Hier matin, j’ai à nouveau eu la chance de passer la matinée à l’École du Thé. C’est avec plaisir que j’ai pris le chemin de la dégustation des thés verts de ce printemps 2009.
Cette formation a été plus simple que la précédente. Déguster onze darjeelings de printemps, même si c’est très intéressant, reste éprouvant pour l’estomac et les papilles.
La dégustation a débuté par les deux premiers thés verts japonais que nous ayons reçu. Ma préférence va au Tamaryokucha Premium… Mais je n’ai désespérement pas eu de déclic pour les thés verts japonais. J’aime en boire une tasse de temps en temps, mais je n’accroche pas plus.
Ensuite est venu le temps des thés verts chinois. Une chance: cette année est une très bonne année pour les thés verts chinois! Nous en avons dégusté dix différents. J’ai vraiment apprécié. J’aime beaucoup les thés verts chinois, ils sont doux frais, et ont tout de même pas mal de caractère. Parmi eux, cette année, ma préférence va a trois d’entre eux:
- le Tai Ping Hou Kui – doux mais avec du caractère
- le Bai Mao Hou – beaucoup de douceur et de complexité pour un thé vert
- le Huang Hua Yun Jian – aux notes très animal et pyrogéné qui me rapellent les notes des Yunnan noir et la texture des Qimen.
Une très belle matinée… Mais un regret tout de même, je n’aurai plus de formation avant un bon bout de temps et je commençais tout juste à sentir ma progression en matière de dégustation, notament grace aux mouillettes qui nous permettent d’identifier différentes notes avant la dégustation. Il va falloir que je continue à m’entraîner seule!
Les thés verts !
Personnellement, j’apprécie les thés japonais surement parce que ce pays me fascine. Par contre je ne connais pas les thés verts chinois, je n’ai plus qu’à gouter les 3 que tu nous conseilles.
@ Elodie: Le terroir japonais et le terroir chinois sont très différents. Les thés japonais auront des notes caractéristiques de l’univers marin alors que les chinois auront des notes plus caractéristiques de l’univers terrestre (minéral, métallique, animal,…)