Je vous en avais déjà parlé bien avant mon départ, la pollution, c’est une des choses qui m’inquiétaient le plus dans notre nouvelle vie à Shanghai.
Papa Lou nous avait en partie rassurées en nous disant que même si les jours de forte pollution, il sentait la différence cela ne l’empêchait absolument pas de vivre normalement. Mais il n’empêche que j’avais besoin de voir ou plutôt de sentir pour le croire.
Nos premiers jours à Shanghai ont été pluvieux. La pollution était donc relativement basse. Ce n’est que le premier mercredi que le seuil est monté au-delà de 150. En sortant ce jour-là, j’ai eu un choc. Je la sentais vraiment bien la pollution. Il faisait d’ailleurs beau et chaud en parallèle. Je me suis tout de suite sentie fatiguée, étouffée et essoufflée. Ca ne m’a pas vraiment rassuré. Bien au contraire.
Mais finalement, je pense que ce n’était que le choc de la première. Depuis, je ne la sens plus vraiment ou à peine. Les seuils sont montés à 200 ses derniers jours et nous avons vécu tout à fait normalement avec Little Miss Sunshine.
Il faut dire qu’à l’intérieur, nous avons investit dans des purificateurs d’air. Avant même notre arrivée, Papa Lou avait acheté deux purificateurs d’air – un pour chaque chambre – ainsi qu’un purificateur/ionisateur/humidificateur et un ionisteur pour la pièce à vivre. Cela permet d’assainir l’air que nous respirons à l’intérieur. Je ne sais pas si c’est vraiment efficace, mais je me suis bien rendu compte que dans le bureau – où nous n’avons pas de purificateur et où la porte reste fermée la plupart du temps – l’air est beaucoup moins respirable que dans les autres pièces à la fin d’une journée à forte pollution.
J’ai pris l’habitude de contrôler le niveau de pollution dès mon réveil le matin. Cela me permet de savoir si je vais aérer l’appartement ou pas. Dès que le seuil dépasse les 100, je préfère garder mes fenêtres fermées. Les purificateurs permettent d’assainir l’air. Ca n’est donc pas dérangeant de laisser les fenêtres fermées plusieurs jours de suite.
Par contre, dès que j’aère, je préfère forcer la marche des purificateurs pendant une trentaine de minutes. Surtout dans la chambre de Little Miss Sunshine où elle passe pas mal de temps.
La pollution ne nous dérange pas tant que ça finalement. Bien que je ne sache pas vraiment ce que ça donnera à long terme. Pour l’instant, nous sommes parés et nous le vivons plutôt bien.
Si certains d’entre vous ont une telle expérience à partager, je suis preneuse!