L’Ange du bizarre, c’est une magnifique exposition qui se tient actuellement au musée d’Orsay sur le romantisme noir. J’ai toujours été très attirée par ce courant qui nait au milieu du XVIIIème siècle, que ce soit dans la peinture, la littérature ou le cinéma. Je me suis donc fait une joie de m’y rendre avec une amie dont les goûts sont très proches des miens. Ce qui n’était pas prévu, c’est la présence de Little Miss Sunhine dont la Nounou a pris quelques jours de congé. Mais la Miss a l’habitude des musées et est toujours très sage.
Crédit Photo: Musée d’Orsay
Il est vrai que je connaissais déja un grand nombre de tableaux, mais j’ai toujours autant de plaisir à les redécouvrir. Mais l’exposition est magnifique. Elle se divise en trois grandes parties chronologiques. Les deux premières – mi-XVIIIème à fin XIXème et fin XIXème siècle à la grande guerre – sont mes préférés. Je suis beaucoup moins attirée par le surréalisme qui entre en scène après la Première Guerre.
J’aime la période où l’on mêle réel et irréel. Lorsque les peintures demeurent encore très académique et inspiré du style religieux, mais qu’on y troue un rien de subversif. L’exposition est vraiment très vaste et j’ai beaucoup aimé le fait qu’elle soit ponctué d’oeuvres cinématographiques. Seul regret, mais c’était à prévoir, on ne peut pas prendre de photos. Par contre, comme à leur habitude au musée d’Orsay, le catalogue est magnifique et très complet – quoique très cher.
Nous y avons passé plus de deux heures. Il ne nous est malheureusement plus resté de temps pour faire un tour des expositions permanentes. 13h passé, Little Miss Sunshine crie famine, et mon estomac de même. C’est le sourire au lèvres que nous quittons le Musée d’Orsay pour une promenade le long de la Seine…
—–
L’Ange du bizarre. Le romantisme noir de Goya à Max Ernst.
Jusqu’au 23 juin 2013.
Tarif: 12€.
Mais l’Ange du bizarre c’est aussi une nouvelle d’Edgar Allan Poe, à découvrir ou relire là-bas.