soupe de sauce soja
1 oeuf
1 cuillère à soupe de graines de lin
1 cuillère à soupe de farine
4 pains à burger
Des graines germées
1 yaourt
1 cuillère à soupe de moutarde
Préparation:
Commencer par mixer grossièrement les graines de lin.
Dans un saladier, mettre les flocons d’avoine et la sauce soja. Laisser reposer quelques instants.
Pendant ce temps, laver les carottes et les râper.
Emincer l’échalote.
Ajouter les carottes râpées, les graines de lin mixées et l’échalote émincée aux flocons d’avoine.
Ajouter un oeuf et la cuillère de farine et bien mélanger.
Préparer la sauce à la moutarde: dans un bol, verser le yaourt, la moutarde et poivrer. Bien mélanger. Réserver.
Préchauffer votre four à 180°C.
Faire chauffer une poêle à feu vif avec deux cuillères à soupe d’l’huile d’olive.
Pendant ce temps, faire quatre grosses boules avec le mélange à partir de flocons d’avoine et de carottes. Ecraser légèrement ces boules et les mettre dans la poêle. Les laisser cuire 3/4 minutes sur chaque face.
Pendant que les galettes cuisent, couper vos pains à burger en deux. Les mettre sur une plaque allant en four.
Ajouter les galettes sur la plaque allant au four pour une dizaine de minutes.
Quand les pains à burger sont grillés, il est temps de faire le montage. Déposer une cuillère à café de sauce à la moutarde sur chaque face du burger. Poser une galette et une belle poignée de graines germées. Recouvrir avec le haut du pain à burger.
C’est prêt!
Ces burgers sont vraiment très gourmands. On a tous adoré!
On testera sans aucun doute avec d’autres types de flocons et avec d’autres légumes (pourquoi pas la courgette à l’été par exemple)
N’hésitez pas à me laisser un commentaire si vous testez!
Depuis quelques années, nous essayons de réduire au maximum le nombre de jouets / de cadeaux reçus par les enfants et offerts à Noël (et aux autres fêtes d’ailleurs également). Nous n’avons aucune envie d’entrer dans la surconsommation de cette période et d’apprendre ce gâchis à nos enfants et nous voulons plutôt qu’ils gardent en tête la magie de faire et d’offrir et les beaux moments en famille.
Tout a commencé avec la naissance de Little Miss Sunshine. Nous vivions alors dans 39m2 à trois, avec une seule chambre et une pièce à vivre. Autant dire que nous sommes restés minimalistes dans nos achats en puériculture et jouets pour bébé et que nous avons demandé à nos familles de respecter ce choix, sous peine de ne plus pouvoir nous retourner dans notre appartement. Même si avec le recul, nous avions trop de choses…
Et puis nous sommes partis vivre en Chine, à Shanghai. Dans un appartement d’un peu plus de 150m2, nous n’avions pas le même problème,mais nous n’avons emmené que quelques affaires auxquelles nous tenions particulièrement et quelques habits (un conteneur par avion de moins de 150kg pour trois personnes) et nous avons apprécié ce minimalisme auquel nous avons réussi à nous tenir durant plusieurs années. Nous avons évidement dû acheter quelques meubles pour ce nouvel appartement, mais il était en grande partie déja meublé. A Noël, nous emmenions une valise vide en France que nous remplissions avec les cadeaux de Noël des enfants pour le retour à Shanghai, mais pas plus.
Et puis il y a quatre ans environ, nous avons commencé à faire de plus en plus régulièrement nos cadeaux de Noël nous-même pour les offrir à la famille. Nous trouvons que le geste est d’autant plus fort que c’est quelque chose qui est vraiment fait / créé pour quelqu’un en particulier, il ne s’agit pas juste de rentrer dans un magasin et de prendre la première carte cadeau, ou la première paire de gants que l’on trouve en se sentant soulagé d’avoir trouvé quelque chose (oui, c’est comme ça que je le ressens, comme une obligation stressante)
Cette année, nous avons été fiers de réaliser tous nos cadeaux pour la famille nous-même, dans une logique zéro déchet et de participation familiale.
Il faut avouer que Papa Lou a réalisé la grande partie des cadeaux, avec mon aide et celle des enfants. Il a préparé de la bière de Noël maison et de la bière avec du houblon récolté dans le jardin de Papapa. Il a également préparé une liqueur de prunelles. Il est d’ailleurs allé récolter les prunelles sur les bords de l’Oise avec les enfants.
Nous avons également préparé des savons maison au miel et à la cire d’abeilles, en pain et en petits kougelhopfs « pour les invités ».
A l’école, les enfants ont fait un dessin qui a été reporté sur un torchon en coton bio, et nous les avons acheté au marché de Noël de notre petite commune pour les offrir également aux grands-parents.
Pour ma part, j’ai réalisé du sucre vanillé, parce que dans la famille tout le monde aime faire de la pâtisserie et que c’est très simple à faire et à entretenir. J’ai fait le mien il y a un peu plus de cinq ans maintenant et je l’utilise toujours.
Enfin, seul cadeau vraiment non zéro déchet, notre traditionnel calendrier de l’année avec des photos de nous et des enfants. C’est quelque chose que nous faisons depuis la naissance de Little Miss Sunshine et que nous apprécions tous beaucoup. Il trône d’ailleurs chaque année dans les cuisines de tous les membres de la famille.
Les enfants ont réalisé des étiquettes avec la peinture et des tampons naturels (feuille de lierre, badiane, …) et Little Miss Sunshine a écrit sur les étiquettes.
Nous avons choisi de présenter le tout dans un petit cageot récupéré au magasin bio lors de nos courses hebdomadaires. Donc aucun emballage cadeau n’a été nécessaire.
Pour notre part, nous avons choisi de nous offrir un cadeau dématérialisé familial: une place pour chacun d’entre nous au spectacle Shen Yun qui aura lieu à Paris au mois de mai. Il s’agit d’artistes chinois qui viennent faire une tournée en France et nous nous sommes dit que ça nous rappellerait de beaux souvenirs. C’est un cadeau que nous offrons d’ailleurs également à Petit Panda, qui sera déja parmi nous depuis quelques semaines à cette date.
Et un cadeau nécessaire et utile pour chacun d’entre nous. Quelque chose dont nous avons besoin, que nous achèterions de toute façon ET qui nous fait vraiment plaisir.
Little Miss Sunshine a choisi une paire de bottes El Naturalista. C’est une marque éco-responsable que nous achetons depuis plus d’une dizaine d’années. A l’époque j’avais craqué sur leur style, et depuis que je connais leur éthique, je ne porte plus que cette marque (et des Birkenstock pour l’été, j’avoue) .
Little Smiling Buddha avait besoin de pantalons. Il ne supporte pas les pantalons que l’on trouve dans les grandes enseignes en France, trop étroits à son goût. Nous les achetions jusqu’à présent uniquement en Chine. Nous avons testé autre chose, qu’il semble également apprécier: les sarouels. J’ai craqué sur deux très jolis sarouels de la boutique instagram Les petites menottes . Avec les très jolis motifs, et les belles finissions, il a été aux anges en les voyant.
Petit Panda a également reçu un cadeau. C’est une tradition pour chacun de nos enfants, Papa Lou leur offre une bola vers le 4/5ème mois de grossesse. Cette fois-ci, nous avons découvert les superbes bola en bois de Nativee et nous avons craqué.
J’ai offert trois paires de chaussettes à Papa Lou qui aime par-dessus tout les chaussettes de la marque Mes chaussettes rouges.
Et j’ai reçu de Papa Lou un agenda My365 pour l’année 2020. C’est la troisième année que je l’utilise et je les aime beaucoup. Je ne pensais pas en avoir besoin cette année, et je ne l’ai donc pas acheté en septembre comme je le fais habituellement, mais force est de constater qu’enceinte ma mémoire me fait défaut. C’est donc avec plaisir qu’il m’a offert cet agenda 100% made in France et écologique.
Nous avons glissé chacun de nos cadeaux dans de jolis hottes en lin achetées cette année. Chacun à la sienne et nous les ressortirons dorénavant chaque année pour ne plus utiliser de papiers cadeaux. Et c’est Little Smiling Buddha qui a réalisé les étiquettes avec le nom de chacun.
Ce sont des petits pas. Mais je ne suis pas peu fière de les avoir réalisé. On a vraiment été en accord avec nos principes, on est allé au bout de nos idées et ça, ça fait du bien!
Evidemment on peut toujours faire mieux, plus minimaliste, plus zéro déchet. Mais je suis vraiment fière de ses efforts de la part de toute la famille, y compris des enfants. Suite à notre discussion sur la surconsommation de Noël, les enfants n’ont d’ailleurs demandé aucun jouet à la famille (ils ont privilégié des cadeaux immatériels: abonnement à La Petite Salamandre, abonnement à Epopia, atelier de confection d’un parfum… même s’il y a eu des Légos et un déguisement pour Little Smiling Buddha notamment) et Little Miss Sunshine, qui est née le 31 décembre, m’a spontanément réclamé un cadeau d’anniversaire fait main – une maison en carton pour ses Sylvanian Family.
Et vous, les cadeaux de Noël, vous en êtes où? Vous essayez de limiter ou pas?
Aussi loin que je me souvienne, j’ai eu envie d’un bébé. Je me voyais avec une grande famille, avec trois ou quatre enfants autour de moi. Et dès 25 ans, le fait de ne pas avoir de bébé me pesait. J’y pensais beaucoup. Mais ce n’était jamais le bon moment.
Finalement, avec Papa Lou nous nous sommes mariés à l’automne 2010. C’est à ce moment-là que nous sommes dit que nous allions essayer de faire un bébé l’année suivante. J’avais prévu d’arrêter la pilule, que je prenais depuis de nombreuses années, au mois de janvier. Finalement, j’ai été très malade en janvier, une infection qui s’est tirée en longueur, mal soignée et que le médecin n’arrivait pas à identifier. J’ai mis plus d’un mois à m’en remettre. J’ai finalement arrêté ma pilule en février et j’ai eu la chance de tomber enceinte dans la foulée.
Je pensais que j’allais devoir attendre plusieurs mois, le temps que mon cycle se régule à nouveau naturellement, sans hormone, et je ne pensais pas du tout tomber enceinte aussi vite. Quand j’ai eu un retard de règles, je me suis donc dit que ça devait être mon corps qui cherchait ses marques après des années d’hormones. Et puis une semaine est passée, j’en ai parlé à Papa Lou qui m’a dit qu’on pouvait tout aussi bien faire un test de grossesse. Je me souviens très bien avoir fêté Pâques en famille, à Paris, avec Nonna et GrandPapa. Et puis, ils sont repartis le lundi de Pâques et nous les avons accompagné à la gare de l’Est où nous avons acheté un test de grossesse.
Le lendemain, nous faisions le test. Je n’y croyais pas. Et là, le test m’a indiqué que j’étais enceinte de trois semaines. C’était une magnifique surprise! J’ai pleuré de joie toutes les larmes de mon corps pendant des heures dans les bras de Papa Lou qui était aussi ému que moi. Je suis partie, le jour-même, chez le médecin pour confirmer la grossesse par une prise de sang. Grossesse qui a été confirmée.
Je n’avais aucune idée des démarches à réaliser enceinte. Le médecin m’a dit de trouver une place pour accoucher dans un hôpital le plus rapidement possible. Après quelques recherches, parce que ça me rassurait de savoir que quoi qu’il arrive mon bébé et moi serions en sécurité dans une maternité de niveau 3, je me suis inscrite à l’hôpital Robert Debré. L’hôpital était à 15 minutes de chez nous, je ne me suis pas posée plus de questions.
Je travaillais pas mal à l’époque et je n’ai pas vraiment laissé beaucoup de place à ce premier bébé durant mes journées. J’ai certes eu des nausées durant les trois premiers mois, mais qui se réglaient en n’ayant jamais le ventre vide – je grignotais donc quelque chose toutes les deux heures. J’ai eu un épisode de trois semaines de constipation où je passais mes nuits à pleurer de douleur aux toilettes. Et évidement, le médecin ne pouvait rien me prescrire d’autres que du jus de pommes ou de pruneaux… Ca a été le moment le plus pénible de ma grossesse.
Passés les trois premiers mois, j’ai eu un vrai regain d’énergie et j’ai commencé à sentir le bébé très tôt. Je ne la sentais que le soir, après le repas, quand je me posais enfin au calme, mais je l’ai senti tous les jours à partir du quatrième mois de grossesse.
Ma grossesse s’est très bien déroulée. On a voyagé en Italie, à Venise, durant mon quatrième mois de grossesse et en Espagne en Andalousie autour du sixième mois de grossesse. Nous avons découvert le sexe du bébé lors de l’échographie morphologique. Nous avons très tôt été d’accord sur le deuxième prénom de Little Miss Sunshine, mais nous ne nous sommes mis d’accord sur son prénom que le jour de l’accouchement en remplissant les papiers.
C’est également vers le sixième mois de grossesse que j’ai eu des pertes de sang. A l’hôpital on m’a dit que ça pouvait être anodin, que je ne devais pas m’inquiéter et on m’a prescrit une échographie de contrôle. A l’échographie, ils ont découvert que le placenta était placé très en avant, ce qui provoquait des saignements. Les saignements étaient assez légers, mais inquiétant tout de même pour moi. Heureusement, les saignements ont cessé d’eux-même au bout d’une semaine.
Quelques semaines avant mon congé de maternité, j’ai commencé à être très fatiguée. J’avais pris pas mal de poids, l’hôpital pensait d’ailleurs à un diabète gestationel, j’ai dû faire le fameux test, qui s’est révélé négatif. Le médecin m’a finalement arrêté deux semaines avant la date de mon congé maternité. Je me souviens de mon dernier samedi de boulot. Je suis rentrée vidée en pleurant et avec de grosses contractions. J’ai eu peur d’avoir trop forcée. Finalement, avec du repos tout est rentré dans l’ordre.
J’étais alors persuadé de retrouver mes collègues deux mois et demi après mon accouchement. Nous avions depuis longtemps fait la demande pour une place en crèche et tout ça me semblait dans l’ordre des choses…
C’est à ce moment-là que j’ai fait quelques recherches sur Internet et que j’ai commencé à apprendre pas mal de choses sur l’allaitement. Je n’étais pas archi-convaincue, je n’avais eu personne dans mon entourage qui avait allaité, mais je voulais nous laisser cette chance et c’était important pour moi.
J’ai fait la préparation à l’accouchement classique de l’hôpital. Je ne me suis posée aucune question sur l’accouchement. Je me suis contenté de m’auto-persuader que nous avions déja été des milliards sur terre à accoucher et que si toutes ces femmes avaient réussi avant moi, aucune raison que je n’y arrive pas. Mais je n’ai même pas pensé à vraiment me renseigner. Au mois d’août 2011, une nouvelle série de « télé-réalité » a commencé Baby Boom. Et je regardais chaque semaine ces femmes accoucher et j’essayais de me rassurer en me disant que les autres autour de moi sauront m’aider…
C’est aussi à cette période que j’ai découvert sur Paris, la superbe boutique ApiNapi et ses ateliers – couches lavables, portages et signes avec bébé à l’époque – qui nous ont petit à petit introduit dans une parentalité alternative.
C’est durant cette grossesse que nous avons commencé à acheter plus de produits bio, que j’ai arrêté de mettre du déodorant et depuis ce temps également que je n’utilise plus que du savon d’alep pour me laver – j’ai mis plus de temps à changer de shampoing – et que j’ai stoppé d’utiliser toutes les crèmes cracra qu’on trouve dans le commerce pour tout et n’importe quoi – que j’ai remplacé au besoin par du beurre de karité bio. Une vraie première prise de conscience.
Lors de la dernière échographie, on m’a prédit un énorme bébé et on m’a renvoyé vers l’hôpital pour un avis d’un gynécologue. J’ai eu droit à une autre échographie à l’hôpital qui m’a prédit un tout petit bébé avec un poids-plume et une contre-échographie à refaire pour confirmation. Effectivement, une des artères du cordon ombilical était bouchée, et on m’a prédit un petit bébé qui ne grossirait certainement plus pour son dernier mois dans mon ventre.
J’ai été un peu stressé durant cette période. Par toutes ces échographies, les avis et leur contraire… J’avais pris beaucoup de poids – 36kg! Avec le recul, c’était de la rétention d’eau – et je ne me sentais plus bien du tout dans mon corps. Mais comme je n’avais pas de diabète, ils m’ont laissé tranquille à l’hôpital.
Ma date d’accouchement était prévu le 7 janvier 2012. Lors d’une des dernières échographies, ils ont changé la date de terme pour le 3 janvier. Je m’attendais fortement à accoucher entre Noël et Nouvel An. J’ai eu de grosses contractions le 24 décembre toute l’après-midi alors que toute la famille était autour de nous pour préparer Noël en famille, à huit dans notre mini appartement parisien.
Toute la famille garde d’ailleurs un super souvenir de ce Noël un peu particulier, où nous nous sommes régalés des petits plats de Papa Lou en mode camping assis par terre autour de la table basse...
Les vraies contractions ont finalement commencé le 29 décembre vers 21h. Mais je vous raconterai mon accouchement dans un autre article…
Je vous l’annonçais dans un précédent article, malgré quelques difficultés, nous avons eu la chance de pouvoir louer la première maison sur laquelle nous avons eu un coup de coeur. J’essaierai d’ailleurs de préparer un article avec des photos de la maison dès que nous serons un peu mieux installé.
Nous avons donc pu signer le bail, faire l’état des lieux et récupérer les clefs de la maison dès la fin du mois d’août. Nous avons ainsi pu profiter d’une semaine avec la maison vide pour revenir dans la région parisienne et rafraichir les peintures.
Papa Lou a repris le travail le 2 septembre à Paris. Les enfants ont passé quelques jours chez Papapa et Mamama et moi et mes beaux-parents, nous sommes revenus en région parisienne pour nous atteler au nettoyage et au rafraichissement des peintures de la maison.
J’ai également profité de ces deux jours dans notre nouveau village pour terminer d’inscrire les enfants à l’école. Une fois que nous avions signé le bail, rien ne nous empêchait plus de les inscrire à l’école. Mais ce n’était qu’une pré-inscription. Ce n’est qu’après avoir eu le rendez-vous avec chacune des directrices des deux écoles et d’avoir fixé la date de leur rentrée au lundi 16 septembre que les inscriptions ont été définitives.
Nous sommes revenus en Alsace après cette courte semaine en région parisienne dès le vendredi soir. Papa Lou n’est pas rentré en Alsace. En effet, je devais reprendre la route dès dimanche matin avec Mamama et les enfants pour revenir en région parisienne, pour le vrai déménagement.
Nous avons attendu la confirmation de la livraison de notre conteneur avec impatience. Il était prévu qu’il arrive le lundi 9 septembre. Evidemment toute notre installation et la reprise de l’école dépendait de la livraison du conteneur, puisque nous n’avions sinon aucunes de nos affaires. C’est aussi pour cette raison que je n’ai demandé la rentrée des enfants que le lundi suivant pour m’assurer d’avoir une semaine de battement pour le conteneur au cas où il devait arriver plus tard…
Mais nous avons eu énormément de chance! Le conteneur a été contrôlé et relâché par les douanes dans les temps, la livraison était bien prévu lundi matin à 8h…
J’ai donc chargé la voiture avec Papapa avec les affaires que nous avions en Alsace (dois-je préciser qu’il s’agissait essentiellement de feuilles de thé, de matériel pour faire de la bière, du savon et du tofu…). Et nous avons quitté l’Alsace tôt dans la matinée du dimanche pour arriver milieu d’après-midi en région parisienne et décharger la voiture à la maison.
Je précise que durant le temps où nous étions en région parisienne, l’entreprise de Papa Lou nous payait un appartement à Meudon. C’est donc là que nous avons logé durant tout ce temps.
Et lundi matin, avant 8h, le conteneur était devant la porte de notre maison. Le voici, ce conteneur qui a contenu toutes nos affaires durant près de deux mois. Je vous ferai un article spécifique sur le déménagement international pour vous en parler plus précisément.
Je tiens tout de même à préciser que tout avait été vraiment très bien emballé par les déménageurs chinois qui ont vraiment fait un sacré bon boulot, surtout par rapport aux déménageurs français que nous avions eu lors de notre départ en Chine.
Les déménageurs ont passé la matinée à déposer les cartons dans les différentes pièces de la maison et à déballer et remonter les meubles. Ils ont terminé leur travail vers 13h. De notre côté, nous avions commencé à ouvrir les cartons et ranger nos affaires, ce que nous avons poursuivi durant plusieurs jours…
Petit à petit, nous avons commencé à nous installer vraiment. Nous avons retrouvé nos affaires. Les enfants ont passé une semaine à ouvrir leur carton de jeux et à les redécouvrir un à un, toujours avec le même émerveillement! Entre les cartons et la balançoire dans le jardin, je ne les ai pas entendu pendant toute la semaine!!!
C’est avec un grand bonheur que j’ai pu recommencé à cuisiner avec mes propres affaires. J’ai pris un plaisir immense à le faire avec les enfants, comme nous l’avions toujours fait jusqu’à présent. Little Smiling Buddha gagne de plus en plus en autonomie et c’est vraiment très agréable! Quant à Little Miss Sunshine, du haut de ses 8 ans, elle est quasiment capable de tout faire seule.
Je me suis remise à mes listes de menus de la semaine (d’ailleurs je devrais les remettre en ligne, car ça fait partie des choses qui vous intéressaient pas mal!) ainsi qu’à mes listes de courses.Nous avons décidé d’acheter un maximum de choses au marché de producteurs locaux et au magasin bio de producteurs français. C’est beaucoup plus simple ici de limiter ses déchets, d’acheter en vrac, de faire des efforts sur ce que l’on achète, et c’est quelque chose sur lequel nous allons vraiment travailler en famille dans les prochains mois.
Nous avons commencé à découvrir la nature environnante. Nous sommes à moins de 5 minutes à pied des champs, de la forêt et des bords de l’Oise. Nous sommes déja allés récolté des noisettes fraîches pour le petit-déjeuner et des mûres avec lesquelles Papa Lou a préparer un sirop pour l’apéritif des enfants.
La maison commence tout doucement à ressembler à une vraie maison, avec des meubles, un semblant de décoration, des lits, des jouets qui traînent, un barbecue dans le jardin, des pommes de terre et des carottes dans le cellier… Il ne nous manque que le canapé, la table basse et la table de la salle à manger. Le canapé arrive sous peu. Quant aux tables, elles ont été commandé et sont en cours de production…
Nous avons profité d’avoir une cheminée pour commander du bois pour alléger la facture d’électricité cet hiver. Avec quelques belles flambés le soir avant de s’endormir, les murs de la maison seront moins froid pour la nuit… Nous avons également fait le choix de choisir un fournisseur d’électricité verte, mais là encore, je vous en parlerai dans un article dédié à tous ses petits pas que nous sommes entrain de faire vers une consommation plus raisonnée…
Lundi, 16 septembre, les enfants ont fait leur première rentrée en France, mais je vous en parlerai bientôt dans un article spécifique… Ce retour à la routine marque la fin de notre emménagement. Même si tout n’est pas terminé…