Il y a quelques jours, j’ai eu envie de faire un gâteau au chocolat et puis en voyant les noix, j’ai eu un flash: un brownie.
Voilà des années que je n’ai plus fait de recette de brownie. Je ne suis même pas sûre qu’il y ait une recette de brownie sur ce blog d’ailleurs. Alors j’ai cherché et j’ai adapté à ma sauce, comme souvent. Et le résultat a été plus que convaincant, tout le monde m’en a redemandé et pour ne rien gâcher la recette est très rapide à préparer et nécessite un minimum de vaisselle, ce qui n’est pas rien dans ma vie de maman entrepreneur!
Je vous livre donc sans attendre ma recette:
150g de beurre
80g de sucre
10g de sucre vanillé
4 oeufs
200g de chocolat noir
70g de farine
une poignée de pépite de chocolat
une poignée de noix décortiquées
Préchauffer le four à 180°C et beurrer un moule carré
Faire fondre délicatement au bain marie le chocolat noir, le beurre et les sucres
Quand le chocolat est bien fondu, ajouter les œufs et mélanger délicatement
Ajouter la farine tamisée. Tout cela peut être fait directement dans le bol que l’on a utilisé pour le bain marie.
Ajouter enfin quelques pépites de chocolat et quelques morceaux de noix dans la pâte.
Verser la pâte dans le moule et parsemez du reste de pépites de chocolat et de noix.
Enfourner 15mn à 180°C.
Quand le brownie sort du four, il continue de « cuire » un moment. Attention donc à ne pas le surcuire. Pour un brownie vraiment moelleux, il suffit que lorsque l’on pose le doigt sur la « croûte », elle reste intacte à la sortie du four. Mais on peut aussi le laisser cuire 5mn de plus pour obtenir un brownie moins fondant.
Enfin, couper le brownie en carré et déguster tiède ou froid!
Nous avons découvert la recette des sirop cru en Chine. C’est une tradition dans toute l’Asie où on ne fait pas cuire les sirops contrairement à notre habitude occidentale. On connait souvent la version japonaise, le fameux Koso, ou la version coréenne, mais l’équivalent existe en Chine.
L’avantage de ne pas cuire le sirop est de conserver toutes les propriétés et les nutriments des plantes et des fruits que l’on met dans le sirop et également les levures qui y sont naturellement présentes. De plus, le goût est absolument divin et colle exactement au goût du fruit ou de la fleur cru, rien à voir avec le goût modifié d’un sirop cuit.
Après des années de pratique, je vous livre ma recette du sirop cru :
Pour les ingrédients, on aura besoin:
d’un fruit juteux: citron, orange, fraise, prune, pêche… ET
d’une fleur comestible: violettes, lilas, sureau, rose, lavande,…
OU d’une herbe aromatique: menthe, mélisse, thym, origan…
ET du sucre
On peut ainsi varier les plaisirs à l’infini ou presque!
Alterner les couches de fruit, de fleurs ou d’herbes et de sucre. Terminer par une couche de sucre pour recouvrir l’ensemble.
Laisser à température ambiante une journée, jusqu’à ce que les sucs des fruits aient fait fondre le sucre et que les premières bulles de fermentation apparaissent.
Mélanger avec une cuillère propre si nécessaire en veillant toujours à ce que les fruits et fleurs restent sous le sucre.
Quand les premières bulles sont apparues, mettre au frigo pour une meilleure conservation.
On peut filtrer pour une meilleure conservation, mais chez nous on le consomme si vite que la plupart du temps je retire le sirop à la cuillère dès qu’il apparaît. Mais il se conserve de longues semaines voire plusieurs mois au frigo.
Délicieux dans les cocktails, en sirop à l’eau ou avec de la limonade, on peut même l’utiliser en coulis sur une glace ou une crêpe par exemple.
Mes favoris du printemps: violettes et citron ET fleurs de sureau et fraises
Mon favori de l’hiver: orange amère et cannelle
Avez-vous déjà testé? Quelle est votre recette favorite?
Chaque printemps à partir de la fin février, notre jardin se couvre de milliers de violettes odorantes pour quelques semaines.
Voici quelques indications sur la violette sauvage pour commencer. Les violettes odorantes commencent à tapisser les sous-bois ou les coins frais des jardins dès la fin février. On connaît souvent l’utilisation de ses fleurs, mais c’est une plante dont même les feuilles se mangent.
C’est une fleur commune sous nos latitudes, une petite plante vivace d’une dizaine de centimètres qui n’a pas de tige. Comme le fraisier, elles se multiplient grâce à ses stolons, des rejets rampants qui s’enracinent et forment de nouvelles plantes. C’est ainsi qu’elles se retrouvent souvent à tapisser tout un espace.
Quelques indices pour reconnaître la violette odorante, Viola odorata L. Malvaceae de son nom scientifique: – C’est une plante vivace dont les fleurs apparaissent tôt dans la saison, dès la fin du mois de février. Elles peuvent être violette ou blanche. – Elle est facilement reconnaissable à son odeur typique. – Ses feuilles évoluent au fil des saisons, de recourbées sur elles et glabre au début du printemps, elles prennent une forme de cœur velu à l’été.
Attention tout de même la règle numéro 1 du cueilleur est d’être absolument sûr de ce qu’il cueille!
Les fleurs de violettes font d’excellents sirop, mais on peut aussi faire des fleurs au sucre ou des glaces.
La violette odorante est également une plante médicinale réputée pour être un antitussif et un expectorant efficace. On peut préparer un macérât huileux à appliquer en massage. En application locale de ses feuilles, notamment grâce au mucilage, elle peut également soulager les démangeaisons, les gerçures et autres irritations de la peau.
On peut utiliser les feuilles fraîches pour les intégrer à une salade. On peut également les faire cuire, elles donnent une consistance onctueuses aux sauces et aux soupes.
Pour profiter au maximum de ce délicat parfum, je prépare chaque année plusieurs bouteilles de sirop de violettes.
Voici la recette que j’utilise après en avoir testé des dizaines:
– 250 fleurs de violettes odorantes – 1/2 citron – 50 cl d’eau – du sucre blanc (important pour conserver et le goût et la couleur) en fonction du poids final
Ramasser les fleurs, séparer les fleurs des brindilles et assurez vous d’avoir le moins de tige possible – elles développent de l’amertume.
Mettez les à infuser pendant 24h dans une eau filtrée à température ambiante.
Le lendemain, filtrez l’eau à travers une étamine ou un torchon propre, assurez vous de bien presser les fleurs, c’est à ce moment là que la couleur ressort.
Ajouter le jus d’un demi citron ou un peu moins (plus il y aura de citron, plus le sirop sera rose et moins on sentira la violette, c’est un juste équilibre à trouver, mais il en faut au moins quelques gouttes pour stabiliser le sirop)
Peser le poids du liquide ainsi obtenu, et y mettre l’équivalent en sucre. (Exemple: 480 grammes de liquide, je mets 480 grammes de sucre)
Faire chauffer dans une casserole à feu doux, quand de petits bouillons apparaissent surveiller la texture du sirop, dès que le liquide devient légèrement sirupeux, c’est prêt! Il faut compter environ une dizaine de minutes.
En parallèle, stérilisez une bouteille à l’eau bouillante ou au four et verser le sirop bouillant dans la bouteille que vous refermez tout de suite.
Dès que le sirop a refroidit, il est prêt à être consommé!
En fonction de la quantité de violettes, du pressage des fleurs, de la quantité de “parties vertes”, de la quantité de citron votre sirop ira du rose pâle au violet clair en passant par du verdâtre. Il est bon dans tous les cas, mais vous saurez quels ajustements faire pour les prochains sirops!