Fête nationale

C’est la première fois que j’ai passé le 14 juillet à Paris. J’avais déja vu le défilé sur les Champs Élysées à la télévision comme 90% des Français, je suppose, j’avais déja entendu parler du feu d’artifices et des concerts un peu partout dans la capitale ce soir-là, mais je n’avais jamais expérimenté…

Comme je vous l’avais précisée, la journée du 14 à plutôt mal commencé… Mais après beaucoup de repos et ma piqure, ma tête allait un peu mieux vers midi. On a donc décidé, mon Lou et moi de rejoindre Caro, qui avait assisté au défilé du 14 juillet sur les Champs Élysée… Je ne sais pas si je vous l’avais déja dit, mais j’habite juste entre les Champs Élysée et la Tour Eiffel, à même pas 10 minutes à pied des deux…

La Grande Dame de Fer

La grande Dame Parisienne

Nous nous sommes donc embarqués dans une marche à pied effrénée qui devait nous mener aux Champs Élysée afin de retrouver Caro avant d’aller trouver un restaurant. La traversée des Champs Élysées, même une heure après la fin du défilé a été atroce… Et on a jamais pu rejoindre Caro. Il y avait encore un monde fou et toutes les rues étaient bouclés à cause de la Garden Party de l’Élysée. Après une heure de marche et une ruée vers le seul métro ouvert du quartier – vous pouvez imaginer le monde! – on a finalement rejoint Caro dans le quartier des Halles. On a alors dégusté un croque monsieur vite fait bien fait… L’après midi c’est déroulé entre promenade, shopping et sieste…

La foule sous la Tour Eiffel

La foule sous la Tour Eiffel

Dans la soirée, nous avons décidé d’aller voir le feu d’artifice sur le Champs de Mars. Ma migraine s’était  bien calmée. A 19h, le Champs de Mars est déja noir de monde. Nous avons tout de même réussis à trouver une petite place – minuscule et limite assis les uns sur les autres – pour pique-niquer. Nous avons donc eu la chance d’assister au concert de Nelly Furtado et Michel Polnareff…

A 22h30, le feu d’artifice a été tiré. Il était vraiment magnifique – je m’attendais plutôt à être déçue –  sur le thème du cinéma… Je crois que je n’avais jamais vu autant de monde de toute ma vie! Vers 23h30, nous avons finalement quitté Caro qui a tenté tant bien que mal de joindre son hôtel deux stations de métro plus loin et nous avons essayé de joindre notre appart. Il s’est avéré que c’était quasiment mission impossible! Alors que le trajet Champs de Mars – appart se fait en vingt minutes en temps normal, entre les rues bloquées par les CRS et le monde, nous avons mis plus d’une heure et quart à rentrer… bien fatigué.

Caro et Moi

Caro et Moi sur le Champs de Mars

Je crois que finalement, l’année prochaine on regardera le feu d’artifice d’une des buttes de Paris qui offre une vue sur la Tour Eiffel ou alors on ira se coucher… Je n’ai décidément plus envie de revivre une telle galère pour rentrer chez moi!

La soirée a été vraiment sympathique, malgré ses petits désagréments, mais tellement stressante!

Chez moi, ca n’est pas vendredi 13 le problème, mais samedi 14!

Sans doute aurez-vous remarqué mon absence ses derniers jours… Non, je ne suis pas partie en vacances, mais j’ai quand même pris un peu de bon temps dans ma nouvelle ville: Paris.

Comme je vous le disais vendredi – il faut suivre! – , une de mes meilleures amies, Caro est venue passer le weekend et les deux premiers jours de la semaine avec nous. Elle est arrivée vendredi soir avec le TGV Est vers 19h30. Ma journée du vendredi 13 c’était très bien passée jusqu’ici…

Vendredi soir, nous sommes donc allés prendre notre repas dans le quartier latin après avoir déposé les affaires de Caroline à l’hôtel. Nous sommes allés chez un petit grec aux menus pas très chers, à la bouffe pas exceptionnelle mais au moins il y avait de l’ambiance… A 23h, nous sommes rentrés chez nous puisque le lendemain, une grosse journée de travail m’attendait…

Samedi matin, debout à 5h45 pour partir au boulot à Versailles. Un peu avant 7h, je sors de chez moi avec déja une belle migraine… J’adore me réveiller avec la migraine, vous ne pouvez pas vous imaginer. Arrivée à la station de RER, tous les trains sont notés comme annulés ou retardés… Je me demande comment je vais bien réussir à joindre Versailles ce matin pour aller bosser… Ma migraine persiste et est de plus en plus violente – faut dire aussi que je n’ai pas été très assidue dans mon  traitement ses dernières semaines… Ca faisait longtemps que je n’en ai plus eu d’aussi violente.

J’essaie de patienter… Mais les trains n’arrivent pas. Je vais donc demander a un agent de la SNCF quand les trains arriveront (je doit être au boulot à 8h moi!) et il n’en a aucune idée. Le trafic est perturbé m’annonce-t-il! Chouette, je ne l’aurai pas deviné! Je note au passage une affiche qui annonce que la station sera fermé à partir de 16h le jour même à cause des festivités du 14 juillet… Et comment je fais pour rentrer ce soir après minuit moi? Je retourne donc chez le contrôleur qui me prévient que oui mon train partira bien à 23h50 de Versailles ce soir – encore faut-il que je ne le loupe pas! – mais que le traffic sera certainement perturbé à cause des festivités… Et là, je panique… Comment je rentre chez moi sans RER ce soir? Sans métro? Et sans téléphone portable – bien sûr il faut qu’il tombe en rade à ce moment-là!

Ma migraine empire, ce n’est pas possible d’aller bosser dans ses conditions. Je décide donc de rentrer à l’appart et d’appeler le château de Versailles pour leur dire que je ne vais pas pouvoir travailler aujourd’hui. Je me remets au lit et me rendors. Un peu plus tard, j’appelle tout de même le médecin pour qu’il me refasse une ordonnance de mon traitement anti-migraineux afin que je puisse calmer cette crise. Au passage, il me fait une piqure d’anti-douleur et d’anti-vomitif… Quelle bonne idée! Personne ne m’avait jamais proposé de piqure – bien plus efficace et rapide à agir contre la douleur – jusqu’à aujourd’hui… Je me suis encore recouchée quelques heures…

Bref, pour moi ce n’est pas le vendredi 13 qui m’a posé problème… Mais bien le samedi 14! Je dois avoir mon horloge biologique en retard d’une journée… Heureusement que la suite de la journée a été moins catastrophique… 😉

Retrouvez bientôt la suite de mon weekend… Je décide de faire des épisodes… ça permet de tenir le public en haleine 😉

Vendredi 13

Alors à vous, ça vous porte bonheur ou malheur?

De mon côté, j’ai beaucoup de choses à faire aujourd’hui… Mettre à jour mon blog de lecture, passer chez la retoucheuse, passer à la fac, trouver une bibliothèque intéressante, acheter des bouquins pour les cours,… Bref que des choses passionnantes 😉 On verra ce soir si ça aura été une bonne journée ou non!

Ce soir, Caro arrive à Paris pour quelques jours. Elle passera le weekend avec Arnaud – oui parce que je vous rappelle, moi je bosse! – (au moins il ne sera pas tout seul) et on passera lundi et mardi ensemble. J’avais bien envie de voir une petite partie du défilé du 14 juillet sur les Champs Élysées, mais malheureusement ça ne sera pas encore pour cette année…

Je suis déja fatiguée rien qu’à penser à mon weekend!

Ah! Les touristes…

Je ne pensais pas devenir une parisienne râleuse aussi rapidement… Moins de trois semaines que je suis à Paris et déja les touristes me tapent sur le système! Il faut dire que j’avais déja du mal avec les touristes à Strasbourg…

Il faut également dire que vu mes horaires de travail le weekend – comme vous avez pu le noter dans mes précédents posts – quand je rentre le soir, que ce soit à 19h ou à 00h, je n’ai qu’une envie, c’est me réfugier dans une bulle où ne percerait nul bruit et nulle agression olfactive…  L’espoir fait vivre…

Le premier samedi de boulot, j’étais exténuée à 19h par ma journée. J’ai donc sauté dans le premier RER qui attendait sur le quai. Il partait quelques minutes plus tard, mais il y avait encore de la place assise. Chouette! Je m’installe donc en haut contre une fenêtre, mon iPod sur les oreilles et le regard dans le vide. En face de moi vient s’assoir un couple de touristes, étrangers apparement bien que je ne sache pas de quelle nationalité ils pouvaient être. L’homme a une curieuse manière de se râcler la gorge ou plutôt de renifler, enfin bref un sale bruit de râclement de fond de gorge, qu’il émet toutes les deux minutes… Une horreur. Sa femme semble ne rien remarquer, elle lui sourit d’un air ébahit. Une image tout simplement dégoûtante…

Le deuxième jour de boulot – dimanche qui suit donc – je termine de même à 19h. Je saute encore une fois dans le premier RER qui est à quai. Je suis quasiment seule dans le wagon – miracle! Je m’installe donc dans un siège contre la fenêtre, mon iPod sur les oreilles et me plonge dans mon livre – je lis actuellement Luz ou le temps sauvage d’Elsa Osorio, un très beau livre – sans attendre. Un groupe de cinq jeunes japonais s’installent à côté de moi. L’un d’entre eux à l’air vraiment fatigué, il s’écroule quelques minutes après le départ du train. J’essaie désespérement de me coller le plus possible à la fenêtre, mais rien n’y fait il s’est limite endormi sur moi… Le reste du groupe n’arrête pas de bouger, de parler avec les mains, de gueuler – ben, oui c’est connu les touristes se sentent toujours seuls -, de ronchonner, de râler dans leur jargon… J’ai beau monter le son, rien n’y fait, je n’arrive pas à entrer dans mon livre…

La semaine suivante, samedi. Cette fois, j’espère ne pas avoir à supporter les touristes. Je saute in-extrémis dans le dernier RER de 23h50. Je suis debout depuis 5h45 le matin et j’ai un peu plus de 15h de boulot dans les dents… Je m’écroule sur un siège. Une floppée de touristes entrent encore au dernier moment et s’entasse devant les portes. Je suis à la limite de m’endormir, je lutte… Cinq minutes après le départ, une femme s’avance vers moi: « Je suis enceinte » dit-elle avec un accent horrible. Je ne réagit pas tout de suite et me demande ce qu’elle me veut – je suis complètement déconnecté du monde à ce moment-là. Finalement je me lève en la maudissant… Pourquoi moi? Elle est peut être enceinte – bien qu’elle n’était pas plus épaisse que moi – mais moi j’ai quinze heure de boulot dans les dents! Je suis naze, je n’en peux plus. Je n’ai qu’une envie c’est de mettre des claques à toute cette floppée de touristes qui jacassent affreusement.

Arrive dimanche soir. Je rentre cette fois un peu plus tôt vers 17h30. Je fonce dans le premier RER qui est déja overplein! Je force un peu pour entrer. Les touristes prennent une place hallucinante : ils s’étalent et refusent tous simplement de bouger. La sonnerie retentit mais un groupe de 6 anglaises forcent encore le passage et tentent de s’incruster dans le wagon. Je suis complètement écrasée. Derrière moi, des touristes espagnols qui poussent dans l’autre sens parcequ’ils ne veulent pas bouger d’un pouce. Finalement, les anglaises arrivent à entrer, mais nous sommes compresser par les espagnols qui poussent toujours dans l’autre sens pour nous faire ressortir du train. Au bout d’un moment, la place s’homogénéise à nouveau. Finalement, il y avait largement de place pour tout le monde… mais bon. Les touristes espagnols n’arrêtent pas de parler. Il y en a un, celui qui est juste derrière moi, qui a une super haleine de fumeur qui digère mal, c’est terrible. Il n’arrête pas de brailler… Je ne comprend rien, mais ils m’énervent vraiment. A chaque arrêt, ils essaient de lire le nom de la station et le répètent au moins trois fois chacun avec un accent des plus terribles. Devant moi, les anglaises se racontent leurs histoires de coeur… Je suis d’ailleurs étonné de les comprendre aussi bien! Elles sont franchement d’une futilité affligeante… Je sors du train 30 minutes plus tard… au bord de la crise de nerf!

Décidement, les touristes me tapent franchement sur les nerfs! Ca ne leur arrivent jamais de penser qu’ils ne sont pas seuls et que tout le monde n’est pas en vacances à glandouiller comme eux! Grrr…

Journée entre filles

Jeudi après midi, je reçois un coup de téléphone d’Alex, une de mes meilleures amies qui vit actuellement en Alsace. Elle me demande si on peut se voir le lendemain puisqu’elle vient sur Paris pour la journée afin de faire son visa colombien avant de partir travailler en Colombie dans une semaine… Bien sûr que oui!!!

Le lendemain – vendredi donc pour ceux qui suivent – vers 10h30, elle sonne à la porte. Elle a déposé tous ses papiers au consulat et doit attendre 16h pour récupérer son petit bout de papier magique… On décide donc de passer le reste de la journée toutes les deux – mon chéri travaille jusqu’à 18h en règle générale.

On commence donc notre épopée parisienne par un petit resto du 17ème arrondissement – un quartier tout à fait sympathique qui me plairait bien (à noter pour le prochain déménagement) – un petit restaurant italien. On continue notre journée entre filles par une balade dans le quartier de la gare Saint Lazare. Les soldes nous permettent de faire tout un tas d’essayages de chaussures et de bijoux… mais pourtant on n’a pas craqué.

16h. On retourne dans le quartier des ambassades (comprendre les Champs Élysées) pour récupérer le visa d’Alex. Ca y est, pour la première fois de ma vie, je suis entrée dans une ambassade. J’ai été sur le territoire colombien pendant quelques minutes! 😉 En sortant, on tombe sur un petit magasin de chaussures en plein déstockage… Une aubaine! Des chaussures tout simplement magnifiques et à un prix battant toute concurrence… J’ai trouvé une superbe petite paire de chaussures noires à talons très haut et super cofortables pour 25 € à la place de 85 €… Elles sont magnifiques et vraiment très agréable à porter malgré leurs talons hauts. Je suis vraiment très contente d’avoir craqué. J’aurai pu craquer sur beaucoup d’autres encore… Pour une fois que je trouve des chaussures qui me plaisent et qui me vont comme un gant! J’y retournerais peut être cette semaine…

On est ensuite allé boire un verre ensemble à côté des Halles en attendant Arnaud qui devait nous rejoindre vers 18h. Finalement, on est allé manger des tapas dans un petit resto-bar à tapas dans le centre proche de Beaubourg. C’était une soirée – ou plutôt un début de soirée – vraiment très agréable. Alex nous a quitté vers 19h30 pour aller prendre son avion et rentrer en Alsace avant de quitter la France pour la Colombie la semaine prochaine…

Alex et moi

Alex, je t’adore! Reviens-nous vite!

Crise d’achats frénétiques

En ce moment – tout le monde l’aura remarqué – c’est les soldes. En règle générale, je suis toujours très déçue par les soldes. La plupart des magasins sortent des vieilleries et des invendus des années passées et sauf si vous avez THE coup de bol, vous ne ressortirez qu’avec des truc qu’on ne met plus depuis déja un an…

Sauf que cette année, je suis à Paris. Et à Paris, il faut le dire, il ressorte quand même moins leur vieux bordel dans les grandes boutiques durant les soldes. J’ai donc décidé de me faire plaisir – ça va faire moins plaisir à mon banquier… mais bon…

La semaine dernière, nous nous sommes donc promenés et avons fait les soldes pour voir ce que je pouvais bien trouver. J’avais besoin de tout un tas de chose et j’avoue, j’ai trouvé tout un tas de choses…

  • Une tunique bleue, marron et blanche de chez Sinequanone
  • Un pull beige à grosse maille de chez Naf-Naf
  • Une robe kaki genre tunique romaine de chez Kookaï
  • Un débardeur noir bien sympathique de chez Morgane
  • Des tongs fantaisies bleue et blanc avec de jolis papillons dessus
  • Une paire de chaussures noires à talons hauts
  • Un ensemble marron et blanc de chez Body One
  • Une nuisette rose de chez Body One

Bref, je me suis régalée… et j’espère encore trouver une paire de basket fantaisie et un sac à main pour cet été. J’y retourne cette semaine! 😉

Au pas de courses! S’il vous plait!

Comme je vous l’avais annoncé dans un précédent post, j’ai trouvé un boulot d’été au château de Versailles.

Samedi, la journée a été rude. Debout à 5h45, petit déj’, préparation suivi d’une heure de transport en commun (Métro + RER), arrivée au boulot à 8h15. Au turbin de 8h45 ( après 30 minutes de briefing ) à 12h30, pause repas d’une heure, et reprise de 13h30 à 17h. Recomptage de la caisse. 17h30 à 19h pause repas. Rebriefing à 19h. 19h30 à 22h encore au turbin. Recomptage de la caisse 22h30 à 23h30. Courrir après le dernier RER de 23h50. Arrivée à Paris à 00h20. Retour à l’appart à 00h40. Douche et au dodo vers 1h30. OUF!

Dimanche debout à 6h pour une nouvelle journée de boulot. Une journée qui s’annonce difficile vue le nombre d’heures de sommeil que j’ai eu la nuit d’avant… Je suis cette fois placée à une caisse du jardin de Versailles du côté du grand canal et non pas du côté du château. Un endroit vraiment très calme, peu de gens à part les Versaillais entrent par ces entrées.  Mais une surprise m’attendait…

Vers 10h30, j’attendais patiement alors que je n’avais encore vendue aucune entrée depuis 9h. Appuyée contre une rembarde avec deux controlleurs, en pleine discussion. Beaucoup de joggeurs autour du grand canal, certains tentent de rentrer sans billet, les controlleurs les refoulent… Quand arrive un groupe de 6 ou 7 joggueurs. Un des controlleurs s’avance pour les arrêter quand l’autre la tire par la manche et lui dit « non… pas eux! » Intriguée je me tourne alors vers les joggueurs pour les regarder de plus près… C’était M. Le Président de la République et ses gorilles… Bref, Nicolas Sarkozy est passé au pas de courses devant nous, pour faire son jogging dans les jardins de Versailles. Je n’ai malheureusement pas eu le temps de le prendre en photo… je n’avais même pas mon appareil sur moi en fait. Mais la prochaine fois, c’est promis, j’emmène mon appareil photo!

En bref, ça a été l’attraction de la journée… C’est le premier Président de la Réublique que je vois pour de vrai! Je pense même que c’est le premier VIP que je vois de ma vie! Au moins cette petite « attraction » m’aura permis de tenir le choc de la journée à ne rien faire ou presque (j’aurai quand même vendue environ 130 tickets!)… 😉

Un long weekend qui se répetera encore la semaine prochaine…

Un petit boulot…

Depuis mercredi soir, je suis officiellement parisienne. Une semaine déja…

Je suis arrivée avec mes bagages – 5 valises et paquets + ma petite Dolly – à la gare Montparnasse vers 23h. Mon Lou est venu à ma rencontre. J’avais passé mes trois derniers jours à Nantes à ranger, faire des cartons, trier nos affaires, nettoyer l’appartement afin qu’il soit tout propre et rangé pour que l’agence puisse commencer les visites dès la semaine suivante.

Autre préoccupation du moment – hors déménagement – trouver un petit boulot pour l’été mais aussi pour la rentrée afin de pouvoir mettre un petit pécule de côté. J’ai donc passé ma journée de jeudi à faire le tour des magasins à proximité de l’appartement pour distribuer des CV et vanter mes services… Plusieurs responsables de magasins se disent intéressés et me promettent de me rappeller… Tu parles. Je n’ai jamais eu de leurs nouvelles. Heureusement que j’avais postulé via internet à différentes annonces trouvées pour des jobs étudiants.

Jeudi soir, j’avais déja rendez-vous avec une maman qui cherche quelqu’un pour garder ses trois petits monstres de 18h à 20h trois jours par semaine à partir de la rentrée. J’avoue que je suis très intéressée. Malheureusement, elle a encore deux autres personnes à rencontrer… J’attends qu’elle me recontacte.

Vendredi matin, le téléphone sonne. C’est le château de Versailles qui est intéressé par ma candidature en tant que caissière. A leur humble avis, je correspond tout à fait au profil -chouette moi qui voulait à tout prix éviter le coup de la caissière cette année! Rendez-vous dans l’après midi pour un entretien. Arrivée au château, je poireaute 1h dans une salle avant que l’on daigne venir me rejoindre. « Désolé on est overbooké! ». L’entretien se passe bien, on m’embauche pour être caissière à l’entrée des jardins de Versailles pour les grandes eaux musicales et les grandes eaux nocturnes… Je commence samedi – donc le lendemain!

Bref, j’ai trouvé un job d’été beaucoup plus rapidement que ce que je pensais. Finalement je travaille tout l’été uniquement le weekend, le samedi et le dimanche. Horaires ingrats: Samedi 8h15 – 18h30 puis 19h30 – 23h30 et dimanche 8h15 – 18h30. Ajouter à celà 1h10 de métro et de RER C le matin et le soir et traduisez: plus de weekend pour moi tout l’été. Mon Lou n’est pas très emballé car lui travaille comme tout le monde – toute la semaine de 8h à 18h… Résultats, à part les soirs de semaine, on ne fait que se croiser et dormir ensemble… Mais bon c’est juste pour deux mois!

Contrairement à ce que je pensais, après mon expérience de ce weekend, le travail n’est pas si dur et même les horaires sont supportables. C’est moins fatiguant qu’à la caisse d’un supermarché! On voit beaucoup de monde, on parle beaucoup anglais et un peu allemand quand j’en ai l’occasion… bref, on ne s’ennuie pas. Je pense pouvoir supporter ça dix weekends de suite…

Hier, j’ai eu un nouvel entretien pour un boulot de soutien scolaire à la rentrée. C’est un organisme « Côté cours » qui m’a embauché. Ca à l’air d’être sérieux ou en tout cas plus humain que Complétude et compagnie… J’ai déja eu une proposition: suivre un petit garçon de CM2 sur l’année, trois fois par semaine pendant une heure et une semaine de remise à niveau juste avant la rentrée avec 1h30 de cours par jour. Ca me tente beaucoup, mais j’aurai voulu avoir la réponse de l’autre maman d’abord… Finalement je pense que ce sera plutôt cette option que je vais prendre puisqu’elle est assurée!

Bref, voila comment en moins d’une semaine, j’ai trouvé du boulot pour cet été et même déja pour la rentrée… Je suis plutôt contente de moi…

A moi Paris!

Un dernier week-end à Nantes

Me voilà de retour à Nantes depuis hier soir après avoir fait une escale d’un peu plus d’une journée à Paris.

Je suis arrivée à Paris jeudi vers 14h30. J’ai eu la chance d’avoir un TGV direct entre Colmar et Paris Est, c’est très agréable! J’ai passé mon jeudi après midi à ranger et aménager l’appartement à Paris à mon goût. Maintenant au moins on a une idée de ce qu’on va encore pouvoir ramener de Nantes à Paris!
Dans la soirée, nous sommes allés nous promener dans Paris pour la fête de la musique. On s’est d’abord promener dans le quartier des Halles et de Beaubourg où on a vite mangé une galette avant de partir vers le quartier latin avec Alex qui nous avait rejoint. On s’est promené un bon moment avant de s’installer à la terrasse d’un bar pour boire un verre. J’ai été très contente de revoir encore une fois Alex avant qu’elle ne parte en Colombie pour au moins un an… On est rentré pas trop tard car mon Coeur avait sa présentation de mi-stage le lendemain…

Vendredi j’ai fait une grâce mat’ avant de partir à la recherche d’un boulot dans le 16ème arrondissement. J’ai fait le tour des magasins du quartier pour proposer mes services. Certains avaient l’air très intéressé alors maintenant il n’y a plus qu’à attendre et à espérer (enfin je vais continuer mes recherches en attendant…)
Hier soir à 21h nous sommes donc rentré à Nantes… Dernier voyage… Ca m’a fait très bizzare de revenir à Nantes, d’autant plus que je m’étais enfin fait à l’idée de vivre sur Paris… Mais quand on voit Nantes, on a plus aucune envie de vivre à Paris…

Bref, on va passer notre dernier weekend dans notre petit nid (déja bien entamé il est vrai…)… alors profitons!

Les soucis des déménagements

Comme vous avez déja dû le comprendre, je suis en plein préparatif de déménagement. Pour ceux qui n’ont pas suivi, je déménage la semaine prochaine à Paris dans un petit studio meublé de 20m2 que mon Chéri loue depuis quelques mois. Du coup, l’appartement de Nantes étant beaucoup plus grand, nous allons devoir trouver une solution pour stocker nos meubles jusqu’en octobre – date à laquelle mon Chéri devrait avoir enfin un boulot suite à la fin de son stage!

On a donc trouvé la solution du garde-meuble sur Paris qui nous semble la plus économique quand au regard des tarifs de location de camionette pour un trajet Mulhouse-Nantes-Mulhouse (on aurait pu ramener nos meubles en Alsace chez nos parents). Je passe donc mes après-midi entre la recherche d’un petit boulot cet été sur Paris (euh, si quelqu’un a quelque chose à me proposer je suis prenante) et la recherche d’une solution pour le déménagement (location d’une camionette, devis de garde-meuble,…) J’ai un peu l’impression de ne faire plus que cela…

Le pire c’est que le déménagement va se faire en trois fois.

  1. Je déménage de Nantes vers Paris avec ma valise (la semaine prochaine le 28 je serai normalement sur Paris)
  2. On déménage les meubles de Nantes vers Paris dans un garde-meuble le weekend du 20 juillet.
  3. On trouve un appartement plus spacieux sur Paris et on déménage au courant du mois d’octobre si tout se passe comme prévu…

Et tout ça, sans compter que les cartons devront être fait à la dernière minute le weekend même du déménagement… Bref, je suis pas encore sortie de mes soucis de déménagement!!!