Depuis le 15 novembre, je participe au défi de On est prêt. Ce défi nous permet chaque jour durant un mois – jusqu’au 15 décembre – de mener des actions simples et de prendre des décisions et des bonnes habitudes à plus long terme pour réduire notre impact sur l’environnement.
Dans la famille Kangourou, on n’en parle pas beaucoup, mais à notre échelle, depuis la naissance de Little Miss Sunshine – il y a 7 ans – nous faisons notre part de colibri. D’année en année un peu plus.
Nous avons commencé par prendre conscience de l’impact des produits chimiques sur notre corps, durant ma grossesse et ensuite avec l’eczéma de Little Miss Sunshine que nous n’avons réussi à soigner qu’en utilisant uniquement des produits naturels et plus aucun produit chimique dans notre vie de tous les jours – savon, shampoing, lessive, couches,… J’avais écrit un article à ce sujet juste avant de quitter la France.
Ensuite, à travers notre alimentation à partir de la diversification de notre grande. Quand nous vivions à Paris, nous nous efforcions de consommer local le plus souvent, d’acheter chez des commerçants de proximité autant que possible et de consommer bio quand c’était possible. Nous avons fini par n’utiliser les grandes surfaces que pour acheter des produits tels que le papier toilette.
Depuis que nous sommes en Chine, notre consommation de produits bio à largement chuté. Difficile de manger bio ici. Ce sont des produits qui n’existent quasiment pas. Mais quand nous en trouvons, c’est ce que nous privilégions, notamment pour les produits les plus consommer lait – mais le lait venant d’Europe l’impact écologique pose également question -, farine, riz, … Dans un même temps, nous préparons tout nos plats maison et nous n’achetons plus aucun « produit fini » ou alors à de très rares occasions.
Nous avons réussi à maintenir notre non-consommation de produits chimiques en continuant d’acheter nos produits naturels essentiels – savon, shampoing et dentifrice – en France et en faisant des stocks que nous emmenons dans les valises. Sauf pour la lessive. J’avais dans l’idée de faire des produits moi-même, mais même si on a accès à une partie du catalogue d’aroma-zone par exemple en Chine, je n’ai pas encore trouvé tout le nécessaire.
Par contre, nous avons pris conscience de l’importance des déchets que nous générons. Dans un pays qui ne se met que tout doucement au tri, l’impact est énorme et la difficulté de réduire nos déchets énorme. Nous essayons de réutiliser un maximum de choses – carton, papier,… -, de privilégier les produits en bocaux de verre si nous devons faire un choix, d’acheter des recharges quand elles existent – ce qui est vraiment exceptionnellement rare ici -, et puis nous avons pris quelques habitudes: les sacs réutilisables – pas automatiques ici – les gourdes en inox et en verre, nous avons une consommation raisonnée – pas d’achats impulsifs, on réfléchi toujours à son utilisation effective. Bref, on essaie de faire des petits pas, progressivement…
Alors je me suis dit que ce défi pouvait nous aider encore un peu dans notre démarche. Et jusqu’à présent je suis plutôt contente de constater que les premiers défis sont des choses que nous faisons depuis longtemps… sauf le premier!
Défi 1: Je supprime mes vieux mails
Je suis vraiment très mauvaise à ce jeu. Il faut savoir que ma boite mail est une boite gmail que je n’ai jamais changé car je la trouve extrèmement pratique mais qu’en Chine, gmail est inaccessible. Donc je dois utiliser un VPN pour accéder à mes mails. Ce que je fais tous les jours, mais autant j’arrive à consulter et répondre à mes mails, autant je n’ai ni la patience – de recharger dix fois le VPN – ni le réflexe d’effacer mes anciens mails. Je le fais tout de même une fois par an à l’été quand je suis en France habituellement. J’ai réussi en quelques jours à passer de plus de 1500 mails à moins de 500. C’est déja une bonne chose et je vais continuer sur cette voie.
J’en ai profité pour effacer tous mes anciens messages sur mon téléphone et faire le tri dans mes contacts également. Je vais faire la même chose dans les jours à venir sur les réseaux sociaux 😉
Défi 2: Je m’équipe d’une gourde en inox
Depuis que nous vivons en Chine les enfants ont leur gourde en inox et nous notre gourde en verre. Nous ne consommons jamais de café à emporter et exceptionnellement un thé à emporter – peut être deux fois par an. Mais nous avons pris l’habitude de le faire pour l’eau des enfants et pour notre thé que nous préparons à la maison avant de partir.
Défi 3: Je me déplace sans mon véhicule et je favorise la marche à pied, le vélo ou les transports en commun.
Nous n’avons pas de voiture en Chine. Nous utilisons le taxi une fois par semaine pour nous rendre dans un quartier plus éloigner du nôtre dans la petite maison de thé de nos amis et pour faire nos courses – le quartier est le même. Je me déplace à quasi 100% en vélo si je suis seule ou avec un seul enfant. Je me déplace le plus souvent en bus ou en métro si j’ai les deux enfants avec moi. Papa Lou se déplace à vélo ou en transport au commun pour se rendre quotidiennement au travail.
Défi 4: Je tri mes habits et je fais que ceux qui sont inutilisés soient ré-utilisés ou recyclés.
Je trie les habits à chaque changement de saison. Nous en achetons très peu. Ceux des enfants sont offert par les grands-parents à quasiment 100%, je complète quand quelque chose nous manque avec le strict nécessaire. Pour moi, j’achète quelques vêtements lors de mes retours en France – souvent un ou deux pantalons et quelques hauts ainsi que des t-shirt originaux sur Redbubble – rien d’écologique mais le fait d’avoir de jolis décors d’artistes divers et variés me plait énormément – et puis sinon je complète avec le strict nécessaire en Chine. Papa Lou fait faire ses costumes et chemises pour le travail sur mesure ici en Chine au compte goutte quand c’est nécessaire et achète quelques T-shirt comme moi sur Redbubble chaque année et quelques jean’s ou short en France.
Lorsque le tri est fait, je donne à Ayi qui envoie la plupart de nos vêtements dans le Sichuan pour les offrir à sa famille ou à des amis. Si il me reste des vêtements, je les donne à des associations de temps à autre quand il y a des collectes. Quand les vêtements sont abîmés nous les utilisons pour bricoler. C’est vraiment rare que nous jetions des habits.
Je vais continuer ce défi avec grand intérêt. J’espère en tirer de nouvelles habitudes plus responsble…
Et vous, êtes-vous prêt à rejoindre ce défi?